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23/08/2019

... j'ai été remise à ma place

Nous sommes, avons été, et serons toujours, l'unique maître de notre vie.
D'autres belles présences viennent souvent éclairer notre voie, que ce soit un voisin qui conseille, un ami qui suggère, un inconnu qui propose, chaque jour nous rencontrons diverses personnes qui nous offrent leur lumière, car la vie est un condensé de merveilleux échanges.

Seulement, il existe également un voisin qui impose, un ami qui dicte, un inconnu qui commande, et toutes ces personnes portées par leur ego ont le besoin, souvent inconscient, que nous allions dans leur sens pour les nourrir énergétiquement, pour alimenter leur lumière à eux. Ils ne diffusent pas la lumière (même s'ils pensent le faire) mais s'y agrippent.

Ces faux maîtres se retrouvent dans tous les domaines de notre vie. Ils ne s'ouvrent pas à qui nous sommes, notre vécu, notre chemin, nos croyances, mais souhaitent que nous suivions les leurs par bien des biais.
Pourtant, leur vision reste une vérité parmi tant d'autres, car tout existe en même lieu et en même temps.

Les faux maîtres se servent du pouvoir créateur des autres afin de renforcer leurs propres croyances et convictions. Bien entendu, pour cela ils doivent avoir le consentement des personnes qui leur cèdent, souvent inconsciemment, leur pouvoir créateur.

Prenons un exemple simple :
Un faux maître pourrait vous dire que votre âme est venue se repentir dans cette vie (car c'est la croyance qu'il alimente sans le savoir). Ce que vous refuserez peut-être car cette idée ne résonnera pas en votre cœur. Alors, le faux maître ne vous écoutera pas, il désapprouvera votre ressenti et pointera du doigt votre réaction à vous au lieu d'accepter que ces deux points de vue, même opposés, soient valables. En effet, le faux maître a besoin que vous le suiviez dans ses croyances à lui pour nourrir son pouvoir. 
Oui, il a besoin de votre pouvoir créateur afin de créer une "réalité" liée à ses propres croyances, fruit d'un ego souffrant. Il rejettera par conséquent tout ce qui s'oppose à ses idées. Pourtant, le faux maître sait seulement ce qu'il "croit", et, bien emprisonné dans ses propres croyances il ne peut véritablement s'ouvrir à autrui.

Qui sont ces faux maîtres ? c'est vous, c'est moi, c'est nous tous, lorsque nous pensons détenir la vérité et usons d'artifices pour convaincre, lorsque nous imposons nos croyances sous une fausse bienveillance, lorsque nous affirmons savoir sans en faire l'expérience...

Cette période actuelle se veut celle de l'authenticité, de l'autonomie spirituelle, donc de la reconnexion à soi-même, ainsi disparaîtra la spiritualité (et ses faux maîtres) telle que nous la connaissons aujourd'hui, qui est elle aussi un condensé de croyances auxquelles nous sommes gentiment invités à adhérer sous couvert de se débarrasser d'anciennes croyances.

La spiritualité évolue, fort heureusement. Elle se transforme, s'ouvre, s'aligne, car nous nous transformons, nous ouvrons, nous alignons avec nous m'aime. Et la spiritualité, telle que je la conçois, devrait nous inspirer telle une musique qui passe et nous donne envie de danser, et non nous enfermer dans moult croyances nous dirigeant vers une chorégraphie imposée.

Devenons des chercheurs aimants, des explorateurs bienveillants, des expérimentateurs compatissants, de NOTRE propre vie. Ainsi nous deviendrons naturellement le voisin qui conseille, l'ami qui suggère, l'inconnu qui propose, car nous n'aurons plus besoin d'imposer, de dicter, de diriger autrui. Être son propre maître ne met pas fin aux échanges, bien au contraire, ceux-ci deviennent plus justes, correctes et harmonieux, car disparaît le besoin de défendre "sa" place, l'écoute devient alors véritable et le point de vue de l'autre enrichissant.

29/07/2017

... j'ai bâti ma maison

On pense souvent que faire de nos "dons" un métier est nécessaire pour être qui nous sommes, pourtant, ceci n'est pas une obligation. 
Tout d'abord, peu de personnes font de leur passion, de leurs capacités ou dons un métier, ensuite, un "don" comme le mot l'indique signifie le don de soi, donc transmettre, donner, diffuser, offrir, être... être qui l'on est et l'intégrer à son quotidien, à son métier, à sa vie.

Par exemple, certaines personnes appartiennent à la famille des guérisseurs, sans pour autant travailler dans le domaine des soins. On peut être guérisseur dans son cœur tout en exerçant la profession de maçon, et être très épanoui ainsi. En effet, être maçon ne signifie pas que l'on passe à côté de son chemin de vie, car cela n'empêche pas d'aider son prochain, de porter ses collègues vers le haut, de soigner les maux de cœur de son entourage, de diffuser son fluide guérisseur partout autour de soi. On peut donc bâtir des maisons tout en reconstruisant les cœurs !

Je ne dis pas qu'avoir un métier en lien avec sa mission de vie n'est pas appréciable, non, c'est au contraire merveilleux, je dis simplement qu'exercer un métier qui semble éloigné de ses dons n'est pas un mal non plus, car toute expérience est enrichissante, et toute expérience nous aide à nous définir.

Il est essentiel de comprendre que notre être s'exprime à travers nos pensées, paroles et actions, dans notre quotidien, dans nos choix, dans le grand TOUT. Nos dons sont tout simplement un don de soi, et ce, au travers toutes nos expériences et échanges. Restons donc patients et bien ancrés dans le moment présent, apprécions chaque instant de notre vie ainsi que notre emploi, même si nous le trouvons bien éloigné de notre voie. Aimons notre vie, et restons ouverts à de nouvelles opportunités.

En effet, de nos jours de nouvelles portes s'ouvrent, des passages qui nous poussent vers le changement, vers un métier plus en adéquation avec notre intérieur, alors, ce cher maçon voudra peut-être se diriger vers les métiers de la guérison. Et c'est à ce moment là que les doutes commencent à s'installer. Comment passer de maçon à praticien en soins énergétiques ?

Cela me rappelle il y a quelques années, lorsque je me suis lancée dans les soins énergétiques, je n'étais pas très confiante, je doutais de mes capacités, mais, une partie de moi savait que c'était mon chemin.
Mes doutes étaient un frein, à tel point que mon activité stagnait. Inconsciemment j'envoyais deux demandes contradictoires à l'Univers : c'est ma voie ET je n'y arriverais pas, quel imbroglio ! Je m'auto-sabotais toute seule en entretenant ce paradoxe. 
Lorsque j'ai pris conscience que j'étais la seule à m'auto-saboter, que j'étais la seule à savoir si oui ou non c'était ma voie, j'ai travaillé sur ma confiance et ma foi. En effet, en posant des doutes sur cette voie qui me tendait la main, et bien je décidais inconsciemment que ce n'était pas la mienne, tandis que si j'avais foi que c'était bien mon chemin, au final ça le devenait. 
C'est aussi simple que cela, si j'y crois ça marche, si je n'y crois pas ça ne marche pas.

Nul autre que soi même ne peut décider à notre place quelle est notre voie, nul autre ne peut décider que notre activité fonctionne ou non, personne n'est réellement soumis à des facteurs extérieurs, le seul facteur qui importe est en nous. 
Alors, j'incite toutes celles et ceux qui ressentent l'envie de se lancer dans une voie spécifique à le faire, à écouter leur cœur, et avoir foi que cela fonctionnera à merveille ! C'est en effet ce qui se produira. 
Nous ne pouvons nous tromper lorsque nous écoutons la voie de notre cœur.

Mais, attention à ne pas aller trop vite, à ne pas faire les choses à l'envers, en effet, il faut réellement entendre la voix/voie du cœur avant de changer d'activité. 
En effet, quelques uns font les choses dans le désordre, ils travaillent d'abord sur la voie puis sur leur intérieur, car ils pensent qu'être sur leur chemin de vie est l'essentiel et que le reste suivra. J'ai remarqué à plusieurs reprises que cela n'est pas très efficace. Tout travail est d'abord en soi, ce n'est qu'en transformant l'intérieur que l'extérieur s'aligne sur le cœur. Ceci explique les déconvenues, les mauvaise surprises, les activités qui ne fonctionnent pas alors que le chemin de vie est pourtant le bon.

Pour conclure, lorsque nous sommes fidèles à nous mêmes, nous sommes déjà dans notre mission de vie, car être dans sa mission c'est rayonner, apprécier, aimer, aider... Ce n'est pas un métier qui fait notre mission, mais ce que l'on fait pour les autres jour après jour. 
Bien entendu, c'est encore plus merveilleux lorsque le métier coïncide avec la mission, et nous en avons tous le pouvoir avec un peu de patience et de travail intérieur. Y travailler un peu chaque jour c'est très bien, faire à son rythme, sans se brusquer, car la bienveillance est le maître mot à chaque fois. Et ces petits peu, ces petits cailloux, deviendront jour après jour un merveilleux chemin solide qui mènera vers LE métier, celui tant attendu.

Alors, si vous pensez que votre métier actuel est loin de votre mission de vie, vous faites erreur, votre mission est bien au delà des limites d'un simple emploi.

20/03/2017

... je suis devenue le nombril du monde

Nous sommes les nombrils de notre propre monde, tout ce que nous créons, expérimentons, vivons, nous le faisons à jamais pour nous même. Nous sommes les seuls à pouvoir guérir notre intérieur, nous sommes les seuls à savoir où nous allons, nous sommes les seuls à.... les seuls... seuls... tel un écho tout revient à nous.
 
Ceci est une vérité essentielle, nous faisons tout par rapport à nous même puisque nous vivons dans le monde de notre propre création
 
Lorsque je tente d'influencer quelqu'un, je ne le fais pas pour son bien, même si je le pense très fort, je le fais en réalité pour moi même :
- Par exemple, si je demande à mon enfant de bien travailler à l'école, en apparence on peut penser que c'est pour son bien-être, pour son avenir, mais en réalité c'est pour moi même, pour me rassurer et apaiser mes angoisses quant à l'avenir. Bien entendu je le fais parce que je considère que c'est mieux pour lui, mais au final ce qui est mieux pour lui m'apaise moi.
- Un autre exemple, si je souhaite que mon compagnon fasse attention sur la route lorsqu'il conduit, je lui recommande la prudence car si il lui arrivait malheur je me retrouverais seule. Evidemment je serais horriblement peinée en pensant à tout ce qu'il ne vivra plus jamais, mais, le plus douloureux sera de vivre sans lui, d'accepter son absence.
- Ou encore, si je ne souhaite pas que ma sœur se colore les cheveux en bleu, j'argumenterais en affirmant qu'elle ne trouvera pas de travail ainsi et que cela m’inquiète, mais, en réalité, c'est pour moi que je m'inquiète, pour l'image que je refléterais car je serais la sœur d'une fille aux cheveux bleus.
 
Contrôler, influencer, juger sert à nous rassurer avant tout. Cela met en lumière nos peurs, nos blessures, car nous vivons à travers nos propres filtres. Est-ce la peur de déplaire ? l'angoisse de la solitude ? la crainte de l'avenir... ? Lorsque nous tentons de contrôler, cela démontre une non acceptation, il est donc bon de travailler sur notre lâcher-prise.
 
Nous sommes également le nombril de ce qui semble être bien éloigné de nous. Lorsque je regarde les nouvelles du jour et y vois des personnes tuées à cause de la guerre, j'ai mal. J'éprouve beaucoup de peine pour ces personnes mortes dans de si horribles conditions,  je me sens déchirée intérieurement, car cette souffrance extérieure fait écho en moi. C'est ce que l'on appelle de l'empathie.
 
C'est pour cela que le sentiment le plus douloureux est celui de l'impuissance. Lorsque l'on se sent impuissant, cela signifie que l'on ne peut changer une situation extérieure et cela affecte fortement notre intérieur. Ici aussi l'acceptation est essentielle pour passer de l'empathie à la compassion
 
De la plus simple expérience à la plus difficile, nous agissons toujours par et pour nous même. Bien sur, nous réagissons ainsi car nous ne voulons pas que l'autre souffre, mais, nous ne voulons pas qu'il souffre car cela affecte notre intérieur. Nous puisons et nous abreuvons éternellement à notre propre source, que ce soit source de bonheur ou de souffrance.
 
Ceci est également vrai pour les expérience dites "lumineuses" :
- Si je croise une personne en détresse, je lui viendrais en aide dans la mesure du possible, et si je parviens à débloquer sa situation je serais heureuse d'y avoir contribué. L'aider m'aide avant tout.
- Si je réussis à redonner le sourire à une amie qui se sent mal, je serais apaisée pour mon amie mais avant tout pour moi même, car mon intervention soigne mes propres angoisses de savoir mon amie malheureuse. 
- Lorsque je fais un énorme câlin à mon bébé, je lui envoie une merveilleuse dose d'amour et par la même occasion je fais un bien fou à mon cœur.
Faire plaisir à l'autre me fait plaisir, avant toute chose. C'est la notion de donner/recevoir.
 
Il en est de même dans nos relations amoureuses, nous cherchons l'amour extérieur pour chérir notre intérieur. Lorsque nous recherchons une relation pour guérir nos blessures, c'est un amour sous conditions. Si nous nous sentons déjà entier et que nous sommes en couple sans besoins ni attentes, cela devient un amour inconditionnel. Dans la première option nous attendons de l'autre donc nous agissons pour nous même, dans l'amour inconditionnel nous aimons sans rien demander en retour et cela nous enchante, nous procure de la joie. Alors, dans ces deux cas, tout revient à nous même.
 
Un dernier exemple plus personnel :
- Je suis heureuse de prodiguer des soins énergétiques, car sentir un apaisement chez le receveur me procure un réel plaisir. Et, au-delà de cela, je me dis que plus les gens se libèrent de leurs chaînes plus la vie ici bas est agréable, et plus le monde est agréable plus ma vie l'est aussi. Par conséquent, je suis heureuse pour le receveur mais aussi pour moi même.
 
Ainsi, dans tout ce que nous faisons nous agissons avant tout pour nous même, même si l'on refuse parfois de l'admettre. Alors moi-même devient moi m'aime. Ce n'est ni bien ni mal, cela ne fait pas de nous des êtres égoïstes, c'est simplement ce qui est, nous sommes et resterons à jamais le centre de notre propre monde.
 
Dans ces conditions, on peut se demander quelle est la place de l'Unité ? Si tout ce qui se passe ne concerne que nous même, si nous nous occupons seulement de notre propre monde, comment peut-on ne former qu'Un ?
A cela je réponds que le malheur des uns est notre propre malheur, lorsque nous souffrons à cause de la souffrance de l'autre, l'unité est visible et palpable. Si je suis heureuse quand mes proches le sont, l'unité est évidente. Nous expérimentons à travers l'autre, l'autre nous guide vers notre source intérieure, l'autre nous aide à vivre des émotions, l'autre nous permet de panser nos blessures en les pointant du doigt. Les échanges avec autrui sont nos plus beaux outils d'évolution, car ils permettent de se connaitre intérieurement.
 
Ce que vit l'autre est ce que je vis, puisque tout se rapporte à moi même quoi qu'il advienne.