09/01/2018
... je suis sortie de ma bulle
Cela n'est jamais simple de sortir de sa zone de confort. Afin de faire au mieux, pour ne pas aller trop vite et au final se blesser, il faut d'abord mettre en lumière nos peurs, avec honnêteté et bienveillance. Une peur est toujours liée à un manque ou une séparation, ce qui revient au même.
Nous avons des peurs à l'idée de manquer de quelque chose, que ce soit réel ou imaginaire : amour, argent, affection, confiance...
Alors, pour mettre fin à ces peurs, il peut être utile de comprendre d'où elles viennent, ce n'est pas une obligation mais quand une peur est réellement cristallisée en soi, au point de nous bloquer, il est préférable d'en comprendre la source, pour cela, il faut commencer par mettre en lumière les domaines auxquels elles appartiennent, il peut y en avoir un ou plusieurs, afin de panser la plaie.
Par exemple, si j'ai peur de manquer d'amour, cela signifie que mon cœur se sent incomplet lorsque je suis seule, on peut alors en conclure que je ne m'aime pas assez pour remplir ma coupe intérieure toute seule. Pourquoi est-ce que je ne m'aime pas assez au point d'attendre de l'extérieur cet amour ? Certainement parce que durant mon enfance je n'ai pas reçu l'amour dont j'avais besoin pour me construire et m'épanouir (par mes parents ou autres tuteurs importants), j'ai alors grandi avec une pièce manquante à mon puzzle intérieur : celle de l'amour.
Je peux également identifier quelle partie de moi est touchée : est-ce la petite fille qui vit en moi ? Il est fort probable que oui.
Maintenant que ma peur est mise en lumière, je vais pouvoir combler le trou laissé par cette pièce, par exemple, en passant du temps avec moi même, en appréciant ma propre compagnie, en osant me faire plaisir, mais aussi et surtout en prenant contact avec la petite fille en moi qui est blessée, en la rassurant et en apaisant ses craintes. Chaque minute que je m'offre, chaque geste que je pose pour me sentir bien, est un baume à moi m'aime, et plus j'apprendrais à m'aimer, moins la présence de l'autre sera un besoin, elle deviendra alors simplement une envie et cela change tout.
Un autre exemple, si j'ai peur de manquer d'argent, cela signifie que je me sens séparé de l'argent. Par ailleurs, cette peur peut m'habiter quelque soit ma situation, car je peux être riche et avoir peur de manquer d'argent (anticipation), tout comme je peux être pauvre et expérimenter cette séparation (réalité).
En plongeant en mon intérieur, je serai en mesure de mettre en lumière la source initiale de cette peur, est-ce que mes parents se plaignaient souvent de ne pas avoir assez d'argent ? Est-ce qu'une personne importante de mon entourage s'accrochait exagérément à tous ses biens et autres, de peur qu'ils disparaissent ? Puis, comprendre que cette histoire est leur histoire, et non la mienne. Je ne suis pas obligée de m'approprier les croyances des autres.
Par ailleurs, je peux également identifier quelle partie de moi souffre de ce manque : est-ce la maman que je suis qui a peur que mes enfants manquent à leur tour d'argent ? Est-ce l'employé que je suis qui ne compte pourtant pas ses heures de travail ? Et prendre contact avec cette partie de moi qui a besoin d'être écoutée et apaisée.
Tout est un jeu de croyances, en effet, je peux être riche et vivre dans l'abondance en donnant et recevant, tout comme je peux être pauvre et profiter du peu d'argent qui entre dans ma vie, en jouir à 100%, et être tout à fait heureux ainsi. Il est possible de vivre sans peurs (manque), quelque soit notre situation.
Alors, pour sortir pas à pas de notre zone de confort, il faut avancer paisiblement, lampe à la main, éclairer les zones les plus sombres, afin de les unir à nous même, et expérimenter l'union intérieur. Car l'inverse de la peur est l'unité. Je n'ai plus peur d'être seule car je me sens entière, je n'ai pas peur de manquer d'argent puisque je sais que celui-ci est présent quelque part et qu'il peut entrer comme sortir de ma vie à tout moment, j'ai confiance en moi car je ne me sens pas séparée de ma lumière. L'unité va de pair avec l'amour, car l'amour est le liant qui permet de tout unir.
Ainsi, si je remarque que j'ai peur d'être seule, je peux utiliser ma lumière pour éclairer cette zone d'ombre, et mon amour pour mettre fin à ce sentiment de séparation intérieure. Je peux parler à la petite fille qui est blessée en moi, et lui offrir tout mon amour pour qu'elle se reconstruise sur des bases aimantes et bienveillantes.
C'est un long travail, mais nous sommes incarnés pour cela justement : apprendre à guérir !
09:46 Publié dans Zone de confort | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
C'est un article très intéressant et j'ai justement une question concernant les peurs inconscientes.
Voilà pas mal de temps que l'on me répète que je n'accepte pas " la lumière que je suis " et j'avoue que je ne comprends pas car avant mon épreuve dont tu connais je faisais passer des âmes défuntes.
Alors que veut dire cela ? Je me pose beaucoup de questions quant à ce sujet " de la peur ".
Je ne demande qu'à faire un travail là-dessus mais je suis perdue.
Peux tu m'éclairer sur ce point stp?
Je t'embrasse.
Fabienne
Écrit par : Fabienne | 11/01/2018
Coucou ! Très intéressant comme question, permets moi de la développer plus tard, dans un article complet, car il est vrai que beaucoup ont encore du mal à accepter leur lumière (perso je ne te sens pas concernée par cela en revanche, car tu es assez lumineuse et intuitive pour briller de ta juste lumière, mais ceci est mon point de vue ;) En revanche ta remarque est vraiment intéressante et mériterait d'être développée... A réfléchir alors
Écrit par : Emilie | 14/01/2018
Merci beaucoup Emilie . J 'ai hâte de lire ce prochain article alors.
Écrit par : Fabienne | 16/01/2018
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