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11/05/2016

... j'ai soufflé sur la flamme

Aujourd'hui, j'ai envie de parler de la protection et particulièrement des rituels, j'ai déjà écrit un article sur ce sujet, mais j'aimerais y apporter un nouvel éclairage.
 
En effet, beaucoup pratiquent des rituels de protection, que ce soient une bougie qu'on allume, une prière que l'on récite, un symbole que l'on trace, un encens qui fume. Ces rituels sont-ils vraiment efficaces ? Ces coutumes peuvent être une bonne chose, un moment agréable, lorsqu'elles ne masquent pas une peur.
Je rappelle que nous sommes tous naturellement protégés, les rituels possèdent la force que l'on veut bien leur donner, et ils peuvent être efficaces autant qu'ils peuvent créer des failles.
 
Par exemple, si je donne toute ma foi à ma bougie, en pensant que je ne peux communiquer avec mes guides sans l'avoir au préalable allumée, car j'ai peur des entités négatives qui peuvent interférer, au final, cela signifie que je pense avant tout aux entités, et que j'agis en fonction d'elles. Cette action trahit une peur intérieure. Dans ces conditions, il n'est pas vraiment certain que ma bougie fera son travail de protection, tout dépendra de la foi que je lui porte et de la peur qui m'habite. Si ma peur est plus forte, je crée une faille en moi, ma bougie ne sera qu'un simple filtre mais pas un bouclier efficace.
Un autre exemple concret : si je suis sujette à absorber l'émotion "colère", peut-être aurais-je envie de me protéger de cette émotion qui existe autour de moi, et que pour cela je porterais un pendentif particulier auquel je donne du pouvoir, mon pouvoir. Ce pendentif me préservera, ainsi aucune émotion de colère ne pourra m'habiter, du moins c'est ce que je crois. De plus, sans lui je pourrais me sentir vulnérable. Mais, ce qui se cache derrière cette habitude est encore une fois de la peur, la peur d’absorber la colère, alors j'agis en fonction de ma peur.
 
Dans ces deux cas cités, ma protection peut être efficace un petit moment, mais elle possède implicitement de grandes failles, car c'est la peur qui guide mes actes, paroles, pensées. C'est donc ma peur qui détermine ma façon de faire, et en ce sens je l'alimente et je l'entretiens. Et plus je nourris quelque chose, plus je lui donne la force de se manifester, ce qui va finalement à l'inverse de ce que je recherchais.
Ainsi, bien que j'ai ma bougie à mes côtés, je serais peut-être enquiquinée par des entités négatives, car j'en ai peur, alors je leurs donne la force de venir à moi.
Et, bien que je porte mon pendentif, je serais probablement traversée par des émotions de colère, car si cette émotion parvient parfois à m'habiter c'est qu'elle résonne déjà en mon intérieur, qu'une colère refoulée siège en moi. La vie fonctionne tel un aimant, on attire ce qui vit déjà en nous. Une émotion qui vient nous chatouiller est une émotion qui nous habite déjà.
 
Alors, au lieu de parler de protection, qui n'est qu'une chose extérieure à nous dont nous n'avons pas forcément le contrôle, je préfère parler de travail intérieur. En effet, tout passe par l'intérieur, une protection efficace vient de dedans pas de dehors
Par conséquent, au lieu d'allumer une bougie blanche, il est préférable de travailler sur sa peur de rencontrer une entité négative, car cela est très parlant et peut être dépasser. Au lieu de porter un pendentif dit de protection, il est plus pertinent de comprendre que les émotions qui peuvent nous atteindre sont celles qui nous habitent déjà. Ensuite, il est bon de travailler sur cette émotion, de la comprendre, puis de s'en libérer.
 
Lorsque nous prenons tout à fait conscience de cela, nous comprenons que la véritable protection est intérieure. Les diverses techniques extérieures ne servent qu'à camoufler quelque chose. Observons-nous, nos actions sont très parlantes, elles sont de bons indicateurs de ce qui se passe EN nous.
 
Pour conclure, si vous souhaitez porter votre pendentif, car vous l'aimez, vous appréciez ce petit rituel, si c'est l'amour qui guide votre choix, portez-le, mais si c'est la peur qui vous dicte de le garder autour de votre cou, comprenez le message qui s'y cache. Il en est de même pour tous les rituels, habitudes, réactions, qui nous habitent, cela masque nos failles, rien de plus. Masquer n'est pas guérir, c'est simplement poser un voile de protection illusoire, alors que mettre en lumière c'est soigner et laisser tomber le masque.
 
 

17:05 Publié dans Protection | Lien permanent | Commentaires (1)

02/01/2015

... j'ai regardé sous mon lit

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2015, qu'elle soit riche en TOUT :)
 
Voici un article sur notre plus gros obstacle: la peur ^^
 
La peur est, à mon sens, le principal obstacle à TOUT.
Elle est ce qui nous sépare de notre partie divine, de notre prochain, de notre chemin.
Elle est mère de nos doutes, amie de notre confusion, alliée de notre involution.

Mais, elle peut également nous servir d'indicateur de ce que nous avons à transcender, à travailler en nous.
Lorsque nous choisissons d'aller au delà de nos peurs, nous nous dépassons, nous grimpons une nouvelle marche.
A contrario, nous pouvons décider de laisser notre peur prendre le dessus, et ainsi rester bloqué sur notre marche, et parfois même, en descendre quelques unes. De notre peur naît le gros bouclier que nous portons, bouclier souvent lourd et encombrant, qui nous enveloppe d'ombre.
 
Pour sortir de cette obscurité et entrevoir la lumière, nous devons aller au delà de notre peur.  Et, bien souvent, nous nous rendons compte que la peur d'une expérience est bien plus exagérée que l’expérience elle même
 
Je me souviens d'une femme qui avait peur d'être malade et hospitalisée. A force d'y penser, elle a donné assez d'énergie pour que cette situation se concrétise dans sa réalité. Une fois malade et hospitalisée 3 jours, elle s'est aperçue que la peur qu'elle avait d'être hospitalisée était bien plus forte et effrayante que l'hospitalisation même. Elle a réussi à mettre de la lumière sur sa peur en l'expérimentant directement, ainsi sa peur s'est évaporée. Et elle a compris à quel point ses scénarios de maladies étaient toujours affreux et bien au dessus de la réalité, car on imagine toujours le pire.
 
Souvenez-vous, quand nous étions enfant, nous avions peur du monstre qui se cachait sous notre lit. Nous alimentions tellement cette peur que nous devenions paralysé sous notre couette. La peur alimentait la peur qui alimentait la peur...et ainsi de suite. Le seul moyen de chasser cette peur, était de regarder une bonne fois pour toute sous le lit, donc d'y faire face. Une fois la peur dépassée elle disparaissait, et nous nous endormions apaisé et serein jusqu'au lendemain. Parfois nous allumions une petite lampe de chevet, car la lumière a toujours été notre alliée.
 
Alors, faisons comme nous savions si bien le faire enfant, regardons nos peurs en face, examinons-les, comprenons-les, apprivoisons-les, et essayons de les faire disparaître en y déposant de la lumière. C'est un long travail, parfois il est peut être bon de se faire accompagner (comme un enfant qui appelle ses parents avant de regarder sous son lit), mais ne restons pas bloqué et paralysé sous notre bouclier/couette.
 
Lorsque nous dépassons nos peurs, nous en ressortons grandi, victorieux, LIBRE.
 
Je conclus par une petite explication de mes guides sur la peur:
 
Un matin, je regardais une vidéo sur les crabes, en frissonnant et pensant: oh je n'aime pas trop les crabes, ils me font penser à d'énormes araignées (phobie des araignées).
Et là j'entends mes guides: comment peux-tu ne pas aimer les crabes? Que t'ont-ils donc fait pour que tu ne les aimes pas?
Et bien, ils ressemblent à des araignées, et je n'aime pas les araignées! réponds-je.
Ils me demandent à nouveau ce que m'ont fait les araignées pour que je ne les aime pas?
Je dis: rien du tout en fait... j'en ai juste très peur, et je ne sais pas pourquoi...
Et bien voilà, tout s'explique, tout s'éclaire d'un coup !

Dans la vie ce n'est pas ce que l'on n'aime pas qui créé nos peurs, mais nos peurs qui créent ce qu'on aime pas et nous conditionnent. La nuance est essentielle. Le comprendre c'est reprendre le contrôle, le pouvoir de changer les choses, de les améliorer.

A présent je ne dirais plus "je n'aime pas les araignées", mais tout simplement "j'ai peur des araignées, et je les aime même si j'en ai peur", et je suis certaine que cette nouvelle vision est un premier pas vers la guérison de ma phobie.

Cet exemple des araignées peut être appliqué à chaque situation.

Accepter ses peurs, telles qu'elles sont, sans jugements de valeur, sans les alimenter, les voir simplement comme des indicateurs de nos zones d'obscurités puis essayer de les dépasser, en voilà un beau défit pour 2015 :)

18/12/2014

... j'ai levé le bouclier

Le bouclier nous protège.

Le bouclier nous couvre d'une couche de protection.

Le bouclier nous cache.

Nous mettons en place le bouclier quand nous avons peur, peur du monde, peur des autres, peur de l’inconnu, il existe bien des raisons à sa création.

Nous nous sentons si bien à l'abri.

Mais une fois le bouclier posé, il devient difficile de le retirer.

Plus le temps passe, plus le bouclier devient lourd, pesant, car de nouvelles couches s'y sont ajoutées.

Sous son poids, nous plions les genoux, nous nous tordons le dos, nous rentrons notre tête dans nos épaules. Divers maux nous envahissent, comme le mal de dos, la nuque bloquée, des douleurs aux genoux.

Ce bouclier nous accompagne depuis si longtemps, comment vivre sans lui à présent?

On nous a toujours dit que la vie est un combat, alors ce bouclier on ne veut pas le lâcher, en lui réside notre protection contre tout.

Mais, nous oublions que ce "besoin" d'être protégé n'est qu'une illusion de notre égo, en réalité qui peut nous atteindre sans que nous ne donnions notre accord ? Quelle situation peut nous peiner sans que nous ne l'y autorisions? Quel jugement peut nous heurter sans que nous ne lui donnions de la valeur? La réponse est aucun, aucune chose ne peut nous faire de mal sans notre accord.

Lorsque l'on reprend conscience de cela, on s'aperçoit que sous l'ombre de ce bouclier se cache l'emprisonnement, notre propre enfermement.

Le bouclier nous protège, mais il nous voile la lumière.

Le bouclier nous entoure d'une couche de protection, mais il nous coupe des autres, de TOUT.

Le bouclier nous cache, mais il nous éloigne des joies de la vie.

Se battre n'a jamais été une solution, c'est aller à l'encontre de la vie. Il n'y a pas à se battre en réalité, mais à accepter, accepter nos expériences, notre chemin, ce qui revient à accepter qui nous sommes. Il n'y a pas à se cacher mais à être.

Se protéger c'est s'enfermer, se replier sur soi même.

Afin de lever le bouclier, il peut être utile de comprendre pourquoi nous l'avons mis en place. De qui, de quoi nous protégeons nous?

Puis, nous pouvons déclarer que nous refusons de rester victime de ce passé/personnes/situations/expériences ! Que nous désirons reprendre les rênes de notre vie, et pour reprendre les rênes nous devons avoir les mains libres et poser le bouclier. Pour avancer, nous devons abandonner ce poids sous lequel nous plions. 

Parfois la levée de bouclier sera plus longue, car celui ci est plus lourd. Mais pas d'inquiétude, chaque prise de conscience créé une faille dans le bouclier, et chaque faille laisse passer la lumière. Plus les failles seront nombreuses, plus la lumière sera. Puis, viendra le jour où les failles seront si nombreuses que le bouclier se brisera en mille morceaux.

Reprenons notre liberté, ôtons les boulets qui sont à nos pieds, posons notre bouclier, jetons nos armes, nous ne sommes pas esclaves mais maîtres.