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08/07/2015

... je me suis dédoublée

J'aimerais vous parler du "corps de souffrance" dont fait allusion Eckhart Tolle dans ses livres.

Le corps de souffrance est une partie de notre ego, il est la partie qui retient toutes les émotions douloureuses, telles que la colère, la jalousie, la tristesse, la haine, la déprime... etc.

Bien souvent, nous nous comportons avec notre corps de souffrance comme nous le faisons avec notre ego: nous nous y identifions, comme ci il était NOUS.
Or, il n'est pas ce que nous sommes. Mais comme il a besoin de nos énergies pour vivre et s'alimenter, il a tout intérêt à nous garder sous sa coupe. Nous passons donc beaucoup de temps "en lui", par exemple, nous pouvons absorber la colère logée dans notre corps de souffrance, puis nous mettre en colère en pensant que nous sommes cette colère, et le faire grandir encore. De plus, le fait d'être en colère attirera à nous des énergies de colère (personnes en colère, situations énervantes...), ce qui plaira fortement au corps de souffrance qui trouvera encore une fois de quoi s'alimenter.

Il est donc efficace de prendre conscience du cercle vicieux dans lequel nous nous trouvons quand nous laissons notre corps de souffrance prendre le contrôle de notre vie. Reconnaître son existence c'est comprendre qu'il est telle une entité à part entière, et par conséquent qu'il n'est pas NOUS.
Prendre conscience de son corps de souffrance c'est se placer en tant qu'observateur de celui ci. Alors, dès qu'une émotion négative nous assaille, nous pouvons l'identifier et observer ce qui se passe en nous: en quel endroit se loge l'émotion? quelle sorte de douleur traverse mon corps? ...
Le fait d'observer, en tant que témoin, l'émotion négative, nous permet de nous en détacher, de ne pas en faire "notre" émotion, une partie de nous, mais simplement quelque chose qui nous traverse. Nous ne pouvons être ce que nous observons, ceci est une grande Vérité.

Enfin, lorsque nous sommes témoin de l'émotion, il n'est pas bon de batailler contre elle, car se battre c'est faire intervenir notre ego. Nous regardons simplement cette émotion avec les yeux de l'amour, nous ne la rejetons pas, au contraire nous créons un terrain d'accueil favorable au pardon dans la paix et l'amour.

L'émotion, ainsi gérée et acceptée ne peut que s'en aller, car nous ne lui donnons plus l'énergie nécessaire pour la maintenir en vie, en l'occurrence pour l'émotion de colère de notre corps de souffrance, nous ne nous identifions plus à elle, nous comprenons que celle ci réside en dehors de notre être, nous ne l'alimentons plus en la laissant prendre le contrôle, alors nous sortons de cette spirale infernale qu'est la colère.

Ainsi est notre corps de souffrance, il n'est pas nous, mais une partie de notre ego que nous devons apprendre à reconnaître et à nous en détacher. Nous ne sommes pas nos émotions négatives!

Par ailleurs, il faut savoir que lorsqu'on reconnaît l'existence de notre corps de souffrance mais que nous restons encore sous la coupe de nos émotions négatives, c'est qu'une partie de nous tient à ce schéma douloureux, car nous avons des choses à y gagner. Que ce soit recevoir de la compassion, attirer l'attention, s'isoler du monde, ne pas changer ses comportements, garder ses amis, rester sur ses acquis ... etc. Dans ce cas il est bon de mettre le doigt sur la peur sous-jacente à cela, car seule la peur fait barrage à notre libération. Lorsque la peur est identifiée, nous faisons comme pour les émotions, nous l'accueillons avec les yeux de l'amour et du pardon.

Nous ne sommes que paix et amour, reprenons notre pouvoir, nous sommes maîtres non victimes

06/07/2015

... je suis devenue riche

Nous avons coutume de croire qu'il n'y a pas assez pour tous: pas assez de travail, pas assez d'argent, pas assez de nourriture, pas assez d'amour, pas assez de santé... Nous vivons dans cette croyance erronée, par conséquent nous vivons dans le manque.

Par ailleurs, le manque appelle le manque.

En effet, si nous pensons ne pas avoir assez, nous bloquons l'abondance. Par exemple, si nous recherchons l'abondance financière, mais que notre pensée racine est "il n'y a pas assez d'argent", l'entrée d'argent est bloquée car nous entretenons inconsciemment une idée de manque. Une idée de manque ne peut créer l'abondance, alors les finances ne seront pas bonnes, et parallèlement l'idée de manque entretenue et alimentée.

Pour mettre un terme à cette spirale, il est bon de changer nos croyances, et de remplacer la pensée de manque par une pensée d'abondance. N'oublions pas que nous créons notre réalité par notre façon de penser. En réalité, il y a assez de tout pour tous, et nous méritons ce qu'il y a de mieux. L'abondance n'est pas un rêve mais bien une réalité.

Et pour mettre fin à nos croyances erronées sur l'abondance, il faut accepter que nous ne possédons rien. Cela peut paraître contradictoire, mais ça ne l'est pas.

Accepter que nous ne possédons rien permet de ne pas s'accrocher à ce que nous avons. Car s'accrocher, que ce soit à l'amour, à l'argent, aux relations, aux biens... nous enferme et bloque le flux d'abondance. Imaginons un placard plein de vieux vêtements, si nous nous accrochons à ces habits, si nous les gardons tous, nous n'avons pas la place d'accueillir de nouvelles tenues, nous n'avons pas la place de les ranger. Dans ce cas, le flux est bloqué, la peur de perdre nos anciens vêtements nous empêche d'en recevoir de nouveaux, plus beaux, plus nombreux, l'abondance est donc au point mort.

Tandis que si nous décidons de donner, trier, troquer, partager, une partie de ces vêtements, il nous restera de la place pour en recevoir d'autres, l'abondance sera. 

Prenons un autre exemple, il existe encore de nos jours des pays qui meurent de faim, on pourrait donc penser qu'il n'y a pas assez de nourriture pour tous, mais ceci n'est pas la réalité. La réalité est qu'il y a assez de nourriture pour chaque Homme, mais que certains pays refusent de partager, et préfèrent détruire les denrées plutôt que les offrir. Le flux est donc bloqué, encore une fois "posséder" et "ne rien lâcher" fait barrage à l'abondance, car dans cet exemple la nourriture ne circule pas. Pourtant, l'abondance existe bel et bien car la Terre a de quoi nourrir tous ses Hommes et ses animaux.

Pour vivre dans l'abondance, il faut donc accepter de ne rien "posséder", mais de tout "avoir".

18:33 Publié dans Abondance | Lien permanent | Commentaires (8)