29/04/2016
... j'ai embrassé la Mort
J'ai toujours entendu dire que dans la vie rien n'était figé, tout évoluait, changeait, se transformait, au gré de nos actes, paroles, pensées. Point de vue que je partage entièrement et que j'expérimente jour après jour.
Seul un point est prévu à l'avance et irréversible, et pas des moindres, quels que soient nos choix : le jour et l'heure de notre mort. Le suicide étant considéré comme une "rupture de contrat", comme un fait non inscrit, non prévisible, sur notre chemin de vie (car le libre arbitre existe).
Cette idée me semblait plausible, seulement, cela remettait en question beaucoup de choses ! En effet, si l'heure de notre mort est ainsi programmée, à quoi bon se battre contre la maladie ? Pourquoi prier pour une rémission ? Pourquoi prendre des précautions alors que notre mort est déjà décidée ? Si les dés sont déjà jetés, la partie est tronquée, nuls soins ou prières ne peut guérir ou protéger quelqu'un qui "doit" mourir. Tout ceci me semblait très paradoxale, car la notion d'espoir n'avait plus sa place, tout comme celle de pensée créatrice...
Cela m'a poussé à chercher des réponses, alors, j'ai demandé à mes guides de m'éclairer sur ce sujet. Et comme toujours, mon verrou a trouvé sa clé. Bien entendu, je vais parler de mon ressenti, mon inspiration, ma vérité. J'espère ne froisser personne avec cet article, car je sais à l'avance que certains seront touchés, voir rejetteront ces propos. J'ai tout de même envie de partager mon point de vue.
Comme je le dis souvent, la maladie (l'âme l'a dit) est une création, elle peut être évitée ou soignée, ce n'est en rien une fatalité. La maladie est la conséquence d'un trop plein d'émotions négatives qui s'accumulent dans les énergies, puis dans le corps physique, et qui peut même mener jusqu'au décès. Ces émotions basses créent des maux qui sont en réalité des mots. II est bon, lorsque l'on est malade d'interpréter ses maux/mots et d'en comprendre la signification, celui qui écoute son cœur et son corps peut vaincre la maladie.
Par conséquent, la maladie n'est pas une mort programmée (sauf cas particulier pour éveiller des consciences).
Par exemple, une personne qui fume beaucoup trop, jusqu'à se créer un cancer, peut être considérée comme quelqu'un qui se suicide à petit feu. Peut-être mourra t-elle de son excès, mais ceci ne sera pas une mort "programmée", mais une rupture précoce de contrat. Cette personne pourra donc, si elle le souhaite, inverser la tendance en modifiant son hygiène de vie et vivre plus longtemps. Dans ces conditions, on comprend aisément que l'ange de la mort peut être repoussé, jusqu'à la Vraie Mort.
Il en est de même pour toutes les autres formes d'addiction, d’excès, de pensées négatives (colère, anxiété, jalousie...), et tout ce qui peut générer divers maux et souffrances.
Ainsi, la maladie peut être considérée comme une forme de suicide, sur le long terme, car elle résulte de mauvais choix de l'Homme.
Mes guides me demandent de faire un parallèle avec les 7 pêchés capitaux : l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la luxure, la paresse, la gourmandise.
Attention à ne pas se limiter au sens premier des ces mots, qui est très limité, ces 7 pêchés ont une résonance particulière et sont une indication de la source de toute maladie, car au delà des mots il y a une portée universelle, dixit mes guides.
En conclusion, il est vrai que la date de notre mort est définie, déterminée à l'avance, mais il s'agit uniquement de celle de notre Vraie mort, pas celle qui est la conséquence de nos excès ou mode de vie inadéquate, car cette dernière peut être évitée en revoyant nos bases de construction.
Ne pas aimer sa vie, voir seulement l'obscurité et l'ombre, rester enfermé dans ses émotions basses... est une forme de suicide, de destruction, pourtant, la lumière existe bel et bien, elle est partout et à portée de tous.
Cela peut paraître exagéré de parler de suicide pour un fumeur, par exemple, mais n'oublions pas que notre vocabulaire est très limité. De plus, ce n'est pas si exagéré que cela, certes le fumeur dira "j'aime la vie et je ne veux pas mourir !", pourtant, il sait que son hygiène de vie peut lui faire perdre cette vie si précieuse. Mais, il prend tout de même le risque de développer une maladie, de flirter avec la mort avant l'heure. Au final, tout ceci est très paradoxal, nous aimons la vie mais nous maintenons des comportements qui peuvent la réduire, alors, est-ce la vie ou la mort qui prédomine dans ce schéma comportemental ? Cette question est à méditer.
J'entends déjà les gens dire "oui mais dans ce cas là on ne fait plus rien ! on ne vit plus !", ceci n'est pas une réponse juste, en effet, le comportement le plus efficace est de faire les choix qui préservent la vie sous toutes ses formes. Par exemple, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne mange pas de viande, j'essaie de gérer mes émotions au mieux, il me reste à ce propos tout plein de choses à modifier, changer, transformer, et cela est un travail très enrichissant, épanouissant ... je fais comme je peux, à mon niveau, et je ne pense pas passer à côté de ma vie, bien au contraire, je la croque à pleines dents avec un mode de vie qui est en résonance avec ce que JE SUIS. Passer à côté de sa vie c'est justement chercher une fuite (pour l'écourter), passer à côté de sa vie c'est s'empoisonner le corps et l'esprit, ces raccourcis ne sont pas vivre mais détruire et se détruire. Ceci n'est pas un jugement mais un constat, ce n'est pas de la culpabilité que je souhaite véhiculer, mais le message que nous sommes tous des maîtres, aussi bien de notre vie que de notre mort, alors reprenons conscience de notre pouvoir.
J'espère que cet article ne sera pas trop "brutal", mais, il est bon de se rappeler que ce sont nos actes, paroles et pensées qui créent notre réalité. L'autodestruction est aussi une de nos créations, c'est une mort prématurée, assimilée à un suicide, et cela peut être stoppé grâce à un travail intérieur.
Ce qui est merveilleux, c'est que oui! nous pouvons guérir de la maladie, oui! nous pouvons aider autrui dans la rémission, oui! nous pouvons chasser à jamais nos maux et douleurs, car cela ne sera jamais une fatalité.
D'ailleurs si l'on regarde de plus près, bon nombre d'entre nous avons déjà frôlé la mort (parfois même à plusieurs reprises), il existe ici bas beaucoup de "miraculés". Ce qui prouve bien que quand c'est pas l’heure c'est pas l’heure.
20:10 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Wouah belle philosophie de VIE.
Écrit par : Patricia L | 30/04/2016
Un ami a perdu son chat (à cause d'une stérilisation qui a mal tourné), et il me demandait si ses actes auraient pu le sauver. Sur le coup je n'ai pas su quoi répondre... car si la mort est programmée on ne peut rien faire... mais du coup si la mort est ainsi programmée à quoi bon se battre quand on est malade? Pour moi y avait une anomalie là dedans, alors j'ai cherché des réponses claires au sujet de la mort. Oui ou non est-elle définie à l'avance... tout s'est éclairé
Écrit par : Emilie | 30/04/2016
Non,Emilie, ton article n'est pas "brutal" !Tout est si vrai !
Écrit par : Fabienne | 30/04/2016
Merci Émilie...pour ma part aucune fausse note : la vérité à l'État brut fait un bien fou !
Écrit par : Isabelle | 01/05/2016
Merci à vous :) Comme je m'y attendais il y a eu certaines réactions ^^
Écrit par : Emilie | 01/05/2016
Slt sister,
J'ai adoré cet article et te rejoint complètement!
Bisous
Écrit par : dedieu | 03/05/2016
Kicou, pour moi la mort n'est que changement et renouveau. En fait, la mort définitive n'existe pas telle que certains hommes voudraient qu'elle soit ;) Big bisous et merci encore ch'suis fan de tes articles Tine;)
Écrit par : Poulain | 09/05/2016
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