07/09/2017
... j'ai demandé à mon miroir qui était la plus belle
J'échangeais dernièrement avec une belle d'âme, à propos de l'effet miroir.
Elle me confiait qu'une connaissance à elle lui avait fait une remarque plutôt désagréable, et que cela l'avait blessée. Alors, elle me demandait si cette remarque avait quelque chose à lui apprendre sur elle même (effet miroir), ou bien, si cela ne concernait que son interlocutrice qui avait des choses à régler envers elle même.
Elle voulait savoir à quel moment s'appliquait l'effet miroir.
J'ai répondu à cela que si la remarque l'affectait, même un tout petit peu, cela signifiait que l'expérience mettait en lumière une faille qu'elle portait en elle. Dans ce cas précis l'effet miroir s'appliquait, et lui dévoilait ce qui lui restait à travailler.
De plus, le donneur/la personne ayant émis des propos "piquants", faisait elle aussi partie de l'expérience miroir, car ses dires révélaient ce qu'elle portait en son intérieur.
Souvenons-nous que nous ne pouvons donner que ce que nous portons déjà en nous. Si nous sommes amour nous offrons de l'amour, si nous sommes colère nous propageons de la colère, et ainsi de suite...
Et chose importante, pour qu'il y ait un donneur il faut un receveur.
Par exemple, si une personne dit à une autre qu'elle est idiote, et que le receveur s'en retrouve blessé, cela signifie que le receveur n'a pas confiance en qui il est, mais aussi que le donneur héberge en lui une blessure qui le rend mauvais avec autrui. L'effet miroir existe dans les deux sens, car chaque protagoniste a quelque chose à apprendre sur lui même, mais pour cela, encore faut-il le reconnaître.
A contrario, si la personne traitée d'idiote n'a absolument que faire de cette remarque, que cela ne la touche pas car elle sait qui elle est, l'effet miroir n'existe pas. Ou alors, on peut dire qu'il existe et renvoie l'image d'une personne confiante, il ne révèle pas des failles mais une force.
Quoi qu'il en soit, dans ce cas comme dans le premier, le donneur a des choses à apprendre sur lui même, et sa remarque met en lumière ce qui l'habite.
Nos émotions sont des indications importantes, tel un chemin à suivre, alors, si nous sommes négativement touché par quelque chose, c'est que nous subissons l'effet miroir. S'il n'en rien, c'est que tout est merveilleusement parfait.
Par ailleurs, lorsque le donneur ne trouve pas le bon receveur car ce dernier n'est plus soumis à l'effet miroir, il s'en va alors chercher une autre cible. En effet, le but de la vie étant d'évoluer et apprendre à se connaître, le donneur cherchera toujours (même inconsciemment) une personne pour lui réfléchir son image, ceci afin de prendre conscience de ce qui l'habite. Mais si le receveur ne réagit pas à "l'attaque", le donneur ne "voit" rien et se lasse, n'ayant pas d'interaction donc d'échange énergétique, il passe à autre chose. On jugera alors peut-être cette personne, ce donneur, comme quelqu'un de méchant ou mauvais, pourtant, il ne fait lui aussi que rechercher qui il est sans le savoir. Malheureusement, ne comprenant pas ce jeu de miroirs, ce donneur aura des difficultés à travailler sur lui même.
Ceci relève malgré tout de la perfection, car tant qu'il ne saura pas qui il est, l'Univers dans toute sa grandeur lui donnera jour après jour des occasions de prendre conscience de ce qui l'habite. Puis, un jour viendra où il comprendra que tout n'est que miroir, alors il ne subira plus sa vie mais en deviendra l'acteur, il se transformera peu à peu et ses attaques seront de moins en moins nombreuses jusqu'à devenir des actes d'amour et de paix. N'est-ce pas ce que l'on appelle la sagesse ?
C'est donc ainsi que fonctionne l'effet miroir, on peut dire que nous n'y sommes plus soumis lorsque les choses ne nous touchent plus. Dans ces conditions je parlerais volontiers de "l'effet lumière" (terme soufflé par mes guides), car les comportements négatifs des autres nous révèlent alors notre propre lumière.
Une petite devinette pour conclure :
Si quelqu'un me donne un cadeau empoisonné, et que je le refuse, à qui revient-il ?
20:09 Publié dans Blessure, Evolution | Lien permanent | Commentaires (2)
08/08/2017
... j'ai grimpé à la corde
Lorsque nous souhaitons nous débarrasser de nos blessures anciennes nous commettons bien souvent l'erreur de renier notre passé, passé rattaché à la blessure.
Pourtant, désavouer son passé revient à rejeter une partie de soi, en effet, notre chemin de vie n'est pas discontinu, il est une ligne constante qui contient notre passé-présent-futur. On ne peut donc en rejeter une partie sans rejeter ce que l'on est. En effet, notre chemin de vie c'est nous, il représente et contient notre incarnation, nos expériences, nos bonheurs, nos blessures, nos rencontres... Et nos blessures sont des graines sur lesquelles ont germé nos habitudes, nos croyances, nos enfermements... donc notre chemin de vie.
Quand une épreuve passée a laissé des traces en nous, nous préférons parfois rejeter l'expérience, afin de nous protéger et ne plus y penser, mais, de cette façon, on ne se sent pas complet car nous avons laissé une partie de nous de côté, de plus, c'est une partie de nous qui souffre, qui a besoin d'amour et de réconfort. Cela créé alors un large éventail d'émotions lourdes et parasites telles que la culpabilité, la peur, la colère, l'angoisse... mais surtout, cela créé une division intérieure, avec une voie qui n'est plus vraiment claire et évidente puisque cette voie on l'a cisaillée.
Prenons l'exemple d'une corde, lorsqu'il y a un nœud sur une corde que l'on souhaite défaire, si l'on prend une paire de ciseaux dans le but de le couper pour s'en débarrasser, la corde se divise en deux, alors le fil/chemin devient double et confus. Cela donne naissance a des gens qui semblent être égarés, perdus, qui éprouvent des difficultés à connaître leur mission ici bas, car, comprenons que nos expériences passées ont justement pour but de nous délivrer des clés pour la suite. Rejeter une expérience revient à jeter la clé. Couper un nœud ne le défait pas.
Pour enlever un nœud correctement, sans violence ni douleur, il faut le défaire avec paix, amour et douceur. Pour cela, il est efficace de voir le chemin qu'a pris le fil et à quel endroit il faut agir, défaire, déconstruire. Donc, accepter l'expérience/nœud, la mettre en lumière et s'en défaire en comprenant qu'elle est elle aussi un morceau du chemin de vie/corde, et qu'elle possède une portée évolutive.
Par ailleurs, nul besoin de tirer et s'acharner sur les deux bords de la corde pour défaire un nœud, car plus on tire, plus le nœud se resserre. Moins on lâche-prise et plus on on se bat contre le nœud, plus l'expérience se fait présente et douloureuse. Encore une fois, le travail doit être fait avec douceur et amour. Le pardon, à soi même et l'autre, permet de ne plus tirer sur la corde et prendre son temps pour défaire le nœud.
Ainsi, nos épreuves sont tels des nœuds sur une corde, il ne faut pas trop s'y accrocher ou tirer dessus (cela créé une focalisation qui empêche de voir au-delà de l'expérience), ni faire comme ci ils n'étaient pas là (cela donne naissance à une division intérieure). Nous devons trouver le juste milieu entre ces deux extrêmes : accepter sans se focaliser.
En réalité, l'ancien doit toujours être accepté car il est ce qui sert d’impulsion au changement. Rien ne meurt jamais mais tout se transforme, il faut donc apprendre à devenir d'apprentis alchimistes et transformer le négatif en positif, le nœud en clé, le plomb en or.
Seul l'amour peut faire ce travail de transformation intérieure et extérieure, car seul l'amour transcende ce qui est, alors, aimons nos armures car nous en avions besoin à un moment donné, aimons nos maux, nos défauts, car tout est parfait et tout a une raison d'être, aimons nos épreuves car elles sont des enseignements.
Ne rejetons rien, au contraire, servons nous de ce qui ne nous convient plus, de ce qui n'est plus nous, pour nous rapprocher du véritable Je Suis. Utilisons nos expériences pour nous définir, car une expérience qui nous instruit est une expérience qui ne fait pas de nœud sur notre chemin de vie, elle devient au contraire un merveilleux pont, un raccourci sur notre chemin de vie.
Je termine par cette jolie phrase d'Abraham :
"Ces vieilles habitudes ne doivent pas être effacées, juste remplacées par une nouvelle habitude plus en harmonie vibratoire avec qui vous êtes et ce que vous voulez."
20:25 Publié dans Blessure, Evolution, Lâcher prise | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2017
... j'ai fêté mon divorce
Nous ne percevons pas le monde tel qu'il est, mais tel que nous sommes.
Ceci est une grande vérité dont nous n'avons pas encore tout à fait conscience.
Et cela explique les divergences en tout genre.
En effet, chaque expérience, chaque personne, chaque chose, est un miroir qui nous révèle qui nous sommes. Sans en avoir conscience, nous projetons un peu de nous en Tout, puis, le Tout tel un écho nous renvoie à son tour cette image de nous même. Et si l'on est bon observateur, on peut apercevoir la profondeur de notre intérieur dans cette image qui nous apparaît.
Par exemple, si je place devant vous une robe de mariée, certains l'admireront avec envie, car cette robe symbolise des vœux, des rêves, des projets; d'autres la regarderont avec mépris, car cette robe représente à leur yeux une coutume dépassée et obsolète; d'autres encore lui jetteront un coup d’œil nostalgique et empli d'émotion, car cette robe exprime un moment révolu et adoré; tandis que certains la dévisageront avec colère, car cette robe incarne un mauvais souvenir, un mariage qui n'a pas tenu ses promesses... Il existe autant d’interprétations de cette robe qu'il existe d'individus sur Terre, ceci est la preuve même que nous ne voyons pas les choses comme elles sont, mais comme nous sommes à l'intérieur. Émotions et sentiments en disent long sur nous, et sur nous seuls. Nous ajoutons un peu de notre vécu en tout.
Cet exemple est valable avec tout ce qui existe et toutes nos expériences.
Et comme nous avons tendance à ne voir qu'à travers le filtre de notre mental, fréquemment nous ne comprenons pas notre prochain.
Pour comprendre autrui, il est essentiel de prendre conscience que l'autre aborde lui aussi sa vie à travers ses propres filtres, on ne peut comprendre l'autre sans connaître sa vie, son vécu, ses blessures. Tous ces filtres créent notre caractère, nos comportements, nos réactions.
Pour reprendre mon exemple, si j'ai vécu une union négative, la robe de mariée ne sera certainement pas un bon souvenir pour moi, j'adopterais alors inconsciemment une posture de rejet face à ce vêtement. Pourtant, cette robe n'est pas négative en elle même, elle est neutre, c'est moi qui lui donne cette connotation négative, car je vis à travers le voile de ma blessure. Nos réaction parlent pour nous, il est bon de les étudier.
C'est d'ailleurs une merveilleuse façon de soigner son intérieur : regarder ce qui génère en nous des émotions négatives, car une émotion négative n'est rien d'autre qu'une indication qu'il y a une chose à corriger, une blessure à panser, un lâcher-prise à effectuer.
Plus nous guérissons notre intérieur, plus nous nous épanouissons, plus nous devenons tolérants et bienveillants.
Un dernier exemple, imaginons une relation amoureuse qui ne semble pas harmonieuse. C'est, bien entendu, le signe qu'il y a des choses à transformer afin d'atteindre un équilibre paisible. Mais, ces choses à corriger ne concernent pas mon partenaire, elles concernent moi même. En effet, si je trouve que mon compagnon n'est pas assez affectueux avec moi, cela démontre des attentes, mes attentes, extérieures et non comblées. Cela signifie en réalité que je ne me donne pas l'amour dont j'ai besoin, c'est un message de moi à moi. Mon compagnon n'est qu'un messager. J'interprète mon expérience à ma façon, tandis que mon compagnon la vivra différemment, alors que nous partageons pourtant la même relation.
En revanche, si mon compagnon n'est réellement pas affectueux à cause de ses propres blessures, et que cela déstabilise notre relation et me fait souffrir, je dois me demander pourquoi je reste dans une relation qui ne me convient pas. Encore une fois, cette expérience est un message pour moi : est-ce que je pense ne pas mériter d'affection ? Ne pas mériter une relation épanouissante ?
Ce n'est qu'en pansant nos blessures, en comprenant nos expériences, en acceptant notre vécu, que le positif entre dans notre vie et s'y installe durablement.
En effet, pour revenir à mon premier exemple, si j'accepte d'avoir vécu un mariage à l'opposé de mes attentes, car cette expérience m'a permis de me définir, de savoir qui je suis, je transforme immédiatement l'aspect négatif de la situation en quelque chose de positif, en un enseignement lumineux. Et ce travail intérieur me permettra de ne pas être en réaction face à une robe de mariée, de l'apprécier à sa juste valeur, de la voir comme un élément positif et joyeux.
Alors je le répète, nous ne percevons pas le monde tel qu'il est, mais tel que nous sommes, ou plutôt, tel que nous choisissons d'être. Plus nous sommes positif et aimant plus notre monde l'est.
Je termine par cette merveilleuse phrase du Dalaï Lama : "le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi"
10:30 Publié dans amour inconditionnel, Blessure | Lien permanent | Commentaires (8)