12/04/2022
... j'ai lâché l'affaire
L'on donne à autrui le pouvoir que l'on décide de lui céder.
Cet autre peut être un parent, un ami, un collègue ou encore un président, cela n'y change rien, léguer son pouvoir reste un choix. En tout temps et en tous lieux on peut rester à l'écoute de soi sans se laisser bousculer par le vacarme extérieur, on peut briser les attentes que l'on dépose en dehors de soi car toute attente porte à la désillusion.
Croyait-on vraiment que les élections changeraient quelque chose ? Un système obsolète reste un système obsolète, peu importe qui le gouverne. La nouveauté c'est à nous de la créer au lieu de l'attendre d'une tierce personne, c'est à nous de l'inventer, l'incarner, la diffuser, la vibrer. Cela commence souvent par de petits gestes, des actions qui semblent parfois si anodines, pourtant, toutes ces petites choses forment un grand Tout. Oui, à notre échelle nous avons le pouvoir de changer les choses.
Car finalement le système c'est nous, c'est notre partie manifestée. Et si aujourd'hui il est défaillant c'est que nous ne sommes pas encore alignés.
Bien sûr que les résultats sont décevants, mais finalement cette déception n'est que le reflet de nos attentes, et le résultat le miroir de nos manquements.
Mais à quel moment cesserons-nous donc d'attendre ? A quel moment reprendrons-nous notre place d'être souverain ?
Le sauveur n'est autre que soi-même, c'est peut-être ici la leçon à recevoir.
Ne faut-il pas voter pour soi avant tout ? Quand je dis "voter pour soi" cela signifie s'écouter, se responsabiliser et s'affirmer. L'extérieur suivra naturellement, puisque notre expérience terrestre n'est que le prolongement de notre être.
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