22/12/2016
... j'ai cassé mon moule
Les situations que nous rencontrons nous servent à nous définir, à nous positionner, à savoir qui nous sommes. Mais, pour tirer des enseignements positifs de nos expériences, il faut apprendre à écouter la voie/voix de notre cœur, et non le bruit du mental. Le mental est fait de conditionnements, d'attentes et réactions.
Il s'avère parfois difficile de faire la distinction entre mental et cœur.
Un exemple simple, il y a de plus en plus de personnes qui cessent de consommer de la viande pour des raisons diverses et variées, alors, que pensons-nous de cela ? Quelle position décidons-nous d'adopter ? Pour répondre à ces interrogations il est bon d'écouter son cœur, en faisant abstraction des avis extérieurs.
Qu'importe ce que dit la médecine, que me dit mon cœur ?
Qu'importe ce que suggère le gouvernement, que me dit mon cœur ?
Qu'importe ce que conseillent ma famille, que me dit mon cœur ?
Qu'importe ce que fait le voisin, que me dit mon cœur ?
Qu'importe ce que choisit la majorité, que me dit mon cœur ?
Quel est MON avis sur ce sujet ? Trouve-je cela positif ou négatif ? Il ne s'agit pas là d'un jugement mais d'une position, position que souffle notre cœur.
Je parle ici de l'intelligence du cœur, celle qui connait les choix les meilleurs. Tandis que l'ego trouvera les réponses dans ce qui l'arrange. L'ego est très personnel et égoïste, il retient; tandis que le cœur englobe le Tout, il est dans la compassion, le partage et l'ouverture.
Nous sommes les seuls à pouvoir trouver les réponses à nos questions. Or, nous attendons trop souvent de l'extérieur ces mêmes réponses. N'oublions pas que cela revient à donner notre pouvoir à un autre, seulement, l'autre n'a pas le même vécu, les mêmes croyances, les mêmes conditionnements, les mêmes attentes. Nous sommes les seuls à savoir ce qui vibre le plus avec ce que nous sommes. Nul ne nous connaît mieux que nous même.
Un autre exemple très d’actualité, certains ne veulent pas voter car ils ne souhaitent pas participer à cette grande mascarade électorale, tandis que d'autres disent qu'il faut justement aller voter pour mettre fin aux mensonges. Les premiers affirmeront que voter c'est donner son pouvoir à un autre, les seconds répondront que ne pas voter c'est abandonner son pouvoir à un autre. Il y a ceux qui disent que ne pas voter c'est s'opposer, et ceux qui disent que voter c'est s'opposer... Les arguments sont incroyablement nombreux, mais finalement, qui a raison et qui a tort ? La réponse différera d'une personne à l'autre, et le débat sera sans fin. Car, je le répète, chacun voit le monde à travers le filtre de ses croyances, donc de son ego. Alors, qu'importe ce que pensent les autres, la majorité, le monde, que pense mon cœur de cette situation ?
Pour aider à faire la distinction entre cœur et mental, un petit exemple parlant, lorsque je vois toutes ces familles qui fuient leur pays en guerre pour venir se réfugier en France, qu'en pense-je ? Mon ego hurlera que ces gens vont prendre notre travail, qu'il y aura moins de logements pour nous, qu'ils seront mieux aidés financièrement que nous, qu'ils nous veulent peut-être du mal, je serais dans la peur de cette situation, la crainte de l'autre... Alors que mon cœur me soufflera que nous devons aider notre prochain, que le malheur de l'autre est aussi le mien, que ces gens qui ont tant souffert méritent un toit pour se reposer et de liberté pour vivre, que c'est un mensonge de dire qu'il n'y a pas assez pour tout le monde ici car la vie n'est qu'abondance... La différence cœur/mental est ici évidente. Je peux aller encore plus loin en me demandant comment on en est arrivé là ? Encore une fois, en plongeant dans mon cœur et non dans ce que véhiculent les médias.
Cessons de suivre la masse, de nous laisser influencer par l'extérieur, mais aussi, arrêtons de vouloir imposer notre point de vue, car imposer son idée revient à ne pas être sûr de ce que l'on est. Lorsque l'on doute de soi, on a besoin de l'approbation des autres, d'être rassurés et épaulés,
Soyons qui nous sommes en nous laissant guider par l'intelligence de notre cœur, car c'est ici que résident les réponses les plus merveilleuses/mère veilleuse, pour l'humanité, pour nous. Les enseignements qui tirent vers le haut, les échos qui détruisent nos schémas comportementaux. Et nul ne peut nous retirer cela, nul ne peut nous imposer quoi que ce soit lorsque la voix du cœur est notre guide, car c'est à ce moment là que l'on sait qui l'on est, que je sais qui JE SUIS.
Lorsque j'écoute mon intérieur, je peux répondre à toutes les questions qui s'offrent à moi, même si mon ressenti sort du moule, même si cela crée de l'incompréhension dans mon entourage. Comprenons que dans ce monde formaté, qui emprisonne ou traite de folles les personnes qui pensent différemment, se trouver dans la majorité, la pensée unique, le conformisme, n'est pas forcément un signe de bon sens. Ne prenons plus nos décisions par peur (ego), mais par amour (cœur). Notre vie entière sera jalonnée d'une multitude de questionnements, qui nous aideront à nous définir, alors l'heure est arrivée d'écouter ce que notre cœur à a nous dire et de mettre en pause notre ego.
Le plus incroyable dans tout cela, c'est que même si en apparence les réponses du cœur semblent différentes, nous verrons qu'au final tous les cœurs soufflent le même murmure.
C'est ainsi que naîtra le grand changement, le vrai, celui qui éclairera le monde.
Alors incarnons dès maintenant qui nous sommes, sans avoir à le prouver ou l'imposer, et encourageons l'autre à trouver ses propres réponses.
19:05 Publié dans amour inconditionnel | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2016
... j'ai pesé mes mots
Comme je le dis souvent, nos pensées, paroles et actions influent sur notre vie entière, elles incarnent ce que nous sommes.
Regardons de plus près le pouvoir de nos mots, car le Verbe est créateur bien que nous ayons tendance à l'oublier. Le mot peut faire et défaire, élever ou dévaloriser, une phrase peut guider ou égarer.
Nous sous-estimons bien trop souvent la force de notre parole. Les expressions "parole d'argent" et "peser ses mots" sont on ne peut plus justes et parlantes, car nos mots ont un réel poids.
Nous connaissons le pouvoir de la pensée, ce pouvoir intérieur qui passe par l'imagination (image en action), l’inspiration (souffle de Dieu), nous voyons également le pouvoir de nos actes, car nous remarquons l'impact que cela a dans la matière. Le premier pouvoir est intérieur, le second est extérieur, alors nous oublions la transition entre les deux qu'est la parole, cette vibration qui part de l'intérieur vers l'extérieur, qui commence par l'inspire et se termine par l'expire. Pourtant, nous nous construisons tous les jours sur ce que nous entendons, nous y bâtissons notre monde et nos croyances, et nos bases peuvent être solides et justes, tout comme elles peuvent être bancales et cassantes.
Les mots peuvent être enchanteurs, comme ils peuvent être destructeurs.
Un enfant à qui l'on ne fait que des remarques négatives ("tu n'y arriveras jamais, tu es méchant, tu parles trop..."), se construira sur une image sombre et erronées de lui même, et perdra petit à petit confiance en lui. Ils ne se verra plus tel qu'il est vraiment, car son image sera déformée par les phrases négatives que l'on a utilisées pour le définir. Ses phrases peuvent provenir d'un parent, mais, parfois, une seule et unique phrase d'un inconnu le marquera à jamais.
A contrario, un enfant que l'on complimente, que l'on félicite ("je suis fier de toi, tu es brillant, tu as bien fait d'essayer..."), se verra pousser des ailes. Les encouragements seront des bases solides sur lesquelles son être s'épanouira.
Si je dis d'une personne qu'elle est stupide, et que celle ci accorde de l'importance à mon avis, je la blesserais. Mon mot sera un sort que je lui envoie, et plus cette personne laissera les paroles négatives l'affecter, plus les mots se transformeront en maux.
Mais au contraire, une personne qui se sent laide, à qui je dis qu'elle est belle, peut soudain avoir une meilleure image d'elle même. La parole devient lumière et éclaire nos plus belles parties.
Si j'ai autrefois fait du mal à quelqu'un et qu'aujourd'hui je lui demande pardon, ma parole l'aidera à cicatriser sa plaie. Le Verbe est un puissant pansement, un remède à divers maux.
Alors oui les mots peuvent détruire, mais ils peuvent aussi guérir et libérer.
Bien entendu, nous ne sommes pas obligés de laisser les mots nous blesser, nous pouvons aussi décider que les paroles extérieures ne nous affectent pas, mais, bien souvent, ces blessures remontent à notre enfance, période durant laquelle nous avions le cœur grand ouvert, alors, chaque parole écoutée est devenue une fondation sur laquelle nous avons créé notre intérieur. Adultes, nous pouvons détruire ce qui a été construit lorsque cela nous paraît négatif, afin de repartir à zéro, mais, plus les paroles négatives entendues sont nombreuses plus ce travail s'avère long.
Pour se rendre compte de l'impact de nos mots sur la matière, sur notre corps, sur notre cœur, sur notre âme, il suffit d'imaginer une personne que l'on aime fort, un parent, un enfant, un ami, un conjoint... nous dire "je t'aime", et ressentir le poids de ces mots en nous, les vibrations qui nous traversent. Cela nous rend vivant !
La parole est sacrée, ne l'oublions plus.
19:29 Publié dans Parole | Lien permanent | Commentaires (2)