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13/09/2020

... quelqu'un a voulu la peau de mon Scenic

J'en parle souvent ici car je l'expérimente jour après jour : notre vie est le reflet de ce qui nous habite. Plus l'on est joyeux plus notre expérience de vie est lumineuse, à contrario, lorsque la colère s'incruste en notre cœur notre vie devient fort remuante et tout devient motif à être encore plus grognon.
 
En ce moment je navigue entre joie et colère, un jour je me sens légère et je profite pleinement du moment présent, le lendemain la colère me gagne et tout m'apparaît sombre. J'en ai fait un écrit dans lequel je parlais de me recentrer, de trouver le juste milieu entre "être en colère par rapport à ce qui se passe actuellement", et "faire l'autruche et ne rien voir". Parfois il me semble avoir trouvé cette justesse, pourtant, au moindre agacement ma colère reprend.
 
Vendredi, ma fille a reçu deux heures de retenue pour avoir baissé son masque dans la cours, et la colère s'est (encore) installée en mon cœur. Mon premier réflexe a été de téléphoner au collège pour leur dire ce que je pensais de leur façon de faire, mais il était trop tard le bureau du CPE étant fermé, avec du recul je me dis fort heureusement car j'allais me laisser porter par ma colère et certainement envenimer la situation et discréditer mon message. Ecrire un texte sur cette expérience et le partager sur facebook, mettre des mots sur les maux a permis d'amoindrir cette tempête intérieure, du moins au départ, puisque par la suite certains commentaires m'ont un peu irritée, entre des personnes qui ont commenté "la loi c'est la loi et si vous ne la respectez pas tant pis pour vous", ou encore une vague de "c'est à cause des gens comme vous qu'il va y avoir encore plein de morts", mais aussi des moqueries "tout ça pour deux petites heures de colle"... Mon premier réflexe a été de me séparer intérieurement de ces personnes là, de "ceux" qui selon moi ne comprenaient pas la gravité de la situation et nous emmenaient avec eux dans un monde liberticide et sombre.
Finalement, encore une fois, je me suis décentrée, j'ai pointé du doigt autrui. Et mes propres jugements sont retombés sur moi sous forme de critiques et commentaires négatifs.
 
En réalité, l'expérience de ma fille n'est que le reflet de ce que je pense depuis le début, à savoir que l'on me vole ma liberté. Le mot qu'elle a reçu est plus qu'explicite : "refus d'obéir et comportement inadapté". En effet, je ne veux pas obéir à ces règles idiotes et je ne désire pas "jouer le jeu" que l'on me propose. Cette piqûre de rappel a attisé ma colère. Colère qui, même si elle reste parfois en sourdine, est tout de même bien présente en moi.
 
Et l'expérience ne s'est pas arrêtée là, car, dans la nuit de vendredi à samedi qui fait directement suite à ma grogne, une autre anecdote pénible mais ô combien parlante est survenue ! On a essayé de voler ma voiture ! Oui, pour la première fois en vingt ans on s'en est pris à ma voiture. Je pense que c'est une tentative de vol car rien n'a disparu dans la voiture, le sac à dos contenant les affaires de mes filles n'a même pas été ouvert, le poste de radio intact, mes autres effets personnels n'ont pas bougé... j'ai retrouvé mon véhicule avec une vitre brisée, la mienne celle du conducteur, portière ouverte, et les pneus totalement braqués côté route comme-ci on avait voulu la remorquer. Ayant un problème de frein à main, j'imagine que cela a bloqué le véhicule qui n'a pas bougé d'un centimètre.
 
Quel lien entre cette tentative de vol et ce que je ressens ? Ma voiture incarne ma liberté de conduire (ma vie) et aujourd'hui je me sens bernée, volée, j'ai l'impression que l'on tente de me priver de ma liberté, je dis bien "on tente" car, au final, tout comme ce vol avorté, personne ne peut réellement me voler ma liberté qui est avant toute chose intérieure. Personne ne peut m'empêcher de penser ce que j'ai envie de penser, exprimer ce que je ressens et agir en ce sens. Seulement, mon expérience est le reflet de mon agitation intérieure, de ma pensée première, cela me montre que ma colère loin d'être salutaire me revient tel un boomerang par le biais de cette intrusion dans mon véhicule et cette vitre cassée.
 
La voiture symbolise également mon véhicule terrestre donc mon corps, cela met en lumière ces énergies négatives que je laisse entrer en moi en ce moment et qui me blessent.
 
L'Univers nous parle à travers nos expériences, et la mienne, même si elle est désagréable, n'est que le reflet de ce que j'émets depuis quelques jours. Le comprendre m'aide à apprendre, réfléchir et agir plus justement.
Je ne souhaite pas incarner la voie/voix de la colère, même si celle-ci semble me tendre la main.
 
Je vais donc continuer à travailler sur moi, m'alléger et me recentrer. Je vais me servir de ma colère non pas pour détruire mais pour me donner l'impulsion de construire ce que je souhaite voir émerger. Par conséquent, je ne vais pas appeler le collège lundi et leur hurler mon mécontentement avec la rage au ventre comme j'avais l'intention de le faire, mais les appeler en exposant calmement mon point de vue et en essayant de leur apporter un éclairage nouveau sur la situation que rencontre nos enfants. Je pense que ce n'est que par la dialogue que nous ferons avancer les choses et non dans la violence.
 
Je ne suis pas totalement responsable de ce que nous traversons aujourd'hui, mais je suis entièrement responsable de la manière dont je le vis et des fréquences que j'émets aujourd'hui.

19:01 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (2)

18/12/2019

... j'ai passé le relais

Une petite expérience que je vous partage, car elle est très parlante.

Je suis actuellement face à un souci concernant la scolarité de mon fils. Pour faire court, mon fils âgé de 15 ans est scolarisé dans un lycée situé dans un quartier de la ville "en guerre" avec le nôtre, et, régulièrement à la sortie de l'école mon fils était menacé, jusqu'au jour où il a été agressé physiquement par quatre jeunes hommes.

Plus de peur que de mal car il va bien fort heureusement. C'était il y a deux mois de cela.

Bien sûr j'étais fâchée contre les jeunes gens qui ont fait cela, mais, je n'alimenterai pas cette colère, car je sais que les enfants et adolescents sont le reflet de notre monde, de notre société, de nos dysfonctionnements, ils répètent inconsciemment ce qu'ils voient, telle une histoire qui tourne en boucle et se répète sans fin. Élever les enfants dans le respect, la bienveillance, le partage, l'amour, n'est pas chose aisée dans un système qui prône le mensonge, la violence, l'individualité. Toutes ces petites guerres de territoire qui ont lieu dans ma propre ville et qui n'ont absolument aucun sens, ne sont que le reflet des grandes guerres qui sévissent encore aujourd'hui, en 2019, guerres que mènent les pays les uns contre les autres pour d'obscures raisons égotiques. L'enfant mime l'adulte, c'est ainsi, et, en grandissant il devient cet adulte qu'il a tant observé. Je ne vais pas m'étaler là-dessus car ce n'est pas le sujet de cet écrit, mais il faut comprendre que nous sommes tous responsables de ce qui se passe sur Terre, le positif comme le négatif.

Depuis cet incident déplorable j'ai tout bonnement interdit à mon fils de retourner en cours, cela fait donc deux mois qu'il est déscolarisé, et je suis aujourd'hui en conflit ouvert avec la direction de son lycée qui semble insensible à mon problème et préfère regarder ailleurs.

Pourtant, aujourd'hui, je préfère mettre en lumière mon rôle dans cette expérience, car rien n'arrive par hasard.

En effet, en toute honnêteté j'ai toujours détesté l'école ! Je ne peux pas dire que j'y suis indifférente, non, je hais le système éducatif ! Enfant, j'étais mauvaise élève, je rechignais à travailler, je ne voyais aucune utilité à apprendre des dates par cœur, je souhaitais rire et m'amuser, créer et fabriquer, et non rester assise toute la journée derrière une table à gratter du papier. De plus, je me suis très longtemps sentie "nulle" et "bête", à cause de mes notes médiocres, mais aussi du fait que je ne comprenais pas certaines matières comme les mathématiques, ou encore par rapport aux commentaires négatifs de certains professeurs à mon sujet. Je me définissais à travers mes notes, ainsi, un 2 sur 20 faisait de moi une enfant stupide et insignifiante. Sans parler de la violence entre enfants que je trouvais omniprésente dans les cours de récréation.

Aujourd'hui encore, je vois l'école à travers ce même œil, celui du jugement et de la négativité, à chaque fois que je dépose mes enfants à l'école j'ai un pincement au cœur. Je n'ai pas réussi à me réconcilier avec le système scolaire, je le rejette, le pointe du doigt et le juge très sévèrement.

Certes l'on pourrait me dire que j'ai de quoi le juger par rapport à ce que je traverse actuellement avec mon fils, mais, ce serait oublier mon rôle de créatrice !

Car, en entretenant en mon cœur cette colère contre le système scolaire, je ne fais que diffuser des énergies sombres et donner encore un peu plus de poids à ce qui ne va pas.

Cette colère, MA colère, je l'ai transmise inconsciemment à mes enfants, qui eux aussi éprouvent des difficultés à bien s'adapter à ce système.

Cette violence que je ressens en moi, ce combat que je mène contre l'école depuis mon enfance, toutes ces énergies négatives que je nourris, se matérialisent tôt ou tard et me reviennent tel un boomerang, car ce que l'on émet nous revient d'une façon ou d'une autre. A force de ne voir que la violence à l'école je la subis en retour, et mon fils aussi. Car mes enfants ont continué à alimenter ma pensée première, tels des relais.

Comme expliqué au début de ce texte, les enfants sont notre reflet, ils s'imprègnent de ce que nous émettons. Même si je m'abstiens de critiquer le système éducatif devant eux, ils ressentent ce que je ressens, nul besoin de mots pour cela.

Cette violence envers mon fils, cette direction si incompétente, ce système injuste, sont les reflets de MA vision de l'école. Cette violence que je ressens s'exprime dans la matière puisque les événements extérieurs sont le miroir de mon intérieur, l'Univers tel un écho me reflète ce que je projette.

Et pour venir mettre en lumière cela, ces émotions et cette colère qui m'habitent encore, se sont ajoutés des tas de petits tracas du quotidien ! Il y a quelques jours le pot d’échappement de ma voiture s'est brisé après avoir franchi un dos d'âne. Le dos d'âne incarnant mon problème/obstacle (d'ailleurs n’appelle-t-on pas "âne" les mauvais élèves ? Petite piqûre de rappel). Le pot d'échappement représentant ma capacité à transcender et nettoyer ce qui pollue mon intérieur/véhicule, celui-ci s'est brisé en deux, m'empêchant d'avancer, me suggérant de travailler sur ces émotions négatives qui m'encrassent afin de pouvoir poursuivre mon chemin sereinement. Puis, d'autres petits désagréments j'ai rencontré, preuves de mon manque d'alignement, car d'un esprit confus résultent des expériences confuses. Par exemple, une partie des exemplaires de mon dernier livre "le jour où je me suis retrouvée" m'est arrivée endommagée, détrempée. L'eau incarnant mes émotions blessantes, et ce livre retraçant mon histoire, mon chemin, le message est clair comme de l'eau de roche si je puis dire.

Je suis persuadée que si je parviens à avoir une vision plus positive de l'école je transcenderais ma colère. Même si je pense sincèrement qu'il y a beaucoup de choses à revoir, tout n'est pas à jeter, car la bienveillance avance, le système de notation disparaît peu à peu, des écoles "nouvelle génération" s'ouvrent chaque jour, les programmes scolaires s'assouplissent, le changement est en cours.

Il ne s'agit pas de faire l'autruche et voir le beau partout, non, mais de chasser la colère qui m'habite, cette colère qui tôt ou tard finira par créer ma réalité ! En effet, je dois pacifier mon intérieur pour assagir mon expérience, et il en a toujours été ainsi.

Et si le système tel que je le vois aujourd'hui ne me convient vraiment pas, que ma colère m'apparaît difficile à chasser, il m'appartient de m'éloigner de ce qui me blesse, et c'est en partie ce que j'ai fait en déscolarisant mon fils de ce lycée.

C'est à moi de porter le changement que je souhaite voir se manifester, et ce n'est pas sur l'énergie de la colère que la construction sera équilibrée. Non, il me faut regarder ce qu'il y a à transformer, sans juger ou rejeter, et travailler au changement en restant alignée et positive.

Aujourd'hui je me sais créatrice de mes expériences et chaque jour est un enseignement !

10:25 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (2)

25/10/2019

... j'ai signé mon divorce

En voici un long pavé (dans la marre), mais au moins c'est dit ! Ce soir j'ose exprimer mon ressenti

Nous traversons actuellement une période charnière, nous ne nous reconnaissons plus dans le monde actuel, qui semble éloigné des valeurs du cœur, et cela est souvent perturbant, si bien que nous recherchons des "espaces" plus agréables et positifs, des bases joyeuses à lesquelles nous accrocher, telles des béquilles qui nous aident à avancer dans cette tumulte. Alors, avec facilité, la spiritualité devient cette béquille dont on a tant besoin, car elle apporte la touche de magie qui manque à notre quotidien, et particulièrement le courant new-age qui promet féerie et magie.

Vous le comprendrez, cet article marque ma séparation avec ce mouvement qui ne résonne plus du tout en moi.
En effet, se libérer des croyances de l'Homme ancien pour aussitôt plonger dans des croyances de l'Homme nouveau, toutes aussi hermétiques les unes que les autres, me paraît aujourd'hui insensé.

Il y a pourtant des points que je partage avec la spiritualité type new-age, en effet je crois à l'unité, au pouvoir de l'amour et du pardon, je ne doute pas de notre pouvoir créateur, je pense que nos maladies nous parlent et que les mêmes énergies créent les mêmes formes, je crois au poids des mots mais aussi que nous sommes en plein changement vibratoire, etc... pour résumer, je suis convaincu que la Lumière/Energie/Amour (c'est le même principe) est la base de TOUT, et principalement de ce long rêve qu'est notre vie. J'y crois pour l'avoir expérimenté, bien que pour certains cela reste des croyances de plus et je l'accepte tout à fait.

De mon ressenti, la spiritualité devient peu à peu une parodie d'elle-même, ce mot prend presque une connotation négative tant on lui a apposé tout plein de croyances incohérentes telles des paillettes devenues de la poudre aux yeux. J'ai presque envie de dire que la spiritualité devient la Spirit Alité / Esprit Alité (allez un peu d'humour) et je vais approfondir cela.

Venant de me libérer d'une partie de ce carcan, je peux aujourd'hui observer sans (me) juger mon chemin et le partager. Comme toujours, je parle ici de ce que je connais, ce que j'ai traversé et expérimenté, et cela ne devrait affecter personne, absolument personne, qu'importe que l'on partage mon ressenti ou non, il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, simplement ce que l'on vit et ce que nous souffle notre cœur. Certainement vais-je lancer un pavé dans la marre alors qu'il en soit ainsi, mais ce qui est certain c'est que je me libère ici et aujourd'hui de toute appartenance à des groupes, pensées uniques, cases "new-age", et autres moules, pour mon plus grand bien. Bien sûr, il me reste encore beaucoup de choses à libérer, des croyances qui m'emprisonnent et dont je n'ai pas encore conscience, et rien n'est figé alors ce qui me retient aujourd'hui sera voué à disparaître demain C'est d'ailleurs un merveilleux travail que de se défaire de nos chaînes, il n'y a pas de mal à cela même si ça déplaît car met ces-dîtes chaînes au grand jour.

Comprenons que s'agripper dessert notre évolution, et que ce qui nous rassure aujourd'hui doit être une indication de ce qui nous reste à guérir en soi. S'enfermer dans des concepts ne nous élève pas, voire nous freine parfois.

Aujourd'hui, le bruit nous rassure, nous console, car le silence nous effraie, ce silence qui est synonyme de "rien". Pourtant, le vide n'est pas négatif puisqu'il peut justement accueillir la Vie, et c'est là que nos croyances entrent en jeu, elles deviennent le bruit qui met fin au silence, l'on peut alors se dire que le new-age ou tout mouvement apparenté (car c'est le sujet que j'aborde ici) est une façon apaisante de remplir la grande toile de notre vie, c'est un fait, pourtant, si l'on observe bien, le new-age ressemble principalement à une fuite, une zone de confort dans laquelle l'on s'enferme par peur de l'extérieur. Car, de par mon expérience, je peux vous affirmer que la spiritualité new-age est une zone très hermétique au changement ! Lorsque j'ai entrepris de me délester de certaines croyances je me suis vite aperçue que cela avait parfois dérangé ! Comme ci nous devions tous cultiver une pensée unique et refuser une autre réalité possible. Ces réactions n'ont fait que me conforter dans mon choix de m'éloigner de cette spiritualité.

Fort heureusement, au milieu de tout ce bruit j'ai également découvert des personnes bienveillantes et curieuses avec qui j'ai eu des échanges très enrichissants et constructifs, en exposant avec respect nos points de vues respectifs et pourtant contradictoires, sans jugement de part et d'autre. Car l'écoute va dans les deux sens. Et ces personnes là ne sont pas dérangées que je ne parle plus de missions de vie (par exemple), tout comme je ne le suis pas que cela fasse partie de leur spiritualité ! C'est ce qui devrait être la norme.

Mais, étrangement, ce ne sont pas les lecteurs de cette page qui ont été le plus remués, mais celles et ceux tenant des pages dîtes "spirituelles" et proposant toutes sortes de prestations parfois étranges et onéreuses pour parler à son ange attitré, pour se former à des techniques de soins extraordinaires, pour passer des initiations venues du fin fond de l'espace, pour recevoir des codes inter-galactiques, pour s'initier au triangle d'or du Dieu untel, enfin bref, l'éventail est sans fin, il y a vraiment de tout pour ne pas dire n’importe quoi dans la spiritualité... Pourtant, comprenons que tout est déjà en nous, il n'y a besoin d'AUCUNE initiation quelconque pour être, absolument aucune. Certes l'on a parfois besoin d'être guidé, éclairé, encouragé, et je ne dis pas que tout est marketing et business, car je connais de très belles personnes tout à fait honnêtes et lumineuses dans leur démarche d'accompagnement et de soins qui font un travail formidable, seulement, il faut aussi savoir faire preuve de discernement. Une grande part de ce que l'on nous propose en spiritualité est du business, car la spiritualité est un marché en pleine expansion. Je m'en suis rendue compte lorsque j'ai voulu explorer d'autres pistes, m'éloigner de tous ces concepts et osé le dire sur cette présente page, cela a tout simplement fait peur aux "marchands". Ce qui est incroyable, c'est que l'on arrive à se convaincre que notre activité marche bien car on "sert" la lumière, donc on est "récompensé", pourtant, bien souvent, cela fonctionne bien simplement parce que l'on surfe sur la vague, très à la mode, de la spiritualité new-age. En réalité, ce n'est pas parce que notre activité s'élance que l'on est dans le vrai, même si l'on préfère souvent s'illusionner, mais simplement parce que l'on comble un vide ressenti (suite au changement qui opère sur Terre) par des croyances toute-faites voire surfaites.

Pourtant, au départ, je trouvais cela plutôt cool de tous se retrouver entre "nous", partager ces mêmes croyances, être entre "éveillés", et c'était bien là ma plus grosse erreur ! Prôner l'union tout en se séparant et pointant du doigt les soi-disant "non-éveillés", il y a tellement d'incohérences à vrai dire, cette spiritualité superficielle se retrouve beaucoup dans le mouvement new-age avec des maîtres auto-proclamés, des "canalisations" du "Ciel" plus que douteuses (je me souviens d'une canalisation en vidéo live par une médium, de Sananda, Jésus version new-age, je me suis demandée si c'était une caméra cachée), des mots compliqués et exotiques pour expliquer des phénomènes on ne peut plus naturels (comme "trouver sa flamme jumelle" au lieu de dire "tomber amoureux"), des groupes fermés et hermétiques (style indigo, cristal, et j'en passe), personnellement et c'est mon avis, je n'y vois que très peu d'authenticité, mais beaucoup de paraître et d'ego.
L'on pourrait me dire que si ces groupes font du bien c'est une bonne chose, certes, dans un sens cela est vrai, mais, n'oublions pas que le Doliprane soulage le mal de crâne mais ne le soigne pas.

D'ailleurs je reviens sur un point, cet été, lorsque j'ai annoncé me détacher de certaines croyances, quelques personnes ont été déstabilisées, et cela me gène énormément, car, justement, je n'ai jamais voulu ou pensé être un "guide" pour autrui, ce serait me donner un rôle que je ne désire pas ! Je ne suis ni une enseignante, ni un maître, je ne suis RIEN (je laisse tous ces titres pour le new-age), je suis juste Emilie, petite humaine dans cette vie (oui c'est moins glamour qu'affirmer venir de Sirius ou autre constellation, mais ces mots et titres n'ont aucun sens pour moi) qui partage son expérience et ses ressentis, l'on peut être en désaccord avec mes écrits ou les aimer, cela ne change rien à mon expérience et ma vie. Comprenons qu'il n'y a pas de maîtres, il n'existe pas de personnes plus "connectées" ou "spirituelles", il n'y a personne à aduler, nous sommes TOUS nos propres maîtres et nous sommes TOUS des magiciens, ainsi, il faut toujours avoir le recul nécessaire lorsque l'on lit des "enseignements" qui ne résonnent pas en notre cœur (comme sur cette présente page). Le meilleur chemin doit être trouvé en soi, et si je partage mon vécu ici ce n'est pas pour "influencer" les gens ou leur dicter quoi que ce soit, mais pour m’aider moi à trouver des réponses à travers le merveilleux partage qu'est l'écriture, et mettre en lumière ce que MOI je fais pour MOI, pour mon évolution, car je suis mon seul exemple. Après cette phrase on me taxera peut-être de personne égotique, pourtant, l'ego est justement celui qui aimerait que l'on soit un exemple pour autrui, or, je ne le suis pas et ne le serai jamais. Et puis ma "vraie" vie se trouve en dehors des réseaux sociaux.

Un autre paramètre non négligeable, la spiritualité type new-age dont je parle ici blesse autant qu'elle apaise, combien de personnes ai-je vu souffrir après avoir lu ou entendu que leur âme avait choisi une vie de violence "exprès" pour évoluer, ou encore des personnes se sentant "incapables" ou "délaissées" car ne recevant pas de messages de leurs "guides", et ces personnes se sont vues répondre que c'étaient elles qui n'étaient pas assez ouvertes, donc, le problème c'est elles ! Cet hermétisme spirituel est un poison qui laisse des traces, même si l'on préfère détourner la tête. A mon sens, une spiritualité qui blesse autant qu'elle soulage n'est pas la voie de la justesse. La spiritualité devrait être une voie ouverte, le chemin de tous les possibles, sur lequel celui qui croit avoir choisi de se faire maltraiter pourra guérir et évoluer sereinement à partir de cette croyance là, tout comme celui qui ne croit pas que son âme a décidé d’expérimenter la violence mais souhaite aujourd'hui se défaire de sa souffrance ! Car être spirituel ne réside pas dans le fait de croire en ceci ou cela, mais simplement à avoir foi en notre capacité à trouver des réponses en soi face à nos expériences, et une croyance peut-être bonne pour certains et tout à fait néfaste pour d'autres. Personne n'a tort ou raison, car la spiritualité est le chemin de TOUS LES POSSIBLES. Comprenons que nul ne détient la vérité, et que nos croyances d'aujourd'hui ne seront pas celles de demain.
Combien de fois ai-je lu que si l'on ne trouve pas sa flamme jumelle on ne peut être complet, que si l'on ne découvre pas sa mission de vie on ne peut s'épanouir, que si on ne soigne pas son karma on ne peut guérir, que nous purgeons les erreurs de nos anciennes vies dans cette présente vie... et que cela fait partie des lois de l'univers. Sérieusement ? Ne voit-on pas les graines de croyances que nous plantons à travers ces dires (oui, je crois au pouvoir des mots) ? Ainsi, nous sommes censés passer notre vie à chercher notre double, notre mission, notre blessure, nos vies antérieures pour enfin, et simplement : ÊTRE. Et bien, et bien... sacré programme ! Finalement cela revient à se définir à travers des concepts, concepts créés par "quelqu'un", car il y a toujours quelqu'un d'autre que soi à la base de cela. Qui peut réellement affirmer vivre en soi, et ce, depuis toujours, le principe des flammes jumelles primordiales, sans ne jamais l'avoir lu ou entendu quelque part auparavant ? Pas grand monde je pense... En réalité, on ne fait que s'approprier des croyances, je ne juge pas car nous le faisons tous, vous, moi, eux, tout le monde, seulement, il est bon de ne pas s'y enfermer, mais surtout, si ces croyances deviennent pesantes autant s'en défaire ici et aujourd'hui.

C'est lorsque cet été j'ai reçu trois mails de trois personnes différentes en une semaine, à qui "on" avait diagnostiqué le "syndrome du jumeau perdu", qui se sentaient démunies face à cela et me demandaient conseil pour guérir, que j'ai dit stop ! Stop à cette spiritualité empoisonnante dans laquelle chaque semaine un nouveau concept voit le jour et devient une nouvelle chaîne à notre pied. Il n'y a pas si longtemps, je lisais un article qui affirmait que les enfants nés par césarienne devraient vivre le grand passage sombre et douloureux du col dans leur vie, ne l'ayant pas vécu lors de leur naissance, donc, qu'ils auraient à traverser une épreuve difficile pour "palier" à cela et être enfin libre. Sérieusement ? Pauvre enfant, qui, à peine né, reçoit déjà une graine de croyance toxique et nauséabonde. Parfois j'en perds mes mots...

Pour conclure, je ne prônerai plus ici d'enseignements style new-age de la Spirit Alité, même si ça plaît énormément et que c'est très vendeur, car cela ne résonne plus en moi. Je ne regrette pas d'être passée par cette case là, bien au contraire, car j'en avais besoin pour trouver des réponses, réponses qui sont devenues des croyances limitantes qui ne trouvent plus sens en moi, alors je les laisse derrière moi.

Encore une fois, je le répète, il existe des personnes très lumineuses et humbles, qui portent leur prochain vers le haut, vers la découverte de soi, qui montrent le chemin de la guérison avec respect et amour, jamais elles n'imposeront une croyance mais resteront au contraire ouvertes à tout, ces personnes là font un merveilleux travail pour le bien-être commun, et elles sont partout dans la "vraie" vie et pas forcément sur des chaînes et sites spirituels, on les reconnait à leur belle lumière et leur sagesse, le reste n'est que lumière jaune et tape à l’œil.

La lumière, l'énergie, Dieu, l'amour, l'Univers, peu importe le nom qu'on lui donne, EST et n'a besoin de rien pour être, et vous êtes cette lumière, nous sommes la lumière, tous les concepts et mots ne font que nous en éloigner, car ils font miroiter la lumière comme un but à atteindre, en effet, pour briller il faut soi-disant retrouver sa flamme jumelle, passer des initiations X ou Y, trouver sa famille d'âme, définir sa mission de vie, et j'en passe, quel vacarme qui nous éloigne de notre silence intérieur ! Si ces concepts vous plaisent, alors pourquoi pas, et vous devrez effectivement les vivre puisque vous créerez ces expériences dans votre vie, en tant qu'êtres créateurs nous expérimentons ce à quoi nous croyons, c'est aussi simple que cela : y croire c'est le créer. Mais n'en faîtes pas une vérité unique et tellement limitante. Pensez-vous réellement que sans passer par ces "étapes" vous ne serez pas sur votre voie ? La véritable question à se poser est : que cherche-t-on à travers ces concepts ? Trouver sa voie, exister ? Mais nous sommes la voie, elle ne se trouve pas elle se vit, et le fait de vivre signifie exister.
Certains me diront que je n'ai rien compris à la spiritualité et que je mélange tout, et bien je vous retourne le compliment.

Et si, tout simplement, on vivait (sans mission de vie), si on tombait amoureux (sans flamme jumelle), si on appréciait nos amis (sans famille d'âme), si on acceptait nos blessures (sans aller chercher dans d'autres vies), si on s'autorisait à être parfois triste (sans le syndrome du jumeau perdu), si on écoutait notre cœur (sans devoir se connecter à des sphères supérieures), n'est-ce pas plus simple ainsi ? Du moins ce sera ma philosophie d'aujourd'hui.

A partir de ce point zéro (le silence) commence la vraie liberté, celle de vivre et c'est tout ! JE VIS et rien que ce fait est tout à fait extraordinaire et beau, le reste n'est que du bruit pour combler le vide, et, aujourd’hui, ce silence je l'aime, je n'ai plus peur de lui et je crée à partir de ce rien. Je dessine, j'invente, je réalise, je flâne, je contemple, le chante, je laisse mon imagination libre sans essayer de la "parquer" et la faire entrer dans un moule, et tout ceci ne coûte rien, car la vie est magique et simple.
Cela ne m'empêche pas de dessiner des licornes si j'en ai envie, de parler à des fleurs, de méditer auprès d'un arbre, de communiquer avec mon chat, d'être optimiste quant au devenir de la planète, d'embrasser mes pierres et autres petites merveilles, cela ne m'empêche à rien bien au contraire car j'accueille le tout.

La magie, l'âme agit, réside dans la simplicité et cela a toujours été ainsi, et si on ne la voit pas dans les yeux d'un enfant on aura beau passer toutes les initiations et formations possibles et imaginables, on ne la trouvera jamais nulle part. Tout est en nous !

Le simple fait d'entendre mon bébé de 16 mois rire aux éclats suffit à ravir mon cœur et trouver cette vie extraordinaire ! Je les aime tant ces bébés, ces enfants, leur pureté, leur insouciance et leur légèreté ! Avant que l'on ne plante toutes ces croyances dans leur tête.

Et je vous aime tous vous aussi, qu'importe que ma philosophie résonne en vous ou non, que je vous fasse fuir ou venir, que vous souffriez ou riez, car vous êtes La Vie !