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10/08/2017

... je suis devenue une moins que rien

On sait qui l'on est lorsque l'on n'est plus rien. Cela peut paraître paradoxale pourtant ça a du sens.

J'ai écrit cet article suite aux nombreux questionnements suscités par mon écrit sur les familles d'âmes.

En effet, plus on cherche à savoir à quelle famille on appartient, plus on cherche sa mission de vie, plus on cherche à être quelqu'un, et plus on se disperse... donc moins on se trouve.

Je comprends cette soif de réponses, cette envie de savoir, de se re-trouver, de mettre des mots sur tout, mais au final, certaines réponses nous limitent et nous enferment, mais surtout, elles peuvent parfois aller jusqu'à nous diviser.

Combien de groupes fermés ai-je vu s'intitulant : "groupe pour les enfants indigos", ou encore "nous les enfants arc-en-ciel", ou alors "si vous êtes un enfant cristal bienvenue ici"... Parfois, ces groupes sont utiles car ils donnent des clés et des outils pour vivre et développer notre potentiel et c'est une bonne chose, mais d'autres fois, ils forment des cloisonnements entre les gens, ils créent des catégories qui séparent.

Je ne dis pas qu'il est mal de chercher à savoir qui nous sommes, de connaître notre famille d'âme ou autre, car cela peut éveiller notre conscience et nous donner des clés importantes pour la suite. Je dis simplement que cela ne doit pas constituer un enfermement de notre être, ce qui va à l'encontre du but recherché : le savoir. Cela est paradoxale de se délivrer d'une case et vouloir à tout prix entrer dans une autre case. Les clés ramassées ici et là doivent être utilisées pour ouvrir des portes, et non pour les verrouiller.

Par ailleurs, trop chercher empêche d'être et accueillir, ne pas savoir est aussi un merveilleux cadeau.

Je me souviens, il n'y a pas si longtemps de cela au début de mon éveil, je voulais absolument connaître la couleur de mon aura, le nom de ma famille d'âme, mes capacités, mon chemin de vie, mes origines, mes vies antérieures... Je cherchais mes réponses partout, je glanais des informations à gauche à droite, chez les autres surtout. Puis, je me suis vite aperçue que d'une personne à l'autre les avis différaient, certains me voyaient comme ceci tandis que d'autres comme cela. Finalement je m'y perdais... Qui étais-je ?
Alors, j'ai décidé de chercher toute seule mes réponses, il y avait du mieux puisque je suis passée de l'écoute extérieure à l'écoute intérieure, mais tout de même... Comme j'étais illustratrice je pensais tout naturellement appartenir à la famille de la communication; mais plus tard, quand des âmes perdues sont venues "toquer" à ma porte j'ai pensé être de la famille des passeurs; puis, lorsque j'ai commencé à écrire je me suis dit que je devais être de la famille des enseignants; par la suite, lorsque j'ai commencé mes soins énergétiques j'ai finalement pensé faire partie de la famille des guérisseurs... Et, chaque nouveau changement, chaque nouvelle évolution, créait en moi des doutes. Mais qui étais-je finalement ? 
Puis un beau jour, j'ai arrêté de chercher qui j'étais, je me suis dis "et si je n'étais personne ? ni un mot, ni une case, ni une appellation... juste moi !". J'ai compris que seules mes envies importaient et que finalement c'est elles qui me définissaient au mieux.

Il est vrai que nous possédons tous une vibration prédominante, mais cela ne nous empêche pas d'aller nous abreuver à d'autres sources. Au cours de nos diverses incarnations nous avons appris, donné, échangé, partagé, avec d'autres personnes, alors nos énergies se sont mêlées et entre-mêlées, et le guérisseur d'aujourd'hui possède aussi en lui le savoir de l'enseignant, le chaman sait aussi réveiller les consciences, le guerrier peut aussi guérir... Nous sommes tous liés et le savoir des uns est aussi le nôtre.

Aujourd'hui, je peux dire avec joie que je ne sais toujours pas à quelle famille d'âme j'appartiens, je ne connais pas 90% de mon chemin de vie, j'ai des activités qui n'ont pas forcément de liens entre elles (écriture, soins énergétiques, créations de bijoux...), et tout va pour le mieux ! Certains pourraient dire que je me perds, que tout cela n'est pas très clair, et bien je réponds que justement je me re-trouve, car toutes ces activités sont une partie de moi. Je ne suis pas ceci ou cela, je suis TOUT. Il y a un peu de communication dans mes illustrations, un peu du guérisseur dans mes soins, un peu de l’enseignant dans mes écrits, un peu du passeur dans mes guidances, un peu du guerrier dans mes prises de position, un peu du maître dans ma sagesse, un peu du chaman dans mon amour pour la Terre...
Finalement, si je m'étais à tout prix enfermée dans une case, par exemple celle des guérisseurs, peut-être me serais-je tellement focalisée là-dessus que je n'aurais pas exploité le reste de mes capacités, et que j'aurais inconsciemment rejeté ces autres parties de qui Je Suis.

Alors je le répète, les mots doivent être une guidance et non un enfermement. Ne vous arrêtez pas à cela, pas en si bon chemin, continuez à vous créer et vous recréer jour après jour. Car lorsque vous vous arrêtez vous cessez d'évoluer, et la vie n'est que mouvements.

Surtout ne freinez pas votre curiosité, votre envie de découvrir, votre soif d'apprendre, votre amour pour la lecture, car c'est merveilleux, mais ne faites pas de vos réponses une pièce que vous verrouillerez, au contraire, faites de ces réponses un sas qui mène vers une autre pièce encore plus grandiose !
Ne cherchez pas la fin, car il n'y en a pas. Je sais que cela peut faire peur, pourtant ceci est une vérité absolue, tout est infini.

Comme l'a dit Oscar Wilde : "Sois toi-même car les autres sont déjà pris"

26/04/2016

... j'ai donné (ma) vie

J'aimerais parler aujourd'hui des blocages que l'on peut rencontrer et qui empêchent de devenir parent.
 
Pour certaines personnes, l'idée de mettre au monde un enfant peut faire peur, parfois inconsciemment, alors elles rencontrent des difficultés à concrétiser cette envie. Des craintes œuvrent dans le non manifesté et bloquent la réalisation de ce merveilleux projet.  
 
En effet, il existe une peur de la naissance, qui est à mettre en parallèle avec NOTRE naissance. Mettre au monde un enfant n'est jamais anodin, loin de là, car cela nous confronte à notre propre naissance (qu'elle soit physique ou spirituelle), à notre enfance, à notre lien familial, à nos attaches, à nos parents, notre fratrie...
Quelquefois, revivre cela est douloureux, il y a alors un travail de lâcher prise à entreprendre, un pardon à donner et se donner si il y a lieu... Il faut une acceptation totale de notre naissance, de notre vie, de notre incarnation, afin de vivre sereinement ce moment sacré qu'est la maternité, période qui nous lie avec toutes les femmes de notre vie, dont notre femme intérieure (féminin sacré).
 
La naissance est implicitement synonyme de mort (lâcher prise), une mort qui mène à la renaissance (renaissent sens), à la métamorphose (mets à mort le faux ose). Il s'agit de la rupture avec notre ancien Moi, la transformation du lien enfant-parent à parent-enfant, la mort de notre vie telle qu'on la connaît, la fin de la jeunesse, les responsabilités, la nouveauté... En effet, beaucoup de changements opèrent lorsque l'on projette de donner (sa) vie, et quand on est prêt pour cela, la porte s'ouvre enfin pour accueillir une nouvelle âme. 
 
Concernant les femmes, la douleur de l'accouchement est bien ancrée en nous, si bien que nous ne pensons pas pouvoir donner naissance sans souffrir, nous assimilons donc naissance à souffrance. Ceci est pourtant une croyance erronée, mais cet égrégore est si puissant que très peu de femmes parviennent à s'en défaire. Par conséquent, penser que la naissance est source de souffrance, physique et parfois morale, peut rebuter certaines femmes inconsciemment. 
Ainsi, cela peut faire peur de donner la vie, mais aussi de renaître vers un moi Véritable, de se diriger vers notre renaissance, notre transformation. Ces craintes créent un blocage invisible qui empêche les femmes de devenir mère. Il en est de même pour les hommes qui vivent à travers cet égrégore de souffrance et craignent de donner la vie à leur tour.
 
Pour remédier à cela, il est bon de travailler notre croyance sur la souffrance, la transformation, la re-naissance, afin que l'accouchement ne soit pas vécu dans la peur, mais dans la joie et l'amour. Car c'est cette pensée racine de peur de donner la vie qui alimente un blocage et le maintient en place, empêchant toute grossesse. Je rappelle qu'un blocage est une absence de lumière, il se retire avec le travail de l'esprit, et cela peut être très rapide, contrairement aux idées reçues qui dictent qu'il faut des années de thérapie pour se sortir de son ombre. Tout est possible quand on est prêt à dépasser ses croyances et conditionnements.
Il s'avère également efficace de mettre des mots sur les maux, de parler librement de cette peur de mettre au monde un enfant, de cette crainte de revivre son passé, car parler libère, s'exprimer défait les nœuds et donne des solutions. N'oublions pas que nous ne pouvons guérir ce que nous refusons de regarder, alors être honnête avec soi même (soi m'aime) est le plus grand cadeau que l'on puisse s'offrir.