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30/10/2020

... j'ai dégainé plus vite que mon ombre

Le 28 j'ai publié sur ma page facebook un petit texte au sujet de la manipulation gouverne-mentale à laquelle nous faisons face actuellement.
 
Il a été très bien accueilli, mais, j'ai pu lire certains commentaires qui indiquaient que ma prise de position n'était pas très lumineuses et alimentait la dualité, ou encore qu'il était préférable de ne parler que de "lumière".
 
Il faut pourtant comprendre ceci, à partir du moment où nous nous sommes incarnés (un car né) nous expérimentons le principe de dualité, cela fait partie du "jeu" et ce n'est ni mal ni bien. Notre corps de chair est la manifestation même de la séparation, en effet, notre corps nous sépare physiquement et inexorablement de notre prochain. On peut se rapprocher intérieurement du sentiment d'unité, seulement, nous ne vivrons jamais, physiquement, sur terre et dans un corps de matière, l'union véritable et absolue avec l'autre. En nous incarnant nous avons créé le "je" pour entrer dans le jeu, et le retour à la source laissera derrière nous ce je/jeu. Par conséquent, on ne peut faire abstraction du principe de dualité, cela fait partie du grand tout, de la vie, en revanche il s'agit de ne pas émettre de jugement quant à cette réalité, l'accepter telle qu'elle se présente à nous. Le fait que la dualité fasse partie intégrante de la vie ne doit pas nous faire haïr l'autre, cet opposé, cela doit simplement nous aider à nous positionner par rapport à cet autre. Qu'est la lumière sans l'ombre ? Qu'est le chaud sans le froid ? Comment connaître le sentiment de liberté sans avoir été emprisonné ? La dualité ne veut pas dire être en guerre, cela signifie simplement que tout existe et son contraire.
La dualité n'est négative que dans l'esprit de la personne qui la voit ainsi, autrement elle est neutre.
Pour revenir à mon partage du 28 octobre, lorsque je dis que le gouvernement manigance contre nous, le peuple, je me positionne simplement et clairement face à ce qui est en train de se dérouler, c'est à dire que je refuse de jouer dans le jeu que le gouvernement me propose ! Celui de la peur, de la culpabilité, de l'infantilisation, et je ne m'en cache pas. Je suis ici, sur terre, pour créer un nouveau jeu en affinité avec moi-même, inventer des règles harmonieuses, respectueuses et étiques.
Lorsque je fais le tri dans ce qui ne me convient pas je n'accentue pas le principe de dualité, qui existe quoi que je fasse, seulement, je mets en avant ce qu'ici et aujourd'hui je souhaite construire, je me définis.
 
Revenons maintenant au principe de lumière, et pour cela je vous partage quelques expressions françaises :
- Agir en pleine lumière : agir de manière à être visible, connu de tous.
- À la lumière de quelque chose : en fonction des connaissances acquises.
- Mettre quelque chose en lumière : le faire ressortir, le mettre en évidence.
- Ne pas être une lumière : avoir peu de connaissances dans un domaine ; être peu intelligent ou même stupide, idiot.
- Revoir la lumière : recouvrer la vue ; sortir des ténèbres, d'un cachot.
 
Ces expressions sont on ne peut plus parlantes : la lumière représente le SAVOIR !
 
Donc diffuser la lumière c'est oser regarder ce qui est, sans détourner les yeux.
Encore une fois lorsque je dis que le gouvernement se moque de nous, avec preuve à l'appui une vidéo qui parle du re-confinement un mois avant l'annonce officielle du président, je ne donne pas de force au jeu de l'ombre bien au contraire je mets en lumière les ficelles qu'elle tire. Car refuser de voir les choses qui ne tournent pas rond ne les fait pas disparaitre, en revanche les mettre en lumière permet de changer ce qui doit l'être.
Je ne parle pas de s'investir émotionnellement dans ce qui dérange, car lorsque l'on laisse échapper la colère on alimente les égrégores de colère, mais simplement d'observer ce qui se passe avec objectivité, regarder la situation avec honnêteté et savoir faire preuve de sens critique.
Aujourd'hui je remarque les décisions prisent, sans mon consentement, et celles-ci ne me conviennent pas pour plusieurs raisons déjà évoquées ici ou ailleurs.
 
Ne parler que lumière en faisant abstraction de l'ombre, donc du Tout, revient à vivre la moitié de l'expérience terrestre. Accepter la présence de l'ombre est un pas important de notre évolution spirituelle.
Je sais qu'il existe une forme de spiritualité qui raye de la carte le principe même d'ombre, ce mouvement est à mon sens une spiritualité immature, qui, au lieu d'accepter le principe de dualité qui régit la terre préfère le nier. Accepter la lumière c'est aussi accepter son opposé, autrement le puzzle reste incomplet. Nier l'ombre c'est rejeter une partie de soi, tandis qu'accepter l'ombre et son rôle met automatiquement fin à la notion de séparation, et c'est à ce moment que la dualité redevient ce qu'elle est : neutre. Alors tout s'unit et se marie pour ne former qu'une seule et même expérience : la vie terrestre.
 
De plus, pour laisser passer la lumière il faut savoir être transparent avec soi-même et les autres, alors, aujourd'hui, je ne souhaite pas faire comme ci les choses me convenaient, j'écoute et je laisse parler mon cœur car je ne souhaite pas vivre une bataille intérieure en m'interdisant de ressentir ce que je ressens, en m'interdisant d'être honnête avec moi-même, bataille qui ne ferait qu'alimenter les égrégores de lutte.
Encore une fois, cela ne veut pas dire se laisser submerger par ses émotions et se rendre malade, mais simplement accepter qu'à l'instant T la situation ne s'aligne pas avec la fréquence de notre cœur. La paix véritable commence ici, lorsque l'on accepte pleinement nos ressentis véritables.
Et puis n'oublions pas que nous sommes humains, nous avons aussi le droit de parfois être en colère, simplement, veillons à ce que celle-ci ne dure pas et reste l'impulsion qui mène au changement afin qu'elle reste constructive et non destructrice.
 
Ainsi, diffuser la lumière c'est aussi savoir parler de l'ombre, l'ombre qui se trouve en chacun de nous et autour de nous, c'est apprendre à observer les liens qui nous enferment pour mieux nous en défaire. Ceux qui ne peuvent ou ne veulent voir la dictature qui s'installe insidieusement sont principalement ceux qui ne se sont pas encore défaits de leur propre prison intérieure, et qui, par besoin de sécurité, se laissent dicter leurs choix, paroles et pensées par toute forme d'autorité extérieure à eux.
Bien entendu nous avons le pouvoir de transmuter ce qui peut l'être, ainsi, ce confinement peut devenir une occasion de mieux apprendre à se connaître et travailler sur soi, ce couvre-feu peut être une opportunité de passer plus de temps en famille le soir, ces promenades d'une heure peuvent devenir un délicieux moment durant lequel on savoure intensément la vie... nos prisons sont avant tout intérieures et celui qui a ouvert la porte est un Homme libre, peu importe ce qui se passe autour de lui. Mais, même en transformant à notre avantage l'expérience on peut également faire en sorte que les règles du jeu changent au fur et à mesure de nos choix. Nous pouvons œuvrer à ce que toutes ces lois liberticides mettent en lumière ce que nous désirons créer maintenant, par opposition, donc via le principe de dualité. Tout existe en même temps, donc oui nous pouvons prendre du plaisir à être confinés tout en essayant de mettre un terme à cela !
 
Souvenons-nous que pour changer le monde il faut avant tout commencer par soi, panser notre intérieur, oser de nouveaux choix, assumer nos ressentis profonds, partager nos expériences et ne pas avoir honte d'être qui nous sommes. Nous libérer de l'intérieur pour que l'extérieur s'illumine.
 
Une anecdote de dernière minute en guise de conclusion, qui vient valider mon ressenti :
Au moment où j'écris la dernière ligne de ce texte il est 18h30, il fait presque nuit noire dehors. D'un coup les plombs sautent, la lumière s'éteint et je me retrouve dans le noir total, dans l'ombre. Je dois alors allumer la lampe de mon portable, donc utiliser ce petit faisceau de lumière afin de remettre le disjoncteur en marche et rétablir tout le courant. Ainsi, se laisser guider par sa lumière (portable) pour éclairer ce qui ne va pas (disjoncteur) permet bien souvent de diffuser une lumière encore plus grande (lumière revenue dans tout l'appartement).
Joli signe, jolie métaphore, je n'ai rien à ajouter de plus.

20:30 Publié dans Ombre | Lien permanent | Commentaires (2)