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09/03/2018

... je me suis acquittée

Etre responsable signifie comprendre et accepter que nous sommes les seuls maîtres de nos vies, que toute action mène à une création ou une réaction, c'est reconnaître que nous sommes les seuls à décider de tout : ce qui nous blesse et ce qui nous met en joie, avancer ou reculer, retenir ou nous libérer de nos croyances, donner notre pouvoir à autrui ou le garder... c'est avoir conscience de nos pensées, paroles et actions.
Etre responsable c'est vivre éveillé et avoir la capacité de changer les choses, ne plus accuser l'extérieur de ce qui ne va pas. En adoptant une attitude responsable on devient le véritable acteur de notre vie.

Mais surtout, être responsable c'est ne pas se juger ! 
En effet, lorsque l'on culpabilise, se juge, se critique, on passe de victime à bourreau en quelques minutes, et cela n'est ni bénéfique ni constructif. Se sentir coupable signifie implicitement : J'ai fait quelque chose de mal (bourreau), et je souffre de ce résultat ou doit être puni (victime). 
S'accuser ainsi n'est pas être responsable, c'est simplement séparer, juger, blesser donc ne plus être dans l'amour. Se faire du mal n'est pas une attitude responsable, bien au contraire, c'est utiliser notre pouvoir dans un but autre que l'amour véritable.

Lorsque l'on est responsable de sa vie, on accepte tout ce qui est, notre rôle, nos choix, nos créations. Quand on se place au rang de coupable une partie de nous même se juge et n'accepte pas la situation telle qu'elle se présente. Et comment réparer une situation que l'on accepte pas ?

Etre responsable ne signifie pas être coupable, mais adopter une attitude réfléchie, reconnaître que tout est lié et que tout a un sens, c'est assumer son rôle sans se juger, car être responsable c'est être raisonnable, bienveillant envers soi même et les autres.

Par exemple, si je me blesse car je n'ai pas fait attention en découpant un fruit, je suis responsable de cette expérience, et me blesser m'envoie le message que j'avais la tête ailleurs. Ainsi, la prochaine fois, je serai plus présente à ce que je fais afin d’éviter que cela ne se reproduise.
Si je me place au rang de coupable ou victime, je ne comprends pas l’enseignement qui m'est donné, car en me jugeant je ne suis plus dans l'amour et la bienveillance, donc la guérison de mon être.

En ayant une attitude responsable je suis à même de comprendre les enseignements et les situations que je traverse, en me jugeant je rejette ces mêmes enseignements car je me sépare du grand tout.

Alors oui nous sommes responsables, mais pas coupables !

24/01/2018

... j'ai changé d'onde radio

Une remarque, une critique, un jugement, en dit plus long sur son émetteur que sur le receveur. Malheureusement, nous avons tendance à inverser le processus, et abaisser le receveur au niveau de la remarque, en particulier lorsque le receveur... c'est nous !
 
Nous prenons tout un peu trop à cœur, et donnons beaucoup de poids et de force aux mots d'autrui, ainsi, nous nous laissons facilement affecter par ce que nous entendons.
 
Par exemple, j'ai reçu il y a quelques temps un mail assez agressif d'une personne jugeant mes écrits comme incorrects, me reprochant de propager des inepties et j'en passe. Cette personne, pour argumenter, s'appuyait sur l'un de mes articles abordant la notion de responsabilité dans tout ce que nous vivons, article qu'elle n'avait vraisemblablement pas du tout apprécié.
 
Après lecture de son mail, j'ai pris ses remarques en plein cœur, assez surprise et peinée à vrai dire car je ne me reconnaissais pas dans ses mots et ses accusations. Alors, j'ai laissé les émotions me traverser quelques minutes, sans m'y attacher ou les contrôler, car refuser leur présence revient à lutter, ce qui n'est pas du tout bénéfique. Une fois mes émotions envolées, je me suis recentrée en mon cœur et su tirer l'enseignement lié à cette expérience. 
 
Dans un premier temps, ces remarques m'avaient touchée car j'avais autorisé les mots à devenir des maux se déposant sur mon cœur, alors qu'en réalité rien ne m'obligeait à donner du poids à ce message. Cela mettait donc en lumière une partie du travail qu'il me restait à faire sur moi même.
 
Dans un second temps, j'ai compris que ces propos qui me blessaient provenaient d'une blessure encore plus profonde chez son émetteur. En effet, mes mots étaient également des maux pour cette personne, et mes propos l'avaient heurtée, autrement elle n'aurait pas réagi de la sorte, avec tant d'agressivité.
 
Pourtant, l'écrit incriminé n'avait rien de violent ou négatif, j'exprimais simplement mon point de vue qui se résumait à ceci : nous sommes responsable de notre vie et de nos choix.
J'imagine que cette personne traversait une vie de souffrance, qu'elle trouvait surement la vie injuste, alors mes mots sont devenus des couteaux qui ré-ouvraient ses propres blessures. 
 
Et comme le dit Don Miguel Ruiz : "je suis responsable de ce que je dis, mais pas de ce que vous comprenez"
 
Aussi, j'étais responsable de mon écrit sur "la responsabilité", et cette personne responsable de ce qu'elle choisissait de comprendre et d'en faire. Finalement, cette seule expérience a renforcé ma foi en la responsabilité de chacun, car son attaque n'a fait que confirmer et valider mon ressenti que nous sommes tous responsables de nos vies, alors qu'elle espérait peut-être que je remette en question mon point de vue ou encore que je culpabilise. Grâce à cette personne j'ai expérimenté le principe de responsabilité, et je l'en remercie. 
 
Ainsi, dans cette petite expérience, on peut voir que la remarque en dit long sur l'émetteur. Les divers jugements et critiques sont des blessures qui s'expriment, par conséquent il est bon de ne pas entrer dans une bataille vaine, dans laquelle nos propres blessures entrent à leur tour en jeu. C'est pour cela que j'ai choisi d'ignorer ce mail, de ne pas y répondre ou justifier mon point de vue, cette personne a le droit de ne pas être d’accord avec moi, fort heureusement, mais sa réaction (aller jusqu'à chercher mon site internet pour trouver mes coordonnées puis m'envoyer un mail agressif) était tout de même un peu disproportionnée, et lorsque la réponse devient exagérée cela signifie que la personne a des choses à régler avec elle même, c'est la loi de résonance. Alors cessons de prendre sur nous les remarques extérieures et méditons sur cette merveilleuse phrase de Don Miguel Ruiz citée plus haut.
 
Après tout, si je présente à des personnes un bouquet de roses, certains remarquerons la beauté des fleurs, d’autres leur odeur, tandis que d'autres ne verront que leurs épines.
 
Souvent, il est préférable d'appliquer "la technique de la radio", suggérée par mes guides, ce qui nous évite de perdre trop d'énergie et de temps :
Lorsque l'on écoute la radio et que la chanson qui passe n'est pas à notre goût, et bien, on change d'onde tout simplement.  Nous ne nous reprochons pas d'avoir mauvais goût, nous passons simplement à une autre onde radio ni plus ni moins, ou alors nous laissons jouer la musique sans y prêter attention.
 
Faisons de même dans notre vie en général, jouons notre plus bel air, sans pour autant culpabiliser, avoir honte, nous dévaloriser, si notre mélodie ne plaît pas à tout le monde. J'insiste sr la notion de justesse, car en restant juste nous n'aurons jamais rien à nous reprocher, et en étant juste avec nous même on ne porte pas le poids du monde sur nos épaules. 

24/05/2016

... j'ai pansé ma plaie

Chaque blessure émotionnelle peut être pansée, cicatrisée, pour cela il faut apprendre à se détacher de la douleur, de "notre" souffrance comme on se plaît à le dire,
 
Il faut commencer par accepter la blessure que l'on porte, ne pas nier son existence, car ce n'est qu'en l'acceptant que l'on peut l'effacer du livre de notre vie. On ne peut soigner ce que l'on refuse de voir. 
 
Nous sommes les seuls à pouvoir entretenir nos blessures comme nous sommes les seuls à nous autoriser à souffrir. Nul ne peut soigner une blessure que nous décidons, inconsciemment ou non, de maintenir ouverte. Nous pouvons combler la plaie autant de fois que nécessaire, mais tant que l'on s'y agrippe elle se rouvrira. C'est comme une plaie physique, on peut la soigner, mais si on arrête pas de mettre nos mains dessus, de la toucher, de la gratter, elle mettra du temps à guérir et pourra même s'infecter. 
C'est pour cela qu'il est préférable lâcher prise, il faut retirer nos mains de notre blessure et la laisser se refermer. Cela fait peur, car la laisser se refermer c'est aussi laisser partir avec elle un pan de notre vie, c'est voir s'engloutir des années de constructions, cela revient à laisser mourir une partie de soi même ... afin de renaître.
 
C'est pour cela que nous nous accrochons à nos blessures, car parfois, les refermer est plus douloureux encore. A force de se voir à travers notre propre douleur, on fini par s'y attacher, on ne sait pas qui on est sans cette blessure, on ne se connaît pas. De plus, la blessure attire parfois à elle l'attention des autres, de l'affection.
 
Prenons l'exemple d'une personne qui cherche depuis des années à perdre du poids, elle en a très envie, mais une partie d'elle peut avoir peur de perdre son identité, car elle s'est habituée à ses kilos en trop. Le jour où elle perdra ce poids, son poids, peut être aura t-elle une impression de vide intérieur, due aux kilos en moins, mais aussi de vide extérieur à cause de son reflet dans le miroir, c'est une nouvelle image qui lui apparaît et elle ne se reconnaît pas, alors il faudra qu'elle se réapproprie son corps, cette nouvelle silhouette. Elle devra casser ses anciens automatismes, comme se rendre directement au rayon grande taille des magasins, ou encore  s'autoriser à mettre une tenue qu'elle n'osait pas mettre auparavant à cause de ses kilos superflus... Elle devra refaire sa garde-robe, revoir peut être sa façon de s'alimenter, de se regarder, de s'aimer...
Parfois, cette nouvelle image est si difficile à assumer que certaines personnes reprendront ce poids qu'elles ont tant désiré perdre, elles replongeront alors dans leurs anciens mécanismes, mode de vie, façon de penser, qui étaient si rassurants, car connus. Ceci est un simple exemple parmi tant d'autres, mais cela prouve à quel point nos anciens schémas peuvent être réconfortants, et la nouveauté faire peur.
 
Ainsi, il faut accepter la transformation, accepter que la blessure se referme, et nous sommes les seuls à pouvoir le faire.
 
De plus, la douleur rend vivant, elle pique alors elle rend vivant, lorsqu'il n'y a plus de douleur nous sommes vide, c'est le silence, et qui sommes nous dans ce silence ?
 
Pour guérir, panser nos blessures, nous devons donc nous reconstruire à partir de rien, ce qui est très difficile à faire. Il faut une première brique pour construire une maison, alors, quand on nous demande de retirer cette première brique pour notre bien car elle est fêlée et qu'elle dessert notre maison, cela effraie. On a peur de voir la maison entière s'écrouler, alors parfois nous préférons garder cette brique, même si elle nuit à notre intérieur, notre bien être. Il est vrai que la retirer pourrait tout détruire, mais détruire permet aussi de mieux reconstruire
Nous nous identifions tant à notre douleur, cette pierre/blessure nous paraît si importante pour tenir notre maison, qu'on ne peut imaginer vivre sans. C'est tout un mécanisme à revoir, à défaire, à reconstruire, à rebâtir, cela demande temps et courage.
 
Alors ne culpabilisons pas de porter des blessures, cela est normal acceptons le, seulement, ne nous laissons pas piéger dans ce filet. Soyez sûrs que chaque blessure peut être pansée et que nous en avons le pouvoir.