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25/02/2017

... j'ai fait un pacte avec l'ennemi

J'ai envie d'apporter un regard nouveau sur la maladie, avec un éclairage positif basé sur mon expérience et mes ressentis, car nous avons tendance à la vivre comme un fardeau, comme une fatalité. Or, nos maladies sont le reflet de ce qui nous habite, j'entends par là de nos blessures non refermées et identifiées, et cela va de la plus grande maladie aux maux les plus bénins. Elle sont donc, à leur façon, un miroir qui nous reflète notre intérieur.
Comme l'a dit si justement Carl Gustav Jung : « Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir »
 
Il est souvent très difficile de l'admettre, mais les maladies sont nos propres créations (sauf choix de l'âme de vivre cette expérience, mais cela reste assez rare). Dans un sens cela est positif car ça signifie qu'en qualité de créateur de nos maux, nous avons également le pouvoir de nous en défaire, nous en avons la capacité, et pour cela, nous devons chercher la source de la maladie. Je trouve cela bien plus effrayant de penser que les maladies sont le fruit du hasard ou de la fatalité et que ce n'est que la chance qui nous permet de guérir. Dans ces conditions, nous remettons notre guérison dans des mains extérieures, tout comme nos maux, et ce statut de victime nous dessert bien plus qu'il ne nous aide
Une petite parenthèse à ce propos, il arrive que l'on m'accuse de porter un message de culpabilité lorsque j'affirme que nous créons nos maux, pourtant, qui tend à culpabiliser est, dans ce cas là, d'accord avec l'essence du message, par conséquent, ce n'est pas moi qui fait culpabiliser mais une chose que l'on sait vraie et que l'on refuse de regarder. Si une personne n'est pas du tout d'accord avec le fait de créer ses maux, elle ne culpabilise pas puisque ne se sent pas concernée par ce message. Le libre arbitre existe, nul ne peut nous obliger à croire ou nous imposer quoi que ce soit sans notre accord. Il est toujours préférable, et ce dans la vie en générale, de prendre ses responsabilités et cesser de rejeter la faute sur l'autre, et c'est d'ailleurs ce que vient chuchoter à nos oreilles la maladie. Car prendre ses responsabilités c'est devenir maître de sa vie et avoir les capacités de dépasser ses limites, en l’occurrence comme l'explique cet article : dépasser la maladie. J'ajoute avant de fermer cette parenthèse, que culpabiliser est inutile, il est bien plus positif de travailler avec des nouvelles données, de s'adapter, de faire au mieux, avec amour et respect pour soi même et pour les autres. 
 
La maladie veut dire "le mal a dit", alors nous ferions bien d'écouter attentivement ce que nous dit notre corps afin de panser au mieux ces plaies qui nous habitent. On peut voir la maladie comme un phare qui éclaire notre intérieur, il ne faut pas se battre contre la maladie mais travailler a ses côtés, car elle est un indicateur de nos blessures, nos croyances erronées, nos enfermements, nos conditionnements. Pour y voir plus clair il faut mettre en parallèle la maladie et sa cause spirituelle.
 
Beaucoup pensent qu'une maladie peut être créée par des facteurs extérieurs visibles, par exemple l'alcool, la cigarette, les plats trop gras... , mais aussi par des éléments extérieurs cachés, comme les additifs alimentaires et tout autre produit toxique ajouté à nos produits du quotidien... A cette croyance je réponds que je ne suis pas totalement d'accord.
 
Prenons l'exemple de l'alcool, on tend à dire que c'est la cause de bien des cancers, comme celui de la gorge. Nous ferons donc un raccourci entre une personne alcoolique et son cancer de la gorge. Mais est-ce réellement l'alcool qui a CAUSÉ le cancer ? N'est-ce pas plutôt la blessure déjà présente qui a créé une faille que la personne tente de combler par une consommation d'alcool excessive ? Blessure qui aurait de toute façon mené à un cancer, avec ou sans alcool. On peut donc se demander si ce n'est pas la blessure préexistante (nid du cancer) qui a amené la personne à boire (pour noyer un quelconque traumatisme), et non la boisson qui a créé le cancer. Et cela change tout. 
Pour confirmer cela, il n'y a qu'à regarder autour de nous, combien de personnes ont-elles développé un cancer de la gorge sans jamais boire une seule goutte d'alcool ? Et plus frappant encore, combien de personnes, alcooliques, n'auront jamais de cancer de la gorge ? 
Dans mon exemple, la blessure est la source qui a donné naissance au cancer, l'alcool n'est qu'un moyen incorrect de panser la plaie. Alors, pour guérir réellement, il ne suffira pas de bannir l'alcool, il sera nécessaire de travailler sur la blessure, la cause réelle, autrement le cancer récidivera. Bien entendu, il est préférable de faire ce travail de guérison spirituelle avant l'arrivée de la maladie.
 
Par ailleurs, il est très fréquent qu'après avoir traversé une maladie grave nous fassions de nouveaux choix, nous changions nos habitudes, alors, sans le savoir, nous pansons la blessure qui a accueilli la maladie. Car ces nouveaux choix nous libèrent de nos chaînes, au lieu de répéter les choses et recréer la maladie, nous inventons, nous innovons, nous changeons nos habitudes, nous osons sortir de notre zone de confort. En effet, après avoir pris le dessus sur la maladie nous nous sentons plus fort, plus libre, avec une envie de croquer la vie à pleine dents, et cela nous place naturellement face à de nouveaux choix. Au final, nous nous rapprochons de qui nous sommes vraiment, du JE SUIS, tout en nous éloignant de nos divers maux et maladies. 
 
Pour illustrer cela, imaginons une mère et son fils, la maman est excessive, protectrice, manipulatrice, elle ne veut pas laisser son fils voler de ses propres ailes, elle le couve et l'enferme car elle a besoin de lui. Le fils arrive à l'âge adulte et la relation reste identique. Cela pèse sur le fils qui, à un moment donné, créera une maladie lourde. On pourrait croire que la faute revient à la maman étouffante, mais au final, c'est la réaction du fils qui a créé la maladie, le fait qu'il n'a pas su imposer ses propres limites, car nul ne peut nous rendre malade à part nous même. Si le fils se remet de sa maladie, et qu'il ne change rien à sa relation mère-fils, il y a de très fortes chances pour que la maladie revienne plus tard. En revanche, s'il ose faire de nouveaux choix, s'il change ce qui est, s'il s'autorise à s'éloigner un peu de sa mère toxique, la maladie n'aura plus de prises sur lui. Ensuite, ce sera à la maman de vivre son expérience à elle et de comprendre ce qui a mené son fils à changer de comportement envers elle, car la maladie d'une personne est un message pour un plus grand nombre de personnes encore. Dans cet exemple, la maladie du fils porte un message pour lui même (il ne parvient pas à s'affirmer) mais aussi pour sa mère (elle vit dans la dépendance affective), et peut-être aussi pour son père, sa sœur... Quoi qu'il en soit, il faut avoir de la compassion et de l'amour pour soi même et l'autre, car nous vivons tous à travers le voile de nos blessures, on ne fait jamais exprès de faire du mal ou se faire mal.
 
Il existe d'autres exemples moins graves, comme celui d'une simple angine, maladie dite "contagieuse". Dans ces conditions c'est la loi de résonance qui agit, car le mal vient du dehors et n'est pas créé par l'ôte lui même. Imaginons une famille dont l'un des enfants vient d'attraper une angine, il est possible que sa maman attrape l'angine tandis que le papa passe au travers. Pourquoi ? Parce que le corps de l'enfant et celui de la maman possèdent la même faiblesse au niveau de la gorge, résultante d'une blessure nichée dans le chakra gorge. Le papa ne possédant pas cette blessure ne sera pas inquiété par cette maladie. Plus la personne a d'angines à répétitions, plus la blessure est lourde et l'âme tente de s'en défaire. Car, je le répète, la maladie est un signal d’alarme de ce qu'il y a à soigner en soi, alors, ne traiter que la maladie n'est pas concluant, cela revient à ne soigner que la surface. Ceci explique pourquoi une maladie peut se transmettre vers les uns, tout comme elle peut contourner les autres. Ce n'est pas la maladie qui choisi son ôte, mais la personne qui attire à elle la maladie, car son terrain (corps) est propice. 
 
Je ne peux développer ici les causes véritables des maladies, ce serait bien trop long, mais il existe de nombreux ouvrages très intéressants sur ce sujet. Il est souvent bénéfique de se faire aider lorsque l'on traverse une maladie lourde, mais, n'oublions pas que si une maladie est sur notre chemin c'est que la clé est en notre main, l'autre ne peut nous délivrer mais il peut nous accompagner, et c'est déjà très bien ! 
 
Pour résumer, plus nous soignons notre intérieur et moins nous nous rendons malades, car notre corps et notre énergie deviennent imperméables aux secousses extérieures et intérieures. 
 
Je conclue par une deuxième phrase de C. G. Jung :  "La maladie est l’effort que la nature fait pour me guérir" 

18:24 Publié dans Maladie | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Je voudrai juste porter mon témoignage par rapport à ton article.
Depuis des mois je vis une épreuve très difficile et psychologiquement je suis touchée, très touchée à un point où mon corps m'a envoyé des signes depuis 10 mois maintenant .
J'ai pris sur moi pour aider mes enfants et en ce qui me concerne je me suis totalement oubliée. Résultat, je me suis déclenchée des douleurs chroniques dorsales et en plus j'ai mon coeur qui a très mal physiquement comme des coups d'aiguilles.
Et bien oui, je suis la seule responsable de tous mes maux car mon corps a répondu à ma souffrance psychologique. Il m'a fallu 10 mois pour réagir.
Maintenant, j'ai décidé de me faire suivre psychologiquement car si je ne fais pas un travail en profondeur, à la source, mon corps ne guérira pas! Puis, j'ai décidé également de faire de l'EFT et des séances de kiné accès sur la médecine chinoise.
Quand j'ai dit à ma kiné que je savais que j'étais responsable de mes douleurs, elle m'a félicité car j'avais conscience de ce que j"avais fait.

Écrit par : Fabienne | 27/02/2017

Très bel article bien argumenté, prenons conscience de nos choix.

Écrit par : Baya | 27/02/2017

Merci Fabienne de ton témoignage et de ta générosité à le partager ici, tu es un ange

Écrit par : emilie | 28/02/2017

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