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05/05/2016

... j'ai cherché sans fin la fin

Il est vrai vrai que dans un certain sens, la vie peut ressembler à une quête, une quête sans fin. Chaque expérience emplissant un peu de nous, mais jamais entièrement, jamais jusqu'à la finalité que l'on recherche : la complétude. Alors nous projetons, nous essayons, nous apprenons, nous évoluons, sans fin, sans répit, et parfois justement sans voir La fin, Le but. Le but étant différent pour chacun d'entre nous, mais bel et bien présent. 
 
Je pense sincèrement que chaque but peut être atteint et l'est déjà, chaque souhait exaucé, chaque coupe comblée. Même si le chemin peut paraître parfois compliqué et long, nul n'est destiné à passer à côté de sa vie, de ses envies. Il est vrai que l'on peut parfois se décourager, se questionner sur le jeu de la Vie, nous aimerions tant que tout soit plus simple et à portée de main. Nous souhaitons que nos rêves se manifestent plus rapidement, mais dans ces conditions nous omettons un point important : les expériences d'aujourd'hui sont la base de notre lendemain et font déjà parties du Grand Tout
Il est donc bon d'apprécier et remercier les enseignements que nous recevons chaque jour, qu'ils soient "négatifs" ou "positifs", ils nous permettent de construire notre voie, telles des briques sur notre chemin. 
On ne peut avancer sur un chemin sans, au préalable, avoir bâti son sol.
 
Par exemple, si mon vœu le plus cher est d'avoir une relation de couple heureuse, épanouissante et enrichissante, je devrais peut être d'abord vivre auparavant par une relation désagréable, qui me permettra d'affiner mes sens, de développer mes ressentis, de me définir afin de savoir ce que je veux mais aussi ce que je ne veux pas. Cette relation pénible sera une brique sur mon chemin (que j'ai demandée), qui me permettra de faire de nouveaux choix, d'opérer un changement plus efficace. En effet, brique après brique je sais un peu plus qui JE SUIS. Ce passage (pas sage) n'est pas obligatoire, car nous ne sommes pas obligé de vivre l'inverse d'une situation pour nous définir, mais dans certains cas cela peut être une aide. La clé étant de voir nos expériences comme des tremplins et non comme des poids. 
 
Ainsi, on comprend mieux que chaque pas que nous faisons nous rapproche du but. 
C'est ce que l'on fait de nos expériences qui détermine le temps que nous mettrons à atteindre le but, si on choisit de les porter tels des poids, nous serons ralenti, alors que si on décide de s'en servir comme indicateurs pour ne pas répéter les choses et créer sa vie pas à pas, nous avancerons plus vite. Nous sommes tous capables de ce travail d'alchimie, absolument tous. Un alchimiste est celui qui sait transformer les choses, et transformer ses expériences en enseignements fait partie de cette capacité. 
Comme l'a dit le grand Nelson Mandela : "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends"
 
Alors pas d'inquiétude, le but est proche pour tous, la quête n'est pas sans fin, disons simplement qu'elle évolue au fil du temps sans que l'on s'en aperçoive. Pour reprendre l'exemple cité plus haut, après avoir (enfin) trouvé une relation riche et épanouissante, viendra peut être une envie d'avoir un enfant, cette envie fera naturellement suite à mon souhait premier (la relation), à tel point que je me dirais que c'est LE but, la finalité. J'oublierais peut être qu'avant ce souhait il y en avait un autre, qui en a remplacé un autre, qui en a remplacé un autre... et ainsi de suite. Et, peut-être qu'après avoir eu ce bébé, m'apparaîtra l'envie d'avoir une maison, celle ci deviendra à son tour Le but.
 
Alors, vivons notre vie pleinement, et rappelons-nous que nos expériences d'aujourd'hui sont nos vœux d'hier, qui seront à leurs tours remplacés par ceux de demain. Ne passons pas à côté de notre vie en nous focalisant sur un seul point, apprécions le moment présent car la vie est le TOUT. Chaque but sera atteint et l'est déjà en réalité.

13/01/2015

... j'ai laissé mes ongles en paix

L'inquiétude est un sentiment qui nous touche tous.
Cela provient de la pensée racine de peur.
 
S'inquiéter génère tout plein de sous-émotions et sentiments douloureux tels que l'angoisse, le stress, la panique, la crainte, le doute, l’anxiété, en passant même par la culpabilité, la sous-estime de soi...
Prenons un exemple léger: Ce matin j'étais pressée, je n'ai donc pas dit bonjour à ma voisine qui passait. Ceci n'est pas dramatique en soi, mais une personne très sensible s'inquiètera de ce qu'a pensé sa voisine d'elle, puis elle culpabilisera en pensant "pourquoi ne lui ai-je pas dit bonjour!", ensuite viendra la dévalorisation "Que je suis nulle d'avoir fait ça!", puis l'inquiétude reviendra "que va t-elle penser de moi!", c'est un cercle infernal.

Seulement, en réalité, l’inquiétude est un sentiment qui peut être évité, car c'est à jamais ici et maintenant que tout opère. Lorsque nous nous montrons inquiet, nous ne sommes pas dans le moment présent mais dans l'avenir (qui de plus est hypothétique). Nous sommes dans l'anticipation.
Nous pensons avec appréhension au résultat de quelque chose, bien qu'y penser ne changera pas sa finalité. Ce qui sera SERA.

Imaginons un élève qui a passé le BAC. S'inquiéter du résultat lui est inutile, sa note en restera inchangée. Il ne peut interférer sur le résultat d'une action passée, alors pourquoi s'angoisser? Pour l'obtention de son BAC, c'est le jour J qu'il devait fournir le meilleur de lui même, à l'instant où il passait l’examen. L'acte étant posé, il lui faut maintenant patienter avant de connaître son résultat, il est donc plus efficace de lâcher prise, plutôt que se causer des maux diverses en s’inquiétant.
Certes cet exemple est simple, mais il peut être appliqué à la vie de tous les jours.
 
Lorsque nous nous inquiétons, cela signifie que l'on envisage les pires scénarios, que nous redoutons ce qui est à venir, nous résistons donc au courant de la vie. Les gens qui ont tendance à s’angoisser sont des personnes qui vivent trop dans le futur, ne sont pas assez ancrées dans le moment présent. Dans ce cas il est bon de se relaxer et de ce recentrer.
 
Fort heureusement, nous pouvons aussi nous servir de notre inquiétude comme d'un indicateur. En effet, si nous sommes inquiet, c'est qu'en cet instant nous pensons que nos actions passées n'ont pas été correctes. Nous pouvons donc nous servir de notre inquiétude comme d'une jauge pour définir qui nous voulons être à partir de maintenant. Mais dans tous les cas, il est important de ne pas alimenter cette inquiétude. Une fois que l'on comprend pourquoi elle est là, nous pouvons faire en sorte de la libérer, en acceptant ce qui sera.

Pour reprendre mon exemple de l'élève qui passe son BAC, s'il a des inquiétudes avant de passer son examen, c'est qu'il sent au fond de lui qu'il lui reste des leçons à travailler, il peut donc changer le cours des choses en se mettant au travail, ainsi ne plus être dans l'inquiétude. Et s'il décide de ne pas se mettre au travail, l'inquiétude n'a pas lieu d'être non plus, car c'est son choix.

Il existe également des sources d'inquiétudes plus générales, comme la peur pour l'avenir de la Terre, des Hommes, des animaux...etc. C'est plus difficile car cela concerne  des choses qui nous échappent en apparence. Là encore, cela est un indicateur de l'action que nous avons à poser maintenant, pour mettre un terme à cette angoisse. Agir dès maintenant c'est faire au mieux avec ses capacités. Rester dans l'angoisse n'a rien de constructif.

J'ai demandé hier soir à l'Univers de m'envoyer quelque chose de personnel qui puisse illustrer mon article. Et comme toute demande est entendue, j'ai appris ce matin que mon fils qui part en classe de neige la semaine prochaine ne fera pas le trajet en train (comme c'était prévu initialement), mais en car (à cause des évènement de ces derniers jours en France). Sachant qu'il part à la montagne (neige, verglas et j'en passe) et qu'il y a 700km à faire. J'ai pu lire l'inquiétude dans les yeux des parents, qui étaient déjà angoissés de laisser leur enfant partir 15 jours. J'ai donc choisis de ne pas m'inquiéter de cela, de ne pas céder au stress de ce départ. Car, comme je viens de l'expliquer, m'en inquiéter ne changera en rien le cours des choses.

Alors, faisons au mieux, jour après jour, voilà ce qui importe le plus et qui peu mettre fin à notre inquiétude.
 
N'oublions jamais que seul le moment présent existe, le futur est et restera à jamais hypothétique, cessons d'imaginer le pire, de nous créer des angoisses.
 
Mes guides me disent:" Le premier remède à l'inquiétude est la juste action, le deuxième remède à l'inquiétude est l'acceptation"
 
Je termine par cette magnifique phrase de Bouddha, qui résume à elle seule tout cela:
- "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'y a pas de solution, alors s'inquiéter ne changera rien."
 
 

15/07/2014

... j'ai pris du plaisir

Pour celles et ceux qui ne sont pas sur Facebook, je partage ici aussi un petit message d'une grande importance :)

PRENEZ DU PLAISIR !!!

Prenez du plaisir partout, tout le temps, à commencer par ici et maintenant.

Je viens de répondre ceci à une personne qui culpabilise de fumer (merci Valérie car ta demande tombait à point nommé) :

Ayez du plaisir dans tout ce que vous faites, si fumer une cigarette vous fait plaisir, pourquoi s'en offusquer, fumez avec plaisir, la chose primordiale est de prendre du plaisir partout. Certes la cigarette est mauvaise pour la santé, ne voyez pas par là un encouragement à fumer, mais si pour le moment fumer vous plaît, qu'il en soit ainsi, faites le avec BONHEUR. Ne tournez pas cela négativement comme un "besoin" de fumer, mais comme une "envie". Jusqu'au jour où vous ne ressentirez plus cette envie de fumer, et sans lutte ou douleur l'addiction disparaitra. Toutes ces zones un peu "obscures" font également partie de nous, aimons-les, ne les repoussons pas, acceptons d'être ce que nous sommes. Rendons nos défauts parfaits en les aimant, en y mettant de la lumière.

J'ai presque envie de dire que fumer avec amour est moins dangereux que ne pas fumer dans la frustration.

Je conclurais par cette merveilleuse phrase tirée du livre "La vie des maitres":
"Si vous voyez l'imperfection, vous abaisserez les vibrations jusqu'à provoquer l'imperfection."

Aimez, vibrez, créez, et ne vous arrêtez jamais :)