Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/07/2024

... j'ai fait une vidange

La seule et unique énergie façonnant notre réalité est l'émotion. L'émotion peut donner vie à une croyance, l'émotion peut animer le Verbe, l'émotion peut construire mais aussi détruire. Le monde que l'on connait aujourd'hui s'est bâti sur des milliards d'émotions, les nôtres en font également partie et continuent à moduler notre expérience terrestre. Nous sommes des êtres créateurs et avons tous un rôle à jouer ici et aujourd'hui.
 
Pour revenir aux émotions, s'il est vrai que le Verbe est créateur car porteur de vibrations, sans émotion sa distance sera de courte durée, car l'émotion est l'Essence de la Vie. Il en est de même avec nos pensées, bien souvent elles n'ont pas réellement d'importance, seulement, portée par une émotion la pensée deviendra un égrégore, un amas énergétique prêt à se matérialiser. C'est pour cela qu'il est conseillé de ne pas s'accrocher à ses pensées lorsque celles-ci s'avèrent néfastes, les laisser passer afin qu'elles perdent d'elles-mêmes l'énergie propice à leur manifestation. Sans émotion tout se dégrade, se perd, disparaît. 
 
L'émotion ne peut être enfantée que par un être vivant, un être créateur. Certes, une mélodie émet une vibration, un tableau diffuse une vibration, une parole se transforme en vibrations, seulement, sans spectateurs ces vibrations se meurent, en effet c'est la résonnance entre la vibration et le spectateur qui donne naissance à l'émotion, cette étincelle de de Vie qui, une fois créée, poursuit son propre chemin. Cela signifie que le spectateur (vous, nous, eux... ) détient le pouvoir de toute création, via ses émotions. Ces mêmes émotions qui façonnent le monde, d'où l'intérêt de mettre en lumière nos ressentis, comprendre nos émotions et y répondre, prendre soin de notre intérieur, poser des mots sur les maux, conscientiser ce pouvoir créateur et infini... vivre une vie éveillée, tout simplement !

17:23 Publié dans Emotions | Lien permanent | Commentaires (0)

24/07/2024

... j'ai quitté le sol

En spiritualité il existe un ego dont on parle très peu, sans doute par méconnaissance : l'ego spirituel.

Il est pourtant très présent et dicte beaucoup de comportements et dires. 

Bien souvent, l'être n'aura pas conscience d'être gouverné par son ego spirituel, puisqu'il pensera avoir dépassé son ego. Pour un œil aguerri son attitude sera pourtant très parlante, un brin condescendante, sa pensée figée, toutefois rien ne pourra déstabiliser l'être piégé par son ego spirituel puisqu'il sera dans sa vérité, et totalement hermétique à toutes croyances différentes.

Ces personnages/personnalités se pensant « éveillés » sont faciles à démasquer, en effet, ils semblent avoir réponse à tout, au point de rejeter tous ressentis, avis, expériences... différents de leurs propres croyances. Ces personnes travaillent beaucoup avec leur image et pour cela elles vont jusqu'à se "déguiser" en gourou, elles apprécient de se voir briller dans les yeux d'autrui, elles n'hésitent pas à montrer ce qu'elles possèdent, elles veulent toujours faire croire qu'elles ont "plus" (de connaissances, de sagesse, de followers, d'argent, de belles choses...), comme elles jouent un personnage elles officient rarement sous leur vraie identité. Elles se construisent de toute pièce un personnage, fruit d'un ego en recherche de lumière. Leur spiritualité n'est que fausse sagesse et sert leur ego souffrant plutôt que leur évolution.

Ces mêmes personnes restent tellement attachées à leurs vérités qu'elles peinent à les remettre en question, allant parfois jusqu'à affirmer qu'un chemin différent du leur ne peut être valable. Elles ne sont assurément pas dans l'ouverture, et de par leurs propres limites elles (im)posent des limites aux autres. 

Cet ego spirituel revêt bien des habits, cela peut aller du thérapeute, au professeur de yoga, en passant par un ami "éveillé", nul n'est véritablement épargné. Et pris dans les filets de cet ego spirituel, l'individu expérimentera alors la dualité, la séparation, en jugeant ce qui est supérieur/inférieur, en s'estimant lui-même comme au-dessus de tout.

Les réseaux pullulent d'egos spirituels, c'est pour cela qu'il est bon de faire confiance à ses propres ressentis avant de s'abreuver à la fontaine d'autrui. En effet, l'on peut écouter les conseils, demander une aide ponctuelle, souhaiter une guidance adaptée, sans ne jamais laisser l'autre "penser" pour soi, ou nous faire croire que nous avons besoin de lui pour avancer. Car, en donnant trop d'importance à cette fausse lumière on fait le lit de ces faux prophètes.

Les prisonniers de l'ego spirituel oublient une notion fondamentale: l'évolution est un mouvement perpétuel. Les ressentis d'aujourd'hui ne seront pas les mêmes que ceux de demain, comme ils diffèrent déjà de ceux d'hier.

21/07/2024

... j'ai allumé la lumière

De nos jours on se plaît à mettre les gens dans des cases. Une personnalité sera cataloguée de "ceci", un caractère sera jugé comme "cela"... l'hypersensibilité fait partie de ces cases, seulement on la comprend mal, on va même jusqu'à penser qu'elle est gage d'évolution (surtout dans le milieu spirituel).
 Evidemment être hypersensible c'est savoir faire preuve d'empathie, c'est comprendre instantanément ce que l'extérieur attend de soi, mais, c'est aussi avoir du mal à dire "non", c'est tout prendre trop à cœur, c'est vivre ses émotions trop intensément et exagérément.
 
En réalité, l'hypersensibilité est à mettre en parallèle avec un sentiment d'insécurité. Voyons comme l'être hypersensible s'angoisse, mais avant tout pour lui-même, pour sa sécurité (physique, émotionnelle, affective...), il considère le monde comme dangereux et se protège comme il le peut. C'est principalement le contexte familial durant l'enfance qui rend hypersensible, ce sont les insécurités, ou plus volontiers les insécurités de la lignée (car tout commence définitivement ici), qui sont facteurs d'hypersensibilité. L'enfant hypersensible, dans le but de combler ses failles, doit mettre en place des systèmes de défenses, des stratégies de protection, cela le pousse à analyser son environnement afin d'y apporter des réponses sécuritaires, cela pour sa survie. Par conséquent l'être hypersensible est très observateur, très fin, il comprend facilement les émotions d'autrui car il les cultive déjà en son intérieur. 
 
Les adultes hypersensibles ont beaucoup de difficultés à trouver leur place car ce monde les effraie, ils se sentent en insécurité depuis l'enfance. D'ailleurs, ils se considèrent comme différents depuis leur plus jeune âge. 
 
J'étais une enfant hypersensible, mais j'étais surtout une enfant pleine d'insécurités, j'ai du mettre en place un système pour survivre dans ce monde qui me paraissait si hostile. Petite, je n'ai pas été rassurée quand il le fallait (ma branche familiale portant des blessures d'insécurité, celles de l'abandon et du rejet), alors j'ai développé tout plein de peurs. Quand je dis que je ne me suis pas sentie protégée, je ne parle pas ici de "surprotection" qui elle aussi impacte défavorablement le développement de l'être, d'ailleurs la surprotection est synonyme de sentiment d'insécurité. Mon hypersensibilité a fort heureusement aujourd'hui laissé place à une sensibilité me permettant de dessiner, écrire, créer, je ne suis plus hypersensible car j'ai soigné mes blessures, j'ai appris à voir le beau dans le moins beau, j'ai expérimenté la joie et la légèreté en ce monde.
 
Certes l'environnement familial joue un rôle prépondérant dans l'hypersensibilité, toutefois, être hypersensible n'est pas une fatalité, un travail sur soi s'avère nécessaire et salutaire. Un hypersensible a simplement besoin d'être rassuré, et non encouragé dans son hypersensibilité.  
 
Lorsque des insécurités ont été léguées à l'enfant intérieur, il appartient au soi adulte de les panser.
 
S'il est bon d'être sensible, il s'avère préjudiciable d'être hypersensible. Assurément la voie du milieu reste la plus juste, et l'hypersensibilité appartient à un extrême dont l'opposé est l'indifférence. 
 
Pour conclure, ce n'est pas l'hypersensibilité qui crée des angoisses, mais les angoissent qui donnent naissance à l'hypersensibilité.