15/08/2019
... j'ai trouvé l'équilibre
Tout existe, seulement, nous voyons/ressentons/expérimentons seulement ce à quoi nous croyons. Par opposition, nous rejetons/refusons/éloignons tout ce que nous ne croyons pas.
Ceci crée une fermeture à l'autre mais aussi à soi-même, puisque l'autre est une partie du grand TOUT, tout comme nous.
Ne pas accepter les divergences d'avis, les multiples ressentis, les différences d'idées, revient à se couper de la grande Vérité qui est la somme d'une multitude de facettes.
C'est en cela que le point zéro est à rechercher, ce point qui lie deux croyances opposées et en fait une vérité.
Ce point est celui de la sagesse, du non-jugement, de l'amour, car ce point nous permet de saisir l'Essence de toute chose. Le point zéro est le point du commencement, du début qui mène à tout. Car sur ce point rien n'est, donc, "tout est", oui tout est possible et imaginable, par exemple, ce point zéro accepte que les anges existent, et il accepte aussi que les anges n'existent pas !
Puisque tout ce que nous croyons nous le créons, il y a avant la croyance (ou son opposé la non-croyance) une base neutre, vierge, le siège de tous les possibles incarné par ce point zéro.
Comme ce point est le centre du non-jugement, de la non-dualité, la non-polarité, il accepte que tout existe en même temps, en même lieu, sans oppositions, conflits, guerres. A cet endroit, l'ego s'efface naturellement, et puisqu'il n'a rien à quoi s'accrocher l'on peut même dire qu'il n'existe pas lui non plus à ce niveau là.
Le point zéro ne cherche pas à imposer une direction, mais au contraire il est le carrefour de toutes les directions.
Sur ce point on ne peut s'attacher aux croyances car elle n'existent pas encore, c'est, par la suite, notre pouvoir créateur qui donne vie au mouvement. Les croyances étant un mouvement vers une direction précise, répondant à un besoin du moment, que ce soit une peur, une quête, etc.
Il y a tant à dire, mais les mots nous éloignent eux aussi du point zéro qui est silencieux, car les mots sont mouvements, le verbe est créateur et porte lui aussi nos propres croyances.
Au final, dans la vie personne n'a jamais vraiment tort ou raison car nous vivons tous à travers notre propre éventail de croyances. Éventail qui bien souvent nous masque le point zéro, pourtant, un éventail n'est pas voué à rester figé mais à effectuer un mouvement de balancier, et chaque fois que l'éventail/croyance se mouve, le point zéro se découvre. Alors observons ce qui se trouve au-delà de nos croyances.
Je nous invite tous à trouver ce point zéro, dans tous les domaines de notre vie, qui est celui de l'équilibre, de la paix et de l'amour. Et pour cela, agissons par résonance avec équilibre, paix et amour.
Incarnons dès que cela est possible ce point zéro, en acceptant que tout existe dans le grand TOUT.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2019
... j'ai signé
14:39 Publié dans alignement, âme | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2019
... j'ai cru et j'ai vu
Une petite réflexion, suite à un commentaire lu quelque part, dans la spiritualité on a coutume de dire « il faut y croire pour le voir », par opposition au monde matériel dont le mantra pourrait être « il faut le voir pour le croire ». Ces deux expressions sont opposées, par conséquent ne représentent pas la justesse, l'équilibre, le centre.
« Y croire pour le voir » est plus que parlant ! Car cela signifie que nous devons croire en quelque chose pour que la-dite chose se manifeste, ce qui revient à dire que nos croyances finissent tôt ou tard par prendre vie. L'on pourrait donc affirmer que rien n'existe réellement, à part ce que nous alimentons par nos propres pensées.
En toute logique, si je crois avoir un ange-gardien, ma foi créera une forme d'énergie en ce sens. Si je pense devoir allumer une bougie blanche pour protéger un lieu, cela fonctionnera puisque je donne force à cette croyance. Si j'affirme devoir vivre la souffrance pour apprendre à guérir, je la vivrai en alimentant ce principe de par mon pouvoir créateur... En effet, c'est de nous que tout part, de notre esprit. Nous créons ce à quoi nous croyons, et nous expérimentons ces-dîtes croyances par la suite. Nous possédons tous ce pouvoir créateur, tous, seulement, nous le cédons bien souvent à autrui sans même nous en apercevoir.
Combien de fois ai-je lu et répété cette réponse, lorsqu'une personne n'arrivait pas à "voir", "entendre", "sentir" : « C'est normal tu dois d'abord y croire ! ». Traduction : tu dois d'abord donner crédit à ce que l'on t'a dit, pour en faire ta propre croyance, afin que celle-ci puisse se manifester.
C'est ainsi que nous utilisons, inconsciemment ou non, le pouvoir créateur d'autrui pour alimenter nos propres croyances.
Ainsi, toutes ces croyances orientées vers un point précis peuvent entrer en résonance, alors naissent de grands égrégores, terrains fertiles à la manifestation, d'où le principe "y croire pour le voir". Seulement, ces croyances peuvent parfois devenir emprisonnantes et limitantes si on ne les remet jamais en question, si on accepte tout ce que l'on entend sans sourciller. Il faut se rapprocher de ce qui vibre en notre cœur, le coeur étant notre meilleur guide.
De plus, et c'est un point essentiel, nous n'avons pas tout à fait conscience que la plupart des croyances que nous entretenons ont pour but de nous rassurer, nous faire du bien. L'on va me dire qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, et c'est vrai, seulement, ce besoin d'être rassuré (qui indique un sentiment de peur), doit être mis en lumière pour s'en libérer. Alors, une croyance qui semblait juste hier, deviendra peut-être une prison demain lorsque l'on en aura plus besoin.
Les exemples ci-dessous sont parlants :
J'aime croire avoir un ange-gardien (car j'ai peur de prendre mon chemin seul).
J'aime croire que ma bougie me protège (parce que j'ai peur que l'on me fasse du mal).
J'aime croire ce que je lis sur les pages spirituelles (car je trouve ma vie vide de sens).
J'aime croire que la vraie vie est ailleurs (car je trouve la vie ici bas cruelle).
J'aime croire être un enfant indigo (car cela donne un sens à mon expérience terrestre).
J'aime croire que la médium que je visite me délivre des messages de mon grand-père décédé (car cela apaise ma peine).
Toutes nos croyances semblent bien souvent être un condensé d'espoir, qui nous permet d'accepter notre vie telle qu'elle se présente, et si l'on retire toutes les croyances il ne reste rien à part nous-même, et cela peut effrayer. Prenons garde à ne pas faire de nos croyances une fuite.
Aujourd'hui et de mon ressenti, tout vient de nous-même, rien n'existe à part nos propres créations. Nous partons de zéro, du vide, pour créer des croyances qui viennent combler ce vide.
Le grand (r)éveil ayant sonné pour beaucoup, il y a, en parallèle à ces prises de conscience multiples, une recherche légitime de bien-être, en effet, la réalité nous paraît parfois si cruelle voire insensée. La spiritualité semble alors être la solution la plus adaptée, car elle offre des réponses "clés", elle suggère des croyances rassurantes et apaisantes, et cela fait du bien au cœur.
Il n'y a rien de mal à avoir des croyances, nous en avons tous, simplement, veillons à les assainir régulièrement. Si nous parvenons à créer ce à quoi nous donnons foi, nous avons également la capacité de transformer ce qui doit l'être, nous pouvons alors réviser nos croyances, les ré-ajuster, les alléger, les aligner avec notre Je Suis, utiliser notre merveilleux pouvoir créateur pour nous libérer de nos peurs, dans le but de vivre, aimer, rire, sourire, jouer.
Pour avancer sereinement, il peut être bon de trouver le juste milieu entre "croire pour voir", et "voir pour croire". Car croire en tout ce que l'on nous dit sans jamais pouvoir vérifier quoi que ce soit n'est pas très sensé, et attendre de voir pour croire rendra notre attente sans fin.
J’insiste encore une fois mais ne croyez rien, expérimentez !
Aujourd'hui je me ré-ancre, je vais vers une spiritualité plus simple et m'éloigne des « vous devez d'abord le croire pour le voir ! » ou, a contrario des "je ne crois que ce que je vois".
Faisons preuve de discernement, apprenons à faire le tri dans tout ce qui se présente à nous (comme sur ce blog ), pour aller vers ce qui résonne le plus en nous, avec paix, simplicité et amour.
18:47 | Lien permanent | Commentaires (5)