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08/06/2019

... j'ai chanté "besoin de rien envie de toi"

Comme je l'expliquais il y a quelques jours, les envies ont une place importante en nous, elles sont le moteur de notre vie.

Beaucoup ont répondu qu'ils n'avaient plus d'envies, je préfère rajouter à cela "pour le moment", plus d'envies pour le moment. En effet, la période actuelle nous pousse à la transformation intérieure, et les envies habituelles vont elles aussi laisser place à de la nouveauté, et, pour cela, elles se retirent et laissent le vide nécessaire pour accueillir le nouveau Moi et ses envies.

Les envies existent toujours et à jamais, car sans envie il ne reste plus rien.

Mais, attention à bien dissocier nos envies de nos besoins !

Nos envies nous révèlent nos forces, et nos besoins nos manques.

Une personne qui se laisse porter par ses envies s'ouvre à la vie, elle est en constante expansion, elle vibre et illumine. Tandis qu'une personne qui ne vit que pour ses besoins est dans le contrôle, la retenue, ses énergies sont ternes et lourdes.

Nous avons tous des besoins, bien entendu, comme manger, être en sécurité, dormir..., mais ce sont là des besoins primaires, je ne parle pas de ceux-ci. Je parle ici des besoins qui couvrent un manque.

Car faire ses choix "par besoin" indique des choses à travailler en soi, un besoin est mis en place par l'ego pour sa propre survie, comme le besoin d'avoir raison, le besoin de se faire remarquer, le besoin d'être apprécié...

Personnellement, je dis souvent à mon compagnon que je n'ai pas besoin d'être avec lui, mais j'ai envie d'être avec lui ! La nuance est essentielle.

Car, si je base ma relation sur le besoin à l'autre, j'installe un schéma de dépendance dans un premier temps, accompagné de peur (qu'il me quitte). Il est donc bénéfique de mettre en lumière quelle blessure comble ce besoin, et la réponse sera différente d'une personne à l'autre.

Tandis que si ma relation naît de mon envie d'être avec mon partenaire, je ne place pas d'attentes qui peu à peu pèseront sur notre entente.

Lorsque les choses se mettent en place par envie, ce n'est pas la peur qui guide nos pas, mais l'amour.

Tous les domaines de notre vie peuvent être examinés ainsi, travaille-je par envie ou par besoin, me lance-je dans ce projet par envie ou par besoin, côtoie-je cette personne par envie ou par besoin... ? Si parfois le besoin ressort, c'est que des choses restent à travailler.

On peut également faire d'un besoin une envie, en transformant ce qui doit l'être.

Par exemple, si j'ai besoin de savoir en permanence ce que fait mon partenaire, cela révèle une peur profonde, un besoin d'être rassurée qui se traduit par de la jalousie très souvent. Il me faudra dans un premier temps accepter sans me juger que mon comportement cache une blessure, car on ne peut guérir ce que l'on refuse de regarder. Alors je pourrai travailler sur ma confiance en moi et en la vie, par bien des façons, jusqu'au jour où je me sentirai enfin libre d'aimer en toute simplicité. Ce jour là, je n'aurai plus besoin de savoir ce que fait mon partenaire, j'aurai seulement envie d'en savoir plus sur ces journées loin de moi, par simple plaisir.

Un dernier exemple plus léger, depuis quelques semaines j'ai décidé de ne plus boire "mon café du matin", car je travaille sur ma façon de me nourrir qui n'est pas la meilleure qui soit. Je me suis aperçue que j'avais une forme d’addiction au café, car j'en avais besoin dès le réveil, voire plusieurs fois au cours de la journée. Aujourd'hui, j'ai réussi à me passer de mon café du matin et j'en suis très heureuse. Je n'en ai plus besoin, en revanche, lorsque je passe du temps avec mes proches cela reste un plaisir de partager un petit café avec eux ! Je suis passée du besoin de boire "mon" café, à l'envie de partager un café.

Ce dernier exemple résume bien la chose, le besoin nous limite et nous retient, alors que l'envie nous ouvre et nous transporte.

Ici et aujourd'hui remplaçons tous nos besoins par nos envies, en commençant par notre vocabulaire car prononcer "besoin" signifie manquer, alignons-nous avec nos envies et la vie nous dira merci.

19:30 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)

06/06/2019

... j'ai eu envie d'avoir envie

Les manques de motivation, d'envie, d'entrain, de joie, témoignent de ce qui ne résonne pas en nous. Il est donc important de prendre en compte nos envies tout comme nos démotivations, afin d'avancer sereinement sur notre voie.

Car faire les choses à contre-cœur n'est jamais constructif ou productif.

Mais lorsque le cœur y est toutes les portes s'ouvrent, quand l'envie est présente on peut tout faire même l'impossible, car impossible devient Un Possible. 
L'envie est notre principal moteur, puisque En Vie, elle nous permet de nous dépasser et donner le meilleur de soi. Nos envies siègent en notre chakra sacré, situé sous notre nombril, alors le mot sacré prend tout son sens et devient Ça Créé, car c'est à partir de ce chakra que nous nous sentons si vivant et empli de projets. A ce propos ne dit-on pas "avoir des papillons dans le ventre" ? Le papillon symbolisant à merveille l'envie, qui est légère, vibrante, colorée, subtile et virevolte autour de nous jusqu'à ce qu'on la saisisse. Le papillon se transforme alors Papilles On (allumer en anglais), car tout devient plus savoureux quand nous nous laissons porter par nos envies.
Et plus l'envie est profonde et vraie, plus la ligne qui nous mène à son aboutissement est droite et directe.

Mais, pour saisir ce papillon si subtil, encore faut-il le remarquer.
En effet, beaucoup de personnes peinent à mettre en lumière leurs envies, leurs passions, car, parfois, elles sommeillent encore dans la chrysalide protectrice du chakra sacré, elles sont pourtant présentes, mais encore retenues par la non autorisation de vivre pleinement, de s'envoler et se laisser porter par la Vie.

Il est donc bénéfique d'écouter et libérer nos envies, souhaits, passions... de nous laisser porter par nos élans créatifs. L'Homme est fait pour créer, c'est inné, il crée par la pensée, le verbe, l'action, l'enfant passe son temps à créer naturellement, il construit, il associe, il essaie, il imagine, il joue, car l'enfant écoute ses envies profondes et y répond. L'adulte quant à lui a désappris à s'écouter, si bien que parfois il ne sait même plus ce dont il a envie, ce qui le fait vibrer, il écoute le chemin imposé et perd toute spontanéité et parfois même sa joie de vivre.

C'est pour cela qu'il est bénéfique de mettre au clair nos envies par le biais de ce que l'on ressent (émotion agréable ou au contraire lourde), et des exercices très simples peuvent s'avérer utiles, comme par exemple créer une liste : éliminer ce que l'on n'aime pas, et noter ce que l'on aime. Faire un tri écrit sur une feuille (physique) permet de faire un tri intérieur (subtil), de clarifier ses pensées, d'y voir plus clair et de faire des choix plus justes et lumineux. Car, on ne le répétera jamais assez, la vie est une question de choix.

Et lorsque tout s'aligne, suit Sa Ligne, et que l'on se laisse à nouveau porter par nos envies, comprenons que celles-ci ne restent pas figées et évoluent au fur et à mesure de notre avancée, ainsi, l'envie d'hier n'est plus celle de demain. Avoir des envies nouvelles est très bénéfique, même si cela demande des choix nouveaux, des changements, des transformations et amène parfois un sentiment d'insécurité. Car chaque nouveauté signifie que l'on a évolué, que l'on est désormais prêt à autre chose, que notre zone de confort s'élargit.

Et comme nous nous trouvons actuellement dans une période de profonde transformation, règne parfois un peu de confusion, il y a des remises en question, des changements d'envies, et les choses qui nous motivaient hier deviennent pesantes aujourd'hui, ceci est lié à ce nouveau Moi qui s'en vient et porte de nouvelles vibrations. 
Alors, le temps devient notre plus fidèle allié, tout comme durant la grossesse le temps permet de faire connaissance avec cette nouvelle construction intérieure qui porte des envies nouvelles, il nous aide à nous placer dans l'accueil, à observer puis saisir ces papillons encore inconnus.

Laissons dès aujourd'hui nos envies dicter nos choix, le plus souvent possible, mais aussi, laissons-nous le temps de savoir ce dont nous avons envie, avec simplicité et justesse.

Et vous, qu'avez-vous fait de vos envies?

23:10 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (3)

11/05/2019

... je suis restée figée

J'aimerais revenir sur un point important et parfois mal interprété, celui de l'immobilité.
Et pour en parler je vais définir son inverse : l'agitation.

L'agitation nous bloque l'accès à nous-même, car elle est un mouvement constant qui nous empêche de nous laisser traverser par la lumière, mais aussi d'émettre notre propre lumière. Plus nous sommes agité plus nous nous sentons séparé de notre prochain car nous ne parvenons pas à nous relier au grand Tout, plus nous sommes agité moins nous comprenons la notion de moment présent car nous basculons sans cesse du passé au futur, mais aussi moins nous permettons à notre lumière de briller car celle ci s'en retrouve dispersée.
L'agitation fait du bruit, autant sur le plan physique que sur la plan subtil, il suffit de taper des mains pour l'expérimenter. Sur la plan invisible, ce sont nos émotions qui font du bruit et nous agitent, et plus l'émotion est puissante plus le bruit est fort. Et si l'émotion reste bloquée car nous sommes trop agité pour trouver une issue, elle va se manifester sur le plan physique par une maladie. L'agitation est donc un cri qui nous empêche d'entendre notre intérieur.

Ainsi, le bruit, l'agitation, est une absence de sérénité qui nous voile notre nature véritable.

Lorsque nous sommes agité nous résistons à la lumière, que ce soit la lumière extérieure qui entre en nous, tout comme celle intérieure qui s'en échappe, l'équilibre réside dans ce savoureux mélange entre la lumière que l'on reçoit et celle que l'on émet.

La société dans laquelle nous évoluons nous incite à l'agitation, il faut aller vite, consommer, jeter, se lever tôt, travailler, manger sur le pouce, regarder sa montre, faire vite et toujours plus vite, finalement, nous prenons rarement notre temps, il semble tellement nous en manquer que nous courrons derrière lui, encore, nous le cherchons dans une agitation sans fin. Et se placer ainsi dans la recherche n'est pas accueillir, être, briller.
Alors, pour palier à cela, nous sommes attiré par des pratiques qui poussent à ralentir, à être moins agité, comme la méditation, le yoga, la contemplation. Ces pratiques sont bénéfiques sur le moment, si on est en mesure d'accueillir ce qui vient, mais, dès que l'on reprend notre course effrénée le silence n'est plus qu'un lointain souvenir. Alors, nous continuons à pratiquer diverses techniques pour retrouver le calme, puis le perdre à nouveau, ceci est une boucle sans fin. C'est une façon d'équilibrer la balance, je m'agite 10 heures par jour, alors je médite 10 minutes chaque soir avant de m'endormir, pour me ré-agiter le lendemain puis méditer à nouveau le soir venu...
Et si la solution était de bloquer la balance une bonne fois pour toutes, qu'elle ne penche ni à gauche ni à droite ?

Car en réalité la clé est dans l'immobilité, le silence est dans la non-action, c'est le fait de ne rien faire qui laisse passer la lumière et permet à la paix de s'installer. Etre immobile ne s'apprend pas, on n'apprend pas à accueillir sa lumière, autrement on retourne à son agitation, à la recherche, au manque que l'on cherche à combler.

Pour être (immobile) il faut se détacher de nos croyances, celles qui nous dictent que "faire c'est être". On peut être dans l'immobilité bien plus souvent qu'on ne le pense, même durant nos "tâches", par exemple, je peux faire ma vaisselle en étant bien ancrée dans le moment présent, sans me préoccuper de ce qui va arriver, sans me soucier de ce qui s'est passé hier, sans être en colère de devoir laver cette vaisselle, être simplement ici et maintenant et dans l'accueil, en observant la mousse, en écoutant le bruit de l'eau, en admirant le travail bien fait, en étant dans la gratitude de pouvoir faire ma vaisselle...

Les plus belles œuvres de ce monde sont nées de l'immobilité, lorsqu’elle a été accueillie pour ensuite se transformer en matière, l'inspiration naît de l'immobilité, les artistes comprennent à quel point plus on cherche et rien ne vient.
La nature est le reflet de l'immobilité, une graine accueille ce qui vient, dans le silence et la paix, pour devenir une magnifique fleur. Un quartz est si pur qu'il se laisse entièrement pénétrer par la lumière, pour la diffuser et la multiplier. Quand la nature s'agite, et cela arrive lorsque les hommes se noient dans leur propre agitation, tout ne devient que destruction.

Prenons un verre transparent, versons-y quelques centimètres de sable, puis nous remplissons le reste du verre avec de l'eau. Observer le résultat sera très apaisant, il y aura tout au fond du verre le sable, dense et immobile, et au dessus l'eau, claire, limpide et elle aussi immobile. Et si d'un coup l'on venait à agiter le verre, sable et eau se mélangeraient jusqu'à créer une texture grisâtre et confuse, plutôt désagréable à regarder, des petites vagues feraient déborder le verre et le tout ne ressemblerait plus à rien. Il en est de même quand nous sommes trop agités, nous ne laissons pas le temps aux éléments de prendre leur place en nous, et surtout nous empêchons la lumière de nous traverser.

L'absence de lumière est simplement une absence d'immobilité et de silence, l'agitation créé une forme d'incohérence.

Prenons le temps d'observer, de contempler, de ne rien faire, de rêver.
Si nous changeons constamment de fréquence, comment entendre la musique que joue notre âme.

Voilà pourquoi la lumière passe par l'immobilité, qu'il ne sert à rien de convaincre, persuader, chercher à prouver, brillons il ne nous est rien demandé de plus.

18:18 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)