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18/09/2018

... j'ai travaillé dans un cirque

Parlons un peu de physique quantique, avec une théorie qui résonne très fort en moi car j'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises, mais aussi grâce à mon papa qui a ajouté la dernière pierre à l'édifice. Ainsi, cette théorie ci-dessous est devenue ma réalité :

Tout existe en même temps et nous choisissons la réalité qui nous convient le mieux, même si ceci est bien souvent inconscient. 
J'entends par là que toutes les réalités coexistent, tels des plans qui se superposent.

Par exemple, je peux aujourd'hui évoluer sur le plan de l'abondance, car j'ai travaillé intérieurement en ce sens, tandis qu'il existe en parallèle ma vie sur le plan du manque, EN MÊME TEMPS. Selon mon degré de conscience, mon travail sur moi même, et surtout ma compréhension de la notion de responsabilité, je choisirai le plan qui résonne le plus en moi. Si je laisse mon mental mener ma vie, ce sera le plan qui "raisonne" le plus. 
Il existe autant de réalités qu'il y a de possibilités, je vous laisse donc imaginer...

Nous basculons sans cesse d'un plan à l'autre, d'une réalité à l'autre, tels des équilibristes qui sautent de corde en corde. Lorsque l'acrobate avance sur une corde, cela n'empêche pas les autres cordes d'exister n'est-ce pas ? pourtant il ne peut choisir qu'une seule corde à la fois sur laquelle évoluer, et il élit celle qui lui semble la plus appropriée. 
Ainsi toutes les réalités existent en même temps.

Je vais développer cela de façon plus claire par le biais de ma propre expérience :
Mon père a longtemps été une énigme pour toutes les personnes qui le connaissaient ainsi que pour le corps médical. En effet, il avait un mode de vie auto-destructeur depuis une quarantaine d'années, mais sans jamais développer de véritables maladies. Son corps était fatigué, abîmé, amaigri, mais sans que la maladie n'ait de prise sur lui.

Pourtant, il y a une vingtaine d'années, un médecin annonça à ma mère qu'il ne restait à mon père que quelques minces années à vivre si il persistait dans ses addictions. Mais ô miracle, ces minces années se sont transformées en plusieurs décennies, bien que mon père n'ait absolument rien changé à son mode de vie malheureusement...

Puis, il y a quelques années de cela lors d'une hospitalisation, d'autres médecins annoncèrent, la mine grave, le très probable décès de mon père dans les jours à venir. Nous les avons cru sur parole, mais, les jours passèrent et mon père se rétablit, à la surprise générale.

Mon père est longtemps passé pour un miraculé, à chaque hospitalisation les médecins ne donnaient pas cher de sa peau, et nous aussi à vrai dire, pourtant, il s'en remettait à chaque fois sans qu'on ne parvienne à lui diagnostiquer quoi que ce soit, simplement un mauvais état général du au mode de vie néfaste auquel il s'accrochait. 
Aucune maladie en vue...

La raison à cela est que mon père possédait un puissant pouvoir créateur ! Il avait frôlé la mort à plusieurs reprises, dont un coma suite à un grave accident de moto, et cela lui avait permis d'éloigner la mort de sa vie, de l'exclure, la combattre l'avait rendu invincible. 
Mon père s'était créé une réalité, Sa réalité, dans laquelle la mort n'existait pas, et c'est sur cette corde qu'il évoluait.

Lors de sa dernière hospitalisation, il y a 6 mois de cela, son état n'était vraiment pas au beau fixe, car malgré tout il avait choisi l'autodestruction et son corps en subissait le prix. Les médecins n'ont rien trouvé de trop préoccupant, les divers scanners et analyses paraissaient assez bons, au grand étonnement de tous. Seulement un petit point à approfondir par des examens plus poussés.
Mon père allait de mieux en mieux, une hospitalisation comme nous en avions l'habitude ! D'ailleurs les médecins préparaient déjà son dossier de sortie.
Seulement, ce "point" suspect s'est avéré être un début de cancer.

Mon père, dans sa réalité, a toujours assimilé le cancer à la mort, tumeur = tu meurs. Pour lui, et seulement pour lui car ceci est très subjectif, avoir un cancer signifiait la fin.
Alors, à l'instant où ce mot a été prononcé par les médecins la mort a toqué à sa porte quelques jours plus tard. Cela a été foudroyant ! 
Lui qui avançait sur la corde de l'invincibilité est tout à coup tombé sur celle du cancer, cette corde est devenu sa réalité et l'a mené telle une ligne droite vers sa propre mort.

Durant ces longues années, l'absence de diagnostique lui avait permis de rester sur sa corde. Il existait en parallèle la corde de la maladie, mais mon père n'évoluait pas dessus pour ses raison à lui, son pouvoir créateur était tel qu'il avait créé la réalité qui vibrait le plus en lui. 
Et, il y a 6 mois les médecins lui ont proposé une autre réalité, celle du cancer, et elle est devenue sienne. L'équilibriste est tombé sur la corde du dessous, celle de la mort...

Ce que je veux dire par là, c'est que je suis absolument persuadée que si le mot cancer avait été prononcé il y a 10 ans, mon père serait mort il y a 10 ans. De plus, ce cancer il devait le porter depuis longtemps mais il avait choisi une autre réalité.

Cela signifie que l'inverse est possible, on peut passer de la corde cancer à celle de la pleine santé, on peut passer de la corde manque à celle de l'abondance, on peut passer de la corde tristesse à celle du bonheur, car elles existent toutes quelque part, il n'y a qu'une enjambée à faire, et pour y accéder il faut se visualiser d'ors et déjà sur l'autre corde/réalité (j'en parlerai dans un autre article).

Tout existe en même temps, et nous choisissons la réalité que nous souhaitons vivre et expérimenter, qu'elle soit bonne ou mauvaise, et ce choix reste le notre. Mon père est venu me montrer cela et je l'en remercie.

Imaginez toute la portée de cet enseignement !

Je conclus par cette phrase dont l'auteur m'est inconnu : "Ma vie a changé le jour où j'ai compris que mes yeux n'étaient pas des capteurs du monde extérieur, mais des projecteurs de mon univers intérieur"

Pour plus d'informations sur ces divers niveaux de réalité que l'on appelle aussi univers parallèles, je vous suggère fortement la lecture du livre "La Divine Matrice" de Gregg Braden.

06/02/2018

... j'en ai pris pour mon grade

 

Rire est un merveilleux remède que l'on tend souvent à oublier.
Nous avons la fâcheuse habitude de dramatiser, de faire des montagnes de tout, de prendre sur nous, de nous plaindre, et en agissant de la sorte nous nous enlisons dans des sables mouvants. 
Pourtant, quand nous repenserons à nos expériences du moment dans 1 mois, 1 an, 10 ans, elles ne seront rien de plus que des grains de sable dans le désert, alors pourquoi s'inquiéter plus que nécessaire et dramatiser quand cela est inutile.

Lorsque j'étais enfant j'avais de grosses difficultés scolaires, c'était dur à vivre.
J'ai été élevée par un père alcoolique, j'avais honte et étais en colère pour cela.
J'ai perdu mon travail alors que j'avais trois enfants en bas âge, j'avais peur pour l'avenir.
Je me suis séparée tôt et ai élevé mes 3 premiers enfants seules, avec des hauts et des bas.
J'ai connu les difficultés financières, cela me stressait.
J'ai mis 10 ans à pouvoir offrir de vraies vacances à mes enfants, cela me peinait. 
Mon fils a été percuté par une voiture il y a quelques années, j'ai traversé mon pire cauchemar.
J'ai vécu pendant 3 mois avec une âme errante, je n'en dormais pas la nuit.
Et j'en passe...
Parfois, il m'arrive encore des situations pénibles, et je fais au mieux pour les traverser.

Car, comme tout le monde ma vie est faite de hauts et de bas, d'expériences merveilleuses et d'autres moins joyeuses. Comme tout le monde j'ai parfois souffert, mais, je n'ai jamais dramatisé ! Le fil rouge qui regroupe toutes mes expériences pour en faire un beau chemin sur lequel je continue d'avancer est ma capacité à en rire.

Je me souviens d'une remarque que l'on m'a faite il y a quelques années : "Quoi que tu vives tu ne te plains jamais !"
Mais, ma vie est le fruit de mes choix passés, alors pourquoi me plaindre de cela ou encore culpabiliser ? D'ailleurs, en quoi me plaindre changera ce qui est et ce que j'ai traversé ? J'aime ma vie, je l'adore, et mes expériences douloureuses en font partie. En se plaignant nous rejetons notre part de responsabilité de ce grand tout qui forme notre vie, et c'est bien dommage.

Mais, ce qu'il y a de plus merveilleux encore, au delà d'accepter notre vie dans son intégralité, c'est d'en rire !
Car même si mes écrits sont plutôt sérieux, même si j’aborde des thèmes parfois graves, je ris de tout et surtout de moi même. Je tourne toutes mes expériences en dérision. D'ailleurs, je sais qu'une expérience n'est pas digérée lorsque je n'arrive pas encore à en rire, ou du moins en sourire.

Aujourd'hui je ris quand je me revois à l'école, collée au radiateur, baissant la tête pour ne pas que l'on m'interroge sur mes leçons. 
Aujourd'hui je ris avec mes sœurs quand nous parlons de notre père et de ses grosses gaffes passées et surtout à venir.
Aujourd'hui je ris quand je repense à ma période de chômage qui m'a menée sur ce merveilleux chemin que j'emprunte maintenant. 
Aujourd'hui je ris quand je me remémore mes années seules avec mes enfants et ce bonheur incommensurable que m'a apporté la solitude. 
Aujourd'hui je ris quand je pense aux 400 coups que m'a fait Henry, l'âme égarée qui est venue toquer à ma porte en 2013 et a précipité mon éveil spirituel.
Aujourd'hui je ris quand je vois que tous mes choix étaient parfaits alors que j'en doutais tellement.
Et si parfois l'expérience ne me fait pas vraiment rire, comme pour ce jour où mon fils a été renversé, j'y mets tout de même une dose d'humour, et aujourd'hui je suis capable de dire à mon fils : "mon cœur, plus jamais tu ne te jettes sous une voiture !". Cela peut paraître brutal vu de l'extérieur, mais nous avons l'habitude d'utiliser l'humour pour dédramatiser, le rire est notre plus grande force et je suis heureuse de partager ces éclats de rire avec les miens, car j'ai également appris à mes enfants à rire d'eux même dans la mesure du possible, à ne pas faire des montagnes des petits tracas du quotidien. Pourquoi toujours vivre sous pression, dans le stress ou l'angoisse, alors que d'autres choix sont possibles ? Quand des drames il n'y a pas, pourquoi en faire toute une histoire ?

Ainsi, toutes nos expériences deviennent humour !

Par exemple, le père de mes trois premiers enfants a la fâcheuse tendance à faire des promesses non tenues, au début cela les blessait évidemment, alors, pour dédramatiser nous en avons fait un jeu, ainsi, quand leur père dit quelque chose que très certainement il ne fera pas, nous lançons les paris : qui pense qu'il le fera et qui dit le contraire ? Et nous rions du résultat. Cela n’enlève pas totalement leur déception, mais cela la minimise fortement. C'est une bonne chose de faire des ces enjeux des petits jeux.
Rions, rions dès que cela est possible et dédramatisons. Rire c'est lâcher prise, rire c'est guérir, d'ailleurs n'entendons-nous pas "gai rire" ?

Je me souviens du regard abasourdi de mon compagnon, lorsqu'en conduisant je me suis mise en colère contre un automobiliste, puis, dans la seconde qui suit, toute seule j'ai éclaté de rire ! Pourquoi ? Parce que le rire chasse la colère, et le simple fait de me mettre en colère pour si peu de chose était tellement risible que j'ai éclaté de rire en tournant en dérision ma propre réaction. J'adore rire de moi même et de la vie ! Aujourd'hui mon compagnon y est habitué, il me voit passer de la colère aux rires dans la minute qui suit.

Il en est de même pour mon ego, je l'appelle gremlins quand il tente de s’imposer, et le simple fait de le nommer ainsi est tellement rigolo en soi qu'il n'a plus de prise sur moi ! Le rire met immédiatement fin aux conflits. L'ego peut s'apprivoiser par l'humour car l'humour est une façon de lâcher prise, de ne pas tout prendre trop au sérieux et d'en faire une maladie.

Bien entendu, certaines expériences sont si douloureuses qu'aucun humour ne peut les panser, mais dans tous les autres cas, utilisons notre rire ! J’insiste mais dédramatisons ! C'est incroyable comme nous avons tendance à dramatiser, à amplifier, à "subir". S'il n'y pas de drames il n'y a pas de quoi dramatiser non ? Ajouter une touche de légèreté et d'humour au quotidien apaise bien plus de tensions qu'on ne le pense.

Et n'oublions pas qu'une expérience dont on arrive à rire est une expérience acceptée et digérée, ceci est une bonne indication de ce qui nous pèse encore aujourd'hui.

 

14/10/2014

... nous sommes devenus des pyramides

La vie est un triangle.

Un triangle équilatéral, équilibre parfait de nos trois parties Divines:
Le connaisseur- la connaissance- le connu.

L'harmonie réside également dans la forme triangulaire: c'est lorsque nos pensées-paroles-actes forment trois parties égales.

La pensée est la première impulsion subtile, qui donne vie à la parole, puis la parole, ou le verbe, donne naissance à l'acte, l'action dans la matière.

Ressentir-dire-faire.

Lorsque que ces trois parties sont harmonieuses, suivent la même direction, nous exprimons parfaitement notre divinité.

Mais quand nos actes diffèrent de nos pensées, quand nos paroles sont différentes de nos actions, l'équilibre n'est plus, le flux d'énergies est dirigé dans un autre sens et le triangle détruit. C'est la naissance du déséquilibre.

Notre plus grand guide est notre pensée première, c'est la première impulsion que nous recevons, elle est la plus haute partie de nous non manifestée (elle réside en notre cœur).

Dès que la pensée devient parole, elle peut parfois se perdre dans les méandre des mots, lorsque qu'elle est intellectualisée elle peut être déformée. Prenons donc garde à ce que nos paroles reflètent au plus près notre pensée (je cite les 4 accords Toltèques: que notre parole soit impeccable).

Puis, après la parole, vient le moment de l'action, notre première pierre à l’édifice. Là encore, le piège est que notre action ne soit pas en harmonie avec notre pensée racine, et que cette pierre soit posée de travers. Dans ce cas l'édifice n'est plus ce qu'on avait imaginé en premier lieu. Le triangle est dis harmonieux.

Travaillons à aligner nos pensées-actes-paroles, a aller du plus subtil (notre pensée) en la manifestant dans la matière (acte) harmonieusement.

Un des plus grands déséquilibre de ce monde provient de cette bataille contre ce triangle parfait que nous sommes.

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