24/01/2018
... j'ai changé d'onde radio
19:53 Publié dans Culpabilité, Détachement, Jugement | Lien permanent | Commentaires (4)
06/08/2015
... j'ai joué aux échecs
J'insiste un peu avec un nouvel article sur les épreuves, car une nouvelle perception peut être libératrice :)
Il faut savoir qu'il n'y a pas réellement d'épreuves, et comme le dit si bien Stephen R. Covey: "ce n'est pas ce qui nous arrive, mais notre réponse à ce qui nous arrive qui nous blesse".
En effet, la vie est une question de point de vue, nous pouvons choisir d'être blessé par une situation, tout comme nous pouvons décider que cela ne nous touche guère, ceci reste un choix qui nous appartient.
Comme le nom l'indique, une situation permet de nous situer. Alors où décide-je de me placer ? Dans la douleur ou dans la joie ?
Il n'y a pas d'épreuves imposées, il existe seulement des opportunités de s'élever.
Chaque pierre sur notre chemin, si grosse et encombrante soit-elle, est une pierre placée ici par notre âme. Rien n'est du au hasard, alors nous pouvons décider de trébucher sur cette pierre et tomber, ou encore nous pouvons décider de monter dessus pour prendre de la hauteur et voir encore plus loin.
Ce grand échiquier de la Vie que nous avons créé à notre attention, a déjà commencé sa partie, mais il l'a commencé dans une autre vie. C'est ce qui est le plus troublant, on continue dans chaque nouvelle vie une partie commencée dans une précédente, qui elle même a pris la suite d'une partie débutée dans d'autres temps.
Nous devons donc nous adapter à la partie en cours. C'est en ce sens que l'on voit des épreuves, car parfois les pièces ne sont pas positionnées là où on aimerait qu'elles le soient, et l'on oublie que c'est nous qui les avons posées là dans un autre temps.
Ainsi, un divorce douloureux dans notre vie actuelle, sera peut être une vraie libération karmique liée à un mariage forcé dans une autre vie avec impossibilité de partir. Ce divorce d'aujourd'hui pourra être perçu comme un échec (et mat), alors qu'il est un réel besoin de l'âme d'expérimenter cela ici et maintenant pour cicatriser la blessure d'un attachement forcé, d'un emprisonnement d'autrefois. Gouter à une liberté refusée auparavant. Mais le petit moi ne le sait pas, et peut vivre ce divorce comme une épreuve.
La vie est faite d'une multitude d'opportunités de s'alléger, d'évoluer.
Alors jouons sur ce bel échiquier, et acceptons que si nous nous souvenions déjà de la partie en cours, la victoire perdrait de sa saveur.
15:53 Publié dans Détachement, Evolution | Lien permanent | Commentaires (17)
15/07/2015
...j'ai passé mon chemin
J'aimerais revenir sur un des accords Toltèques que je trouve très intéressant: "ne pas en faire une affaire personnelle".
En effet, nous avons la fâcheuse tendance à tout prendre pour nous, à tout ramener à nous, et ce, même lorsque cela ne nous concerne pas directement. Nous nous sentons facilement meurtris, blessés, agressés dans les situations que nous traversons, alors qu'en général notre "personne" n'a rien à voir avec la situation en question.
En réalité, lors d'une "altercation" notre être n'est pour rien dans le conflit, l'autre ne nous vise pas en particulier, mais essaie de régler des comptes avec une partie de lui même.
Don Miguel Ruiz résume très bien cela dans cette phrase : "je suis seulement responsable de ce que je dis, je ne suis pas responsable de ce que vous entendez".
Par exemple, il m'est arrivé un jour de parler du principe de la réincarnation avec une personne totalement opposée à cette croyance. Cette personne m'a rétorquée que la réincarnation était une ineptie, mais surtout que c'était dangereux de croire en de telles choses, car cela pouvait pousser l'Homme a faire n'importe quoi puisqu'il aurait d'autres "essais", d'autres vies. Bien que cette personne s'avérait de plus en plus énervée, cela n'était pas une attaque contre moi, contre mon être, ce que JE SUIS, mais envers une croyance qui lui faisait peur et qu'elle ne comprenait pas. Et comme je ne partageais pas son point de vue, cette personne se montrait de plus en plus agressive.
Nous sommes les seuls à pouvoir décider qu'une attitude nous affecte ou non, alors si nous décidons qu'une personne nous blesse, que son attaque nous touche, c'est notre choix, et dans ce cas nous pouvons décider d'entrer dans une bataille égotique où chacun imposera à l'autre sa Vérité, mais il s'avère bien plus efficace de ne pas en faire une affaire personnelle en prenant conscience que l'autre ne s'attaque pas véritablement à ce que nous sommes, mais à quelque chose qui lui fait peur, car seule la peur divise. Dans mon exemple, la personne s'est simplement sentie déstabilisée que je ne partage pas sa Vérité. Mais finalement cela n'engage qu'elle, tout comme ma croyance n'engage que moi.
Ainsi, lors d'un conflit, lors d'une divergence de propos, lors d'un dispute, ce n'est pas notre personne qui est visée mais une croyance. Par ailleurs, si j'entre en conflit avec quelqu'un, si son attitude me froisse, si je suis en colère, c'est parce que son attitude touche une partie de moi, ceci est une indication d'une chose en moi non acceptée, refoulée, effacée, alors à moi de comprendre pourquoi cela me touche autant et d'avancer. Il s'agit d'un effet miroir, l'autre devient notre miroir et il est parfois désagréable de s'y regarder.
Lorsque l'on prend conscience de tout ça, que rien ne peut nous affecter sans notre accord, et surtout que notre être n'est jamais attaqué car les seules batailles qui existent sont celles qui opposent un Homme et son ego, il devient plus simple de lâcher prise sur la vie, de ne plus se sentir offusqué, agressé, trahi, énervé, blessé...
Après tout, à qui a t-on des comptes à rendre à part nous même :)
10:44 Publié dans Corps de souffrance, Détachement | Lien permanent | Commentaires (8)