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14/01/2018

... j'ai fait le nettoyage de printemps

Très souvent, nous nous accrochons à ce que nous connaissons, à nos bases et constructions, à tout ce à quoi nous nous identifions. Car laisser partir le connu revient à laisser mourir une partie de soi, même très ancienne et obsolète.

Imaginons un meuble que l'on possède depuis fort longtemps, il fait un peu partie de notre vie, on le place bien en vue dans notre salon car on l'aime et l'affectionne. Puis, arrive un jour où la décoration du salon ne nous convient plus, l'on commence par repeindre les murs, on achète un nouveau tapis, on remplace le canapé et c'est bien mieux ainsi. Mais, on refuse de toucher à ce meuble, sa seule présence nous rappelle tant de choses, nous rassure, alors on le laisse à la place qui est sienne.

Certes, il vieillit, aujourd'hui il dénote un peu et ne s'accorde pas avec le reste du salon, mais on refuse de le voir changer.

Pourtant, à mesure que le temps passe son bois s’effrite, sa couleur se ternit, sa splendeur s'amenuise. Nous souhaiterions qu'il reste tel qu'il l'a été, qu'il ne change pas, mais cette demande est tout à fait impossible ! Rien n'est à jamais figé tout évolue sans cesse ou alors involue.

Ce meuble en est le parfait exemple. Nous pouvons nous accrocher à tout ce que nous souhaitons, nos croyances qui nous rassurent, notre zone de confort qui nous apaise, à ce que nous connaissons, à notre meuble, mais non seulement cela obstruera notre évolution, mais aussi, cela pourra nous tirer vers le bas, car toutes les choses auxquelles nous nous agrippons sont vouées à changer, d'un côté ou de l'autre de la balance.

Rien n'est jamais constant, et tout ce que nous tentons de retenir s’altérera inexorablement avec le temps. 

Nous sommes le moteur le notre vie, son créateur, ce n'est par conséquent pas à nous de nous accrocher, de retenir, de lutter, mais à nos croyances de s'aligner avec notre cœur, à nos constructions de s'harmoniser avec notre Moi supérieur, à nos limites de se briser, et pour cela, il nous faut ne rien retenir et prendre notre place d'initiateur du changement.

Pour reprendre ma métaphore, nous ne sommes pas dans l'obligation de nous débarrasser de cet ancien meuble, en revanche, nous pouvons l'aligner avec nos nouveaux goûts, en le repeignant, le vernissant, le décorant, en retirant une porte, en le customisant... puis en le changeant de place. Ainsi, nous garderons encore à nos côtés ce meuble si précieux, mais, ses énergies nouvelles s'accorderont à merveille avec les nôtres, il régnera une harmonie appréciable.

Le changement est toujours bénéfique, sortir de notre routine, de nos automatismes, ouvre de nouvelles portes.  Et l'ancien doit être l'impulsion qui mène au changement, il ne doit pas nous retenir mais au contraire nous montrer la voie.

Comme pour me confirmer mon ressenti et venir appuyer cet article, ma fille vient me voir au moment où je tape ces lignes, et me montre un sac rempli de doudous et autres poupées dont elle souhaite se séparer. Elle me dit qu'elle a grandit et qu'elle veut offrir ces jouets à des amis à qui cela fera plaisir ! Merci la vie pour ce merveilleux signe, et gratitude à ma fille qui est un exemple et ma messagère de ce jour.

Alors osons ! osons donner notre meuble à quelqu'un d'autre, chaque place que nous libérons, chaque croyance dont nous nous débarrassons, chaque limite que nous brisons, laisse de la place pour accueillir de nouvelles énergies en résonance avec notre JE SUIS véritable.

 

07/09/2017

... j'ai demandé à mon miroir qui était la plus belle

J'échangeais dernièrement avec une belle d'âme, à propos de l'effet miroir.
Elle me confiait qu'une connaissance à elle lui avait fait une remarque plutôt désagréable, et que cela l'avait blessée. Alors, elle me demandait si cette remarque avait quelque chose à lui apprendre sur elle même (effet miroir), ou bien, si cela ne concernait que son interlocutrice qui avait des choses à régler envers elle même
Elle voulait savoir à quel moment s'appliquait l'effet miroir.

J'ai répondu à cela que si la remarque l'affectait, même un tout petit peu, cela signifiait que l'expérience mettait en lumière une faille qu'elle portait en elle. Dans ce cas précis l'effet miroir s'appliquait, et lui dévoilait ce qui lui restait à travailler.
De plus, le donneur/la personne ayant émis des propos "piquants", faisait elle aussi partie de l'expérience miroir, car ses dires révélaient ce qu'elle portait en son intérieur. 
Souvenons-nous que nous ne pouvons donner que ce que nous portons déjà en nous. Si nous sommes amour nous offrons de l'amour, si nous sommes colère nous propageons de la colère, et ainsi de suite...
Et chose importante, pour qu'il y ait un donneur il faut un receveur.

Par exemple, si une personne dit à une autre qu'elle est idiote, et que le receveur s'en retrouve blessé, cela signifie que le receveur n'a pas confiance en qui il est, mais aussi que le donneur héberge en lui une blessure qui le rend mauvais avec autrui. L'effet miroir existe dans les deux sens, car chaque protagoniste a quelque chose à apprendre sur lui même, mais pour cela, encore faut-il le reconnaître.
A contrario, si la personne traitée d'idiote n'a absolument que faire de cette remarque, que cela ne la touche pas car elle sait qui elle est, l'effet miroir n'existe pas. Ou alors, on peut dire qu'il existe et renvoie l'image d'une personne confiante, il ne révèle pas des failles mais une force
Quoi qu'il en soit, dans ce cas comme dans le premier, le donneur a des choses à apprendre sur lui même, et sa remarque met en lumière ce qui l'habite.

Nos émotions sont des indications importantes, tel un chemin à suivre, alors, si nous sommes négativement touché par quelque chose, c'est que nous subissons l'effet miroir. S'il n'en rien, c'est que tout est merveilleusement parfait.

Par ailleurs, lorsque le donneur ne trouve pas le bon receveur car ce dernier n'est plus soumis à l'effet miroir, il s'en va alors chercher une autre cible. En effet, le but de la vie étant d'évoluer et apprendre à se connaître, le donneur cherchera toujours (même inconsciemment) une personne pour lui réfléchir son image, ceci afin de prendre conscience de ce qui l'habite. Mais si le receveur ne réagit pas à "l'attaque", le donneur ne "voit" rien et se lasse, n'ayant pas d'interaction donc d'échange énergétique, il passe à autre chose. On jugera alors peut-être cette personne, ce donneur, comme quelqu'un de méchant ou mauvais, pourtant, il ne fait lui aussi que rechercher qui il est sans le savoir. Malheureusement, ne comprenant pas ce jeu de miroirs, ce donneur aura des difficultés à travailler sur lui même.
Ceci relève malgré tout de la perfection, car tant qu'il ne saura pas qui il est, l'Univers dans toute sa grandeur lui donnera jour après jour des occasions de prendre conscience de ce qui l'habite. Puis, un jour viendra où il comprendra que tout n'est que miroir, alors il ne subira plus sa vie mais en deviendra l'acteur, il se transformera peu à peu et ses attaques seront de moins en moins nombreuses jusqu'à devenir des actes d'amour et de paix. N'est-ce pas ce que l'on appelle la sagesse ?

C'est donc ainsi que fonctionne l'effet miroir, on peut dire que nous n'y sommes plus soumis lorsque les choses ne nous touchent plus. Dans ces conditions je parlerais volontiers de "l'effet lumière" (terme soufflé par mes guides), car les comportements négatifs des autres nous révèlent alors notre propre lumière.

Une petite devinette pour conclure :
Si quelqu'un me donne un cadeau empoisonné, et que je le refuse, à qui revient-il ?

08/08/2017

... j'ai grimpé à la corde

Lorsque nous souhaitons nous débarrasser de nos blessures anciennes nous commettons bien souvent l'erreur de renier notre passé, passé rattaché à la blessure. 
Pourtant, désavouer son passé revient à rejeter une partie de soi, en effet, notre chemin de vie n'est pas discontinu, il est une ligne constante qui contient notre passé-présent-futur. On ne peut donc en rejeter une partie sans rejeter ce que l'on est. En effet, notre chemin de vie c'est nous, il représente et contient notre incarnation, nos expériences, nos bonheurs, nos blessures, nos rencontres... Et nos blessures sont des graines sur lesquelles ont germé nos habitudes, nos croyances, nos enfermements... donc notre chemin de vie.

Quand une épreuve passée a laissé des traces en nous, nous préférons parfois rejeter l'expérience, afin de nous protéger et ne plus y penser, mais, de cette façon, on ne se sent pas complet car nous avons laissé une partie de nous de côté, de plus, c'est une partie de nous qui souffre, qui a besoin d'amour et de réconfort. Cela créé alors un large éventail d'émotions lourdes et parasites telles que la culpabilité, la peur, la colère, l'angoisse... mais surtout, cela créé une division intérieure, avec une voie qui n'est plus vraiment claire et évidente puisque cette voie on l'a cisaillée.

Prenons l'exemple d'une corde, lorsqu'il y a un nœud sur une corde que l'on souhaite défaire, si l'on prend une paire de ciseaux dans le but de le couper pour s'en débarrasser, la corde se divise en deux, alors le fil/chemin devient double et confus. Cela donne naissance a des gens qui semblent être égarés, perdus, qui éprouvent des difficultés à connaître leur mission ici bas, car, comprenons que nos expériences passées ont justement pour but de nous délivrer des clés pour la suite. Rejeter une expérience revient à jeter la clé. Couper un nœud ne le défait pas.

Pour enlever un nœud correctement, sans violence ni douleur, il faut le défaire avec paix, amour et douceur. Pour cela, il est efficace de voir le chemin qu'a pris le fil et à quel endroit il faut agir, défaire, déconstruire. Donc, accepter l'expérience/nœud, la mettre en lumière et s'en défaire en comprenant qu'elle est elle aussi un morceau du chemin de vie/corde, et qu'elle possède une portée évolutive.

Par ailleurs, nul besoin de tirer et s'acharner sur les deux bords de la corde pour défaire un nœud, car plus on tire, plus le nœud se resserre. Moins on lâche-prise et plus on on se bat contre le nœud, plus l'expérience se fait présente et douloureuse. Encore une fois, le travail doit être fait avec douceur et amour. Le pardon, à soi même et l'autre, permet de ne plus tirer sur la corde et prendre son temps pour défaire le nœud.

Ainsi, nos épreuves sont tels des nœuds sur une corde, il ne faut pas trop s'y accrocher ou tirer dessus (cela créé une focalisation qui empêche de voir au-delà de l'expérience), ni faire comme ci ils n'étaient pas là (cela donne naissance à une division intérieure). Nous devons trouver le juste milieu entre ces deux extrêmes : accepter sans se focaliser.

En réalité, l'ancien doit toujours être accepté car il est ce qui sert d’impulsion au changement. Rien ne meurt jamais mais tout se transforme, il faut donc apprendre à devenir d'apprentis alchimistes et transformer le négatif en positif, le nœud en clé, le plomb en or. 
Seul l'amour peut faire ce travail de transformation intérieure et extérieure, car seul l'amour transcende ce qui est, alors, aimons nos armures car nous en avions besoin à un moment donné, aimons nos maux, nos défauts, car tout est parfait et tout a une raison d'être, aimons nos épreuves car elles sont des enseignements. 
Ne rejetons rien, au contraire, servons nous de ce qui ne nous convient plus, de ce qui n'est plus nous, pour nous rapprocher du véritable Je Suis. Utilisons nos expériences pour nous définir, car une expérience qui nous instruit est une expérience qui ne fait pas de nœud sur notre chemin de vie, elle devient au contraire un merveilleux pont, un raccourci sur notre chemin de vie.

Je termine par cette jolie phrase d'Abraham :
"Ces vieilles habitudes ne doivent pas être effacées, juste remplacées par une nouvelle habitude plus en harmonie vibratoire avec qui vous êtes et ce que vous voulez."

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