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06/03/2016

... j'ai réécrit la fin de l'histoire

Voici une technique qui permet de transformer ses expériences douloureuses afin de les dépasser et s'en libérer.

En effet, nos expériences négatives sont souvent bien ancrées en nous, si bien que nous avons beaucoup de mal à les digérer, donc les accepter et les intégrer à notre parcours. Et, lorsqu'une expérience est rejetée (même inconsciemment), elle devient un boulet que l'on traîne indéfiniment.

Alors, il est bon de travailler sur cette acceptation de ce qui EST, mais cela peut parfois s'avérer compliqué et long.

Afin de faciliter ce travail, et accéder plus vite à la délivrance, il peut être efficace de transformer l'expérience, de changer sa finalité.

Il faut savoir que le mental ne fait pas la différence entre ce qui est vécu et ce que l'on visualise. Nous pouvons donc berner notre ego.

Alors, il devient simple de changer des brides du passé, de le réinventer, de se recréer.

Par exemple, si dans le passé j'ai vécu une situation pénible, durant laquelle j'ai été malmenée par une personne sans réussir à me défendre, cela m'a laissé un sentiment d'impuissance, de faiblesse, sensation douloureuse qui parasite mes énergies actuelles et m'empêche d'être qui je suis. Car, mon ego a fait de cette expérience une réalité et me la projette à chaque fois que je doute de moi. Alors, je peux si je le souhaite modifier la fin de mon expérience afin de m'en défaire. Ainsi, dans une nouvelle projection de la scène, je visualise que je ne me suis pas laissée faire, que j'ai réussi à m'affirmer et rester qui je suis. Dans cette nouvelle expérience, je me sens légère et sereine. Je peux (re)créer cette même fin à plusieurs reprises afin de l'intégrer à ma mémoire, à mon souvenir, à mes énergies. 

Alors, mon pouvoir créateur prend tout son sens, car, j'ai transformé mon expérience en la rendant positive et agréable. Celle ci efface et remplace la première expérience négative.

C'est une technique très efficace qui permet de recréer sa réalité, n'oublions pas que nous sommes les seuls réalisateurs de nos propres films/vies. Ce qui est le restera, mais le fait de réadapter les choses selon ses besoins du moment permet de se libérer des chaînes du passé. Changer l'expérience fournit une autre fin à notre ego, lui qui s'alimente d'expériences douloureuses, s'accroche à la souffrance, se fera plus discret si on lui offre une histoire avec une fin heureuse. Et plus le mental se tait, plus le bonheur nous habite.

Dans l'exemple que j'ai cité plus haut, c'est mon ego qui a été affecté lorsque la personne m'a malmenée, pas mon Moi Supérieur qui n'en a que faire car il sait qui Je Suis et ne peut être déstabilisé pour si peu. C'est donc mon ego qui me remet perpétuellement en mémoire cette scène dans laquelle je me suis sentie rabaissée, tel un vidéoprojecteur sur un écran de cinéma. Si le vidéoprojecteur joue toujours un film qui me déplaît et me fait peur, la meilleure chose à faire est de changer le film qui passe, alors, faisons de même avec les expériences de la vie, changeons les. Ce n'est pas se mentir à soi même, car le Moi Supérieur a déjà intégré l'expérience de manière positive, mais simplement voir plus loin que son ego en reprenant les rênes de sa vie.

Transcender une expérience négative en souvenir positif permet d'accepter une situation passée qui autrement ne serait peut être jamais digérée.

15:45 Publié dans égo, Evolution | Lien permanent | Commentaires (2)

17/11/2015

... j'ai baissé les armes

Comme nous pouvons le constater, il y a en ce moment un puissant égrégore de peur qui se propage un peu partout en France et même au delà des frontières.

Cet égrégore existait déjà auparavant, et ce depuis bien longtemps, mais les événements de ces derniers jours l'alimentent heure après heure.

Il est donc important de ne pas se laisser envahir par ces énergies de peur et de colère, qui ne sont pas là par hasard non plus, en effet il existe un plan sous-jacent, et si l'on regarde de plus près les ficelles sont visibles. Chacun y verra ce qu'il veut y voir.
C'est le moment clé pour écouter son cœur et se centrer. En effet, pris dans les filets de cet égrégore notre vision s'obscurcie, notre mental reprend le dessus et nous terrifie. Dans ces conditions, nous nous coupons de notre partie divine, qui n'est que lumière et connaissance. En notre cœur siège la Vérité.

L'heure est venue de se relier à son intérieur, c'est une opportunité considérable d'affirmer ce que nous sommes, car aujourd'hui nous avons un pouvoir considérable et ces événements ne doivent pas nous faire douter de cela. Le but véritable de ces conflits est bien plus spirituel qu'il n'y paraît, le but est de nous couper de notre force, de nous diviser, car d'un point de vue plus élevé il devient évident que le réveil a sonné pour beaucoup d'Hommes de la Terre, et ce réveil signe aussi la fin du monde tel qu'on le connaît. Comme on le sait, tout le monde n'est pas d'accord pour ce grand changement. C'est aujourd'hui à nous de choisir, désirons-nous restés coincés et aveuglés dans les mailles du filet, ou souhaitons-nous continuer notre travail d'élévation, de compréhension, de libération ?

A cette réponse je suggère d'écouter notre cœur, loin du vacarme extérieur.

Pour se centrer en son cœur, il est préférable de s'éloigner de toute source d'énergie négative, comme ces médias qui ne font que rabâcher des images d'horreur et de peur, car un peuple qui a peur est un peuple vulnérable. Nous avons vu ce qu'il y avait à voir, nul besoin de continuer à s'abreuver d'images de terreur.

Il est bon également d'utiliser son discernement, et comprendre ce qu'il y a à comprendre de tels événements. N'acceptons pas comme des robots tout ce qu'on veut nous mettre en tête, exerçons notre libre arbitre. Un peuple qui n'a plus de libre arbitre est un peuple prisonnier. Chacun possède un point de vue différent sur les événements, en dehors de ce qu'on essaie de nous imposer, respectons notre point de vue même s'il diffère de la majorité.

Nous sommes tous peinés de voir tous ces morts, alors prenons garde à ne pas vivre et devenir douleur. Nous avons tendance à nous projeter à la place des victimes, de leur famille, même si cela est humain ça peut nous faire beaucoup de mal. Passons de l'empathie à la compassion, ne vivons pas "à la place de" mais comprenons la douleur. Comprendre la douleur n'est pas la ressentir, comprendre la douleur c'est envoyer de la lumière, alors que vivre la douleur c'est augmenter la souffrance. Encore une fois, ces images, dont nous inondent les médias, ne font que nous paralyser. Un peuple qui souffre est un peuple qui ferme son cœur. La compréhension est notre plus grande arme alors utilisons là.

On nous dit que des attentats sont possiblement à venir, que nous ne sommes pas à l'abris, qu'un terroriste est en fuite, on place la peur devant notre porte, elle toc, décidons-nous de lui ouvrir ou d'y rester hermétique? Rendre un peuple paranoïaque permet de le diviser. Je ne dis pas que la France ne sera pas attaquée dans les jours à venir, je dis simplement que l'inquiétude ne change en rien l'histoire et nous place dans un état d'angoisse permanent.

Est venu le jour de nous affirmer, de nous lever et de briller. Envoyer de la lumière lors de cette période obscure est la meilleure chose à faire. Et, contrairement à une grande croyance, envoyer de la lumière ce n'est pas ne rien faire, bien au contraire, envoyer de la lumière c'est être qui nous sommes, c'est briser les chaines qui nous serrent pieds et poings, c'est voir la Vérité et non ce qu'on tente de nous faire croire, c'est se rallier à sa puissance intérieure et non attendre un sauveur. N'attendons plus de l'extérieur une solution alors qu'elle siège déjà en nous, car agir ainsi c'est donner son pouvoir à autrui. Propageons la Vérité en étant qui nous sommes et non ce que l'on attend de nous, ceci est un vrai travail, ceci est un vrai défi, ceci est un vrai combat. Plus nous serons nombreux à être lumière, moins la noirceur aura de chance de se propager.

Je suis née en France, mais j'éprouve autant de compassion pour les victimes françaises que pour la population civile de Syrie qui tombe sous les bombardements. J'éprouve autant de compassion pour chaque Homme, chaque animal, chaque arbre qui meurt de façon indigne.

Je sais que cet article sera parfois mal interprété, car chacun y lit ce qui résonne en lui, mais j'ose tout de même faire part de mon ressenti quant à la situation de la Terre aujourd'hui, planète détruite et dévastée à cause de conflits égotiques. Je ne juge pas, j'observe ce qui est.

J'aime la vie! Paix et amour pour tous.

Je termine par cette merveilleuse phrase de Charif Barzouk:
«C'est en faisant le bien que l'on détruit le mal, et non en luttant contre lui. C'est en cultivant l'amour que l'on détruit la haine, et non en l'affrontant. C'est en faisant croitre la lumière que l'on triomphe de l'obscurité et non en lui livrant combat»

20:21 Publié dans égo | Lien permanent | Commentaires (14)

08/12/2014

... j'ai cassé mes cases

C'est bien/c'est mal, c'est beau/c'est moche, c'est juste/c'est incorrect...
 
Nous passons beaucoup de temps à juger ce qui est bon ou pas, en mettant tout dans des cases. Une case pour le "bien" et une deuxième pour le "mal". En réalité il existe bien plus de cases que cela, il y en a des milliers comme: injuste, valable, immature, inconscient, sage, échec, agréable...etc, mais au final, toutes ces cases forment seulement deux grandes catégories: le bien et le mal.
 
Mais, nous avons tendance à oublier que ce nous considérons comme "bon", ne l'est pas forcément aux yeux de certains. Tout comme ce que nous jugeons comme"mal" , ne l'est peut être pas pour d'autres.
Ceci est valable même pour les cas les plus extrêmes.  Il existera toujours des avis divergents sur TOUT.

Toutes ces différences d'opinions ont une seule explication qui s'appelle le jugement de valeur. C'est à dire, que nous prenons chaque évènement/situation/conduite/parole, et le comparons avec nos valeurs propres. Valeurs façonnées de toute pièce par notre vécu, nos expériences, notre éducation... notre égo. Nous avons ainsi créé nos cases, et nous rejetons ce qui n'entre pas dans notre case "bien", et au contraire, accueillons à bras ouverts tout ce que nous estimons comme "valable".

En principe, ces cases devraient simplement être des indicateurs de ce que nous désirons être, mais nous nous sommes enfermé dans nos cases, au lieu de piocher dedans, et avons ainsi créé le jugement (mot qui contient " je mens").

Par exemple, si nous voyons la vie en bleu, nous jugerons ceux qui voient la vie en jaune comme des fous/menteurs/manipulateurs/naïfs...etc. Nous allons les juger, car leur vision est différente de la notre.
Nous pouvons même nous montrer agressif si nous n'arrivons pas à convaincre notre prochain que notre vision est la "bonne", la "meilleure". Nous jugeons l'autre car nous sommes réfractaire à toute vision qui sort de notre case "bien", ou même simplement à toute vision nouvelle (comme quelqu’un qui verrait la vie en rose ).

Nous jugeons donc les choses par rapport à ce que nous sommes, et qu'importe si ce que nous sommes n'est qu'une illusion projetée par notre égo.

En y réfléchissant, on peut donc se demander où commence le "mal", où se termine le "bien". Et si, finalement, il n'y avait ni mal ni bien, mais simplement ce qui EST.

Pour reprendre un exemple simple et concret, lorsque l'on regarde un tableau, on peut aimer ou non la patte de l'artiste, selon notre sensibilité, nos ressentis, notre vécu. Nous pouvons être touché par l’œuvre ou au contraire indifférent. Mais, est-ce parce que nous sommes touché que l’œuvre est merveilleuse? Est-ce parce que nous sommes indifférent que l’œuvre est quelconque? Non! L’œuvre est ce qu'elle EST. Libre à nous de la trouver fabuleuse ou non, d’adopter un jugement de valeur sur celle ci ou pas.
Il en est de même dans la vie, pour tout et pour tous, tout n'est qu'une question de point de vue.
 
N'oublions pas que juger revient à s'accrocher, serrer, retenir. C'est le contraire d'être, de libérer, de donner, de partager. Juger oppresse, alors qu'accepter libère.

Pour clore cet article, et essayer de mettre fin à notre dualité "bien/mal", je tiens à ajouter ceci:

Nous faisons tous de notre mieux !

Dans nos choix, nos décisions, nos actes, nos paroles... nous faisons constamment de notre mieux.

Certes, il arrive que "notre mieux" ne convienne pas aux autres, tout ceci n'est qu'une question de point de vue, mais en règle générale nous ne faisons jamais rien dans l'intention de blesser.
Nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs, selon notre degré d'évolution.
Alors essayons de mettre de côté nos jugements, et
voyons la lumière en chacun de nous.

Et comme le dit si bien Neale Donald Walsh: "Tu ne peux comprendre TA moitié, lorsque tu as écarté d'emblée L'AUTRE"