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29/07/2017

... j'ai bâti ma maison

On pense souvent que faire de nos "dons" un métier est nécessaire pour être qui nous sommes, pourtant, ceci n'est pas une obligation. 
Tout d'abord, peu de personnes font de leur passion, de leurs capacités ou dons un métier, ensuite, un "don" comme le mot l'indique signifie le don de soi, donc transmettre, donner, diffuser, offrir, être... être qui l'on est et l'intégrer à son quotidien, à son métier, à sa vie.

Par exemple, certaines personnes appartiennent à la famille des guérisseurs, sans pour autant travailler dans le domaine des soins. On peut être guérisseur dans son cœur tout en exerçant la profession de maçon, et être très épanoui ainsi. En effet, être maçon ne signifie pas que l'on passe à côté de son chemin de vie, car cela n'empêche pas d'aider son prochain, de porter ses collègues vers le haut, de soigner les maux de cœur de son entourage, de diffuser son fluide guérisseur partout autour de soi. On peut donc bâtir des maisons tout en reconstruisant les cœurs !

Je ne dis pas qu'avoir un métier en lien avec sa mission de vie n'est pas appréciable, non, c'est au contraire merveilleux, je dis simplement qu'exercer un métier qui semble éloigné de ses dons n'est pas un mal non plus, car toute expérience est enrichissante, et toute expérience nous aide à nous définir.

Il est essentiel de comprendre que notre être s'exprime à travers nos pensées, paroles et actions, dans notre quotidien, dans nos choix, dans le grand TOUT. Nos dons sont tout simplement un don de soi, et ce, au travers toutes nos expériences et échanges. Restons donc patients et bien ancrés dans le moment présent, apprécions chaque instant de notre vie ainsi que notre emploi, même si nous le trouvons bien éloigné de notre voie. Aimons notre vie, et restons ouverts à de nouvelles opportunités.

En effet, de nos jours de nouvelles portes s'ouvrent, des passages qui nous poussent vers le changement, vers un métier plus en adéquation avec notre intérieur, alors, ce cher maçon voudra peut-être se diriger vers les métiers de la guérison. Et c'est à ce moment là que les doutes commencent à s'installer. Comment passer de maçon à praticien en soins énergétiques ?

Cela me rappelle il y a quelques années, lorsque je me suis lancée dans les soins énergétiques, je n'étais pas très confiante, je doutais de mes capacités, mais, une partie de moi savait que c'était mon chemin.
Mes doutes étaient un frein, à tel point que mon activité stagnait. Inconsciemment j'envoyais deux demandes contradictoires à l'Univers : c'est ma voie ET je n'y arriverais pas, quel imbroglio ! Je m'auto-sabotais toute seule en entretenant ce paradoxe. 
Lorsque j'ai pris conscience que j'étais la seule à m'auto-saboter, que j'étais la seule à savoir si oui ou non c'était ma voie, j'ai travaillé sur ma confiance et ma foi. En effet, en posant des doutes sur cette voie qui me tendait la main, et bien je décidais inconsciemment que ce n'était pas la mienne, tandis que si j'avais foi que c'était bien mon chemin, au final ça le devenait. 
C'est aussi simple que cela, si j'y crois ça marche, si je n'y crois pas ça ne marche pas.

Nul autre que soi même ne peut décider à notre place quelle est notre voie, nul autre ne peut décider que notre activité fonctionne ou non, personne n'est réellement soumis à des facteurs extérieurs, le seul facteur qui importe est en nous. 
Alors, j'incite toutes celles et ceux qui ressentent l'envie de se lancer dans une voie spécifique à le faire, à écouter leur cœur, et avoir foi que cela fonctionnera à merveille ! C'est en effet ce qui se produira. 
Nous ne pouvons nous tromper lorsque nous écoutons la voie de notre cœur.

Mais, attention à ne pas aller trop vite, à ne pas faire les choses à l'envers, en effet, il faut réellement entendre la voix/voie du cœur avant de changer d'activité. 
En effet, quelques uns font les choses dans le désordre, ils travaillent d'abord sur la voie puis sur leur intérieur, car ils pensent qu'être sur leur chemin de vie est l'essentiel et que le reste suivra. J'ai remarqué à plusieurs reprises que cela n'est pas très efficace. Tout travail est d'abord en soi, ce n'est qu'en transformant l'intérieur que l'extérieur s'aligne sur le cœur. Ceci explique les déconvenues, les mauvaise surprises, les activités qui ne fonctionnent pas alors que le chemin de vie est pourtant le bon.

Pour conclure, lorsque nous sommes fidèles à nous mêmes, nous sommes déjà dans notre mission de vie, car être dans sa mission c'est rayonner, apprécier, aimer, aider... Ce n'est pas un métier qui fait notre mission, mais ce que l'on fait pour les autres jour après jour. 
Bien entendu, c'est encore plus merveilleux lorsque le métier coïncide avec la mission, et nous en avons tous le pouvoir avec un peu de patience et de travail intérieur. Y travailler un peu chaque jour c'est très bien, faire à son rythme, sans se brusquer, car la bienveillance est le maître mot à chaque fois. Et ces petits peu, ces petits cailloux, deviendront jour après jour un merveilleux chemin solide qui mènera vers LE métier, celui tant attendu.

Alors, si vous pensez que votre métier actuel est loin de votre mission de vie, vous faites erreur, votre mission est bien au delà des limites d'un simple emploi.

22/07/2017

... j'ai choisi de ne pas choisir

Comme je l'ai déjà expliqué, faire le meilleur choix revient à écouter la voie/voix du cœur, celle qui porte vers le haut; et non le cri de l'ego, qui est le choix de la peur.

Lorsque l'on doit choisir entre deux chemins, il est toujours préférable d'opter pour le choix du cœur, celui qui nous veut du bien. Mais, sommes-nous toujours prêt pour cela ?

En effet, même si le choix le plus beau parait le plus évident, parfois, nous ne sommes pas encore à même de prendre cette voie. Et si nous ne sommes pas prêt, cela revient à dire que notre meilleur choix est de ne pas faire le choix le plus beau, qui est celui du cœur. Alors, même le choix le moins lumineux reste une bonne décision.
Comprenons ceci, il n'existe pas réellement de mauvaises décisions, il existe seulement nos choix, ceux qui résonnent le mieux avec notre niveau de conscience du moment. Et chaque choix que l'on fait représente toujours une forme de bienveillance envers soi même.

Par exemple, si je me sens vraiment mal dans mon emploi actuel, une petite partie de moi aura l'envie de changer de métier, tandis qu'une autre grande partie aura peut-être peur de ce changement. Le choix le plus correct serait évidemment de changer d'emploi, mais, n'étant pas encore prête pour cela, l'option qui respectera au mieux mes besoins du moment sera de rester.
Au final, garder cet emploi n'est pas réellement un mauvais choix, car c'est la position qui me rassure ici et maintenant, c'est celle qui me fait le moins souffrir.
Bien entendu, je ne peux rester éternellement dans une situation qui engendre de la souffrance, il me sera donc vivement recommandé de travailler sur ma peur du changement afin d'oser sortir de ma zone de confort et m'aligner sur mes envies et non mes peurs. La douleur est un signal d'alarme que je dois écouter et comprendre, elle indique toujours une situation à corriger. 
Mais, quoi qu’il en soit, mon meilleur choix du moment est de garder mon emploi puisque je ne suis pas encore prête pour autre chose. Tout en comprenant bien que la vie n'est qu'évolution et que je ne dois pas rester éternellement agrippée à une situation qui n'est pas bonne pour moi.

Par ailleurs, il est peine perdue de comparer les choix des uns et des autres entre eux, chaque personne étant différente, chaque choix le sera lui aussi. Pour revenir à mon exemple, peut-être que j'aurais du mal à changer de métier par peur de l'inconnu, tandis que mon amie qui raffole de nouveauté sera quant à elle ravie d'avoir une opportunité de changer d'activité. Certainement ne comprendra t-elle pas mon souhait de garder un emploi dans lequel je me sens mal, elle affirmera que je fais un mauvais choix, pourtant, je fais bel et bien le choix le plus approprié pour le moment, celui de la bienveillance.

Il en est de même avec notre passé, on se reproche souvent nos mauvais choix d'hier, alors qu'au moment où nous faisions ces choix ils étaient tout de même les plus appropriés, sinon nous aurions fait autrement. Il n'y a donc aucun regret à avoir. Nous faisons toujours de notre mieux, et même si un bon choix d'hier peut parfois se révéler négatif par la suite, n'oublions pas qu'au moment de la décision nous avions fait au mieux, donc le meilleur choix. A nous maintenant d'en tirer des enseignements.

Etre responsable c'est prendre conscience que chaque décision correspond à nos besoins du moment, mais aussi comprendre que lorsque ces besoins sont liés à la peur, un travail intérieur doit être à envisager.

Par exemple, si je souffre dans ma relation amoureuse, mais que je ne souhaite pas la briser car je suis angoissée à l'idée de me retrouver seule, il est vrai que je reste par peur, mais, si je ne suis vraiment pas prête à voler de mes propres ailes il est peut-être alors préférable de rester ainsi pour le moment, le temps de faire un travail sur moi-même. Dans ces conditions, rester sera le choix le moins douloureux malgré tout. Le mot clé est "pour le moment", car rester sans chercher un jour à se libérer de ses peurs serait de l'auto-sabotage
Ainsi, mon meilleur choix d'aujourd'hui est de rester, le temps de trouver la clé qui me poussera à faire un choix encore plus grandiose : celui de partir.

C'est pourquoi une décision n'est jamais réellement mauvaise, puisqu'elle correspond à nos besoins du moment. Besoins qui doivent peu à peu s'effacer au profit des envies, les besoins couvrent des manques tandis que les envies nourrissent notre être.

Ainsi, il n'existe que des bons choix, même s'ils sont maladroits, car agir avec bienveillance envers soi même est déjà faire le meilleur choix.

J'encourage chacun à accepter pleinement son passé, ses choix, ses expériences, car on ne peut avancer sous le poids de la culpabilité
Et dans la mesure du possible, optons pour les choix les plus grandioses, car ils sont ceux qui éclairent notre voie de la plus belle et la plus juste des lumières.

11:20 Publié dans Choix | Lien permanent | Commentaires (3)

16/07/2017

... j'ai planté un arbre dans mon jardin

Des attentes, rassurons-nous, nous en avons tous, mais chez certains cela est plus prononcé que pour d'autres. Vivre sans attentes est difficile mais ô combien libérateur, c'est un travail de chaque jour dont la complexité dépend de nos filtres et blessures.
 
Par exemple, si mon père a quitté le foyer quand j'étais enfant (blessure d'abandon), il est probable que j'aie des attentes envers mon mari aujourd'hui. Par l'attente, nous cherchons toujours à combler un manque. Une fois que nous avons identifié nos attentes, que nous comprenons dans quels domaines de notre vie elles sont les plus prononcées et les plus pesantes, nous pouvons alors nous demander ce que l'on cherche à combler, donc, ce que l'on ne trouve pas en soi.
 
Un nouvel exemple, si je place des attentes exagérées sur les résultats scolaires de mes enfants, il est fort probable que je cherche avant tout à me rassurer, cela démontre alors une peur cachée. Pour mettre en lumière cette peur, je peux imaginer se produire l'inverse de mon souhait, par conséquent, que mes enfants n'aient que des mauvaises notes à l'école. Que cela me ferait-il ? Si c'est un sentiment de honte qui vient m'habiter, cela signifie que je doute moi même de mes propres capacités, que je ne me sens pas à la hauteur dans ma vie alors je reporte cela sur mes enfants avec des attentes démesurées. Si c'est une angoisse quant à l'avenir de mes enfants qui vient me faire mal, cela signifie que j'entretiens une croyance telle que la vie est une bataille dans laquelle seuls les meilleurs (bonnes notes) gagnent. 
 
Les attentes masquent toujours un manque intérieur.
 
Pourtant, ne plus avoir d'attentes peut aussi être déstabilisant, car ne plus rien attendre revient à voir et accepter le vide qui nous habite, cela est comme un face à face avec soi même. Au final, ces attentes nous nourrissent en surface, elles nous empêchent de regarder en nous, même si elles sont toujours soumises à la déception elles nous rendent vivants car elles ont une énergie propre
Lorsque nous plaçons une attente, cela signifie que nous donnons en émettant un souhait en retour, même inconscient, comme ci nous plantions une graine dans le cœur de quelqu’un d'autre, pour plus tard amasser SES fruits et s'en nourrir. Pourtant, l'autre arrosera cette graine seulement s'il en a l'envie et à la fréquence qu'il désire, il en prendra soin que s'il le souhaite, peut-être même qu'il refusera cette graine. Alors, le fruit obtenu ne sera pas celui escompté, mais celui qui résonnera le mieux dans le cœur de l'autre.
Mais, ce fruit devient comme un but en soi, on attend, parfois impatiemment, pour le récolter, on y place beaucoup d'espoir, il se transforme en point sur notre horizon, on peut donc dire qu'il nous rend vivant. Puis, lorsque la récolte arrive enfin, la désillusion prend le dessus puisque le fruit n'est pas celui attendu. En effet, on ne peut exiger d'un autre que soi même qu'il fasse exactement ce que l'on ferait, ce que l'on attend, ce que l'on souhaite. Placer des attentes en dehors de soi est toujours source de tristesse, puisque donner n'est pas soumettre l'autre à une quelconque exigence, ceci revient à contrôler. L'ego agit ainsi, jamais le cœur.
 
Attendre étant synonyme de manque, si l'on supprime l'attente cela revient à laisser une partie de nous vide, comme morte. On pense donc, à tort, que lorsque les attentes disparaissent on devient vide, que la vie devient vide. Mais, en réalité, soigner ses attentes (en mettant en lumière le vide qu'elles camouflent) revient à planter une graine EN soi, et non au dehors. Ainsi, le vide se comble, car, il se transforme tout naturellement en amour.
 
Une attente met en lumière quelque chose à régler avec soi même (soi m'aime).
 
Pour reprendre mon premier exemple, si je m'aperçois que j'ai énormément d'attentes envers mon compagnon, et que je remarque que ces attentes résultent d'une peur de l'abandon, je peux soigner mon intérieur en prenant conscience que cette peur est crée de toute pièce par mon ego, et que je vis ma relation actuelle via le filtre de mon passé (père absent). Il ne tient qu'à moi de guérir ma peur, en réalisant que mon père ne m'a pas abandonnée, il avait simplement des choses a régler avec lui même. Soigner nos blessures met immédiatement fin aux attentes, car panser une plaie revient à poser une graine d'amour qui elle même donnera naissance à un beau fruit/enseignement.
 
C'est ainsi que nous pouvons mettre fin aux attentes, en remontant vers leurs sources : la blessure primordiale. Quand ce travail est fait avec amour, on réalise que mettre fin aux attentes n'est pas synonyme de mort, mais de libération, de renaissance.
 
Rappelons-nous que nous avons tous des attentes, cela fait partie de notre processus d'évolution.
 

19:17 Publié dans Attentes | Lien permanent | Commentaires (2)