Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/03/2016

... je n'ai pas été sage et gentille

Nous sommes conditionnés, dès notre plus jeune âge, à obéir. Obéir à des règles sans douter de leur bien fondé, obéir à nos parents sans contester leur autorité, obéir à nos instituteurs sans remettre en question leurs enseignements... Il est vrai que certaines règles existent pour notre bien être, mais est-ce le cas de toutes ces règles ? En effet, quelques fois cela ressemble davantage à un conditionnement, à un enfermement de notre être.
 
Bien souvent, nos parents instaurent des règles afin qu'on leur ressemble, nos institutions rédigent des règles pour nous maintenir dans des cases, nos écoles écrivent des enseignements pour diriger notre attention dans un seul sens, nos religions posent des règles afin qu'on évite de chercher notre propre Vérité. Au final, tous ces codes sont des cages dorées, nous pensons que ces limites nous rendent bons, meilleurs, que cela fait de nous des êtres humains, des gens civilisés, alors nous obéissons tels des robots. Souvent, même lorsque ces règles nous paraissent insensées.
 
Et gare à celui qui se rebelle, qui refuse d'entrer dans la case, il est très vite marginalisé.
 
Pourtant, qu'est-ce que la désobéissance, si ce n'est l'affirmation de ce que l'on est ? Cela fait-il de nous de mauvaises personnes lorsque l'on refuse des lois qui nous semblent folles ? Devenons-nous des délinquants quand on met à mal des règles irrespectueuses pour l'Homme et la Terre ?
 
La désobéissance, lorsqu'elle est réfléchie j'insiste bien sur ce point, est une preuve d'intelligence et de bon sens.
 
Une personne qui sait remettre en cause ce qu'on tente de lui inculquer, est une personne qui sait écouter ses ressentis, son cœur. 
Ne pas être d'accord c'est s'affirmer, se démarquer de la masse souvent aveuglée, c'est tout simplement réfléchir afin d'adopter un point de vue personnel. Bien entendu, je parle ici de la désobéissance intelligente, celle qui brise l'enfermement de l'être pour le plus grand bien de tous. C'est par cette opposition que la société évolue.
 
La désobéissance n'est pas une lutte, bien au contraire, c'est simplement être qui l'on est, ce n'est que lorsque nous n'écoutons pas notre intérieur afin de rentrer dans une case qui ne nous ressemble pas que nous luttons. Alors nul besoin de se battre, de sortir les armes, restons simplement qui nous sommes et écoutons la voix de notre cœur
 
Je termine par cette phrase de Jiddu Krishnamurti :
"Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade."

15/03/2016

... j'ai enfin aimé l'automne

L'être humain évolue sans cesse, et ce, même s'il n'en a pas tout à fait conscience. On peut mettre en parallèle notre évolution avec les 4 saisons de la planète. il existe des phases plus ou moins agréables, cela commence par la période de réception, qui mène à l'action, qui pousse au repos, pour aller vers le changement.

La période initiale, celle de réception, est un moment de sérénité, de calme agréable, de compréhension. Durant ces phases, nous sommes sûr de nous, nous sommes si ouvert que des enseignements importants peuvent nous parvenir. C'est une période d'unité, de rapprochement avec les mondes subtils. La foi est grande, la confiance règne. C'est également pendant cette période d’accueil que les idées fleurissent, les envies naissent, on avance des papillons dans le ventre, imperturbable.
C'est la saison du printemps

Puis, vient la période d'action, durant laquelle on se sent le plus vivant physiquement. On est empli d'énergie, on matérialise nos idées, on tente, on crée, on fabrique, on va de l'avant. Durant cette phase de feu, on se sent pousser des ailes, les papillons ne sont plus en nous mais en dehors et nous portent vers le haut, vers la concrétisation, la création. Tout comme la période de réception, la phase d'action est assez agréable, vivante et vibrante.
C'est la saison de l'été.

Après, survient la période de repos, c'est souvent la plus déstabilisante. En effet, on se retrouve vide, fatigué, parfois même triste et perdu. Les idées qui nous habitaient ont disparu, qu'elles se soient concrétisées ou non. Les envies aussi. Le contraste entre cette phase de repos et celle de la création saute aux yeux et au cœur, alors on en devient presque déprimé. On cherche à retrouver la motivation initiale, mais en vain, cette lutte est inefficace car elle va contre le flux de la vie qui est action/réception. Cette période est pourtant nécessaire, car c'est le moment d'intégration.
C'est la saison de l'automne.

Enfin, arrive la période de lâcher prise, lorsque l'on décide de cesser la lutte, de laisser l'automne nous habiter. Cette période met fin à la culpabilité qui nous habitait, car on accepte le fait de ne plus avoir d'envies, d'idées et d'énergie. Nous cessons la lutte intérieure et extérieure, c'est un moment de répit bien mérité, une fin de guerre. Alors, cet acte de paix, cette alliance avec soi même nous permet de prendre du temps, de voir, et de changer consciemment ce qui n'est plus en affinités avec ce que l'on est. Finalement c'est une phase de renaissance (renaissent sens), car cette période de nouveaux choix nous prépare à recevoir des enseignements inédits.
C'est la saison de l'hiver.

Alors, revient la période du printemps, avec de nouveaux enseignements en résonance avec notre nouvel être, notre évolution... et ainsi de suite ...

Nous sommes toutes et tous dans une de ces 4 saisons. Voyez comment vous vous sentez actuellement et vous saurez quelle période vous traversez. Et, rassurez-vous si vous êtes dans une phase à tendance négative, c'est normal, tout est parfait !

Pour résumer:
- Période de sérénité et d'idées nouvelles : printemps
- Période de feu intérieur, d'action et de courage : été
- Période de tristesse, de fatigue et de vide : automne
- Période de lâcher prise et de changements : hiver

Ainsi est l'évolution, elle est les 4 saisons qui nous habitent.

12/03/2016

... j'ai passé le seuil de la porte

Je remarque que beaucoup d'enseignants de lumière vivent régulièrement des expériences difficiles, voir douloureuses, parfois même depuis l'enfance.

Ces personnes, qui portent en elles la capacité de transmettre des savoirs, des informations, ont très envie d'aider, guider, éclairer, mais, elles sont souvent prises dans des soucis qui se répètent, des problèmes qui les freinent, des expériences qui les déstabilisent. Ces situations les empêchent de donner aux autres, alors elles s'en retrouvent frustrées, peinées, et encore plus déstabilisées.

Comment aider autrui si nous sommes nous-mêmes soumis à des épreuves qui prennent notre temps et notre énergie ? Comment éclairer le chemin des autres lorsque nous cherchons la lumière dans notre propre tunnel ?

Alors, les doutes s'installent. Même si l'envie de transmettre est bien présente, on se demande pourquoi nous sommes tant freinés dans notre cheminement. Ne dit-on pas que l'Univers est censé aider les travailleurs de lumière ? Finalement, on en vient même à penser que l'enseignement n'est pas notre voie, mais un piège de notre ego.

Pourtant, il faut savoir que vivre, expérimenter, traverser, permet de mieux donner par la suite. Il existe le savoir, cela ressemble à une porte fermée, et l'expérience, qui est la clé qui permet de franchir cette porte. La connaissance est le livre, l'expérience est l'écrivain.

Je dis souvent que je suis un cobaye de l'Univers, en effet, j'ai également traversé pas mal d'expériences afin d'arriver où je suis aujourd'hui. Maintenant, chaque fois que je vis une épreuve, je sais que celle ci me fera grandir en premier lieu, et, elle me permettra d'aider mon prochain dans un deuxième temps. Cette épreuve sera la clé d'une porte. Alors, je comprends à quel point chaque expérience est essentielle, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Par exemple, un homme maltraité durant son enfance, devra peut être passer des années à guérir ses blessures. Il tentera plusieurs techniques, plusieurs éclairages, plusieurs thérapies, plusieurs soins, qui lui permettront de trouver sa clé, la clé qui mène à la liberté. Une fois allégé de ce poids, cet homme pourra s'arrêter là, mais il pourra aussi décider de proposer sa clé à un autre. On peut donner seulement ce que l'on possède. L'expérience de cet homme allégera d'autres cœurs, s'il le désire, car il aura les mots, la compréhension, les gestes nécessaires pour guider d'autres personnes ayant vécu la même épreuve que lui.

La vie est parfaite, on vit ce que l'on doit vivre, afin de transmettre à notre tour. Nous expérimentons pour donner.

Ce message s'adresse à vous, enseignants de lumière, vous vous reconnaîtrez facilement. Ne doutez pas de ce que vous êtes, vos épreuves sont nos épreuves, et vos clés seront les nôtres. Vos initiations sont importantes ne les rejetez pas et ne perdez pas foi en votre voie. Expérimentez pour transmettre.