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21/02/2017

... j'ai protégé mon jardin

Nous sommes nombreux à ne pas écouter nos limites, ce petit espace vital qui nous permet de respirer, même lorsque nous en avons conscience il est difficile de les respecter. Nous sommes tous différents et les limites des uns ne sont pas celles des autres.

Nous comprenons qu'elles sont dépassées, que notre seuil est atteint, lorsque nous devenons agacé, irrité, lorsque nous avons le sentiment d'être victime d'une situation et de ne plus rien contrôler.

Cela me rappelle il y a quelques années, chaque jour je recevais des trentaines de messages privés sur ma page "soin et guérison", je passais plus de trois heures à y répondre, des matinées entières. Par conséquent, j'avais moins de temps pour les miens, moins de temps pour mon travail, moins de temps pour moi... Plus les jours passaient plus la situation me pesait. Je me voyais comme étouffée sous cette charge. Pourquoi ? Parce que je faisais tout mon possible pour répondre au plus vite à ces messages, ces questions, presque dans l'heure, cela me paraissait inconcevable de les laisser sans réponse. Mes limites étaient clairement dépassées, JE les dépassais, car finalement ce n'était pas ces messages qui m'étouffaient réellement, mais ma réaction face à l'expérience, ce besoin de répondre à tous, cette pression de le faire au plus vite, autrement je culpabilisais... En effet, on ne peut attendre de l'autre qu'il lise dans nos pensées, c'est à nous de poser des limites, nos limites, d'avoir une position claire et de la maintenir toujours avec respect et amour. En réalité ce n'est pas l'extérieur qui nous envahit, mais notre intérieur qui ne s'affirme pas assez, donc qui l'y autorise.

Une remarque toute simple d'une amie a mis fin à cette situation pénible : Que tu répondes ou non aux messages que tu reçois, les gens continuent à vivre leur vie !"

Elle avait tellement raison ! Mes limites étaient dépassées parce que je l'autorisais, parce que je me donnais pour obligation de répondre coûte pour coûte, au détriment de mon bien être, je n'écoutais plus mes besoins que j'étais la seule à connaître. Par ailleurs, il y avait dans cette expérience un message pour moi, à savoir pourquoi je m'imposais autant de choses...

Cette remarque de mon amie a immédiatement mis fin à ma culpabilité, celle de ne pas répondre dans l'immédiat. Je me suis alors autorisée à laisser passer quelques heures, puis quelques jours, avant de répondre à ces divers messages. Mais, ils devenaient jour après jour plus nombreux, alors une matinée j'ai osé fermer ma messagerie privée. J'ai ressenti à ce moment là une immense libération, mêlée à une forme de culpabilité, encore... 

Ce sentiment de culpabilité est très fréquent lorsque l'on pose enfin nos limites, il est bien ancré en nous. En effet, on nous a souvent appris à ne pas écouter notre intérieur, nos limites, à nous laisser envahir dans notre espace vital, et ce, dès l'enfance.

Un exemple parmi tant d'autres : Plus jeunes, nous étions nombreux à devoir terminer entièrement notre assiette lors des repas, même lorsque nous n'avions plus faim. Qui n'a jamais entendu "termine ton assiette où tu ne sors pas de table !". Or, un enfant connaît naturellement ses limites, il sait quand il n'a plus faim, même s'il n'a mangé qu'un tiers de son plat. Lorsque son corps lui dit stop il le ressent, même s'il n'a pas les mots pour l'expliquer. Dans ces conditions, forcer l'enfant à manger s'il n'a plus faim revient à ne pas respecter ses limites et à l'inciter à en faire autant. En agissant ainsi on lui désapprend à écouter ses besoins, et pour arriver à nos fins nous usons et abusons de phrases qui poussent à la culpabilité : "beaucoup de gens meurent de faim alors termine ton plat ", "tout le monde n'a pas la chance de manger à sa faim !"... Notez le poids de la culpabilité et de la honte qui s'abat sur l'enfant, comme ci il était responsable des maux de la Terre. Il existe d'autres façons bien plus saines d'aborder des sujets importants comme ceux ci. Faire culpabiliser n'a absolument jamais été productif pour personne, c'est simplement une façon de faire semblant de ne pas voir les limites posées

Sans parler de la croyance erronée que l'on plante dans la tête de son enfant : "sur terre il n'y a pas assez pour tout le monde". Croyance qui le fera vivre du manque et de la peur. La vie est abondance rappelons le. 

C'est ainsi, pierre après pierre, que nous perdons nos limites, et dès lors que nous tentons de les réinstaller nous culpabilisons. 

Pourtant, ces limites, nos limites, sont salvatrices. Nous devons réapprendre à les poser et les respecter. Et comme cela va dans les deux sens, nous devons respecter celles d'autrui, sans jouer le jeu de la culpabilité lorsqu'un ami, un conjoint, un enfant, tente de préserver son espace, de poser ses limites et entretenir son jardin privé. 

18:28 Publié dans Limites | Lien permanent | Commentaires (0)

20/05/2014

... j'ai reçu un GPS

Me voilà avec une petite anecdote lumineuse, après une journée dans l'ombre :)

En effet, hier j'ai passé une journée un peu cauchemardesque. Tout a commencé avec mon ordinateur en panne... Mon ordi est mon outil de travail, donc catastrophe ! Je me mets en tête de le réparer, car j'ai quelques illustrations que je n'ai pas eu le temps de sauvegarder, ainsi que mes photos, vidéos, et tout ce qu'on peut mettre dans un pc (une vie j'ai envie de dire).

Hors de question que je ne récupère pas mes données, je passe ma matinée à démonter le pc, le nettoyer, le retourner dans tous les sens, mais rien à faire... Je vais dans un magasin d'informatique et demande des conseils au vendeur, puis retourne chez moi appliquer ces conseils, mais RIEN A FAIRE... Le pc ne fonctionne plus.

De plus, je sais que j'ai reçu énormément de messages auxquels je dois répondre, j'ai aussi des soins de programmés et je ne peux prévenir les personnes que les soins sont maintenus.  Je n'aime vraiment pas ça, je décide donc d'installer internet sur mon téléphone, au moins pour confirmer que les soins de la journée auront bien lieu. Bien entendu je ne parviens pas à mettre le wi-fi sur mon téléphone, rien à faire ça ne fonctionne pas.

Je profite d'un rdv professionnel avec l'une de mes auteures pour emprunter son ordinateur et expliquer la situation sur ma page Facebook. Bon, une bonne chose de faite ! Je vois également que j'ai une grosse quantité de messages en attente, aie. Pas le choix, va falloir acheter un nouveau pc.

Je me résous donc investir dans un nouvel ordinateur, sympa ces dépenses avant l'été ^^ Mais sans ordinateur je ne peux plus travailler, donc let's go.

Je vous raconte tout cela pour vous mettre un peu dans l'ambiance de ma journée, journée assez énervante.

Le soir même je me prépare à installer le pc et reprendre au plus vite le travail, lorsque mon fils se plaint d'une douleur à la jambe. Je regarde et vois que sa cuisse est rouge et gonflée, mais surtout que cela semble lié à un petit bobo qu'il a au genou. Direction le médecin de garde à 21h. Le bilan tombe, infection du bobo qui remonte le long de la cuisse, il faut des antibio urgemment. Il est maintenant 21h30, on me dirige vers la ville de Vincennes où il y a une pharmacie de garde...

Je suis obligée de laisser mes enfants à la maison, car ils doivent dormir, pour me rendre à cette pharmacie. Sachant que je n'ai pas de GPS et que mon ordi n'est pas installé pour regarder le plan, je connais très mal Vincennes, je n'ai tout bonnement aucune idée d'où se trouve cette pharmacie. Tant pis, je fonce, en espérant y arriver...

Je tourne dans Vincennes, je ne trouve pas, les gens ne connaissent pas la rue, mon ami de chez lui ne trouve pas non plus cette rue sur Mappy. J'en peux plus, mes enfants sont seuls à la maison, ils sont assez grands pour rester seuls quelques heures mais je n'aime pas ça, de plus je suis un peu inquiète à cause de l'infection de mon fils, ma journée m'a vraiment fatiguée, je suis perdue dans une ville que je ne connais pas, bref je suis au bout du rouleau, il est plus de 22h c'est plus possible... J'ai un soin programmé à 23h, et si je dois annuler je ne peux même pas envoyer de mails. Tous ces petits soucis cumulés, cela devient fortement pénible !

Je stoppe à un feu rouge et commence à m'énerver toute seule dans ma voiture, je dis que j'en ai marre, c'est plus possible, il faut me trouver une solution et très vite !!!

Au même moment, 3 motos de police stoppent au même feu rouge que moi. Le feu passe au vert, les motards tournent et je continue tout droit. Mais j'entends "fais demi-tour et suis les!". Je suis perplexe, car ils vont à l'opposé de mon chemin, mais je suis tellement fatiguée que je m'exécute. Je les suis, ils empruntent des petites rues improbables, ils tournent à gauche, à droite etc... Je commence à m'inquiéter, je ne sais pas où je suis, je me sens vraiment perdue, les motards prennent beaucoup d'avance je ne les vois presque plus. Mais ça insiste "suis les!".

Puis ils se garent sur le côté. Je m'arrête à leur niveau et leur demande le chemin de la pharmacie de garde, ils me répondent gentiment que j'y suis, c'est dans cette même rue, un peu plus loin ! Les motards m'ont conduite sans le savoir à l'endroit que je cherchais ! Je rajoute d'ailleurs que ce n'était pas à Vincennes, mais à porte de Vincennes, donc Paris !!! Je ne risquais pas de trouver dans ces conditions.

Incroyable !!! Merci ! J'ai demandé de l'aide, on m'a envoyé un GPS digne de ce nom :))) Une journée commencée dans l'ombre et bouclée dans une belle lumière.

Quelle histoire! Aujourd'hui mon fils se porte mieux et c'est tout ce qui compte, j'ai un pc pour travailler (mais toujours pas mes données de l'ancien pc...), mais bon, voyons le verre à moitié plein au lieu de celui à moitié vide :)))

Encore une fois gratitude à l'Univers et mes guides pour cet énorme coup de pouce <3

20/02/2014

... je me suis limitée

Tout d'abord je tiens à remercier celles et ceux qui m'ont fait confiance pour les soins reïki et les illustrations d'Essence :))) Cela me touche beaucoup, ce bel accueil que j'ai reçu, et me conforte dans le fait que c'était le bon moment. Gratitude à tous.

Aujourd'hui je vais vous parler d'un petit déclic que j'ai eu hier. Mes guides, comme bien souvent, ont participé largement à ce déclic ^^

Hier soir, je pensais à mes pierres et cristaux que j'aime beaucoup. Chaque soir, j'ai mon petit rituel: j'ouvre ma boite de pierres et j'en choisi une, je laisse mon intuition me guider dans ce choix, puis je place l'élue d'un soir sous mon oreiller pour dormir avec. Je sais qu'en dormant à ses côtés, ma pierre agira sur moi durant mon sommeil, et m'enverra sa belle énergie. Si j'ai eu un souci durant ma journée au niveau de mon chakra gorge je dormirais avec mon aigue-marine, si j'ai eu des soucis d'ancrage avec ma jaspe rouge etc... Donc ce rituel est une très bonne chose en soi !

Mais... car il y a un mais, hier soir, j'ai compris que je me limitais toute seule !

En effet, le fait de dormir avec une de mes pierres signifie que mes autres pierres, restées elles dans leur boite, n'agissent pas sur moi. Et au final, comme nos pensées sont créatrices, c'est tout à fait ce qu'il se passe. Je bloque l’afflux d'énergie des autres pierres, en les coupant de leur pouvoir par ma croyance limitante. On en revient au pouvoir de l'intention.

En réalité nous sommes tous liés, nous formons qu'UN. Par conséquent je suis liée avec mes pierres, qu'elles se trouvent sous mon oreiller ou dans leur boite. C'est mon mental qui sépare tout et me fait croire que seule ma pierre d'un soir a du pouvoir.

C'est un exemple concret de croyance limitante. Et ce type d'exemple il y en a à la pelle dans notre vie quotidienne.

J'ai voulu approfondir tout cela avec mes guides et il en ressort que nos pensées sont comme une "programmation". Nous créons sans cesse tous types de programmations, dans lesquelles nous pouvons aussi nous emprisonner inconsciemment. 

Par exemple, grâce à ma pensée créatrice, j'ai créé la programmation que seule la pierre sous mon oreiller agit sur moi (c'est bien), et par conséquent que les autres ne fonctionnent pas (c'est moins bien). Maintenant il faut que je "déprogramme" cela, avec une nouvelle pensée créatrice plus actuelle et en adéquation avec ce que je suis: je suis liée à toutes mes pierres.

Aussi, on peut aller plus loin en programmant: je suis liée à toutes les pierres de cette planète!

Mais là, je réponds que j'ai un lien particulier avec "mes" pierres, je les affectionne, je leur parle...etc.

Mais n'est-ce pas là aussi une croyance limitante ? Hé hé, c'est comme les poupées russes, chaque croyance en cache une autre. Il n'y a pour ainsi dire pas de fin ! 

Et chaque poupée s'ouvre naturellement quand un nouveau plan de conscience est prêt à s'offrir à nous.

Quand c'est le bon moment il faut accepter de laisser partir un peu de croyance ancienne et limitante, pour accueillir une nouvelle vision plus riche. Qui à son tour sera un jour obsolète et limitée. Ainsi est l'évolution, elle EST tout simplement, j'entends par là qu'elle n'a jamais de fin.

C'est pour cela que je dis et répète ne détenir aucune vérité, je vis mes expériences tout simplement ^^ Et mes expériences d'aujourd'hui ne sont pas celles de demain.

Pour revenir à mes pierres, cela ne m'empêchera pas de dormir tous les soirs avec une pierre sous l'oreiller, car je trouve ce contact enrichissant ! MAIS je ne pense plus que mes autres pierres n'agissent pas sur moi ! J'accepte leurs énergies aussi. Je ne me limite plus... sur ce sujet du moins.

Maintenant que j'ai compris cette notion de croyance limitante, chaque fois que je mettrai le doigt sur d'autres programmations de mon mental, je les reformaterai avec mon cœur grâce à ma pensée créatrice ^^

Encore une fois merci mes guides pour cette belle leçon :)

pierres.jpg

Une petite illustration des pierres et chakras

12:28 Publié dans Limites | Lien permanent | Commentaires (21)