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28/01/2017

... je me suis envoyée des fleurs

S'accepter, se plaire à soi même (soi m'aime), est une étape cruciale bien que délicate. En effet, nous avons tendance à voir plus facilement nos défauts (dés faux), nos imperfections, ce que nous détestons en nous et sur nous, plutôt que nos qualités. Pourtant, il est bien plus bénéfique de voir notre lumière, de l'alimenter et la faire briller.

Comprenons que nos défauts sont les résultantes d'anciennes croyances, et ils ont, à un moment donné de notre vie, servi à nous protéger. Puis, ils se sont installés en nous jusqu'à devenir notre réalité. Un défaut est un filtre dont nous pouvons nous détacher, pour cela et comme toujours, il est nécessaire de mettre de la lumière sur cette zone obscure. Mais avant ce travail de prise de conscience, nous pouvons commencer par transformer nos imperfections en atouts, en nous appuyant sur ce qu'ils ont de positifs, car même dans un défaut brille la lumière.

Lorsque l'on dépoussière (pousse hier) le défaut, on peut y voir une valeur positive, aussi mince soit-elle, tout en gardant en tête qu'un défaut n'est pas ce que l'on est, il est un simple filtre. Il est bon d'avoir de la compassion envers soi même et de transformer notre vocabulaire.

En premier lieu, remplaçons le mot "défaut" par celui de "filtre", et regardons leurs valeurs positives, utilisons un nouveau vocabulaire

Par exemple, si je suis une personne qui doute beaucoup, cela signifie aussi que je suis une personne sensible, que réside en moi une certaine forme de sagesse (je peux alors travailler pour être qui JE SUIS). Ou encore, si je suis une personne qui a tendance à me mettre en colère, cela signifie que j'aime être en affinité avec ce qui m'entoure (je peux alors travailler sur l'ACCEPTATION); si je suis une personne de nature sauvage, cela signifie aussi que je suis plutôt autonome dans la vie (je peux alors travailler sur DONNER/RECEVOIR); si je suis une personne assez paresseuse, cela signifie aussi que j'aime prendre du temps pour moi (je peux alors travailler sur l'écoute de mes ENVIES profondes)...

Ainsi, "je doute de moi" deviendra "je suis sensible", "je suis colérique" deviendra "je sais ce que je veux", "je suis jaloux" deviendra "j'aime me sentir unique"... et ainsi de suite. Attention, il ne s'agit pas là de se voiler la face et de s'accrocher à ces filtres qui pèsent sur notre être, car nous savons qu'ils nous desservent et sont les fruits de notre ego, mais simplement d'être bienveillant envers soi et de remplacer le vocabulaire que l'on utilise pour se définir. Soyons plus doux, plus aimant, plus compatissant, car dans tous les cas nous faisons de notre mieux. Plus nos mots sont positifs, plus notre attitude est aimante, plus nous alimentons notre lumière. A contrario, plus nos filtres sont nourris plus ils ont de pouvoir sur moi.

Il en va de même avec nos imperfections physiques. Sans le vouloir, nous avons tendance à utiliser un vocabulaire négatif, pour ne pas dire injurieux, lorsque nous n'aimons pas des parties de notre corps. Pourtant, ici aussi nos imperfections ne sont que des filtres protecteurs.

Ainsi, un ventre que l'on n'aime pas devient un "bide", un corps non accepté devient "boudin", une personne en surpoids devient "une vache", une autre trop maigre sera "un tas d'os", un grand nez devient "un gros pif", des dents abîmées des "chicots"... notre imagination pour nous définir est sans limites. Ces mots blessants ne sont pourtant pas ce que nous sommes, et, ici aussi, il est nécessaire de revoir notre vocabulaire. Car, plus nous employons ces termes plus nous donnons de l'importance à nos complexes, donc plus nous les mettons en valeur. Le Verbe est créateur, ne l'oublions jamais.

Soyons aimant et tendre avec notre corps, notre temple.

En effet, des kilos en trop ne sont qu'une manière inconsciente de créer un bouclier autour de soi (nous pouvons donc travailler sur notre CONFIANCE), à contrario une trop grande maigreur est une façon de fuir la réalité (nous pouvons donc travailler sur notre ANCRAGE), un dos courbé signifie que l'on porte le poids du monde sur les épaules (nous pouvons donc travailler sur notre LÂCHER-PRISE)... notre corps en dit long sur nous, il est un langage à part entière, l'observer nous permet de comprendre ce qui nous pèse, de voir nos blessures et de travailler à les refermer. Alors, aimons nos imperfections physiques, elles ont des messages à nous porter, et répondre à ces messages délivre un accès direct à l'amour de soi, à l'acceptation. Notre corps, tout comme nos maux et caractères, en dit long sur nos blessures. Et pour apprécier notre véritable beauté, nous devons remplacer notre vocabulaire, nous envoyer de l'amour et non de l'ombre.

Ce n'est qu'en voyant nos défauts et imperfections comme des filtres que nous nous aimerons. Ce n'est qu'en nous envoyant de l'amour que nous vibrerons amour. Ce n'est qu'en utilisant des termes lumineux pour nous définir que nous brillerons.

Transformer notre intérieur et réviser nos croyances impactera positivement sur notre extérieur, notre corps; et sur notre intérieur, nos défauts.

 

24/01/2017

... je suis devenue papillon

Qu'est-ce qu'une transformation ?

Tout le monde souhaite évoluer, une grande majorité réclame un changement planétaire, une évolution des consciences, mais, au final, nous luttons contre la transformation véritable.

En effet, nous refusons de lâcher-prise, de tourner la page, tout en réclamant du changement ! Pourtant, transformation rime avec fin. Il ne peut y avoir de transformation si rien ne change, donc ne meurt. Il est vrai que la transformation est le début de quelque chose, alors, en toute logique, elle est également la fin d'autre chose. Par ailleurs, une transformation n'est pas une rupture franche et véritable, car elle s'appuie sur les énergies anciennes, des bases vieillottes, qui lui donneront l'impulsion et la force d'aller vers la nouveauté. 

L'exemple le plus frappant du moment est celui des élections américaines. Mr Trump est élu président, je ne dis pas que c'est une bonne chose, mais je ne dis pas non plus que c'est une mauvaise chose. Mr Trump possède des idées qui divisent un grand nombre, pourtant, il a été élu ! Comment cela est-ce possible ? Tout simplement parce que, à sa façon, il va transformer les choses. Peut-être que cette transformation se tournera vers le négatif, peut-être pas, l'avenir le dira. Si cette transformation s'avère négative, cela donnera alors une impulsion au peuple, une énergie pour aller vers le changement positif, car cela permettra à la population de se lever et de s'affirmer. L'opposition à Mr Trump, Mme Clinton, incarnait à elle seule l'ancien, l'habitude, le non-changement, ce non-changement qui bloque l'évolution et qui a incité le peuple à voter différemment, à tenter autre chose, à oser la transformation, même si celle ci commence par la traversée du tunnel. Clinton représentait des bases anciennes et poussiéreuses (entre autres...). Alors, dans ces conditions particulières, Mr Trump est peut-être un choix qui semble étrange, mais il est bel et bien le choix qui poussera au changement, qui mènera à réfléchir différemment, à trouver de nouvelles solutions. S'il fait les choses positivement c'est merveilleux, et s'il le fait négativement il donnera des clés à son peuple. Quoi qu'il en soit, la transformation est en cours, et c'est le choix des américains, un choix courageux.

Cela est tout à fait contradictoire de réclamer un changement, tout en s'accrochant à ce qui est en place !

Un exemple plus simple et personnel, j'ai la mauvaise habitude d'attendre le dernier moment avant de me rendre chez le dentiste, car, je garde en mémoire de mauvais souvenirs de ces soins dentaires, et j'ai toujours un peu peur de m'y rendre. Par conséquent, j'attends d'avoir mal pour consulter, et bien entendu, c'est pire car plus j'attends plus il y a de soins à faire et plus je souffre... Il n'empêche que je fais cela tout le temps, et à chaque fois je me dis que je vais cesser cette mauvaise habitude, mais rien n'y fait, et la santé de mes dents en pâtit. Aujourd'hui c'est à moi et à moi seule de changer ces choses, de transformer ma vie en faisant de nouveaux choix. Ce n'est pas en m'agrippant à mes anciens schémas que je vais améliorer les choses, bien au contraire. 

L'être humain est ainsi, il attend souvent le pire pour enfin décider de changer, de se transformer, il passe d'abord par l'ombre pour aller vers la lumière. Cela n'est pas une généralité, mais tout de même une majorité. 

Alors pour en revenir à mon premier exemple, peut-être que Mr Trump est un choix particulier, mais, il reste tout de même le choix de la transformation, du changement, du renversement. Ses futures décisions révéleront au peuple qui il est, ce qu'il veut et ne veut plus, cela éclairera le chemin le meilleur quoi qu'il en soit. L'évolution suit son cours.

La véritable transformation, celle qui tire vers le haut, ne peut que passer par la fin d'un ancien comportement, d'anciennes croyances, de vieux enfermements.

En conclusion, si nous voulons éviter de connaître le pire, lâchons-prise dès maintenant sur les habitudes qui nous gouvernent et nous desservent, n'ayons plus peur du changement, faisons de nouveaux choix, osons ! Voilà ce qu'est la véritable transformation.

08/01/2017

... j'ai déverrouillé la porte

Notre plus grande clé, celle qui mène à notre propre guérison, est celle du pardon. Nous possédons tous cette clé, elle nous appartient et nous sommes les seuls à pouvoir l'utiliser. Pardonner signifie lâcher-prise et se libérer émotionnellement, psychiquement, physiquement, de ce qui nous pollue.
 
Mais, pardonner reste tout de même une tâche bien délicate.
 
Vous trouverez ci-dessous cinq étapes qui permettent d'utiliser cette merveilleuse clé :
 
1- *Reconnaître la blessure*
Dans un premier temps, il nous faut plonger dans le passé, notre passé, afin de mettre en lumière la blessure qui nous habite. En effet, bien souvent l'ego refuse d'admettre que nous sommes blessés, que nous souffrons, il est fier et préfère affirmer que tout va bien nous voilant ainsi la vue. Pourtant, on ne peut guérir ce que l'on refuse de regarder en face. Reconnaître nos blessures ne veut pas forcément dire revivre émotionnellement l'expérience, bien que cela arrive, mais simplement admettre que nous avons été blessés par le passé. 
 
Par exemple, si j'ai été trompée par mon conjoint il y a quelques années, il est fort possible que je porte aujourd'hui encore une blessure liée à cette trahison. Mon ego me criera peut-être que je suis forte et que cela ne m'a pas touchée, mais, si je me rapproche de mon cœur, j'entendrais sûrement une autre mélodie. La clé est d'être honnête avec soi-même et de reconnaître la souffrance quand elle nous habite. 
 
2- *Accepter l'expérience*
Dans un second temps, on se recentre sur le moment présent. Comme nous avons réussi à identifier la blessure, nous pouvons  maintenant commencer à travailler sur l'acceptation de l'expérience qui a créé cette plaie. Accepter l'expérience signifie ne pas lutter contre ce qui est, accepter notre chemin dans son intégralité. Cela ne veut pas dire cautionner le comportement qui nous as fait mal, la nuance est primordiale.
 
Dans mon exemple, j'accepte d'avoir traversé cette épreuve de trahison, car je ne peux rien y changer, cela est fait. En revanche, je n'approuve pas le comportement de mon conjoint. J'accepte mon expérience car elle fait partie de ma voie, sans valider l'acte. 
 
3- *Comprendre le message*
Petit à petit, ce travail d'accueil de ce qui est apaise notre douleur, et nous permet de passer au rang supérieur d’observateur de l'expérience. Nous pouvons alors légitimement nous demander pourquoi cette épreuve fait partie de notre histoire, en utilisant l'outil du miroir. car l'autre est notre miroir. Il faut comprendre que ce que l'on nous fait n'est rien d'autre que ce que nous nous faisons à nous-mêmes. L'autre extériorise ce que nous intériorisons. De plus, nous attirons à nous les personnes qui ont les mêmes expériences à vivre et dépasser, les mêmes blessures à panser. Un comportement qui nous blesse est un message important sur ce qui nous habite et nous hante, même inconsciemment. 
 
Pour en revenir à mon exemple, mon partenaire n'a fait que dévoiler au grand jour ce qui m'habitait déjà auparavant : le fait que je ne suis pas fidèle à moi même et refuse de le voir. Tant que je ne regarde pas en mon intérieur ce que je me fais à moi même, un autre me le rappellera de par son comportement ou ses paroles. D'ailleurs, si je regarde de plus près, il est fort possible que ma vie soit jalonnée de personnes qui me trahissent.
Voir le mal que je me fais me permet d'y remédier, car je redeviens actrice de ma Vie, et encore une fois, je ne peux guérir que ce que je vois.
 
4- *Pardonner l'autre*
Dans un quatrième temps, lorsque nous comprenons avec le cœur que l'autre ne fait que vivre la même expérience que la nôtre, car il y a donneur et receveur, nous ne lui pardonnons d'avoir délivré un message, notre message. Et, cela nous permet d'accepter notre expérience dans sa totalité. Nous sentons réellement que notre épreuve nous pousse à évoluer, à nous connaître et guérir notre être, à avancer et évoluer.
 
Dans mon exemple, je pardonne mon conjoint de m'avoir trompée, car il n'a fait que révéler ce que je me fais depuis bien longtemps. Je comprends que mon expérience est un tremplin, le pardon panse ma plaie, et permet aussi à mon conjoint d'avancer sur son chemin. Cela nous libère l'un et l'autre d'un lien pesant, d'un fardeau.
 
5- *Se pardonner et être*
Dans un dernier temps, comme nous cessons la lutte, envers l'autre et envers nous-mêmes, nous tirons un enseignement de l'expérience et nous nous pardonnons de porter des croyances erronées sur ce que nous sommes, croyances négatives qui sont si bien ancrées en nous que nous ne les voyions pas auparavant. Alors, l'Univers envoie régulièrement des guides extérieurs qui mettent en lumière ce qui nous fait mal, en mettant le doigt sur nos plaies, afin que l'on puisse les identifier et les refermer à jamais. Après ce Sacré travail, nous pouvons nous projeter vers l'avenir, tout en admirant la personne libre et heureuse que nous sommes. Car pardonner débloque le chemin de Vie.
 
Pour clore mon exemple, je révise mes croyances, je ne triche plus avec moi même en acceptant qui JE SUIS réellement, je me pardonne du mal que je me suis fait et je pardonne le messager : mon conjoint. Mon chemin s'allège, mes expériences deviennent de plus en plus lumineuses car j'accepte qui je suis. Suite à cela, je ne croiserai plus de personnes qui me trahiront.
 
 
Je termine cet article en précisant qu'il est important de faire de son mieux, sans culpabiliser ou éprouver de la colère envers soi même, car le pardon est un long travail qui peut être douloureux. Il est possible que des étapes soient beaucoup plus longues à franchir que d'autres, vivons les avec paix et amour, sans forcer ou lutter. Dans ce processus de libération le temps est notre allié. 

18:45 Publié dans pardonner | Lien permanent | Commentaires (3)