Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/05/2018

... j'ai chanté "Au bal masqué ohé ohé"

Petite expérience du week-end que j'ai envie de partager !

Je vis actuellement dans une ville aux énergies assez lourdes, je m'y accommode mais parfois cela m'étouffe un peu. Alors, quelle ne fut pas ma joie en découvrant un petit salon du bien-être à quelques pas de chez moi.

Je décide donc d'y faire un tour, espérant trouver un peu de légèreté et de lumière, chose que je ne retrouve pas forcément autour de chez moi.

Arrivée au salon, je découvre de jolis petits stands, il y a un peu de tout, de belles pierres et autres petits trésors en passant par des attrapes rêves "made in China", des stands lumineux se mélangent à des stands "effets de mode".

Plus je me promène dans les allées de ce petit salon moins je m'y sens à l'aise. Je pensais pourtant être dans mon élément mais je ne m'y retrouve pas vraiment, je traverse des stands "voyance et compagnie", où les prix sont exorbitants, mais puisque demande il y a...

Puis, débute une conférence sur le karma, je m'installe pour en écouter la teneur, là, un homme se place devant nous, apparemment medium reconnu, paré d'un vêtement népalais qui brille de partout. Sa tenue est travaillée, ses gestes sont contrôlés, ses mots sont choisis, rien n'est spontané et naturel dans ce que je vois. Non pas que cet homme soit mal à l'aise, ce qui pourrait expliquer ce besoin de contrôle, non ! cet homme joue simplement un rôle. J'ai la sensation d'être face à une marionnette, à un homme déguisé.
Il parle, il parle, il expose tout son savoir, il parle de ses capacités médiumniques, du fait qu'il a acheté sa tenue dans un village au beau milieu du Népal, puis affirme : "mon don m'a permis de sauver des gens", alors je me lève et poursuis ma visite ailleurs, car son discours ne résonne pas en moi.

Mes pas me mènent à un stand proposant des toiles incroyablement vibrantes et lumineuses, je m'arrête alors pour les admirer. Le créateur est assis juste à côté, c'est un homme qui vient de l'Himalaya, il semble si humble et empli de sagesse. 
Alors, vient une femme, elle est française et semble être son agent ou quelque chose comme cela, elle m'explique la symbolique des toiles que j'observe, elle parle fort, elle aussi semble jouer un rôle, elle utilise un vocabulaire compliqué, elle emploie des mots Sanskrits que peu connaissent, en moins de 5 min j'entends "Mudra", "Bhavana", "Chakra", "Tamas" et d'autres termes encore plus compliqués que je n'ai jamais entendu... Elle parle tellement que je perds le fil de la conversation, je n'apprécie même plus les œuvres car l'étalage de savoirs de cette femme me parasite l'esprit, finalement je l'observe elle, je me demande quelle image elle essaie de faire passer. Elle utilise consciemment des mots compliqués, empruntés ailleurs... pourquoi ne pas dire tout simplement le mot "méditation" comme tout le monde ?

Cet échange me lasse alors je passe mon chemin, de moins en moins à l'aise dans ce salon.

Finalement, un peu déçue je m'en vais, j'espérais trouver dans ce salon des personnes simples et sans masques, et j'ai l'impression d'avoir participé à un bal masqué.

Un seul mot me venant à l'esprit : simplicité ! Où était la simplicité dans tous ces échanges ?

Je ne remets pas en doutes les savoirs et dons de ces personnes, car cet homme croyait véritablement en ses capacités, et cette femme en ses savoirs, c'est très bien, ils étaient dans ce sens honnêtes, mais pourquoi tous ces artifices qui au contraire masquent leur message ?

Je me sentais presque pas à ma place sur ce salon, en jeans et baskets, ne comprenant qu'un mot sur deux concernant les toiles que j'admirais. C'est d'ailleurs sûrement l'effet recherché, que l'on se sente tout petit face aux "porteurs de lumière et de bien-être".

Pourtant, porter la lumière c'est justement ne pas jouer de rôle, c'est être simple et transparent. Lorsque l'on porte des masques la lumière est d'emblée voilée elle aussi.

Transmettre la lumière n'est pas faire briller les yeux des autres mais briller en son cœur.

Fort heureusement certains exposants étaient simples, ouverts, dans le don et l'échange véritable.

Plus une personne est simple et sans artifices, moins elle cherche à convaincre et plus elle lumineuse. C'est cela briller, c'est être dans la simplicité et la justesse.
Alors, si porter un habit népalais fait partie de nos envies, portons le mais avec simplicité, sans chercher à séduire autrui. Si connaître tous les mots sanskrits nous fait vibrer, apprenons-les, mais sans besoin de les étaler à tout-va. Faisons les choses pour nous même avant tout, avec notre cœur, par pour nous observer dans le cœur des autres.

L'humilité et la simplicité sont la plus belle forme de sagesse, j'ai beaucoup d'admiration et de respect envers les personnes qui me parlent avec simplicité et amour, par la voie du cœur.

Finalement, après cette petite escapade, j'étais bien contente de retrouver ma petite ville si endormie... et si simple.

C'est ma petite réflexion du jour.

Commentaires

Tout à fait d'accord ! :)

Écrit par : Laura Millaud | 01/05/2018

Hi hi ;) :)

Écrit par : Emilie | 02/05/2018

Team Lumière en jean-basket... ça me fait plaisir :D
Merci pour ton partage...

Écrit par : Lou | 02/05/2018

La simplicité fait toute la différence c'est bien vrai!

Écrit par : Marie Kléber | 03/05/2018

Hi hi, oui la simplicité !!!

Écrit par : Emilie | 04/05/2018

Les commentaires sont fermés.