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24/01/2018

... j'ai changé d'onde radio

Une remarque, une critique, un jugement, en dit plus long sur son émetteur que sur le receveur. Malheureusement, nous avons tendance à inverser le processus, et abaisser le receveur au niveau de la remarque, en particulier lorsque le receveur... c'est nous !
 
Nous prenons tout un peu trop à cœur, et donnons beaucoup de poids et de force aux mots d'autrui, ainsi, nous nous laissons facilement affecter par ce que nous entendons.
 
Par exemple, j'ai reçu il y a quelques temps un mail assez agressif d'une personne jugeant mes écrits comme incorrects, me reprochant de propager des inepties et j'en passe. Cette personne, pour argumenter, s'appuyait sur l'un de mes articles abordant la notion de responsabilité dans tout ce que nous vivons, article qu'elle n'avait vraisemblablement pas du tout apprécié.
 
Après lecture de son mail, j'ai pris ses remarques en plein cœur, assez surprise et peinée à vrai dire car je ne me reconnaissais pas dans ses mots et ses accusations. Alors, j'ai laissé les émotions me traverser quelques minutes, sans m'y attacher ou les contrôler, car refuser leur présence revient à lutter, ce qui n'est pas du tout bénéfique. Une fois mes émotions envolées, je me suis recentrée en mon cœur et su tirer l'enseignement lié à cette expérience. 
 
Dans un premier temps, ces remarques m'avaient touchée car j'avais autorisé les mots à devenir des maux se déposant sur mon cœur, alors qu'en réalité rien ne m'obligeait à donner du poids à ce message. Cela mettait donc en lumière une partie du travail qu'il me restait à faire sur moi même.
 
Dans un second temps, j'ai compris que ces propos qui me blessaient provenaient d'une blessure encore plus profonde chez son émetteur. En effet, mes mots étaient également des maux pour cette personne, et mes propos l'avaient heurtée, autrement elle n'aurait pas réagi de la sorte, avec tant d'agressivité.
 
Pourtant, l'écrit incriminé n'avait rien de violent ou négatif, j'exprimais simplement mon point de vue qui se résumait à ceci : nous sommes responsable de notre vie et de nos choix.
J'imagine que cette personne traversait une vie de souffrance, qu'elle trouvait surement la vie injuste, alors mes mots sont devenus des couteaux qui ré-ouvraient ses propres blessures. 
 
Et comme le dit Don Miguel Ruiz : "je suis responsable de ce que je dis, mais pas de ce que vous comprenez"
 
Aussi, j'étais responsable de mon écrit sur "la responsabilité", et cette personne responsable de ce qu'elle choisissait de comprendre et d'en faire. Finalement, cette seule expérience a renforcé ma foi en la responsabilité de chacun, car son attaque n'a fait que confirmer et valider mon ressenti que nous sommes tous responsables de nos vies, alors qu'elle espérait peut-être que je remette en question mon point de vue ou encore que je culpabilise. Grâce à cette personne j'ai expérimenté le principe de responsabilité, et je l'en remercie. 
 
Ainsi, dans cette petite expérience, on peut voir que la remarque en dit long sur l'émetteur. Les divers jugements et critiques sont des blessures qui s'expriment, par conséquent il est bon de ne pas entrer dans une bataille vaine, dans laquelle nos propres blessures entrent à leur tour en jeu. C'est pour cela que j'ai choisi d'ignorer ce mail, de ne pas y répondre ou justifier mon point de vue, cette personne a le droit de ne pas être d’accord avec moi, fort heureusement, mais sa réaction (aller jusqu'à chercher mon site internet pour trouver mes coordonnées puis m'envoyer un mail agressif) était tout de même un peu disproportionnée, et lorsque la réponse devient exagérée cela signifie que la personne a des choses à régler avec elle même, c'est la loi de résonance. Alors cessons de prendre sur nous les remarques extérieures et méditons sur cette merveilleuse phrase de Don Miguel Ruiz citée plus haut.
 
Après tout, si je présente à des personnes un bouquet de roses, certains remarquerons la beauté des fleurs, d’autres leur odeur, tandis que d'autres ne verront que leurs épines.
 
Souvent, il est préférable d'appliquer "la technique de la radio", suggérée par mes guides, ce qui nous évite de perdre trop d'énergie et de temps :
Lorsque l'on écoute la radio et que la chanson qui passe n'est pas à notre goût, et bien, on change d'onde tout simplement.  Nous ne nous reprochons pas d'avoir mauvais goût, nous passons simplement à une autre onde radio ni plus ni moins, ou alors nous laissons jouer la musique sans y prêter attention.
 
Faisons de même dans notre vie en général, jouons notre plus bel air, sans pour autant culpabiliser, avoir honte, nous dévaloriser, si notre mélodie ne plaît pas à tout le monde. J'insiste sr la notion de justesse, car en restant juste nous n'aurons jamais rien à nous reprocher, et en étant juste avec nous même on ne porte pas le poids du monde sur nos épaules. 

06/08/2015

... j'ai joué aux échecs

J'insiste un peu avec un nouvel article sur les épreuves, car une nouvelle perception peut être libératrice :)

Il faut savoir qu'il n'y a pas réellement d'épreuves, et comme le dit si bien Stephen R. Covey: "ce n'est pas ce qui nous arrive, mais notre réponse à ce qui nous arrive qui nous blesse".

En effet, la vie est une question de point de vue, nous pouvons choisir d'être blessé par une situation, tout comme nous pouvons décider que cela ne nous touche guère, ceci reste un choix qui nous appartient.

Comme le nom l'indique, une situation permet de nous situer. Alors où décide-je de me placer ? Dans la douleur ou dans la joie ?

Il n'y a pas d'épreuves imposées, il existe seulement des opportunités de s'élever.

Chaque pierre sur notre chemin, si grosse et encombrante soit-elle, est une pierre placée ici par notre âme. Rien n'est du au hasard, alors nous pouvons décider de trébucher sur cette pierre et tomber, ou encore nous pouvons décider de monter dessus pour prendre de la hauteur et voir encore plus loin.

Ce grand échiquier de la Vie que nous avons créé à notre attention, a déjà commencé sa partie, mais il l'a commencé dans une autre vie. C'est ce qui est le plus troublant, on continue dans chaque nouvelle vie une partie commencée dans une précédente, qui elle même a pris la suite d'une partie débutée dans d'autres temps.

Nous devons donc nous adapter à la partie en cours. C'est en ce sens que l'on voit des épreuves, car parfois les pièces ne sont pas positionnées là où on aimerait qu'elles le soient, et l'on oublie que c'est nous qui les avons posées là dans un autre temps.

Ainsi, un divorce douloureux dans notre vie actuelle, sera peut être une vraie libération karmique liée à un mariage forcé dans une autre vie avec impossibilité de partir. Ce divorce d'aujourd'hui pourra être perçu comme un échec (et mat), alors qu'il est un réel besoin de l'âme d'expérimenter cela ici et maintenant pour cicatriser la blessure d'un attachement forcé, d'un emprisonnement d'autrefois. Gouter à une liberté refusée auparavant. Mais le petit moi ne le sait pas, et peut vivre ce divorce comme une épreuve.

La vie est faite d'une multitude d'opportunités de s'alléger, d'évoluer.


Alors jouons sur ce bel échiquier, et acceptons que si nous nous souvenions déjà de la partie en cours, la victoire perdrait de sa saveur.

 

 
 

15/07/2015

...j'ai passé mon chemin

J'aimerais revenir sur un des accords Toltèques que je trouve très intéressant: "ne pas en faire une affaire personnelle".

En effet, nous avons la fâcheuse tendance à tout prendre pour nous, à tout ramener à nous, et ce, même lorsque cela ne nous concerne pas directement. Nous nous sentons facilement meurtris, blessés, agressés dans les situations que nous traversons, alors qu'en général notre "personne" n'a rien à voir avec la situation en question.

En réalité, lors d'une "altercation" notre être n'est pour rien dans le conflit, l'autre ne nous vise pas en particulier, mais essaie de régler des comptes avec une partie de lui même.

Don Miguel Ruiz résume très bien cela dans cette phrase : "je suis seulement responsable de ce que je dis, je ne suis pas responsable de ce que vous entendez".

Par exemple, il m'est arrivé un jour de parler du principe de la réincarnation avec une personne totalement opposée à cette croyance. Cette personne m'a rétorquée que la réincarnation était une ineptie, mais surtout que c'était dangereux de croire en de telles choses, car cela pouvait pousser l'Homme a faire n'importe quoi puisqu'il aurait d'autres "essais", d'autres vies. Bien que cette personne s'avérait de plus en plus énervée, cela n'était pas une attaque contre moi, contre mon être, ce que JE SUIS, mais envers une croyance qui lui faisait peur et qu'elle ne comprenait pas. Et comme je ne partageais pas son point de vue, cette personne se montrait de plus en plus agressive.

Nous sommes les seuls à pouvoir décider qu'une attitude nous affecte ou non, alors si nous décidons qu'une personne nous blesse, que son attaque nous touche, c'est notre choix, et dans ce cas nous pouvons décider d'entrer dans une bataille égotique où chacun imposera à l'autre sa Vérité, mais il s'avère bien plus efficace de ne pas en faire une affaire personnelle en prenant conscience que l'autre ne s'attaque pas véritablement à ce que nous sommes, mais à quelque chose qui lui fait peur, car seule la peur divise. Dans mon exemple, la personne s'est simplement sentie déstabilisée que je ne partage pas sa Vérité. Mais finalement cela n'engage qu'elle, tout comme ma croyance n'engage que moi.

Ainsi, lors d'un conflit, lors d'une divergence de propos, lors d'un dispute, ce n'est pas notre personne qui est visée mais une croyance. Par ailleurs, si j'entre en conflit avec quelqu'un, si son attitude me froisse, si je suis en colère, c'est parce que son attitude touche une partie de moi, ceci est une indication d'une chose en moi non acceptée, refoulée, effacée, alors à moi de comprendre pourquoi cela me touche autant et d'avancer. Il s'agit d'un effet miroir, l'autre devient notre miroir et il est parfois désagréable de s'y regarder.

Lorsque l'on prend conscience de tout ça, que rien ne peut nous affecter sans notre accord, et surtout que notre être n'est jamais attaqué car les seules batailles qui existent sont celles qui opposent un Homme et son ego, il devient plus simple de lâcher prise sur la vie, de ne plus se sentir offusqué, agressé, trahi, énervé, blessé...

Après tout, à qui a t-on des comptes à rendre à part nous même :)