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09/10/2016

... j'ai changé de famille

Un petit message à l'attention des guérisseurs :
 
Comme je le dis souvent, nous portons tous en nous le fluide guérisseur, nous possédons tous, par conséquent, la capacité de guérir, de transmettre une énergie "cicatrisante". Pourtant, il existe une famille d'âmes appelée "famille des guérisseurs", ce qui différencie ces âmes des autres est leur don inné à soigner autrui. Ce don se traduit par l'envie profonde et sincère d'aider les gens qui souffrent et ce dès l'enfance, d'accompagner ceux qui traversent la maladie, d'épauler les personnes en demande d'aide, d'apaiser les blessures... Les guérisseurs se retrouvent donc très naturellement à travailler dans le milieu médical, mais aussi auprès des animaux et dans les coins du monde où la nature est au plus mal. Leur simple présence soulage les maux, apaise les tensions, ils portent une énergie qui soigne et cicatrise, on se sent bien à leurs côtés, on recherche leur compagnie quand on est au plus mal. Leur fluide guérisseur est libre, ils n'ont pas besoin de "travailler" pour le développer car c'est en eux, et bien souvent ils guérissent de façon instinctive.
En revanche, il peut arriver qu'ils n'utilisent pas leur fluide guérisseur, qu'ils le bloquent en refusant d'être ce qu'ils sont. Dans ces conditions il est fréquent qu'ils souffrent de divers maux ou petites maladies, ces maux/mots sont un appel à se rappeler et assumer qui ils sont
 
Visualisons une ampoule allumée que l'on enferme dans une boite, si on la laisse trop longtemps enfermée, l'intérieur de la boîte risque d'être peu à peu endommagé, de chauffer, de se déformer, de souffrir. Il est donc préférable d'ouvrir le couvercle de la boite afin de laisser passer la lumière. Maintenant, imaginons que la lumière de l'ampoule est le fluide guérisseur, et la boite le corps du guérisseur. Si le guérisseur retient trop longtemps son fluide en lui, cela peut causer des maux à l'intérieur de son corps. Ces maux sont comme des portes de sortie, des fêlures par lesquelles le fluide tente de s'échapper, de se libérer. On ne peut retenir trop longtemps notre lumière.
 
Pour travailler avec le fluide guérisseur, il suffit de poser ses mains sur la douleur, la souffrance, la plaie, que ce soit celle d'un animal, d'un humain, d'une plante. Alors, la douleur se fait moins vive. Parfois, il suffiy  de mettre des mots sur les maux, car les guérisseurs peuvent guérir par la parole. Ils ne guérissent pas que le corps, ils soignent aussi l'esprit.
 
Toutefois, comme indiqué plus haut, ce n'est pas une obligation d'appartenir à cette famille d'âmes pour devenir guérisseur, car nous portons tous ce fluide en nous, mais parfois il est à l'état de veille, comme ci l'ampoule était pour le moment éteinte. Alors, les choses seront peut-être un peu moins instinctives, il y aura un petit travail à faire sur son corps et son esprit pour allumer cette ampoule, car le fluide doit traverser la porte du chakra cœur qui n'est pas totalement ouverte pour tous. Diverses blessures et lourdeurs du passé bloquent parfois l'ouverture. Ainsi, un travail intérieur permettra de libérer le fluide et de l'offrir à autrui et à soi-même. Nous pouvons tous guérir et nous guérir.
 
Comme dans tous les domaines de la Vie, il existe simplement des personnes plus prédisposées que d'autres, malgré tout, les clés sont offertes à tous.
Par exemple, je suis illustratrice car j'ai une prédisposition au dessin, mais, ma voisine qui dessine moins bien que moi peut très bien décider de suivre une formation et devenir elle aussi illustratrice.
 
Ce qui paraît le plus simple pour maîtriser nos capacités à guérir est de s’exercer sur les membres de notre famille et nos amis, toutefois, pas d'inquiétude si vous n'observez pas de résultats concluants ou immédiats lorsque vous travaillez sur des maux profonds. Ce n'est pas que cela ne fonctionne pas, simplement, il est parfois plus simple d'aider ceux qui sont en dehors de notre cercle familial et amical, car il y a moins d'enjeux émotionnels, moins d'attentes, moins de limites mentales. En effet, notre ego, plus présent quand il s'agit d'une connaissance, nous induit parfois en erreur avec des croyances toutes prêtes sur les nôtres. Par exemple si je trouvais mon enfant colérique lorsqu'il avait 2 ans, je vais avoir du mal à chasser cette idée de mon esprit, et je continuerais peut-être de la cataloguer "colérique" alors que ce n'est plus le cas aujourd'hui, et je lui prodiguerais un soin via cette fausse croyance, soin dont l’efficacité sera mitigée car mal ciblé. Gare aux croyances toutes faites. De plus, il se peut que nos proches doutent de nos capacités à soigner, cela peut ébranler notre confiance et interférer sur le résultat.
 
Lorsque l'on envoie de l'énergie à des inconnus, il n'y a pas ce type de cases, pas de filtres à travers lequel on observe le receveur. 
 
Mais pour les petits bobos du quotidien, s'entraîner sur les proches est un bon début.
 
Alors ne doutez pas de vos capacités, si votre cœur vous guide vers la voie de la guérison écoutez-le, c'est que votre chemin est ici.
 

13:04 Publié dans guérison | Lien permanent | Commentaires (3)

24/05/2016

... j'ai pansé ma plaie

Chaque blessure émotionnelle peut être pansée, cicatrisée, pour cela il faut apprendre à se détacher de la douleur, de "notre" souffrance comme on se plaît à le dire,
 
Il faut commencer par accepter la blessure que l'on porte, ne pas nier son existence, car ce n'est qu'en l'acceptant que l'on peut l'effacer du livre de notre vie. On ne peut soigner ce que l'on refuse de voir. 
 
Nous sommes les seuls à pouvoir entretenir nos blessures comme nous sommes les seuls à nous autoriser à souffrir. Nul ne peut soigner une blessure que nous décidons, inconsciemment ou non, de maintenir ouverte. Nous pouvons combler la plaie autant de fois que nécessaire, mais tant que l'on s'y agrippe elle se rouvrira. C'est comme une plaie physique, on peut la soigner, mais si on arrête pas de mettre nos mains dessus, de la toucher, de la gratter, elle mettra du temps à guérir et pourra même s'infecter. 
C'est pour cela qu'il est préférable lâcher prise, il faut retirer nos mains de notre blessure et la laisser se refermer. Cela fait peur, car la laisser se refermer c'est aussi laisser partir avec elle un pan de notre vie, c'est voir s'engloutir des années de constructions, cela revient à laisser mourir une partie de soi même ... afin de renaître.
 
C'est pour cela que nous nous accrochons à nos blessures, car parfois, les refermer est plus douloureux encore. A force de se voir à travers notre propre douleur, on fini par s'y attacher, on ne sait pas qui on est sans cette blessure, on ne se connaît pas. De plus, la blessure attire parfois à elle l'attention des autres, de l'affection.
 
Prenons l'exemple d'une personne qui cherche depuis des années à perdre du poids, elle en a très envie, mais une partie d'elle peut avoir peur de perdre son identité, car elle s'est habituée à ses kilos en trop. Le jour où elle perdra ce poids, son poids, peut être aura t-elle une impression de vide intérieur, due aux kilos en moins, mais aussi de vide extérieur à cause de son reflet dans le miroir, c'est une nouvelle image qui lui apparaît et elle ne se reconnaît pas, alors il faudra qu'elle se réapproprie son corps, cette nouvelle silhouette. Elle devra casser ses anciens automatismes, comme se rendre directement au rayon grande taille des magasins, ou encore  s'autoriser à mettre une tenue qu'elle n'osait pas mettre auparavant à cause de ses kilos superflus... Elle devra refaire sa garde-robe, revoir peut être sa façon de s'alimenter, de se regarder, de s'aimer...
Parfois, cette nouvelle image est si difficile à assumer que certaines personnes reprendront ce poids qu'elles ont tant désiré perdre, elles replongeront alors dans leurs anciens mécanismes, mode de vie, façon de penser, qui étaient si rassurants, car connus. Ceci est un simple exemple parmi tant d'autres, mais cela prouve à quel point nos anciens schémas peuvent être réconfortants, et la nouveauté faire peur.
 
Ainsi, il faut accepter la transformation, accepter que la blessure se referme, et nous sommes les seuls à pouvoir le faire.
 
De plus, la douleur rend vivant, elle pique alors elle rend vivant, lorsqu'il n'y a plus de douleur nous sommes vide, c'est le silence, et qui sommes nous dans ce silence ?
 
Pour guérir, panser nos blessures, nous devons donc nous reconstruire à partir de rien, ce qui est très difficile à faire. Il faut une première brique pour construire une maison, alors, quand on nous demande de retirer cette première brique pour notre bien car elle est fêlée et qu'elle dessert notre maison, cela effraie. On a peur de voir la maison entière s'écrouler, alors parfois nous préférons garder cette brique, même si elle nuit à notre intérieur, notre bien être. Il est vrai que la retirer pourrait tout détruire, mais détruire permet aussi de mieux reconstruire
Nous nous identifions tant à notre douleur, cette pierre/blessure nous paraît si importante pour tenir notre maison, qu'on ne peut imaginer vivre sans. C'est tout un mécanisme à revoir, à défaire, à reconstruire, à rebâtir, cela demande temps et courage.
 
Alors ne culpabilisons pas de porter des blessures, cela est normal acceptons le, seulement, ne nous laissons pas piéger dans ce filet. Soyez sûrs que chaque blessure peut être pansée et que nous en avons le pouvoir.

12/03/2016

... j'ai passé le seuil de la porte

Je remarque que beaucoup d'enseignants de lumière vivent régulièrement des expériences difficiles, voir douloureuses, parfois même depuis l'enfance.

Ces personnes, qui portent en elles la capacité de transmettre des savoirs, des informations, ont très envie d'aider, guider, éclairer, mais, elles sont souvent prises dans des soucis qui se répètent, des problèmes qui les freinent, des expériences qui les déstabilisent. Ces situations les empêchent de donner aux autres, alors elles s'en retrouvent frustrées, peinées, et encore plus déstabilisées.

Comment aider autrui si nous sommes nous-mêmes soumis à des épreuves qui prennent notre temps et notre énergie ? Comment éclairer le chemin des autres lorsque nous cherchons la lumière dans notre propre tunnel ?

Alors, les doutes s'installent. Même si l'envie de transmettre est bien présente, on se demande pourquoi nous sommes tant freinés dans notre cheminement. Ne dit-on pas que l'Univers est censé aider les travailleurs de lumière ? Finalement, on en vient même à penser que l'enseignement n'est pas notre voie, mais un piège de notre ego.

Pourtant, il faut savoir que vivre, expérimenter, traverser, permet de mieux donner par la suite. Il existe le savoir, cela ressemble à une porte fermée, et l'expérience, qui est la clé qui permet de franchir cette porte. La connaissance est le livre, l'expérience est l'écrivain.

Je dis souvent que je suis un cobaye de l'Univers, en effet, j'ai également traversé pas mal d'expériences afin d'arriver où je suis aujourd'hui. Maintenant, chaque fois que je vis une épreuve, je sais que celle ci me fera grandir en premier lieu, et, elle me permettra d'aider mon prochain dans un deuxième temps. Cette épreuve sera la clé d'une porte. Alors, je comprends à quel point chaque expérience est essentielle, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Par exemple, un homme maltraité durant son enfance, devra peut être passer des années à guérir ses blessures. Il tentera plusieurs techniques, plusieurs éclairages, plusieurs thérapies, plusieurs soins, qui lui permettront de trouver sa clé, la clé qui mène à la liberté. Une fois allégé de ce poids, cet homme pourra s'arrêter là, mais il pourra aussi décider de proposer sa clé à un autre. On peut donner seulement ce que l'on possède. L'expérience de cet homme allégera d'autres cœurs, s'il le désire, car il aura les mots, la compréhension, les gestes nécessaires pour guider d'autres personnes ayant vécu la même épreuve que lui.

La vie est parfaite, on vit ce que l'on doit vivre, afin de transmettre à notre tour. Nous expérimentons pour donner.

Ce message s'adresse à vous, enseignants de lumière, vous vous reconnaîtrez facilement. Ne doutez pas de ce que vous êtes, vos épreuves sont nos épreuves, et vos clés seront les nôtres. Vos initiations sont importantes ne les rejetez pas et ne perdez pas foi en votre voie. Expérimentez pour transmettre.