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24/05/2016

... j'ai pansé ma plaie

Chaque blessure émotionnelle peut être pansée, cicatrisée, pour cela il faut apprendre à se détacher de la douleur, de "notre" souffrance comme on se plaît à le dire,
 
Il faut commencer par accepter la blessure que l'on porte, ne pas nier son existence, car ce n'est qu'en l'acceptant que l'on peut l'effacer du livre de notre vie. On ne peut soigner ce que l'on refuse de voir. 
 
Nous sommes les seuls à pouvoir entretenir nos blessures comme nous sommes les seuls à nous autoriser à souffrir. Nul ne peut soigner une blessure que nous décidons, inconsciemment ou non, de maintenir ouverte. Nous pouvons combler la plaie autant de fois que nécessaire, mais tant que l'on s'y agrippe elle se rouvrira. C'est comme une plaie physique, on peut la soigner, mais si on arrête pas de mettre nos mains dessus, de la toucher, de la gratter, elle mettra du temps à guérir et pourra même s'infecter. 
C'est pour cela qu'il est préférable lâcher prise, il faut retirer nos mains de notre blessure et la laisser se refermer. Cela fait peur, car la laisser se refermer c'est aussi laisser partir avec elle un pan de notre vie, c'est voir s'engloutir des années de constructions, cela revient à laisser mourir une partie de soi même ... afin de renaître.
 
C'est pour cela que nous nous accrochons à nos blessures, car parfois, les refermer est plus douloureux encore. A force de se voir à travers notre propre douleur, on fini par s'y attacher, on ne sait pas qui on est sans cette blessure, on ne se connaît pas. De plus, la blessure attire parfois à elle l'attention des autres, de l'affection.
 
Prenons l'exemple d'une personne qui cherche depuis des années à perdre du poids, elle en a très envie, mais une partie d'elle peut avoir peur de perdre son identité, car elle s'est habituée à ses kilos en trop. Le jour où elle perdra ce poids, son poids, peut être aura t-elle une impression de vide intérieur, due aux kilos en moins, mais aussi de vide extérieur à cause de son reflet dans le miroir, c'est une nouvelle image qui lui apparaît et elle ne se reconnaît pas, alors il faudra qu'elle se réapproprie son corps, cette nouvelle silhouette. Elle devra casser ses anciens automatismes, comme se rendre directement au rayon grande taille des magasins, ou encore  s'autoriser à mettre une tenue qu'elle n'osait pas mettre auparavant à cause de ses kilos superflus... Elle devra refaire sa garde-robe, revoir peut être sa façon de s'alimenter, de se regarder, de s'aimer...
Parfois, cette nouvelle image est si difficile à assumer que certaines personnes reprendront ce poids qu'elles ont tant désiré perdre, elles replongeront alors dans leurs anciens mécanismes, mode de vie, façon de penser, qui étaient si rassurants, car connus. Ceci est un simple exemple parmi tant d'autres, mais cela prouve à quel point nos anciens schémas peuvent être réconfortants, et la nouveauté faire peur.
 
Ainsi, il faut accepter la transformation, accepter que la blessure se referme, et nous sommes les seuls à pouvoir le faire.
 
De plus, la douleur rend vivant, elle pique alors elle rend vivant, lorsqu'il n'y a plus de douleur nous sommes vide, c'est le silence, et qui sommes nous dans ce silence ?
 
Pour guérir, panser nos blessures, nous devons donc nous reconstruire à partir de rien, ce qui est très difficile à faire. Il faut une première brique pour construire une maison, alors, quand on nous demande de retirer cette première brique pour notre bien car elle est fêlée et qu'elle dessert notre maison, cela effraie. On a peur de voir la maison entière s'écrouler, alors parfois nous préférons garder cette brique, même si elle nuit à notre intérieur, notre bien être. Il est vrai que la retirer pourrait tout détruire, mais détruire permet aussi de mieux reconstruire
Nous nous identifions tant à notre douleur, cette pierre/blessure nous paraît si importante pour tenir notre maison, qu'on ne peut imaginer vivre sans. C'est tout un mécanisme à revoir, à défaire, à reconstruire, à rebâtir, cela demande temps et courage.
 
Alors ne culpabilisons pas de porter des blessures, cela est normal acceptons le, seulement, ne nous laissons pas piéger dans ce filet. Soyez sûrs que chaque blessure peut être pansée et que nous en avons le pouvoir.

22/05/2016

... j'ai cassé ma montre

Aujourd'hui j'aimerais parler du temps, de notre temps.
 
En effet, nous avons coutume de courir après ce précieux "bien", notre vie ressemble souvent à une course sans fin. Et si on s'arrêtait, si on passait du coureur au promeneur ?
Nous verrions ainsi que nous ne sommes pas vraiment les acteurs, mais plutôt les victimes (consentantes) de cette course infernale. 
Mais au fait, après quoi courrons-nous ?
 
Nous nous pressons car nous avons peur de passer à côté de notre vie, ce qui est bien paradoxal, car en nous pressant ainsi nous passons justement à côté de celle ci ! 

Nous avons peur de ne pas avoir le temps de tout faire, alors il faut se précipiter pour trouver sa voie, se hâter de monter ses projets, se presser de changer de métier, se dépêcher de trouver un partenaire... 

Nous avons vraiment peur de ne pas vivre notre vie. Mais qu'est-ce que réellement vivre sa vie ? N'est-ce pas justement passer du temps à trouver sa voie, occuper son temps à monter des projets, prendre son temps dans son métier actuel, apprécier sa vie telle qu'elle est, tout simplement, car nous avons des choses à apprendre ici et maintenant.
 
L'avenir n'existe pas encore, nous vivons bel et bien aujourd'hui, et c'est dans le moment présent que nous créons notre futur, c'est en cet instant que les graines que nous plantons porteront leurs fruits, alors courir c'est un peu oublier cela en se focalisant sur le lendemain, cela revient à essayer d'attraper le vent, à peine tend-on la main qu'il est déjà loin. C'est une bataille vaine. Nous courons après le temps par peur de ne pas vivre pleinement, mais la vie est aujourd'hui, maintenant, elle n'est plus hier et pas encore demain.
 
En réalité, nous ne passons jamais à côté de rien, car rien ne se perd, alors chassons cette peur à tout jamais. 
Prendre du temps pour nous, prendre LE temps est une clé essentielle. N'ayons plus peur de passer à côté de notre vie, car notre vie nous appartient déjà, nous la créons chaque jour, nous ne pouvons ni la perdre, ni passer à côté. Arrêtons de courir, de  nous dépêcher.
 

Je sais que lorsqu'un chemin nous appelle, on peut parfois focaliser notre attention sur ce chemin, en allant jusqu'à ignorer tout ce qu'il y a autour, par conséquent, notre vie actuelle semble manquer de saveur, la perte d'envie se fait ressentir... C'est normal car le coeur est ailleurs. Il faut simplement apprendre à se recentrer, à bien vivre dans le moment présent et l'apprécier, en gardant en tête que ce chemin qui nous attire se construit ici et maintenant. Alors, même si notre vie peut sembler terne en cet instant, elle est une préparation pour la suite, une formation, une expérience, donc une lumière. Utilisons cette lumière pour chasser l'obscurité qui nous habite.

Je le répète, il n'y a jamais de perte de temps quand on incarne le moment présent, tout vient toujours à point nommé. C'est donc une excellente chose de sentir un appel du coeur, mais cultivons notre jardin ici et maintenant.

La vie n'est ce pas justement le temps que l'on prend ? 
 
Je conclus avec cette merveilleuse phrase de Thich Nhat Hanh :
"La vie n’est pas un endroit particulier ou une destination – la vie est un chemin."

17/05/2016

... j'ai allié mon éveil à mon travail

Vous le savez sans doute déjà, je réalise depuis quelques mois des livres, mes livres. C'est comme un rêve qui prend vie, certes je travaillais déjà pour l'édition depuis pas mal d'années, mais aujourd'hui je porte également la casquette d'éditrice, pour ma plus grande joie :))

Alors aujourd'hui, je fais un simple rappel de tous mes livres, livres dont je suis très fière, et je vous remercie de votre confiance, car ils se sont envolés aux 4 coins du monde, de la France, à la Suisse, à la Belgique, au Sénégal, au Canada, au Brésil, en Grèce, en Iran... incroyable ! Merci 1000 fois !

Ils sont tous disponibles sur mon site internet Soin et guérison

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Comme vous pouvez le constater, mon petit dernier est "Le jour où je me suis réveillée..." (disponible dans une dizaine de jours), ce livre regroupe quelques écrits de ce blog, les plus intimes, car ceux qui retracent ma vie, mes joies, mes peines, mon éveil. Mes enseignements et autres articles lanternes sont regroupés ailleurs, dans le "Petit guide de développement personnel et spirituel", pour plus de clarté. J'ai donc effectué un Sacré tri ^^

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17:39 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (5)