03/02/2015
... j'ai lâché les vannes
Chacun de nous porte en lui des blessures, des traumatismes, des souffrances.
Cela engendre peines et douleurs, manque d'estime de soi, colères et tout un tas d'émotions complexes. Mais, nul n'est destiné à vivre ainsi, enfermé dans sa propre douleur, retenu en otage dans son enfer intérieur. Comme je le dis souvent, il est bon d'apprendre à se libérer, ne plus vivre à travers le filtre de ses blessures, de son passé.
Alors comment se libérer de ses peines, de ses émotions douloureuses, de son passé, de ses traumatismes?
1) Le premier travail à faire est celui de l'identification:
Identifions nos blessures, nos traumatismes, attention les identifier ce n'est pas les revivre, c'est simplement mettre le doigt dessus. Pour cela nous pouvons nous servir de nos émotions, elles sont là pour cela.
Par exemple, lorsqu'une colère nous submerge, que veut-elle nous dire? Quelle situation n'acceptons nous pas? Lorsqu'une peur nous assaille, que nous chuchote t-elle? Quelle partie de nous est-elle dans l'ombre?
Chaque émotion désagréable est un indicateur de choses non digérées (dit géré), encore vivaces en nous, et qui ne demandent qu'à être nettoyées. Nul ne mérite de souffrir.
L'identification est la lampe torche qui pointe nos chaînes...
2) Une fois les blessures identifiées, la prochaine étape est l'acceptation:
En effet, il n'est jamais bon de refouler ou nier ses émotions. Les nier revient à les enfermer, les refouler revient à leurs donner une place bien au chaud en nous.
Accepter notre passé, accepter nos épreuves, accepter nos choix, tout simplement accepter les réponses de l'Univers. Si nous n'acceptons pas ce qui est, nous nous battons, nous nous débattons.
Après tout, ce qui est fait est fait.
Nous ne pouvons libérer une émotion, un sentiment, une expérience, si nous refusons de le voir, et donc de l'accepter. Car, après tout, comment se libérer de quelque chose d'invisible à nos yeux ? Cela est impossible de retirer ses chaines, si celles ci ne nous apparaissent pas.
Voilà pourquoi l'acceptation est primordiale.
L'identification est la lampe torche qui pointe nos chaînes, l'acceptation est la lumière qui se dégage de la lampe torche...
3) La troisième étape de notre libération est le pardon, pardonner à soi même et aux autres:
Car en réalité nous faisons toujours au mieux, même dans nos maladresses. Soyons indulgents envers nous même et envers les autres. Cessons donc d'alimenter nos drames.
Il existe des techniques efficaces pour pardonner, comme écrire une lettre ouverte à l'Univers, se confier à un proche qui saura nous écouter, appliquer la technique Ho'ponopono (désolé, pardon, merci, je t'aime), voir la lumière cachée dans une épreuve, s'apercevoir à quel point une expérience douloureuse nous a fait grandir... Notre coeur sera notre meilleur ami dans ce processus du pardon, il nous guidera et nous dira comment faire.
Une blessure dit-gérée est une blessure effacée.
L'identification est la lampe torche qui pointe nos chaînes, l'acceptation est la lumière qui se dégage de la lampe torche, le pardon est la main qui retire les chaines qui entravent nos pieds...
4) Suite à ce merveilleux travail libérateur, vient notre évolution:
Observons à quel point notre vie a changé, à quel point nous sommes grands et forts d'avoir osé retirer ces chaines. Ce travail de libération est magnifique, il fait de nous un être invincible.
Soyons fiers de nous, fiers de notre participation, car maintenant nous avons les rênes de notre vie entre les mains, en fait nous les avons toujours eu mais nous l'avions oublié. Nous ne subissons plus, nous participons à cette grande fête qu'est la vie ! Ce changement de vue est bouleversant.
Notre évolution est en marche.
L'identification est la lampe torche qui pointe nos chaînes, l'acceptation est la lumière qui se dégage de la lampe torche, le pardon est la main qui retire les chaines qui entravent nos pieds, l'évolution est le premier pas que l'on s’autorise à faire...
5) A présent, nous avons une vision plus claire du grand tout, peut maintenant commencer notre ascension:
Nous entrons donc dans le processus ultime, celui qui va au delà de notre évolution, au delà du changement, de la métamorphose (met à mort le faux ose), nous voilà maintenant face à une nouvelle réalité, plus grandiose encore que tout le reste: Être qui nous sommes.
Quel genre d'Homme voulons-nous être ici et maintenant? Quelle part de nous désirons-nous dé-voiler au reste du monde?
La boucle est bouclée, les traumatismes effacés, le passé oublié, il n'y a plus aucun travail à faire mais simplement à être ce que notre cœur nous dicte d'être. Finalement ascensionner c'est se reposer, s'envoler, se laisser bercer, être tout simplement. Il n'y a plus aucun travail intérieur ou extérieur à faire, seulement accueillir notre Être.
L'identification est la lampe torche qui pointe nos chaînes, l'acceptation est la lumière qui se dégage de la lampe torche, le pardon est la main qui retire les chaines qui entravent nos pieds, l'évolution est le premier pas que l'on s'autorise à faire, l’ascension c'est Être la vie dans toute sa splendeur.
- Identification
- Acceptation
- Pardon
- Évolution
- Ascension
15:49 Publié dans Libération | Lien permanent | Commentaires (6)