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28/08/2017

... mon ego est devenu un ami qui me veut du bien

Il est vrai que notre ego peut parfois ressembler à un frein. A cause de lui on a peur, à cause de lui on n'ose rien, à cause de lui on reste enfermé dans notre zone de confort, à cause de lui... Mais est-il vraiment la cause de tous nos maux, n'en est-il pas simplement la conséquence ?
En réalité notre ego n'est rien d'autre qu'une partie de nous en souffrance et qui nous demande de l'aide.

En effet, notre ego ne nous veut pas de mal, bien au contraire, il cherche tellement à nous protéger qu'il nous sur-protège. Il n'est pas totalement inutile ou mauvais, il est comme une seconde maman un peu étouffante qui souhaite nous épargner bien des souffrances. Mais, à trop vouloir nous protéger il nous empêche de vivre, enfin pour dire vrai, NOUS nous empêchons de vivre.
Il ne faut pas chasser son ego, il faut l'apprivoiser, et pour cela il faut le rassurer, l'apaiser. l'aimer, le voir comme un enfant qui a besoin d'amour et de protection. Nous devons lui redonner sa bonne place, celle de l'enfant, et non celle de la maman étouffante, avec amour, paix et bienveillance.
Car lutter contre son ego revient à être dans l'ego, et ce n'est absolument pas productif.

J'insiste sur le fait que notre ego ne nous veut pas de mal, il cherche simplement à se protéger, donc nous protéger et si il parvient à s'imposer c'est qu'une partie de nous le réclame. Il faut alors identifier la partie en nous qui souhaite ainsi se couvrir en mettant en lumière la blessure, le doute, la peur, qui nous éloigne de nous même. Car l'ego ne peut que s’immiscer dans des failles, il n'est jamais là par hasard et s'il est présent c'est que nous le svoulons et le nourrissons. Nous ne sommes jamais véritablement pris au piège de notre ego puisque c'est nous qui lui donnons le pouvoir que nous souhaitons.

Pour parvenir à s'en détacher, il est bon de se demander ce qui nous effraie à être qui nous sommes ? Les autres, nous-même ? Perdre des amis, ne plus se reconnaître ? Le manque de confiance ? Car il existe forcément un petit quelque chose en nous qui maintient en place ce garde-fou qu'est l'ego
Et souvent c'est très bien ainsi, car tout doit avancer à son rythme. Chaque barrière se lève au fur et à mesure de notre avancée, durant notre évolution le temps est notre allié. Alors, peut-être que l'ego nous enquiquine, mais il est présent à notre seule demande.

Voici un exemple personnel :
Quand j'ai commencé mon métier d'illustratrice, il y a des années de cela, je n'avais alors pas totalement confiance en moi, en ma personne, mais, j'avais confiance en ma capacité à faire de beaux dessins, ce qui est totalement différent. 
Je travaillais bien, mes illustrations plaisaient, mais je n'avais pas foi en qui j'étais, alors, le fait de voir des éditeurs m'accorder leur confiance et me proposer des projets me donnait des ailes. Et, cerise sur le gâteau, voir mon nom sur une couverture de livre me rendait fière de moi et heureuse ! 
Ce premier livre tant attendu, je m'en souviens encore. J'avais envie de le montrer au monde entier. 
Cet album emplissait mon cœur de joie, mais aussi, me donnait peu à peu confiance en qui j'étais. 
Avec du recul, je me rends compte que c'était en partie mon ego qui se nourrissait de cela, de cette fierté du travail bien accompli.
Il était comme un enfant qui avait besoin du regard approbateur et plein d'amour de ses parents.

On entend partout que l'on doit dépasser son ego, ce qui est vrai, et pour cela on doit travailler avec lui, le rassurer, le chouchouter, il n'est pas notre ennemi, il est simplement une partie de nous qui manque d'amour. 
Alors, travailler quelques temps main dans la main avec lui peut nous délivrer pour la suite. Mais pour cela, pour que ce travail s'avère efficace, nous devons également apprendre à le reconnaître et l'accepter, autrement nous restons sous sa coupe et ne pouvons évoluer.

Pour revenir à mon exemple, aujourd'hui je peux dire avec honnêteté que j'agissais avec une partie de mon ego, même la plus infime, que mes illustrations je les faisais aussi pour atteindre ce but : gagner confiance en moi.  Et c'était très bien ainsi ! Rien n'est la fruit du hasard, alors, naturellement on choisit des activités qui nous grandissent, qui nous soignent, qui nous délivrent, qui pansent nos blessures et c'est merveilleux ainsi.
Au final, mes dessins étaient l'eau qui emplissait ma coupe intérieure. Cela fonctionnait bien, car ces dessins venaient de moi, par moi, pour moi, donc je me soignais moi même par le biais de mes illustrations, en étant aiguillée par mon ego.
Cela n'aurait pas fonctionné dans d'autres circonstances, par exemple, si je cherchais à combler mon intérieur avec quelque chose de totalement extérieur à moi même. La nuance est essentielle.

Il faut apprendre à voir les choses avec honnêteté et les accepter, car cela revient à nous accepter et par conséquent nous aimer. C'est de cette manière que l'on se soigne véritablement, dans l'acceptation de tout ce que l'on porte : blessures, ego, lumière, obscurité, envies...

J'accepte d'avoir travaillé avec mon ego pour mieux parvenir à m'en défaire par la suite.
Car après avoir gagné confiance en moi, j'ai travaillé avec le cœur grand ouvert sans chercher à panser une quelconque blessure, et cela s'est ressenti dans mes dessins, ils étaient plus purs, plus vrais, plus sincères, plus moi, avec pour conséquences des commandes toujours plus nombreuses. Mais pour en arriver à ce stade là, il a fallut que j'écoute mon ego et comprenne la raison de sa présence : mon manque de confiance en moi.

Par conséquent, nous pouvons remercier notre ego, le rassurer, le câliner, car il nous laissera tranquille quand nous serons prêt pour cela. Et avant tout lui dire qu'on l'aime ! 
Aimer notre ego revient à envoyer de l'amour à une partie de soi qui en a besoin, et seul l'amour véritable panse les plaies.
Réconcilions toutes nos parties, ne séparons plus, ne divisons plus, usons d'amour et d'honnêteté afin de nous libérer de nos conflits intérieurs.



13:24 Publié dans égo | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2017

... j'ai pris mon courage à deux mains

Ah nos peurs ! Elles sont présentes à chacun de nos pas...
A chaque marche que nous gravissons une nouvelle peur nous happe, et au final ce n'est pas si grave, cela nous permet de ne pas monter trop vite l'escalier de la vie et passer à côté des trésors qui nous attendent sur chacune des marches. Même si elles paraissent être un obstacle, nos peurs ont aussi un rôle à jouer, elles nous offrent la possibilité d'en apprendre plus sur nous même.

En effet, chaque fois que l'on dépasse une peur, on grandit. Je les vois comme un ressort, au départ il est contracté et nous retient quelques temps, puis, quand on a compris et accepté notre peur, le ressort lâche et nous projette au loin, plus haut, plus vite. Mais pour cela, nous devons accepter d'avoir un rôle à jouer sur nos peurs, sur le mécanisme du ressort.

Pour aller au delà de nos peurs, je ne conseille pas de se battre contre elles, mais de les regarder avec honnêteté et bienveillance afin de travailler avec elles, car une peur ne se combat pas elle s'apprivoise. Cette confusion provient de l’expression "affronter sa peur", on pense à tort que l'affronter revient à lutter, mais dans cette phrase cela signifie lui faire face.
Mettre en lumière ce qui nous fait peur est essentiel, car la peur a un message important pour nous même.

Par exemple, si j'ai peur de rencontrer une entité négative, cela peut signifier que je n'accepte pas ma propre partie sombre, que je détourne la tête et la rejette au loin, alors, cette angoisse d'une mauvaise rencontre me montrera ce que je refuse de regarder en moi.
Un autre exemple, si j'ai peur que les autres me voient comme "illuminée" depuis mon évolution spirituelle, cette peur peut vite devenir un réel blocage, mais au final, cela met en lumière mon manque de confiance en moi. Alors, ce n'est pas réellement le jugement de l'autre qui est un problème, mais ce que je pense de moi même, MON regard sur moi même. Si le regard de l'autre parvient à me déstabiliser et me fait peur, c'est que je doute de qui je suis. Cette peur devient alors une merveilleuse indication de ce que j'ai à travailler, à accepter, pour me dépasser et par la même occasion me libérer.

Le mot clé est celui ci : acceptation.

Car, une peur pour être dépassée doit obligatoirement être acceptée. 
Si je n'accepte pas le fait que j'ai peur du regard de l'autre, je ne peux travailler sur ma confiance en moi et me guérir.

Alors, pour apprivoiser sa peur il ne faut pas avoir peur d'accepter sa présence, n'est-ce pas merveilleux et courageux.

C'est ainsi que nous évoluons et dissipons au fur et à mesure nos peurs, en écoutant le message qu'elles ont à nous transmettre et en y répondant de notre mieux.
Lorsque le téléphone sonne nous décrochons pour répondre, et bien lorsque la peur apparaît répondons-lui aussi, avec amour et bienveillance. 
Car la peur est simplement un aspect de nous même qui siège encore dans l'obscurité. 
Ce dont on pense avoir peur est quelque chose que nous n'avons pas encore reconnu et accepté en nous même, puisque la peur prend source dans la séparation.

C'est pourquoi le premier pas est d'accepter nos peurs, puis d'avoir l'audace de les aimer pour nous en libérer, de les voir comme une opportunité de se dépasser et non comme une fatalité.

Pour se débarrasser définitivement de nos peurs, il faut faire Un avec le monde, il faut vivre cette unité, la ressentir en son cœur, et très peu de personnes en sont capables pour le moment.

Comprenez que nous avons tous des peurs, pour certains plus que pour d'autres, il n'y a aucune honte à avoir, aucune culpabilité à porter, acceptons leurs présences et osons les porter vers le haut, vers la lumière, afin de nous en libérer.

 

15:44 Publié dans Peur | Lien permanent | Commentaires (1)

20/08/2017

... je me suis mise dans la peau de Michael Jackson

Comme je l'ai souvent expliqué ces derniers temps, la lumière s'installe chaque jour un peu plus, et par conséquent l'ombre devient de plus en plus visible. Certains jours nous nous nourrissons de cette belle lumière, mais d'autres fois nos vibrations s'alignent sur d'autres fréquences plus basses et plus douloureuses.

Parfois, le monde actuel me met en colère et me semble étranger, durant les élections présidentielles j'étais déçue et triste de constater que beaucoup répétaient les mêmes erreurs. Je me suis même dit que le monde ne changerait jamais, j'ai eu une réelle période de mou et de perte d'espoir je ne vous le cache pas. Parallèlement à cela, j'ai développé du vitiligo (taches blanches sur la peau), rien de bien méchant encore, mais bon, la maladie s'est installée c'est un fait. Une des significations de cette maladie est de ne plus se sentir à notre place dans ce monde, alors on essaie de disparaître (la conséquence est donc une perte de couleur de la peau). Alors, j'ai pris conscience que ma façon de penser n'était pas la bonne et que je me créais de toute pièce cette maladie, car la maladie/mal à dit est une création de l'être. Pour y remédier, j'ai lâcher-prise, j'ai accepté l'expérience telle qu'elle se présentait à moi, j'ai cessé de m'investir émotionnellement dans la situation. Cela ne veut pas dire que j'étais d'accord avec ce qui se passait, mais simplement que j'acceptais que cela se passe ainsi, et de faire partie de cette grande expérience, d'avoir mon rôle à jouer.

Cela m'a apaisée et je suis passée de la colère, à la compréhension, jusqu'à l'acceptation. 
Avec du recul, je me rends compte que cette expérience des élections n'étaient qu'un miroir, cela signifiait que j'avais encore des attentes, attentes qui n'ont pas été comblées lors des résultats, alors je me suis sentie déçue et en colère.
J'ai alors travaillé sur moi même et mis fin à mes attentes. Pour bien ancrer cela en moi, j'ai matérialisé cette absence d'attentes en refusant d'aller voter au second tour des élections, cela voulait clairement dire que je lâchais-prise sur cette expérience. Que ce comportement soit juste ou incorrect pour autrui ne me concerne pas, c'était mon choix du moment et seul cela importe.

La phrase de Lao Tseu est devenue mon mantra : "Les choses ne changent pas. Change ta façon de les voir, cela suffit".

C'est si vrai ! J'ai alors posé un regard bienveillant sur le monde, avec l'aide de mes guides qui m'ont à cette période soufflé quelques enseignements. Car les articles que j'écris et propose sont avant tout des enseignements que je me donne à moi même et que j'essaie de mettre en pratique chaque jour, en faisant de mon mieux.

En lâchant prise sur la situation, j'ai retrouvé peu à peu ma joie de vivre, mon optimisme, mon amour pour la Terre. 
Après tout, nous sommes tous ici pour vivre une expérience grandiose, et le chemin de l'autre n'est pas le nôtre, on ne peut contrôler les choses, on peut simplement leur donner un éclairage neuf, un point de vue lumineux. 
C'est ainsi que l'on grandit réellement, ce n'est pas en évoluant seulement dans la lumière, mais, en vivant dans le monde tel qu'il est aujourd'hui et en y mettant la lumière. Mettre de l'amour partout, et surtout dans les zones sombres, ceci est notre rôle à tous.

Ces périodes sombres sont difficiles à traverser, je le sais, mais comprenons qu'elles ne sont que temporaires, elles nécessitent simplement un ajustement. Lorsque l'on traverse un tunnel sombre on doit ajuster sa vision afin de mieux se repérer, et il faut faire de même dans la vie de tous les jours, s'ajuster, voir la lumière même dans la noirceur.
Alors un conseil pour vous faciliter cette traversée, ne vous investissez pas émotionnellement dans ce que vous voyez, dans ce que vous entendez, ne placez pas vos énergies ailleurs qu'en vous-même car cela vous vide de tout. 
Les choses sont ce qu'elles sont, et pour avoir un réel impact sur le monde nous devons avant tout incarner le changement que nous souhaitons voir, et non le réclamer.

Chassons la colère qui nous habite parfois et posons un regard plein d'amour sur Gaïa, sur sa peine, car elle aussi souffre de ce qui se passe sur ses terres. 
Endossons tous notre rôle, ici et maintenant, car nous avons tous un rôle à jouer.