29/03/2018
... j'ai écrit au désespoir
Il y a deux jours une nouvelle m'a attristée, j'ai entendu parler de l'école obligatoire dès 3 ans maintenant. Mais au delà de cette loi ce sont les réactions qui m'ont peinée, j'ai entendu des choses telles que "ce n'est qu'une formalité car la grande majorité des enfants va à l'école dès 3 ans" ou encore "c'est bien comme cela l'enfant aura un suivi" ou même "cela aidera l'enfant dans ses acquisitions".
Alors, pour chasser cette tristesse j'ai conversé avec moi même et cette lettre est née. Elle est longue je le sais, mais peut être qu'elle éclairera d'autres voies.
Lettre d'espoir en période de doute :
L'ascension a commencé, ne vous laissez pas illusionner par ce que vous voyez... Oui les lois se durcissent, oui l'on tente de nous maintenir endormis, oui la peur est le bâton que l'on agite devant nous. Mais celui qui voit les ficelles évite les pièges. Certes, il est triste de constater que ces ficelles restent encore invisibles pour certains, quand tout nous saute aux yeux et que d'autres refusent de voir comment garder espoir ? Comment croire au changement lorsque bien des gens restent stoïques ?
Je vais vous conter mon histoire :
Faisons un bond dans le passé, il y a 15 ans à peine, je vis sur le rythme du métro-boulot-dodo. Levée à 7h00 pour aller travailler, je ne reviens pas avant 18h00 chez moi, je passe 1h ou 2 chaque jour dans les embouteillages pour me rendre à mon emploi, tout cela dans le but de travailler 8h durant pour un patron que je ne connais même pas. Une vie comme tant d'autres n'est-ce pas ?
Mon premier enfant naît en 2004, à peine l'ai-je chouchouté et câliné deux mois que je recherche déjà une nounou pour le garder, car bien entendu je ne compte pas m'arrêter de travailler. Arrêter de travailler signifie perdre une grande partie de mes ressources, mais aussi ma place, ma légitimité dans la société. Qui suis-je et comment ferais-je sans emploi ?
S'en suivent deux autres merveilleux enfants, qui eux aussi seront gardés par la nounou puis basculeront à la crèche plus tard. Toutes ces personnes "inconnues" qui s'alternent pour s'occuper de mes enfants les aident à se sociabiliser, c'est génial non ? Quand je vois ces quelques mamans qui gardent leurs enfants à la maison avec elles, je me demande comment elles font pour se sentir épanouies, et je me dis pauvres enfants qui passent leurs journées collés à leurs mamans et sont coupés du monde...
Un rythme militaire se met en place, et je suis si fière de m'y tenir ! 6h30 réveil pour tous et retour à la maison vers 18h, je me sens si forte car tout est sous contrôle : mes horaires, mes enfants, ma maisonnée. Je passe plus de 10h par jour loin de mes enfants, mais c'est la vie n'est-ce pas ? Et de toute façon il y a les week-ends pour se rattraper.
Les allaiter ? Pas le temps pour cela, et encore moins l'envie à vrai dire, et ces mamans qui donnent le sein de nos jours, dehors, dans les parcs, dans les grandes surfaces, sans se cacher, alors qu'il existe des laits en poudre qui nous facilitent la vie, il faut vivre avec son temps non ?
Durant les premiers mois de vie de mes enfants, je ne compte même pas le nombre de vaccins administrés. La pédiatre ne me demande même pas mon avis, nous programmons tel vaccin tel jour et je m'y rends tout naturellement. A vrai dire, même si elle m'avait demandé mon avis sur ces injections j'aurais accepté, après tout les vaccins sont pour notre bien n'est-ce pas ?
Arrive l'époque de l'école, et que mes enfants soient malades ou fatigués je les force tout de même à y aller. Je suis fière de ne pas me laisser attendrir, car l'école c'est important et ils se reposeront plus tard, quand ils en auront le temps ! S'ils sont mauvais à l'école ils ne s'en sortiront jamais dans la vie, car dans la vie il faut se battre, qui dirait le contraire ?
Parfois, il m'arrive d'être malade, mais je vais quand même travailler, je suis assidue et sérieuse, une employée modèle aucune absence en 7 ans !
A peine mes enfants rentrent-ils de l'école que le travail continue, les devoirs s'accumulent. Une leçon mal comprise ou une mauvaise note deviennent source de cris et de conflits. Je ne veux pas que mes enfants soient derniers de leur classe, comme tout le monde non ?
Entre temps, je perds mon emploi, car j'ai découvert que mon patron (que je n'ai jamais vu) garde une partie de ma paie bien au chaud pour lui, et cette découverte m'a coûtée ma place. J'ai tant donné, jamais une vague, rien, je suis un peu dépitée et commence à ouvrir les yeux... Le chômage est difficile financièrement mais je me contente de peu alors cela me va. Et ce statut de chômeur qui me colle à la peau ne me convient pas du tout, j'ai presque honte de passer par là il faut vite que je sorte de cette situation, il n'y a que les paresseux qui chôment non ? Ces gens qui coûtent cher à l'état et nous poussent vers le bas.
Profiter de cette période d'inactivité pour prendre du temps pour moi ? Non merci j'ai besoin d'une activité pour exister.
Je regarde souvent les informations à la télévision, cela me donne un aperçu de ce qui se passe ici et ailleurs, quelle chance nous avons d'avoir ces informations, car la télé me montre ce que je ne peux voir moi même, et comme je ne crois que ce que je vois... C'est tellement pire ailleurs, au moins ici en France on n'a pas à se plaindre même quand cela ne va pas. Le monde est dangereux en fait, vous ne trouvez pas ?
Parfois, tout cela, ce rythme, les médias, le chômage, l'école, me donnent mal à la tête, alors je prends un doliprane et tout rentre dans l'ordre, la vie suit son cours, vous faites comme moi n'est-ce pas ?
Quoi qu'il en soit, je suis heureuse, vraiment ! Cette vie je l'ai choisie, et cela je le sais, c'est bien la seule chose dont j'ai conscience à vrai dire. Même si mes choix ont fortement été influencés, je les ai fait sans réfléchir les yeux fermés, oui les yeux FERMÉS et sans RÉFLÉCHIR...
Ma meilleure amie de l'époque a un mode de vie très différent du mien, je l’adore mais je ne comprends pas ses choix !
Lorsqu'elle en a assez d'un emploi elle démissionne, quelle folie !
Elle refuse de faire vacciner ses enfants, quelle inconscience !
Elle ne prend pas les médicaments que lui prescrit son médecin, quelle insouciance !
Elle me parle de bio et de produits naturels, quelle perte de temps et d'argent !
Elle n'envoie pas ses enfants à l'école lorsqu'ils sont malades ou fatigués, quel laxisme !
Non, vraiment, je ne la comprend pas, mais je l'adore ! Elle vit avec une telle légèreté que je perçois cela comme de l'inconscience. Moi je n'aime pas me faire remarquer, sortir du lot, et je pense sincèrement qu'il est important de suivre les règles que l'on nous dicte, car ces règles sont pour notre bien, n'est-ce pas ?
Il est tellement plus simple de laisser les autres nous dire ce qu'il y a à faire.
Puis, arrive le 13 janvier 2013, jour de mon r-éveil, mes yeux s'ouvrent à peine que j'ai déjà envie de les refermer. La vérité fait mal et il est bien plus facile de se laisser bercer !
Mes erreurs me sautent aux yeux, mes non-choix aussi, à tout je disais "oui" car cela venait de plus haut que moi (société, gouvernement, école, médecin...), qui étais-je pour avoir un point de vue différent ? Pour remette en cause ce que l'on me disait ? Moi, Emilie, une simple petite citoyenne sans pouvoir ni rien...
A ce moment précis je m'aperçois que tous mes choix étaient en réalité ceux des autres, mais aussi que ce qui est en apparence pour notre plus grand bien sert en réalité d'autres intérêts que les nôtres. C'est douloureux...
Je prends conscience que ce n'est pas l'amour qui dirige le monde, mais la peur, et que cette peur est entretenue volontairement par toutes ces institutions à qui je donne toute ma confiance. Oui, je vis dans la peur : la peur de ne plus avoir d'emploi, la peur d'être exclue, la peur que mes enfants travaillent mal, la peur de me faire remarquer, la peur d'être malade, la peur de ne pas être d'accord... Je ne travaille pas de bon cœur avec le système comme je le pensais, mais je travaille avec peur pour le système.
Mon réveil se fait dans la douleur.
Il me faut quelques années pour reprendre mon pouvoir, briser les barrières que l'on m'a proposées et que j'ai moi même mises en place. Car rien n'est jamais imposé en réalité, simplement fortement suggéré.
J'ai détruit pour reconstruire, en mieux.
Et mon pouvoir je le prends maintenant, je ne laisse plus personne décider pour moi, ni l'état, ni l'école, ni le médecin, ni la télé, ni mes proches, personne ! Je fais ce que je veux quand je veux et si cela déplaît ce n'est pas grave car je suis responsable de mes actes pas de ce que l'on interprète.
Aujourd'hui, je ne travaille plus pour un patron que je ne connais pas mais pour moi. Et je n'ai plus besoin d'appartenir à une tranche d'activité pour exister car je sais qui je suis.
Aujourd'hui je ne suis plus le rythme métro-boulot-dodo car je pose le rythme qui me convient le mieux.
Aujourd'hui quand je tombe malade je lève le pied et cherche ce que mon corps me dit.
Aujourd'hui je garde ma puce de 20 mois près de moi et l'allaite encore avec joie. Je la mettrai à l'école quand je l'aurai décidé et non à 3 ans comme l'état l'impose maintenant, car sa juste place est auprès de ses parents.
Aujourd'hui je ne suis pas d'accord avec les vaccins que l'on veut imposer à mon enfant et refuse de me plier à des règles qui ne sont qu'une histoire d'argent dissimulée.
Aujourd'hui je laisse mes enfants se reposer quand besoin est et cesse de leur dire que la vie est un combat. Au contraire, je leur montre via mon expérience que dans la vie tout est possible à celui qui croit en lui.
Aujourd'hui je pars en vacances quand je le souhaite et non selon des dates imposées par je ne sais qui. Et je partirai encore en période scolaire avec mes enfants dès la semaine prochaine et peu importe ce que l'on en dit.
Aujourd'hui mon compagnon s'est arrêté de travailler pour être près de nos enfants et les voir grandir. Et tant pis si l'on sort des codes habituels et si nous devons réduire nos dépenses.
Aujourd'hui je n'ai plus peur de manquer de quoi que ce soit car je sais que je crée ma vie et ma réalité. Je n'ai plus peur du système mais le système a peur des personnes comme moi, qui ne peuvent plus être mises sous contrôle.
Aujourd'hui je fais ce que je veux, je pense comme j'en ai envie et ne me soucie guère de ce que l'on dit de mes choix.
Et aujourd'hui je ne regrette rien car mon chemin et parfait, j'accepte mes choix d'hier qui sont si différents de ceux d'aujourd'hui. Il me reste encore des chaînes à briser, et elles le seront le moment venu. Les "il y a pire ailleurs" ne font plus partie de mon vocabulaire car cela génère une forme de passivité qui devient une excuse pour ne rien faire.
Je vois ce qui se passe car j'ai ouvert les yeux et en grands ! Et je ne laisse plus autrui penser, dire, et agir pour moi.
Mais surtout, et l'essence de mon message se trouve ici : je suis la preuve que l'éveil est en cours ! Quand je vois mon chemin le mot "espoir" me vient.
Je ne dis pas que seul ce mode de vie est le bon, car chaque être est différent et a des envies différentes, je dis simplement que notre vie doit s'aligner avec les énergies de notre cœur, et non être dictée par l'extérieur. Ma "première vie", même si elle me rendait heureuse, car j'ai toujours été heureuse à vrai dire que je vive endormie ou éveillée, était clairement influencée par d'autres que moi même, tandis que ma présente vie est celle de mon cœur, alors mon bonheur d'aujourd'hui est simplement incomparable avec celui d'hier, il est plus pur, plus vrai, plus libre, car insoumis.
Ainsi, quand je lis un peu partout que ces 11 vaccins sont une bonne idée, que l'école obligatoire dès 3 ans est pour le bien des enfants, que les lois liberticides sont pour nous protéger, que les attentats qui chaque fois tombent au moment où le peuple commence à se rebeller sont le fruit du hasard ... quand j'entends ces propos déconcertants de la part de personnes comme vous et moi, de citoyens pris au piège dans le système et aveuglés, je me dis n'oublie pas d'où tu viens ! Je me remémore mon chemin. J'ai vécu aveugle plus de 30 ans et me voilà aujourd'hui réveillée, je ne juge pas les choix de chacun car moi aussi je les ai fait. Et cela me donne justement le recul nécessaire pour comprendre ces gens qui refusent encore de regarder la Vérité. Ils pensent sincèrement que tout ce que l'on leur impose est pour leur plus grand bien, et que ceux qui n'écoutent pas sont fous ! Ils pensent travailler avec le système en vue d'un monde meilleur, ils voient les 11 vaccins comme un remède miracle contre de graves maladies, ils considèrent que l'école à 3 ans aidera les enfants à mieux grandir et s'instruire, ils pensent que le métro-boulot-dodo est une bonne chose car cela remplie la vie... mais ils ne voient pas que ces idées ne sont pas les leurs.
Mon amie savait à l'époque et je ne la comprenais pas. Je préférais suivre car c'est plus simple que d'ouvrir la voie. Alors je comprends ceux qui préfèrent garder les yeux fermés, mais surtout, je garde espoir ! La plupart des gens éveillés aujourd'hui sont passés par là eux aussi, alors patience, les choses changent, et plus les lois se durcissent plus cela indique que la peur se propage, mais du côté du système cette fois.
Certes, vivre selon ses propres choix c'est prendre le risque d'être incompris, mais c'est surtout prendre le risque d'être libre ! Quand j'expose cela il y a souvent des réactions réfractaires, d'ailleurs cet écrit fera peur à certains, ou d'autres réactions du style "c'est facile pour toi de dire cela puisque tu travailles pour toi de chez toi", et bien n'oublions pas que ma vie je l'ai créée et que ce n'est pas la chance qui m'a menée où je suis aujourd'hui.
La simple question à se poser est celle ci : "Vous sentez vous libre ?"
Si la réponse est "oui", tout est parfait ne changez rien ! Si la réponse est "non", dans quels aspects de votre vie vous sentez vous enfermés ? Mettez en lumière cela et devenez le changement que vous souhaitez voir se produire dans votre vie.
A celles et ceux qui voient déjà cela mais pensent être pris au piège, sachez que vous avez tout de même la clé en vous.
Lettre d'espoir qui s'adresse avant tout à moi même.
14:18 Publié dans Espoir | Lien permanent | Commentaires (3)