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27/01/2018

... j'ai cultivé mon jardin

J'ai reçu récemment une question toute simple, provenant d'un cœur endolori :
- S'aimer soi même c'est quoi ?

Question qui amène tant de réponses...
Tout d'abord comprenons que nous possédons tous de l'amour pour nous même.

L'amour pour soi est la solution à tous les problèmes de ce monde, mais cette clé paraît si bien cachée que l'on a encore du mal à la débusquer.

Nous sommes constamment en quête d'amour, amour que nous cherchons dans nos amitiés, dans notre famille, dans notre couple, dans nos passions et activités... En réalité nous recherchons par ces biais extérieurs de l'amour pour nous même. Nous pensons le trouver en dehors de nous, alors qu'il se trouve en dedans.
En effet, nous avons tous de l'amour en nous, mais pour de multiples raisons il arrive qu'on ne le voie pas (cœur de pierre, fuite au niveau du chakra cœur, blessures qui forment des failles, etc). 
Il faut savoir que tout ce que nous pensons/disons/faisons est le fruit de l'amour, ou de la peur, qui est l'aspect négatif de l'amour. 
Nous agissons sans cesse par amour sans en avoir conscience.

L'amour est en soi ! il ne s'achète pas, il se cultive; il ne se trouve pas; il s'offre; il ne se perd pas, il se multiplie. L'amour est une énergie qui prend source en chacun de nous, telle une fontaine intarissable. 
Il n'y a pas plus heureuse sur terre qu'une personne qui s'aime. Elle ne vit plus dans les besoins mais avec envie, elle ne cherche plus elle accueille, et c'est merveilleux. Une personne qui s'aime est une personne qui aime.

S'aimer soi même c'est se détacher de tout ce qui est extérieur, cela ne fait pas de nous des personnes égoïstes mais au contraire des personnes saines et sereines.

L'amour et le bonheur baignent dans la même source, ils sont intimement liés. Disons que l'amour est le sol fertile et le bonheur les plantes qui y poussent.

Et cet amour réside déjà en nous, par exemple, lorsque je coupe une pomme avec précautions, j'agis ainsi car je ne veux pas me blesser, et je ne veux pas me faire de mal parce que je m'aime.
Lorsque je vais chez le coiffeur parce que je n'apprécie pas mon reflet dans le miroir, même si en apparence j'agis parce que je n'aime pas ce que je vois, en réalité, je vais chez le coiffeur parce que je m'aime assez pour vouloir provoquer un changement extérieur qui peut-être aura un impact positif sur mon intérieur. 
Quand petit j'étais jaloux de mon petit frère, c'est parce que je pensais ne pas recevoir autant d'amour que lui. Donc je m'aimais assez pour estimer mériter cet amour qui pensais-je m'échappait. 
Si j'offre tout mon amour à une personne, et que cette dernière vient à me trahir, peut-être aurais-je du mal à lui pardonner et vais-je entretenir une rancœur envers elle. Cette rancœur sera ne indication que je m'aime assez pour ne pas accepter cette trahison.
Ou encore, si je suis très en colère contre une personne négative qui m'a fait souffrir, je peux décider de le rayer de ma vie. On peut penser que j'agis sous le coup de la colère, pourtant, c'est par amour pour moi même que je préfère m'éloigner de cette personne toxique.
Même ces apparents manques d'amour sont en réalité un cri d'amour qui vient du cœur, donc de soi m'aime.

Tous ces exemples mettent en lumière que cet amour réside déjà en nous, l'amour pour soi est présent, même au stade de graine, mais plus souvent on se focalise sur son pendant négatif : rancœur, colère, jalousie, manque de confiance... Il suffit pourtant d'inverser la balance et de transformer ces énergies négatives dont nous n'avons pas besoin en disant : j'agis par amour pour moi même et pas par colère, j'agis par amour pour moi même et non par rancœur, afin de transmuter les énergies.
Je ne dis pas que ressentir de la colère, de la rancœur et autre est une bonne chose, loin de là, je dis simplement que ces émotions prennent naissance dans l'amour pour soi et qu'il est important de prendre conscience de cela.

Nous avons tous de l'amour en notre cœur. 
Sans amour rien ne peut vivre car l'amour est la seule énergie qui existe. Une émotion négative est portée par l'amour, la souffrance prend source dans l'amour, même la maladie provient de l'amour puisque c'est un signal pour changer notre façon de vivre, tout n'est qu'amour, seulement, nous ne l'avons pas encore conscientisé. S'il n'y a pas d'amour c'est le néant, le trou noir.

Alors à tous ceux qui pensent qu'ils n'ont pas d'amour pour eux mêmes, comprenez que vous vous méprenez, vous en avez, seulement vous voyez l'autre côté de la pièce, vous voyez l'obscurité au lieu de regarder la lumière. Si je tourne le dos au soleil, il est normal que ne m’apparaisse que l'ombre qu'il projette.
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Nous devons apprendre à cultiver notre amour comme on cultive un jardin, en l'arrosant, en en prenant soin, en semant des graines, en défrichant... ainsi, les graines plantées dans le sol fertile de l'amour deviendront de jolis arbres de paix et de bonheur. Autrement, ces graines deviendront des arbres de chagrin et de colère, mais quoi qu'il en soit, le sol restera à jamais une Terre d'amour qui fait pousser des choses, à nous de planter ce qui résonne le mieux en nous. Allez, on sème (s'aime) !

Et à vous qui me lisez, je vous transmets tout mon amour <3

24/01/2018

... j'ai changé d'onde radio

Une remarque, une critique, un jugement, en dit plus long sur son émetteur que sur le receveur. Malheureusement, nous avons tendance à inverser le processus, et abaisser le receveur au niveau de la remarque, en particulier lorsque le receveur... c'est nous !
 
Nous prenons tout un peu trop à cœur, et donnons beaucoup de poids et de force aux mots d'autrui, ainsi, nous nous laissons facilement affecter par ce que nous entendons.
 
Par exemple, j'ai reçu il y a quelques temps un mail assez agressif d'une personne jugeant mes écrits comme incorrects, me reprochant de propager des inepties et j'en passe. Cette personne, pour argumenter, s'appuyait sur l'un de mes articles abordant la notion de responsabilité dans tout ce que nous vivons, article qu'elle n'avait vraisemblablement pas du tout apprécié.
 
Après lecture de son mail, j'ai pris ses remarques en plein cœur, assez surprise et peinée à vrai dire car je ne me reconnaissais pas dans ses mots et ses accusations. Alors, j'ai laissé les émotions me traverser quelques minutes, sans m'y attacher ou les contrôler, car refuser leur présence revient à lutter, ce qui n'est pas du tout bénéfique. Une fois mes émotions envolées, je me suis recentrée en mon cœur et su tirer l'enseignement lié à cette expérience. 
 
Dans un premier temps, ces remarques m'avaient touchée car j'avais autorisé les mots à devenir des maux se déposant sur mon cœur, alors qu'en réalité rien ne m'obligeait à donner du poids à ce message. Cela mettait donc en lumière une partie du travail qu'il me restait à faire sur moi même.
 
Dans un second temps, j'ai compris que ces propos qui me blessaient provenaient d'une blessure encore plus profonde chez son émetteur. En effet, mes mots étaient également des maux pour cette personne, et mes propos l'avaient heurtée, autrement elle n'aurait pas réagi de la sorte, avec tant d'agressivité.
 
Pourtant, l'écrit incriminé n'avait rien de violent ou négatif, j'exprimais simplement mon point de vue qui se résumait à ceci : nous sommes responsable de notre vie et de nos choix.
J'imagine que cette personne traversait une vie de souffrance, qu'elle trouvait surement la vie injuste, alors mes mots sont devenus des couteaux qui ré-ouvraient ses propres blessures. 
 
Et comme le dit Don Miguel Ruiz : "je suis responsable de ce que je dis, mais pas de ce que vous comprenez"
 
Aussi, j'étais responsable de mon écrit sur "la responsabilité", et cette personne responsable de ce qu'elle choisissait de comprendre et d'en faire. Finalement, cette seule expérience a renforcé ma foi en la responsabilité de chacun, car son attaque n'a fait que confirmer et valider mon ressenti que nous sommes tous responsables de nos vies, alors qu'elle espérait peut-être que je remette en question mon point de vue ou encore que je culpabilise. Grâce à cette personne j'ai expérimenté le principe de responsabilité, et je l'en remercie. 
 
Ainsi, dans cette petite expérience, on peut voir que la remarque en dit long sur l'émetteur. Les divers jugements et critiques sont des blessures qui s'expriment, par conséquent il est bon de ne pas entrer dans une bataille vaine, dans laquelle nos propres blessures entrent à leur tour en jeu. C'est pour cela que j'ai choisi d'ignorer ce mail, de ne pas y répondre ou justifier mon point de vue, cette personne a le droit de ne pas être d’accord avec moi, fort heureusement, mais sa réaction (aller jusqu'à chercher mon site internet pour trouver mes coordonnées puis m'envoyer un mail agressif) était tout de même un peu disproportionnée, et lorsque la réponse devient exagérée cela signifie que la personne a des choses à régler avec elle même, c'est la loi de résonance. Alors cessons de prendre sur nous les remarques extérieures et méditons sur cette merveilleuse phrase de Don Miguel Ruiz citée plus haut.
 
Après tout, si je présente à des personnes un bouquet de roses, certains remarquerons la beauté des fleurs, d’autres leur odeur, tandis que d'autres ne verront que leurs épines.
 
Souvent, il est préférable d'appliquer "la technique de la radio", suggérée par mes guides, ce qui nous évite de perdre trop d'énergie et de temps :
Lorsque l'on écoute la radio et que la chanson qui passe n'est pas à notre goût, et bien, on change d'onde tout simplement.  Nous ne nous reprochons pas d'avoir mauvais goût, nous passons simplement à une autre onde radio ni plus ni moins, ou alors nous laissons jouer la musique sans y prêter attention.
 
Faisons de même dans notre vie en général, jouons notre plus bel air, sans pour autant culpabiliser, avoir honte, nous dévaloriser, si notre mélodie ne plaît pas à tout le monde. J'insiste sr la notion de justesse, car en restant juste nous n'aurons jamais rien à nous reprocher, et en étant juste avec nous même on ne porte pas le poids du monde sur nos épaules. 

16/01/2018

... j'ai eu un train de retard

En discutant cette semaine avec plusieurs personnes d'univers et d'horizons différents, je me suis aperçue que nous avions tous bien souvent la sensation d'évoluer plus lentement que notre prochain. Nous avons l'impression que les autres osent plus que nous, que les autres ont plus confiance en eux que nous, que les autres font mieux que nous et prennent davantage leur place que nous...
 
J'ai même été surprise lorsqu'une merveilleuse d'âme, que je trouve si lumineuse et merveilleuse, m'a fait part de ses doutes quant à ses nouveaux projets à venir, se demandant si elle était bien à sa place. Alors que de mon point de vue cette personne me semblait tout à fait sûre d'elle et ses activités tout simplement parfaites. Elle hésitait et doutait d'elle même, quelle surprise !
 
Finalement, je me dis que c'est certainement la même chose pour moi, de l'extérieur j'ai l'air d'être bien à ma place, de prendre mon rôle, de briller de ma juste lumière...pourtant... pourtant j'ai également longtemps eu du mal à gagner confiance en moi. Je voyais les autres sûrs d'eux, s'affirmer, se lancer avec légèreté et foi, tandis que de mon coté c'est à peine si j'osais créer mon site internet "soin et guérison".
Je vivais le syndrome de l'imposteur.
 
Il m'a fallut des années pour me faire confiance, m'affirmer et oser croire en mes capacités.
 
Cette période de doutes me semblait interminable, je voyais cela comme d'énormes freins sur mon chemin, mais aujourd'hui je sais que tout était parfait !
Car, ces doutes m'ont permis de prendre mon temps, et ce temps n'était pas du temps perdu contrairement à ce que je pensais mais un temps d'apprentissage. 
 
De plus, sensibilité et léger manque de confiance font de ceux qui les portent des personnes touchantes, qui préfèrent agir avec sagesse et humilité
 
Pour revenir à mon parcours personnel, ayant du mal à prendre tout à fait ma place, ma démarche première en créant mon site n'était pas celle d'être lue ou appréciée, j'ai fait tout ce que j'ai fait dans un simple et unique but : m'aider MOI même. 
Dans le livre "un cours en miracles" il est écrit ceci : "on enseigne ce que l'on a à apprendre". La portée de cette phrase est essentielle.
 
Par exemple, quand je parle de la confiance en soi, c'est que je suis en train de l'expérimenter; quand j'écris sur la colère, c'est que je viens de comprendre son processus en la vivant; quand je m'exprime sur la maladie, c'est que j'ai réussi à mettre des mots sur mes maux. Tout ce que j'écris, je suis en train de le vivre ou l'ai expérimenté il y a peu, parfois l'enseignement c'est bien déroulé, d'autres fois moins bien et l'expérience se renouvellera pour que j'en sorte plus grande. 
Ainsi, il arrive que je n'ai pas de réponses à des questions que l'on me pose ou que je me pose, car je n'ai pas encore traversé l'expérience adéquate.
 
Et c'est ce qui fait de moi cette personne que je suis, je suis une élève de la vie, je n'ai pas les réponses à tout car il me reste encore beaucoup à apprendre et vivre, de plus, les enseignements d'hier ne sont pas ceux de demain, alors, de temps à autre j'ose remettre en question ce que je croyais vrai hier seulement. 
Je doute encore parfois de moi, mais, de moins en moins, et mes doutes sont une merveilleuse façon de me dépasser, chaque fois que je vais au delà d'eux je deviens plus forte. Alors tout est divinement parfait !
 
Il y a quelques temps j'ai eu l'envie de faire des petites vidéos, j'ai mis du temps à me lancer car j'avais peur du résultat et en regardant les autres si à l'aise dans leurs vidéos je me sentais vraiment toute petite... puis, un beau jour j'ai osé ! Cela a été difficile et long de me lancer comparé à d'autres, mais je l'ai fait ! J'ai ressenti une force nouvelle à sortir de ma zone de confort. Tout ceci fait partie de l'apprentissage, il ne faut simplement pas que les doutes soient un réel blocage, ils doivent être une motivation à se dépasser, à aller plus loin encore.
 
Je pense que si dès le départ j'avais été sûre de moi, ma page et mes écrits auraient été différents. Le fait de chercher à me guérir moi même m'a pris du temps en effet, peut-être plus de temps que pour d'autres, mais aujourd'hui, cela m'aide à distribuer des clés autour de moi, sans mes blessures et mes doutes je n'aurais peut-être pas les mots justes ou les réponses justes. 
 
Tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, je l'ai fait avec le cœur, sans chercher rien d'autre que ME soigner, et par résonance cela a éclairé d'autres voies. Car tout doit transiter par soi m'aime, toujours. Ceci explique pourquoi certains projets fonctionnent mieux que d'autres, c'est le but véritable qui est à prendre en compte, est-ce fait avec le cœur ou dans un but autre ?
 
Alors si vous avez l'impression que les autres vont plus vite, et par conséquent que c'est vous qui n'avancez pas ou très peu, acceptez d'être comme vous êtes, des personnes parfaites ! Acceptez de devoir prendre votre temps, ne regardez pas ailleurs, regardez-vous, en vous, le reste ne compte pas. Et ces personnes qui peut-être se sentent déjà à leur place, à l'aise, et avancent vite en apparence, traversent elles aussi ces mêmes périodes de doutes, de remises en question et de questionnements, je viens de m'en apercevoir durant ces échanges avec cette belle d'âme qui doutait de ses choix, pourtant si merveilleux !
Tout ce que vous faites aujourd'hui, j'entends par là le travail de guérison que vous accomplissez, la mise en lumière de vos failles, le dépassement de vos doutes, sont des atouts majeurs pour la suite, car cela vous donnera des clés que vous pourrez à votre tour offrir aux autres.
Soyez patients et confiants, vous n'êtes pas moins rapide ou moins bon, ou encore moins ceci ou cela, vous êtes simplement des êtres sensibles au cœur ouvert, et ce n'est qu'en expérimentent que vous pourrez transmettre. N'oubliez pas que vos doutes et votre sensibilité font de vous la plus belle des choses qui soit : des êtres humains !