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06/08/2019

... j'ai brillé

Un dernier mot pour conclure ce virage que j'ai entrepris, après j'arrête de vous embêter avec ça ;)

Lorsque je me suis (r)éveillée en 2013, ayant subi un bouleversement, j'ai ressenti le besoin d'être rassurée mais surtout guidée. Il est normal, lorsque perte de repères il y a, de chercher de nouveaux repères pour remplacer la structure effondrée.

J'ai donc été merveilleusement guidée vers des personnes, livres, expériences, propices à mon évolution et ma compréhension de ce que je vivais. Merveilleusement guidée car cela s'alignait avec mes besoins du moment. En effet, certaines rencontres m'ont montré un chemin empli de lumière tandis que d'autres le chemin que je ne voulais pas prendre. J'ai toujours choisi ce qui résonnait le plus en moi, et chaque enseignement, croyance, théorie, est devenu une lanterne sur ma voie, elles m'apparaissent telles des lanternes japonaises comme j'aime à les dessiner. Elles sont de toutes les couleurs, il y en a des vertes, des bleues, des mauves, des jaunes, des roses, elles sont posées à même le sol, immobiles et plaisantes. Lumières dans l'obscurité, elles m'ont guidée où je suis maintenant. Chacune de ces lanternes est un cadeau que l'on m'a fait, alors je remercie la vie pour cela, et j'insiste sur ce point : chaque lanterne m'a été utile à un moment de ma vie.
Seulement, aujourd'hui, je ne souhaite plus suivre ces lumières extérieures, ces lanternes, aussi jolies et colorées soient-elles. Désormais j'aspire à me fier et me relier à ma propre lumière, celle qui siège en moi.

Ces repères m'ont permis d'avancer, de ne pas regarder en arrière, mais aujourd'hui je m'en libère et deviens spirituellement autonome.

Mes derniers écrits ont été dérangeants pour certains car ont remis en cause quelques enseignements que l'on retrouve un peu partout dans la spiritualité d'aujourd'hui, tandis que d'autres ont apprécié que l'on fasse bouger ces croyances un peu trop figées, quoi qu'il en soit cela a ouvert la porte de la réflexion intérieure. Finalement, il n'y a pas de faux, pas de vrai, seulement ce qui résonne en soi.

D'autres croyances me seront proposées, et, dorénavant c'est simple, si ça ne vibre pas je ne retiens pas. Je ne vais plus me "forcer" à croire en ce que d'autres croient, car aujourd'hui ce que j'ai compris c'est que nous expérimentions justement ces-dîtes croyances, continuellement, d'incarnation en incarnation. Et si nous étions ici-bas pour justement nous défaire une bonne fois pour toutes de ces croyances ? Penser être un guérisseur pour guérir, croire devoir rencontrer sa flamme jumelle pour aimer, affirmer devoir passer par autrui pour recevoir le message d'un proche disparu, s’accrocher à des guides pour avancer, dire que notre âme est venue expérimenter la douleur pour guérir, s'approprier tous ces noms new-age (sananda, ashtar et j'en passe) que l'on n'a jamais réellement entendu en soi, faire siens des préceptes absolument non vérifiables, autant de détours qui, à mon sens, nous éloigne de nous-même. Aujourd'hui je fais la part des choses entre la magie, par exemple une conversation prise au vol et qui répond à une de mes questions intérieures; et l'illusion, bien plus tape à l'oeil et qui nous détourne de nous-mêmes.

Je ne sais pas encore quelle tournure va prendre cette page, je vais, dans un premier temps, faire un grand tri dans mes écrits. Effacer ceux qui ne résonnent plus en moi, en ré-ajuster d'autres. Il y a quelques temps je me serai effondrée à l'idée de "perdre" une bonne partie de mon travail, des années d'écritures, mais, aujourd'hui je m'en libère avec joie ! Je ne m'attache plus à cela.
Je continuerai de partager les articles qui me semblent les plus justes, et les autres, ceux influencés par une spiritualité qui ne me parle plus, je les oublie. Même si ces "autres" m'ont été utiles il fut un temps, aujourd'hui ils portent les croyances d'une lumière que je trouve artificielle.

Comme à mon habitude, je partagerai ici mes expériences personnelles, mes joies, mes peines, en m'adressant principalement à moi-même. D'ailleurs, je comprends mieux aujourd'hui tous les signes et messages reçus ces dernières semaines, qui sont tous liés à la mise en lumière de mes propres croyances limitantes.
Tout est parfait !

Petite anecdote, cette métaphore des lanternes m'a immédiatement fait penser à l'une de mes illustrations, illustration de mon tout premier projet de livre pour enfant. On y voit un enfant (petit moi), face à un sage (Moi supérieur) entouré de lanternes (croyances). Mais ce qui est le plus incroyable est le texte qui accompagne le dessin : 
" - Vous me rapportez des fils magiques ? demanda Jiao soulagé.
- Des fils magiques ! s'amusa le vieil homme (...).
- Mais ils ont porté chance à tous ceux qui en ont porté (...).
- La chance n'existe que si on y croit mon garçon. Tous ces hommes étaient si convaincus de ce qu'ils entreprendraient qu'ils y sont effectivement parvenus (...).
- Alors... je n'en ai plus besoin ?
- Non, en effet (...)"
A noter que la première phrase qui apparaît est : "Jiao était heureux : tous les prisonniers furent libérés."

Merci la vie !

 

planche 14 tresseur nattes.jpg

14/06/2019

... j'ai demandé au miroir qui est la plus belle

Notre corps est notre bien le plus cher, d'ailleurs ne dit-on pas corps de chair, et c'est pour cela qu'il s'appelle ainsi : c (c'est) orps (or), oui notre corps est l'or de notre âme, l'incarnation de notre lumière dans la matière. 
Notre corps est le véhicule de notre âme dans la matière, il est le pont entre le visible et l'invisible, il symbolise donc merveilleusement l'âme à tiers.
 
C'est à travers notre corps que nous pouvons nous exprimer, voir, goûter, sentir, entendre, cela est donc par son biais que nous expérimentons et vivons notre incarnation. 
Seulement, notre corps est trop souvent négligé, il reste un peu le mal aimé de notre vie, alors que c'est pourtant lui qui contient la vie ! Nous le nourrissons mal, nous lui envoyons des pensées négatives, nous le jugeons, parfois même nous allons jusqu'à le rejeter ou le détruire, nous le maltraitons à travers des produits chimiques en tout genre que nous déposons sur lui (crèmes, gels-douche...) ou que nous lui administrons (médicaments, plats industriels, drogues...). 
 
Nous parlons souvent de prendre soin de nos pensées, paroles et actions, mais oublions bien souvent notre corps, qui est pourtant le seul véhicule terrestre et à notre image que nous possédons. Il est temps de lui (re)donner la place qui est sienne, celle de notre temple. Notre temple car il contient la somme de nos énergies, il est le reflet de nos pensées, le miroir de nos paroles, et le cœur de nos actions.
 
Lorsque nous sommes déconnecté de notre corps, par le manque d'amour que nous ressentons pour nous même, notre temple se fissure, et comme à chaque fois que nous allons contre-nature les lettres se mélangent alors "temple" devient "le temps". Temps qui défile inexorablement jusqu'à la mort du corps, l'âme hors du corps. Oui, le temps que nous passons à détruire ce précieux temple, qui pourrait durer bien plus longtemps et nous mener si près des Cieux si on le choyait et l'aimait comme il se doit.
 
Il n'existe pas de corps imparfait, car chaque corps est unique et est le fruit de nos propres créations. Alors, même dans la maladie la perfection réside, car le mal à dit ne fait que nous dévoiler ce qu'il y a à changer. Si notre corps souffre c'est que nous entretenons des pensées, paroles et actions non alignées et centrées avec notre lumière intérieure. Cette absence d'alignement créé une dis-harmonie qui aura des répercussions sur le plan physique, tout commence énergétiquement pour aller vers la matière. Notre corps est créé de toute pièce par nous-même.
Ainsi, si nous pouvons meurtrir notre corps de par notre conduite, nous pouvons également le guérir. 
 
Par exemple, si je suis une personne en surpoids, certainement aurais-je l'impression que mon corps n'est pas parfait, pourtant, celui n'est que le reflet de mon sentiment de vide profond que je comble physiquement par de la nourriture. La cause est émotionnelle mais se manifestera dans la matière afin que je prenne conscience de ce que je dois guérir en moi. Les blessures sont propres à chacun, ainsi, le cheminement et la guérison sont avant tout personnels.
 
Pour guérir un corps il faut l'aimer, le choyer, le remercier, et changer ce qu'il y a à changer lorsque celui-ci nous paraît blessé. Car toute souffrance est indication d'un mauvais choix, la souffrance est un souffle rance qui détruit le vivant à petit feu. 
 
J'insiste sur le fait que notre corps n'a jamais été notre ennemi, le seul ennemi qui existe est la pensée que l'on entretient contre soi-même, c'est pour cela que l'on entend "haine me" (moi en anglais) dans le mot ennemi. Nous sommes les seuls à nous détester, en toute logique nous sommes les seuls à pouvoir nous aimer. 
 
Aujourd'hui et maintenant, reconnectons-nous à notre temple divin, chérissons notre corps car il nous permet d'expérimenter, et remercions-le car il nous parle à travers sa représentation. 

13/06/2019

... je me suis retrouvée toute seule

La solitude fait peur car elle nous ramène à la séparation originelle, première blessure, lorsque nous avons quitté l'Un pour accueillir le "je" et entrer dans le jeu. Quand l'unité a laissé place à la personnalité, l'état de solitude s'en est accompagné inexorablement.

Bien souvent, nous portons la solitude comme un fardeau, pourtant, le fait de se retrouver seul nous permet d'entrer en nous-même, de nous écouter véritablement, de (re)prendre conscience de nos besoins et envies. C'est le moment où, seul, nous pouvons enfin écouter ce que notre âme souhaite nous murmurer.

Lorsque l'on alimente la peur de se retrouver seul avec soi-même, on envoie inconsciemment le message que notre propre compagnie est insignifiante, en réponse l'Univers place sur notre chemin, tel un écho, des personnes ou situations qui mettront à mal notre valeur propre. Ainsi, on éprouvera des difficultés à s'entourer de personnes fidèles, on vivra des expériences d'isolement, on se sentira souvent incompris... ce qui ne fera que renforcer notre sentiment de solitude et créer de nouvelles peurs. Ceci est une spirale descendante dont il serait préférable de se défaire. L'erreur est de croire que nous existons seulement dans le regard de l'autre, le "je" existe à travers l'autre oui, mais l'Essence véritable qui va bien au delà du petit moi n'a ni commencement ni fin, alors elle ne peut connaître la séparation.

La solitude ne doit pas être évitée, repoussée, elle demande simplement à être apprivoisée !
Elle est le moment clé où l'on peut faire de soi-même son meilleur ami, son allié, son confident, son guide. Ce n'est qu'en se retrouvant seul avec soi-même que l'on peut faire ou cultiver la paix en soi, car c'est dans le silence que l'on se découvre et apprend à s'aimer. Lorsque nous sommes seul nous n'avons plus de rôle à jouer, il n'y a personne à séduire ou convaincre, alors, on peut enfin être libre d'être qui on est, et rien que pour cela la solitude est un cadeau. 
Prenons conscience de ce point essentiel : ce n'est pas le fait d'être entouré de plein de personnes qui met fin à la solitude, c'est être en amour avec soi-même, soi m'aime, qui nous libère.

Seulement, la solitude génère encore beaucoup de peur et d'angoisses, dans ces conditions, il est bon de se demander qu'est-ce qui nous effraie tant dans ce face à face avec nous-même ? 
Apprendre à travailler sur la crainte de la solitude est une occasion en or de se libérer de TOUTES nos peurs. En apaisant cette blessure primordiale qu'est la séparation, non pas en luttant contre elle mais en l'illuminant, la solitude se dissipe et laisse place au silence, à la quiétude, alors, la paix véritable peut entrer dans notre vie. En effet, en trouvant la paix en soi la solitude devient sol (lumière) i (je suis) tu (tue) de (deux), soit : lorsque brille notre soleil intérieur la séparation n'est plus. L'alchimie est ici, passer de la solitude sombre à lumière qui nous unit. Un i, soit "je suis un".

Comprenons qu'à partir du moment où nous nous sommes incarné (un car né), nous sommes entré dans un corps de chair séparé, c'est un fait, la séparation physique est, nous pouvons alors en profiter pour travailler à aimer notre "je" et son terrain de jeu qu'est la Terre, et ainsi faire briller notre lumière intérieure, certes nos corps sont séparés les uns des autres mais notre lumière n'a pas de frontières et nous unit au grand tout, alors la solitude devient illusion.

La personne qui est heureuse avec elle même est toujours en paix, elle embrasse la solitude avec joie car elle la considère comme une période enrichissante, elle sait que le bonheur ne vient pas de l'extérieur mais de son intérieur. 
Et ce qui est grandiose, c'est qu'une personne qui s'aime, qui sait apprécier sa propre compagnie, ne se place pas dans la recherche mais dans l'accueil, elle peut donc accueillir des relations équilibrées et entières car non soumises aux attentes.

En effet, plus une personne aime la solitude plus l'état de solitude s'efface, c'est ainsi que l'on transcende nos expériences, en y mettant de l'amour. Par ailleurs, une personne qui (s')aime sera en retour entourée d'amour, c'est une question de résonance lorsque l'on s'aime on sème, et l'amour est toujours la plus jolie graine à cultiver. La peur d'être seul ne peut quant à elle qu'attirer la même vibration.

Personnellement, j'ai toujours aimé être seule, cela ne me dérange pas du tout de rester avec moi-même, je me parle, je m'écoute, je dessine, je crée, je lis, depuis mon enfance je suis très solitaire, sol (lumière) i (je suis) taire (terre), car être solitaire tout en restant porté par l'amour (je ne parle pas du solitaire qui se cloisonne par peur) est un équilibre Terre/air, c'est incarner dans la matière les aspects spirituels de la Vie sans se soucier de l'extérieur. Alors, je n'ai jamais vécu la solitude comme un état pesant, mais bien au contraire comme une forme de liberté. Et, plus j'apprécie être seule plus je suis "bien" entourée, comme par magie, et oui l'âme agit !

Une dernière note, je sais que beaucoup de personnes éveillées se sentent seules, dans un premier temps, comme j'aime à le rappeler nous sommes très nombreux en réalité à voir clair, mais aussi, dans un second temps, être éveillé ne signifie pas être coupé des personnes qui pensent différemment, et c'est justement là une initiation à relever pour l'éveillé, il mettra fin à son sentiment de solitude lorsqu'il cessera de vouloir changer autrui et acceptera le chemin de chacun, donc de se séparer. Certes avoir la même vision de la Vie est agréable et appréciable, mais, évoluer reste avant tout un cheminement personnel qui se fait de soi à soi pour soi.

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