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09/02/2018

... je me suis mariée avec moi même

Bien des relations amoureuses sont déséquilibrées, il faut comprendre qu'un déséquilibre extérieur n'est que le reflet d'un déséquilibre intérieur, et que l'union sacré que l'on pense à tort extérieur est avant tout un mariage intérieur, une ré-union de nos deux parties féminine et masculine.

A l'heure où la guerre des sexes semblent entamée, ce qui ne mènera à rien d'autre qu'une division homme/femme encore plus grande, réconcilions-nous avec l'autre sexe !

Par simplicité et surtout par expérience, je vais prendre en exemple le point de vue féminin, car je préfère parler de ce que je connais, mais, ce texte s’adresse à tous, hommes et femmes, car l'exemple peut être inversé avec la vision que les hommes ont des femmes.

Beaucoup de femmes, dont je faisais partie il fût un temps, ont tendance à porter des jugements envers tout ce qui représente l'énergie masculine, donc, par ricochets, sur les hommes en général, leur comportement, leurs choix et idées... Il existe une forme de non acceptation de qui ils sont et une tendance à ne voir que ce qu'ils font de travers. En agissant de la sorte, nous nous séparons des hommes, et par conséquent de notre homme intérieur. 
Nous ne lui donnons pas la place qu'il mérite, nous le laissons un peu en retrait et tentons de refouler cette part masculine en entretenant une vision négative des hommes. Je ne parle pas de toutes les femmes, car certaines ont fait la paix avec cela.

Aujourd’hui, il nous est demandé de faire la paix, ne plus séparer, ne plus juger les hommes comme ceci ou cela, mais de voir le masculin sacré véritable, d'observer la lumière qui se dégage de cette merveilleuse énergie homme.
Certains hommes appartiennent encore à l'ancien monde, ils vivent et pensent en 3D, tandis que la planète a déjà commencé son ascension, alors, ces derniers comportements archaïques touchent à leur fin, cela ne se voit pas encore car le masculin ancien abat ses dernières cartes, ainsi, tout semble encore un peu obscur, mais comprenons que c'est la fin de cet ancien modèle depuis l’avènement de l'ère du Verseau et ses fabuleuses énergies du féminin sacré. 
Nous devons maintenant apprendre à nous réconcilier avec les énergies masculines, les vraies, qui ne sont pas ce que l'on voit ou croit, en réalité l'homme sacré aime et protège, il pousse vers le haut et relève, jamais il n'enferme et rabaisse.
Notre femme intérieure est celle qui reçoit et guide, tandis que l'homme intérieur vient porter la femme, il écoute la guidance et ils avancent tous les deux main dans la main. C'est un mariage merveilleux, et quand notre homme et notre femme s'aiment, l'unité nous habite, nous ne jugeons plus, nous accueillons avec notre femme sacrée et agissons avec notre homme sacré, avec amour et bienveillance. 
Ces deux pôles nous habitent tous, et lorsque en tant que femme nous jugeons l'homme, nous le cataloguons, nous le détestons, nous ne voyons que le négatif en lui, nous rejetons inconsciemment cet homme intérieur en nous et le déséquilibre s'installe, avec pour conséquences des complications dans les relations de couples, des difficultés à passer à l'action et mettre sur pieds des projets, un sentiment de vulnérabilité... et la liste est encore longue. 
Tandis qu'une femme qui sait voir et ressentir la beauté de l'énergie masculine se sentira entière et épanouie. Tout ce que l'on rejette est une partie de soi dont on se sépare. L'alliance du féminin/masculin est la voie de l’union intérieur, de la paix et de l'amour.

Au delà du mot égalité, la véritable clé que nous devrions tous rechercher est l'équité ! L'équité c'est apprécier l'autre dans sa différence, c'est s’enrichir de ce que l'autre a à nous apporter, c'est nous aimer tels que nous sommes. L’équité est la véritable source d'équilibre, sans équité l'égalité est faussée. 
L'égalité c'est demander à tout le monde de dessiner de la même façon, l'équité c'est respecter le trait de l'autre et apprécier cette diversité. J'insiste mais sans équité l'égalité reste illusoire.

Voici maintenant un petit exercice pour faire la paix avec le masculin en nous, cette belle énergie qui coule en chacun de nous :
Faites une liste des grands hommes de ce monde, et il y en a des milliers, que ce soit Bouddha, Nelson Mandela, Jésus, Albert Einstein, Confucius, Lao Tseu, votre grand-père, un ami... Puis, choisissez une personne qui dans votre cœur incarne à merveille l'homme le grand, empli d'amour et de bienveillance. Visualisez vous face à lui, qu'importe qu'il soit décédé ou non, et ouvrez le dialogue avec cette belle âme. Laissez cet homme vous parler de ses choix, de ce qu'il a construit ici bas pour un avenir meilleur, et laissez vous porter par cette merveilleuse personne, aimez le ! Ouvrez-vous à cette énergie masculine, accueillez cet homme en vous. En agissant de la sorte, vous allez vous ouvrir à l'homme sacré, vous allez vous réconcilier avec l'homme en général, car voir la lumière c'est s'ouvrir, voir la beauté c'est aimer. Ecoutez-donc les merveilleux enseignements que nous ont porté certains hommes, et vous ferez la paix en vous même (vous m'aime).

Si vous êtes un homme et que c'est avec la femme que vous éprouvez des difficultés, si vous la jugez, la cataloguez, et ne voyez que le négatif en elle, ce texte s'adresse à vous également, il vous suffit d'inverser mes paroles et de vous mettre à la place de l'homme qui juge la femme.
Car, en vous coupant de vos énergies féminines, vous créez un déséquilibre dans votre vie, avec pour conséquences des difficultés à écouter votre guidance intérieure, des choix pas très bénéfiques, des problèmes de couple et un dialogue coupé, et autres désagréments dont la liste est longue. 
Reproduisez l’exercice proposé en dressant une liste des grandes femmes de ce monde, puis, entrez en contact intérieur avec l'une d'elle, afin de vous réconcilier avec votre féminin sacré.

Il en est de même avec les femmes qui ont un souci avec les autres femmes et développent à outrance leurs énergies masculines, et les hommes qui ont un problème avec les autres hommes et développent démesurément leurs énergies féminines. La clé est l'équilibre, toujours.

A titre personnel, ayant été élevée par un père alcoolique, j'ai certainement catalogué les hommes comme "incorrects", ce jugement m'a naturellement poussée vers des hommes qui étaient comme je le pensais : "incorrects" de par l'effet miroir. Puis, lorsque j'ai mis en lumière ma croyance sur les hommes, j'ai compris que ce que je voyais n'était pas la réalité de l'énergie masculine sacrée, j'ai admis que j'étais dans l'erreur et ai travaillé à me réconcilier avec l'énergie masculine la vraie
Ce travail intérieur m'a permis de reprendre contact avec mon homme intérieur, de me lancer dans mes projets, de développer une force nouvelle en moi, mais surtout, le fait de réconcilier mes deux parties homme/femme m'a permis d'unir mon intérieur à jamais, et d'accueillir extérieurement une relation harmonieuse avec mon compagnon d'aujourd'hui.
Voyez comme ce mariage sacré ouvre bien des portes, et que nos croyances se construisent durant notre enfance, pour ne nous quitter qu'après une prise de conscience.
C'est pour cela qu'il est bon de s'observer, de mettre en lumière nos jugements, nos automatismes, nos façons de cataloguer et séparer, car nous ne trouverons jamais l’équilibre dans la séparation.

Il est temps de cesser la guerre, de parler d'équité et de respect au lieu de lutte et de séparation, ce n'est pas en nous battant les uns contre les autres que nous avancerons, cette bataille est entretenue par l'ancien monde qui est voué à disparaître. La majorité d'entre nous souhaite cette paix.

J'aime l'homme en moi autant que la femme en moi, j'incarne ce couple sacré et divin.

Alors réconcilions-nous et aimons-nous.

06/02/2018

... j'en ai pris pour mon grade

 

Rire est un merveilleux remède que l'on tend souvent à oublier.
Nous avons la fâcheuse habitude de dramatiser, de faire des montagnes de tout, de prendre sur nous, de nous plaindre, et en agissant de la sorte nous nous enlisons dans des sables mouvants. 
Pourtant, quand nous repenserons à nos expériences du moment dans 1 mois, 1 an, 10 ans, elles ne seront rien de plus que des grains de sable dans le désert, alors pourquoi s'inquiéter plus que nécessaire et dramatiser quand cela est inutile.

Lorsque j'étais enfant j'avais de grosses difficultés scolaires, c'était dur à vivre.
J'ai été élevée par un père alcoolique, j'avais honte et étais en colère pour cela.
J'ai perdu mon travail alors que j'avais trois enfants en bas âge, j'avais peur pour l'avenir.
Je me suis séparée tôt et ai élevé mes 3 premiers enfants seules, avec des hauts et des bas.
J'ai connu les difficultés financières, cela me stressait.
J'ai mis 10 ans à pouvoir offrir de vraies vacances à mes enfants, cela me peinait. 
Mon fils a été percuté par une voiture il y a quelques années, j'ai traversé mon pire cauchemar.
J'ai vécu pendant 3 mois avec une âme errante, je n'en dormais pas la nuit.
Et j'en passe...
Parfois, il m'arrive encore des situations pénibles, et je fais au mieux pour les traverser.

Car, comme tout le monde ma vie est faite de hauts et de bas, d'expériences merveilleuses et d'autres moins joyeuses. Comme tout le monde j'ai parfois souffert, mais, je n'ai jamais dramatisé ! Le fil rouge qui regroupe toutes mes expériences pour en faire un beau chemin sur lequel je continue d'avancer est ma capacité à en rire.

Je me souviens d'une remarque que l'on m'a faite il y a quelques années : "Quoi que tu vives tu ne te plains jamais !"
Mais, ma vie est le fruit de mes choix passés, alors pourquoi me plaindre de cela ou encore culpabiliser ? D'ailleurs, en quoi me plaindre changera ce qui est et ce que j'ai traversé ? J'aime ma vie, je l'adore, et mes expériences douloureuses en font partie. En se plaignant nous rejetons notre part de responsabilité de ce grand tout qui forme notre vie, et c'est bien dommage.

Mais, ce qu'il y a de plus merveilleux encore, au delà d'accepter notre vie dans son intégralité, c'est d'en rire !
Car même si mes écrits sont plutôt sérieux, même si j’aborde des thèmes parfois graves, je ris de tout et surtout de moi même. Je tourne toutes mes expériences en dérision. D'ailleurs, je sais qu'une expérience n'est pas digérée lorsque je n'arrive pas encore à en rire, ou du moins en sourire.

Aujourd'hui je ris quand je me revois à l'école, collée au radiateur, baissant la tête pour ne pas que l'on m'interroge sur mes leçons. 
Aujourd'hui je ris avec mes sœurs quand nous parlons de notre père et de ses grosses gaffes passées et surtout à venir.
Aujourd'hui je ris quand je repense à ma période de chômage qui m'a menée sur ce merveilleux chemin que j'emprunte maintenant. 
Aujourd'hui je ris quand je me remémore mes années seules avec mes enfants et ce bonheur incommensurable que m'a apporté la solitude. 
Aujourd'hui je ris quand je pense aux 400 coups que m'a fait Henry, l'âme égarée qui est venue toquer à ma porte en 2013 et a précipité mon éveil spirituel.
Aujourd'hui je ris quand je vois que tous mes choix étaient parfaits alors que j'en doutais tellement.
Et si parfois l'expérience ne me fait pas vraiment rire, comme pour ce jour où mon fils a été renversé, j'y mets tout de même une dose d'humour, et aujourd'hui je suis capable de dire à mon fils : "mon cœur, plus jamais tu ne te jettes sous une voiture !". Cela peut paraître brutal vu de l'extérieur, mais nous avons l'habitude d'utiliser l'humour pour dédramatiser, le rire est notre plus grande force et je suis heureuse de partager ces éclats de rire avec les miens, car j'ai également appris à mes enfants à rire d'eux même dans la mesure du possible, à ne pas faire des montagnes des petits tracas du quotidien. Pourquoi toujours vivre sous pression, dans le stress ou l'angoisse, alors que d'autres choix sont possibles ? Quand des drames il n'y a pas, pourquoi en faire toute une histoire ?

Ainsi, toutes nos expériences deviennent humour !

Par exemple, le père de mes trois premiers enfants a la fâcheuse tendance à faire des promesses non tenues, au début cela les blessait évidemment, alors, pour dédramatiser nous en avons fait un jeu, ainsi, quand leur père dit quelque chose que très certainement il ne fera pas, nous lançons les paris : qui pense qu'il le fera et qui dit le contraire ? Et nous rions du résultat. Cela n’enlève pas totalement leur déception, mais cela la minimise fortement. C'est une bonne chose de faire des ces enjeux des petits jeux.
Rions, rions dès que cela est possible et dédramatisons. Rire c'est lâcher prise, rire c'est guérir, d'ailleurs n'entendons-nous pas "gai rire" ?

Je me souviens du regard abasourdi de mon compagnon, lorsqu'en conduisant je me suis mise en colère contre un automobiliste, puis, dans la seconde qui suit, toute seule j'ai éclaté de rire ! Pourquoi ? Parce que le rire chasse la colère, et le simple fait de me mettre en colère pour si peu de chose était tellement risible que j'ai éclaté de rire en tournant en dérision ma propre réaction. J'adore rire de moi même et de la vie ! Aujourd'hui mon compagnon y est habitué, il me voit passer de la colère aux rires dans la minute qui suit.

Il en est de même pour mon ego, je l'appelle gremlins quand il tente de s’imposer, et le simple fait de le nommer ainsi est tellement rigolo en soi qu'il n'a plus de prise sur moi ! Le rire met immédiatement fin aux conflits. L'ego peut s'apprivoiser par l'humour car l'humour est une façon de lâcher prise, de ne pas tout prendre trop au sérieux et d'en faire une maladie.

Bien entendu, certaines expériences sont si douloureuses qu'aucun humour ne peut les panser, mais dans tous les autres cas, utilisons notre rire ! J’insiste mais dédramatisons ! C'est incroyable comme nous avons tendance à dramatiser, à amplifier, à "subir". S'il n'y pas de drames il n'y a pas de quoi dramatiser non ? Ajouter une touche de légèreté et d'humour au quotidien apaise bien plus de tensions qu'on ne le pense.

Et n'oublions pas qu'une expérience dont on arrive à rire est une expérience acceptée et digérée, ceci est une bonne indication de ce qui nous pèse encore aujourd'hui.

 

04/02/2018

... j'ai écouté Peter et Sloane

Je remarque qu'il existe une grande confusion entre amour et possession

Beaucoup pensent qu'aimer c'est posséder, avoir, retenir, alors qu'en réalité l'amour se donne. Cette croyance erronée sur l'amour possession déséquilibre bien des relations et même plus encore.

Je me souviens d'un couple qui vivait ainsi et en souffrait : La femme disait aimer son compagnon, elle disait l'aimer si fort qu'elle ne pouvait vivre sans lui. Même une journée loin de lui lui était insupportable, alors, elle l'inondait de messages, elle voulait tout savoir de ce qu'il faisait lorsqu'il était loin d'elle. Et si ce dernier ne répondait pas très rapidement à ses appels elle en souffrait. Elle pensait aimer son compagnon et affirmait que ce comportement était la preuve de son amour. En réalité, ce n'était pas de l'amour qu'elle donnait, elle souhaitait simplement posséder son compagnon, l'avoir pour elle, certainement pour combler un manque intérieur, un mal être. Cet femme avait besoin d'être rassurée et aimée. 

Certes il s'agit d'un exemple un peu extrême, mais pourtant bel et bien réel et plus fréquent qu'on ne le pense. 

Ce besoin d'être rassuré par la possession n'a rien à voir avec de l'amour vrai, car chaque chose qui se vit dans le besoin n'est pas de l'amour véritable. L'amour, le beau, n'existe qu'à travers l'envie et non le besoin, l'envie de faire plaisir, l'envie d'aimer, l'envie de venir en aide, l'amour est désintéressé, il ne prend pas il se donne.
 
D'ailleurs, pour revenir à mon exemple, cette femme qui pensait aimer si fort son compagnon se serait sans aucun doute comportée tout à fait de la même façon avec un autre homme. Son compagnon voyait également cela comme une preuve d'amour, il se sentait alors un peu spécial, pourtant, avec lui ou un autre le besoin de possession de sa femme aurait été le même, mais il refusait de le voir. Ce qui prouve que lui aussi avait des choses à gagner dans cette situation même s'il s'en plaignait en apparence. Pour qu'une relation existe il faut être deux à la vivre, par conséquent, l'un et l'autre avaient donné leur accord (même inconscient) pour vivre ainsi. Si l'on souhaite voir les choses changer on les change en devenant acteur de sa vie.
 
Notre société actuelle est basée sur la possession, on tente de nous mettre en tête, par tous les moyens disponibles, que posséder c'est être (heureux, complet, satisfait...), et cela pousse à la frustration puisque absolument rien ne se possède réellement.    
Alors, nous vivons dans le besoin constant, besoin qui ne peut être véritablement comblé. Nous croyons avoir besoin de ceci ou cela pour être heureux, que ce soit une personne, de l'argent, un gadget, une voiture...
Nous nous accrochons, nous luttons, nous (nous) aimons très mal, et personne ne s'en offusque. Cela mène parfois à des drames incroyables, que l'on tente de minimiser comme s'ils étaient des preuves d'amour avec des noms tout doux comme "crime passionnel", "amour destructeur"ou autre. Alors qu'il n'y a aucun amour véritable qui fait du mal, quand on aime on ne (se) blesse point, voyez comme les mots sont trompeurs et nous induisent en erreur, ce qui favorise cette confusion intérieure. Il est temps que les croyances se renversent et que l'on prenne conscience que posséder n'est pas l'amour le vrai, posséder répond à un manque, un besoin, et tant que nous continuons a vouloir posséder, à penser que l'autre/biens/argent comblera ce trou en nous, nous vivrons bien malheureux.
 
Il faut se rendre à l'évidence qu'une personne qui en empêche une autre de vivre, une autre qui n'accepte pas sa séparation jusqu'à entrer dans la violence, une autre encore qui fait culpabiliser pour obtenir..., n'ai pas dans l'amour véritable. 
Je prends ici exemple des relations de couple, car le couple est un merveilleux miroir de notre intérieur, mais nous pouvons nous baser sur d'autres exemples, ils sont si nombreux, tels que les parents qui empêchent leurs enfants de voler de leur propres ailes en disant vouloir les protéger alors qu'en réalité c'est eux même qu'ils protègent car ils ont peur de perdre leurs enfants, ou encore, les personnes qui s'accrochent excessivement à leurs biens de peur de se retrouver sans rien... tout ceci est une forme de possession, donc un besoin que l'on tente de combler comme on peut. Cela est le signe d'une souffrance intérieure, et plus le désir de possession est important plus la blessure sous-jacente l'est aussi, ainsi, il est bon de mettre en lumière nos besoins afin de prendre conscience de ses blessures qui nous habitent afin de les panser avec patience et bienveillance. Un besoin masque toujours une peur.
 
Je conclue par cette citation de Bouddha : « Quand vous adorez une fleur, vous l’arrachez, mais quand vous aimez une fleur, vous l’arrosez tous les jours. Celui qui comprend ça, comprend la vie… »