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23/06/2016

... j'ai pesé le pour et le contre

Sur Terre tout n'est que dualité, en apparence du moins. Nous sommes incarnés dans un monde où tout et son opposé existe et cela nous permet de nous définir.

En effet, comment savoir ce qu'est le bonheur sans avoir traversé le malheur ?

Comment connaître la paix intérieure sans avoir vécu auparavant la tourmente ?

Comment choisir la lumière sans avoir aperçu l'ombre ?

Comme le dit si justement Carl G.Jung : "Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable donc impopulaire".

Cette dualité est similaire à une balance, avec d'un côté un aspect positif, et de l'autre son pendant négatif. Il n'existe pas de réelle séparation entre le positif et le négatif, ainsi paix et tourmente sont inséparables, tout comme la joie et la tristesse, ou encore la jalousie et la confiance, la résistance et le lâcher-prise...

En effet, c'est seulement ce qui nous rend heureux qui a le pouvoir de nous rendre malheureux, et inversement. Bien que, implicitement, notre accord soit donné pour cela.

Imaginons que nous exerçons le métier de nos rêves, celui ci nous apporte beaucoup de bonheur et de satisfaction. Si l'on en vient à perdre cet emploi, nous nous retrouverons certainement triste et contrarié. Au final nous sommes triste car nous avons perdu ce qui nous rendait heureux.

Un autre exemple, si nous sommes malheureux car nous nous sentons seul, et, un beau jour, nous rencontrons une personne qui deviendra une amie fidèle, cette dernière nous rendra surement joyeux et épanoui. En somme, c'est notre sensation initiale de vide qui nous permet d'apprécier le fait d'avoir trouvé un ami.

Voyons comme tout est lié, un plateau de la balance ne peut aller vers le bas sans que l'autre ne se dirige vers le haut.

Par ailleurs, c'est nous qui choisissons de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Nous oscillons sans arrêt entre plaisir et souffrance, entre peur et amour. Nous pensons à tort que cette balance émotionnelle est soumise aux aléas de la vie, pourtant, nul autre que nous même ne peut y déposer des poids ou en retirer. Lorsque nous prenons conscience de cela, il n'appartient qu'à nous de stabiliser à jamais les plateaux de notre balance, de lui apporter le parfait équilibre. C'est à ce moment là que nous expérimentons la notion d'unité, que nous sortons de l'illusion de la dualité.

Quand nous comprenons que la joie et la tristesse sont indivisibles, que l'une est une présence (pendant positif)  tandis que l'autre est une absence (pendant négatif) il devient plus simple de stabiliser notre balance émotionnelle, en cherchant l'équilibre en son intérieur et non plus en l'extérieur, en mettant fin à la dualité et ses conséquences. Alors, la solitude sera aussi agréable que le fait de vivre entouré. Une activité rêvée nous rendra tout aussi heureux qu'un métier alimentaire. Les actes, paroles et pensées d'autrui ne viendront plus faire pencher notre balance dans un sens ou l'autre, car l'extérieur n'aura plus de poids. Il ne restera que des expériences aussi légères que des plumes.

Mais, en attendant de trouver cette harmonie, acceptons que notre balance vacille encore un peu, qu'elle oscille, qu'elle penche, qu'elle pèse le pour et le contre. Ce n'est qu'en expérimentant un côté, puis l'autre, que nous sommes à même de trouver le chemin du juste milieu, celui qui mène à notre moi Véritable.

 

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16:26 Publié dans Dualité | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Et bien Emilie, cet article tombe à pic et résonne beaucoup en moi ! Tes mots me touchent beaucoup si tu savais !

Écrit par : Fabienne | 24/06/2016

Les commentaires sont fermés.