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08/01/2017

... j'ai déverrouillé la porte

Notre plus grande clé, celle qui mène à notre propre guérison, est celle du pardon. Nous possédons tous cette clé, elle nous appartient et nous sommes les seuls à pouvoir l'utiliser. Pardonner signifie lâcher-prise et se libérer émotionnellement, psychiquement, physiquement, de ce qui nous pollue.
 
Mais, pardonner reste tout de même une tâche bien délicate.
 
Vous trouverez ci-dessous cinq étapes qui permettent d'utiliser cette merveilleuse clé :
 
1- *Reconnaître la blessure*
Dans un premier temps, il nous faut plonger dans le passé, notre passé, afin de mettre en lumière la blessure qui nous habite. En effet, bien souvent l'ego refuse d'admettre que nous sommes blessés, que nous souffrons, il est fier et préfère affirmer que tout va bien nous voilant ainsi la vue. Pourtant, on ne peut guérir ce que l'on refuse de regarder en face. Reconnaître nos blessures ne veut pas forcément dire revivre émotionnellement l'expérience, bien que cela arrive, mais simplement admettre que nous avons été blessés par le passé. 
 
Par exemple, si j'ai été trompée par mon conjoint il y a quelques années, il est fort possible que je porte aujourd'hui encore une blessure liée à cette trahison. Mon ego me criera peut-être que je suis forte et que cela ne m'a pas touchée, mais, si je me rapproche de mon cœur, j'entendrais sûrement une autre mélodie. La clé est d'être honnête avec soi-même et de reconnaître la souffrance quand elle nous habite. 
 
2- *Accepter l'expérience*
Dans un second temps, on se recentre sur le moment présent. Comme nous avons réussi à identifier la blessure, nous pouvons  maintenant commencer à travailler sur l'acceptation de l'expérience qui a créé cette plaie. Accepter l'expérience signifie ne pas lutter contre ce qui est, accepter notre chemin dans son intégralité. Cela ne veut pas dire cautionner le comportement qui nous as fait mal, la nuance est primordiale.
 
Dans mon exemple, j'accepte d'avoir traversé cette épreuve de trahison, car je ne peux rien y changer, cela est fait. En revanche, je n'approuve pas le comportement de mon conjoint. J'accepte mon expérience car elle fait partie de ma voie, sans valider l'acte. 
 
3- *Comprendre le message*
Petit à petit, ce travail d'accueil de ce qui est apaise notre douleur, et nous permet de passer au rang supérieur d’observateur de l'expérience. Nous pouvons alors légitimement nous demander pourquoi cette épreuve fait partie de notre histoire, en utilisant l'outil du miroir. car l'autre est notre miroir. Il faut comprendre que ce que l'on nous fait n'est rien d'autre que ce que nous nous faisons à nous-mêmes. L'autre extériorise ce que nous intériorisons. De plus, nous attirons à nous les personnes qui ont les mêmes expériences à vivre et dépasser, les mêmes blessures à panser. Un comportement qui nous blesse est un message important sur ce qui nous habite et nous hante, même inconsciemment. 
 
Pour en revenir à mon exemple, mon partenaire n'a fait que dévoiler au grand jour ce qui m'habitait déjà auparavant : le fait que je ne suis pas fidèle à moi même et refuse de le voir. Tant que je ne regarde pas en mon intérieur ce que je me fais à moi même, un autre me le rappellera de par son comportement ou ses paroles. D'ailleurs, si je regarde de plus près, il est fort possible que ma vie soit jalonnée de personnes qui me trahissent.
Voir le mal que je me fais me permet d'y remédier, car je redeviens actrice de ma Vie, et encore une fois, je ne peux guérir que ce que je vois.
 
4- *Pardonner l'autre*
Dans un quatrième temps, lorsque nous comprenons avec le cœur que l'autre ne fait que vivre la même expérience que la nôtre, car il y a donneur et receveur, nous ne lui pardonnons d'avoir délivré un message, notre message. Et, cela nous permet d'accepter notre expérience dans sa totalité. Nous sentons réellement que notre épreuve nous pousse à évoluer, à nous connaître et guérir notre être, à avancer et évoluer.
 
Dans mon exemple, je pardonne mon conjoint de m'avoir trompée, car il n'a fait que révéler ce que je me fais depuis bien longtemps. Je comprends que mon expérience est un tremplin, le pardon panse ma plaie, et permet aussi à mon conjoint d'avancer sur son chemin. Cela nous libère l'un et l'autre d'un lien pesant, d'un fardeau.
 
5- *Se pardonner et être*
Dans un dernier temps, comme nous cessons la lutte, envers l'autre et envers nous-mêmes, nous tirons un enseignement de l'expérience et nous nous pardonnons de porter des croyances erronées sur ce que nous sommes, croyances négatives qui sont si bien ancrées en nous que nous ne les voyions pas auparavant. Alors, l'Univers envoie régulièrement des guides extérieurs qui mettent en lumière ce qui nous fait mal, en mettant le doigt sur nos plaies, afin que l'on puisse les identifier et les refermer à jamais. Après ce Sacré travail, nous pouvons nous projeter vers l'avenir, tout en admirant la personne libre et heureuse que nous sommes. Car pardonner débloque le chemin de Vie.
 
Pour clore mon exemple, je révise mes croyances, je ne triche plus avec moi même en acceptant qui JE SUIS réellement, je me pardonne du mal que je me suis fait et je pardonne le messager : mon conjoint. Mon chemin s'allège, mes expériences deviennent de plus en plus lumineuses car j'accepte qui je suis. Suite à cela, je ne croiserai plus de personnes qui me trahiront.
 
 
Je termine cet article en précisant qu'il est important de faire de son mieux, sans culpabiliser ou éprouver de la colère envers soi même, car le pardon est un long travail qui peut être douloureux. Il est possible que des étapes soient beaucoup plus longues à franchir que d'autres, vivons les avec paix et amour, sans forcer ou lutter. Dans ce processus de libération le temps est notre allié. 

18:45 Publié dans pardonner | Lien permanent | Commentaires (3)

23/10/2015

... je me suis regardée dans le miroir

On dit souvent que l'autre est notre miroir, mais que cela signifie t-il?

Cela veut dire que ce que l'on voit en premier lieu chez l'autre est ce que l'on possède en soi, car ce quelque chose entre en résonnance avec une partie de nous.

Ainsi, les défauts de l'autre, défauts qui nous agacent le plus, sont nos propres défauts que nous refusons bien souvent de voir.

Par exemple, si nous ne supportons pas les personnes qui se plaignent pour un rien, cela signifie qu'une partie de nous aime à se plaindre pour rien, sans que nous n'osions nous l'avouer. Alors, l'autre devient un miroir, le miroir de ce que nous sommes, et nous nous agaçons de ce défaut chez l'autre car ce défaut réside en nous et titille notre intérieur, nous fait réagir.

A contrario, si nous sommes d'une nature optimiste, être au contact d'une personne qui se plaint d'un rien ne nous affectera pas. Au mieux nous aurons de la compassion pour elle, au pire nous ignorerons cette tendance à se plaindre, mais dans tous les cas son attitude ne nous touchera pas, cela ne réveillera rien en nous car nous nous sentirons étranger à ce défaut.

Mais alors, pourquoi sommes-nous agacé de voir en l'autre nos défauts?

Tout simplement parce que nous avons peur de souffrir. En effet, un "défaut" est un filtre qui résulte automatiquement d'une blessure et qui nous voile la réalité. Et on pense, à tort, que voir sa blessure revient à la revivre. Alors que voir une blessure permet de la panser et la cicatriser. On ne peut guérir ce qu'on refuse de regarder.

Par exemple, si je me sens stupide (blessure non soignée), et qu'une personne me dit que je suis bête, j'en serais touchée et peinée. Car, la parole de cette personne résonnera en moi et ravivera ma blessure.

Alors que si je me sens intelligente, et qu'une personne vient à me dire que je suis stupide, cela ne me touchera guère. Je ne me sentirais pas blessée par ce propos car je n'ai pas de blessure/faille dans laquelle le terme stupide peut s'immiscer et me faire souffrir.

Ainsi, l'autre devient notre miroir, de par son comportement, ses paroles, l'autre nous aide à voir notre comportement, nos paroles.

Au lieu de s'en agacer, voyons les défauts des autres comme les nôtres, comme une porte vers notre intérieur, donc comme une opportunité d'évoluer. Lorsque nous acceptons que l'autre est notre miroir, ayons de la compassion pour nous même, reconnaissons la présence de nos filtres, qui a un moment nous ont aidés, et comprenons qu'aujourd'hui nous n'en avons plus besoin. Le pardon, à soi même et aux autres, mène à la guérison véritable.

Rappelons-nous que nous attirons à nous des personnes en résonnance avec ce que nous pensons être.

Il en est de même pour les qualités de l'autre, mais une fois de plus est-on prêt à voir et diffuser notre lumière?

Alors miroir miroir, dis moi qui je suis?

 

16:26 Publié dans pardonner | Lien permanent | Commentaires (3)

05/05/2015

... j'ai sauté la case prison

Quel lourd fardeau est la culpabilité, voyez comme il courbe le dos de celui qui le porte.
 
La culpabilité nous ronge de l'intérieur, elle nous consume, elle nous enferme.
 
C'est une punition terrible, que nous sommes les seuls à pouvoir nous infliger.
 
Nous sommes tous passés un jour ou l'autre par cette émotion dévastatrice. En effet, il est parfois arrivé que nos choix ne soient pas les plus judicieux, que nos paroles ne soient pas les plus gentilles, que nos pensées ne soient pas les plus lumineuses...et de le regretter par la suite.
 
Pourtant, la pire de nos erreurs est aussi une pierre de notre chemin, la plus noire des paroles a engendré un changement intérieur, car nous nous sommes dit "plus jamais"! Plus jamais nous ne nous comporterons ainsi.
 
Une erreur est un indicateur de ce que nous ne voulons plus recréer, il faut apprendre d'une "erreur" car elle nous sert à grandir.
 
Comme le disent mes guides: "oubliez l'expérience mais retenez la leçon".
Car penser sans cesse à l'expérience douloureuse revient à la revivre, et se punir. Plus on y pense, plus on aimerait créer une autre fin, et deux phrases nous suivent et nous poursuivent inlassablement: "Si j'avais"/"si je n'avais pas".

Ainsi est la culpabilité, elle se résume à cela: si j'avais, ou, si je n'avais pas.
Culpabiliser c'est vivre dans le passé, un passé dans lequel la peine et le reproche nous courbe le dos.

Or, ce qui est fait est fait, le seul remède à la culpabilité est l'acceptation.
 
Voyons nos "erreurs" comme un bon indicateur de ce que nous désirons être et du chemin que nous souhaitons emprunter. Elles ont donc leur utilité et en tirer des leçons c'est poursuivre notre évolution.
 
En revanche, culpabiliser est contre constructif. Cela ne nous élève pas, bien au contraire, culpabiliser c'est se punir, se détruire, c'est refuser ce qui est, par la même refuser un peu de qui nous sommes.
 
Car n'oublions pas que refuser notre passé, nos erreurs, c'est renier une partie de soi. Nos erreurs doivent être accepter pour être libérées.
 
Il est bien plus sain(t) de s'excuser du tort que l'on a fait que de culpabiliser sans fin.
 
Lâcher prise et accepter est la meilleure des attitudes à avoir. Aimons-nous assez pour nous libérer de ce poids énorme qu'est la culpabilité, et surtout pardonnons-nous, faisons la paix avec nous même.
 
Et si finalement il n'y avait pas d'erreurs mais simplement des opportunités...