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15/06/2019

... je suis devenue maraîcher

Abordons le thème du karma, et pour illustrer cela je vais tout d'abord vous parler de Maât, Déesse égyptienne de l'équilibre et de la justice, mais aussi de la paix et de la vérité. Elle représente la connaissance de soi. On dit que l’inverse de Maât est le chaos et l'injustice.

Si Maât n'existait pas, une simple graine plantée avec amour ne germerait jamais, alors, tout simplement, la Vie ne serait plus. Le miroir, au lieu de nous projeter notre reflet nous refléterait le néant. D'ailleurs, en voilà une scène bien effrayante : se regarder dans un miroir et rien n'y voir ! 
Maât est l'énergie qui régit tout, elle veille à ce que toutes nos actions amènent à nous la même vibration, et c'est là un merveilleux cadeau.

Ainsi, lorsque qu'une graine est plantée avec amour elle donnera vie à une jolie plante. A contrario, une intention mal placée nous reviendra comme telle, car l'Univers agit comme un aimant, et il est si aimant qu'il nous renvoie tout ce que nous lui offrons. A ce propos, dans les temps anciens il était coutume de faire des offrandes à la Déesse Maât pour la remercier d'être qui elle est.
L'univers agissant comme un écho, tout nous revient perpétuellement, qu'importe que cela soit négatif ou positif, nous recevons ce que nous émettons.

Maât est en quelque sorte la gardienne de nos actions, elle veille avec amour à ce que tout soit bien redistribué
Notre vie devient alors le fruit de nos créations lorsque le Je Suis prend place, ou de nos réactions lorsque c'est l'ego qui nous dirige.

Notre être cherche sans cesse à évoluer, apprendre, comprendre, il a soif de savoirs, et pour s'élever il doit expérimenter dans la matière. Le karma nous aide à savoir qui nous sommes en nous mettant face à nous-même, il est le miroir qui nous renvoie l'image.

Les expériences qui se présentent à nous sont donc des opportunités d'évolution, car elles sont le reflets de nos croyances, de notre verbe, de nos comportements, par conséquent, un effet indésirable indique un non-alignement durant le processus de création. Le karma n'est pas un jugement divin, ou un poids dont on ne peut se défaire, le karma est un simple retour des choses et il n'y a rien de négatif là-dedans, Maât s'occupe simplement à ce que tout soit bien rétribué.

Car la vie est ainsi, chaque cause amène une conséquence de la même vibration pour un juste équilibre, autrement régnerait sur Terre un désordre mondial. Certains me répondront que le désordre est déjà en place, d'un côté il existe car il est la conséquence d'actions d'un pourcentage d'humains, mais, de l'autre côté naissent chaque jour de très belles choses, conséquences d'actions d'autres individus portés par leur cœur. Sans la bienveillance de Maât, il ne resterait que désolation et chaos. Car, en mère veilleuse, elle permet à chaque action lumineuse d'éclairer le monde, et, elle laisse chaque mauvaise graine devenir la récolte de celui qui l'a semée, sans juger, ça elle laisse le semeur s'en occuper.

Par exemple, si je tiens des paroles blessantes envers mon compagnon, celui-ci choisira peut-être de s'éloigner de moi pour quelques heures. Je vivrais alors cette situation comme un abandon qui me blessera. Finalement, ma tristesse ne sera que le reflet de mon comportement. Par les mots j'ai créé des maux qui me reviendront. Quand je blesse autrui je me blesse aussi d'une façon ou d'une autre, et cela me permet de prendre conscience que mon comportement n'est pas le plus bénéfique. Par ailleurs, plus je fais de mal plus la conséquence sera douloureuse, ainsi, si je deviens violente envers mon compagnon sûrement ce dernier choisira-t-il se de séparer de moi. C'est une question d'équilibre avant tout, ce que l'on récolte est à mesure de ce que l'on sème. Le karma incarne cette justesse sans laquelle aucune vie ne peut évoluer.

Ceux qui pensent que le karma est une punition divine passent à côté de son véritable sens, j'insiste sur ce point essentiel mais le karma n'est pas un jugement, Maât veille simplement à ce que l'équilibre soit en chaque chose. 
Le karma est l’équilibre qui nous mène à celui qui est libre, libre car nous avons ainsi l'opportunité de créer de part en part notre vie, une vie de lumière si nous posons les bonnes intentions, une vie plus sombre si nous sommes dans la réaction.

Il est souvent dit que le karma est la somme de toutes nos vies, alors, une vie de tourment n'est que l'éponge qui efface une ancienne vie de bourreau, ceci est une compréhension très linéaire de la chose. Certes le karma est un grand livre dans lequel sont inscrites toutes nos expériences, mais, toutes les expériences existent ici et maintenant, et c'est dans l’instantanée, l'instant né, que nous vivons. Si quelque chose ne va pas aujourd'hui, au lieu de se référer à une ancienne vie, voyons ici et aujourd'hui ce qu'il reste à changer pour nous épanouir. 
Par exemple, si dans un autre temps j'ai tué bien des gens, je ne suis pas destiné à souffrir tout au long de ma présente vie, en pesant ainsi je perpétue la croyance victime/bourreau, pourtant, je suis et resterai à jamais maître de ma vie et mes choix. 
Je vois beaucoup de personnes "spirituelles" qui réagissent ainsi : "ce n'est pas grave le karma s'en chargera", cette phrase est lourde de jugements et fait du karma un geôlier. C'est principalement l'ego qui parle ici, l'ego qui pense vengeance, punition, jugement. Toutes nos prisons possèdent une clé, mais surtout, toutes nos prisons sont nos propres créations. 
Alors, pour revenir à mon exemple, peut-être que dans cette vie je traverserais des expériences pénibles et douloureuses, mais, ce sont principalement mes réponses du moment qui écriront la suite de mon Histoire.

En veillant à ce que nos pensées, paroles et actions soient aussi légères que la plume qu'aborde la Déesse Maât, nous nous assurons une vie tout aussi légère.

Le karma est l'un des grands principes de l'Univers qui rend possible le processus de création, car il est la graine que nous semons et le fruit que nous récoltons. Et si le fruit ne nous plaît pas, il nous appartient de changer la graine. Ce merveilleux livre permet à la vie de s'exprimer avec justesse et équilibre, car Maât/karma veille !

19:19 Publié dans karma | Lien permanent | Commentaires (2)

14/06/2019

... j'ai demandé au miroir qui est la plus belle

Notre corps est notre bien le plus cher, d'ailleurs ne dit-on pas corps de chair, et c'est pour cela qu'il s'appelle ainsi : c (c'est) orps (or), oui notre corps est l'or de notre âme, l'incarnation de notre lumière dans la matière. 
Notre corps est le véhicule de notre âme dans la matière, il est le pont entre le visible et l'invisible, il symbolise donc merveilleusement l'âme à tiers.
 
C'est à travers notre corps que nous pouvons nous exprimer, voir, goûter, sentir, entendre, cela est donc par son biais que nous expérimentons et vivons notre incarnation. 
Seulement, notre corps est trop souvent négligé, il reste un peu le mal aimé de notre vie, alors que c'est pourtant lui qui contient la vie ! Nous le nourrissons mal, nous lui envoyons des pensées négatives, nous le jugeons, parfois même nous allons jusqu'à le rejeter ou le détruire, nous le maltraitons à travers des produits chimiques en tout genre que nous déposons sur lui (crèmes, gels-douche...) ou que nous lui administrons (médicaments, plats industriels, drogues...). 
 
Nous parlons souvent de prendre soin de nos pensées, paroles et actions, mais oublions bien souvent notre corps, qui est pourtant le seul véhicule terrestre et à notre image que nous possédons. Il est temps de lui (re)donner la place qui est sienne, celle de notre temple. Notre temple car il contient la somme de nos énergies, il est le reflet de nos pensées, le miroir de nos paroles, et le cœur de nos actions.
 
Lorsque nous sommes déconnecté de notre corps, par le manque d'amour que nous ressentons pour nous même, notre temple se fissure, et comme à chaque fois que nous allons contre-nature les lettres se mélangent alors "temple" devient "le temps". Temps qui défile inexorablement jusqu'à la mort du corps, l'âme hors du corps. Oui, le temps que nous passons à détruire ce précieux temple, qui pourrait durer bien plus longtemps et nous mener si près des Cieux si on le choyait et l'aimait comme il se doit.
 
Il n'existe pas de corps imparfait, car chaque corps est unique et est le fruit de nos propres créations. Alors, même dans la maladie la perfection réside, car le mal à dit ne fait que nous dévoiler ce qu'il y a à changer. Si notre corps souffre c'est que nous entretenons des pensées, paroles et actions non alignées et centrées avec notre lumière intérieure. Cette absence d'alignement créé une dis-harmonie qui aura des répercussions sur le plan physique, tout commence énergétiquement pour aller vers la matière. Notre corps est créé de toute pièce par nous-même.
Ainsi, si nous pouvons meurtrir notre corps de par notre conduite, nous pouvons également le guérir. 
 
Par exemple, si je suis une personne en surpoids, certainement aurais-je l'impression que mon corps n'est pas parfait, pourtant, celui n'est que le reflet de mon sentiment de vide profond que je comble physiquement par de la nourriture. La cause est émotionnelle mais se manifestera dans la matière afin que je prenne conscience de ce que je dois guérir en moi. Les blessures sont propres à chacun, ainsi, le cheminement et la guérison sont avant tout personnels.
 
Pour guérir un corps il faut l'aimer, le choyer, le remercier, et changer ce qu'il y a à changer lorsque celui-ci nous paraît blessé. Car toute souffrance est indication d'un mauvais choix, la souffrance est un souffle rance qui détruit le vivant à petit feu. 
 
J'insiste sur le fait que notre corps n'a jamais été notre ennemi, le seul ennemi qui existe est la pensée que l'on entretient contre soi-même, c'est pour cela que l'on entend "haine me" (moi en anglais) dans le mot ennemi. Nous sommes les seuls à nous détester, en toute logique nous sommes les seuls à pouvoir nous aimer. 
 
Aujourd'hui et maintenant, reconnectons-nous à notre temple divin, chérissons notre corps car il nous permet d'expérimenter, et remercions-le car il nous parle à travers sa représentation. 

13/06/2019

... je me suis retrouvée toute seule

La solitude fait peur car elle nous ramène à la séparation originelle, première blessure, lorsque nous avons quitté l'Un pour accueillir le "je" et entrer dans le jeu. Quand l'unité a laissé place à la personnalité, l'état de solitude s'en est accompagné inexorablement.

Bien souvent, nous portons la solitude comme un fardeau, pourtant, le fait de se retrouver seul nous permet d'entrer en nous-même, de nous écouter véritablement, de (re)prendre conscience de nos besoins et envies. C'est le moment où, seul, nous pouvons enfin écouter ce que notre âme souhaite nous murmurer.

Lorsque l'on alimente la peur de se retrouver seul avec soi-même, on envoie inconsciemment le message que notre propre compagnie est insignifiante, en réponse l'Univers place sur notre chemin, tel un écho, des personnes ou situations qui mettront à mal notre valeur propre. Ainsi, on éprouvera des difficultés à s'entourer de personnes fidèles, on vivra des expériences d'isolement, on se sentira souvent incompris... ce qui ne fera que renforcer notre sentiment de solitude et créer de nouvelles peurs. Ceci est une spirale descendante dont il serait préférable de se défaire. L'erreur est de croire que nous existons seulement dans le regard de l'autre, le "je" existe à travers l'autre oui, mais l'Essence véritable qui va bien au delà du petit moi n'a ni commencement ni fin, alors elle ne peut connaître la séparation.

La solitude ne doit pas être évitée, repoussée, elle demande simplement à être apprivoisée !
Elle est le moment clé où l'on peut faire de soi-même son meilleur ami, son allié, son confident, son guide. Ce n'est qu'en se retrouvant seul avec soi-même que l'on peut faire ou cultiver la paix en soi, car c'est dans le silence que l'on se découvre et apprend à s'aimer. Lorsque nous sommes seul nous n'avons plus de rôle à jouer, il n'y a personne à séduire ou convaincre, alors, on peut enfin être libre d'être qui on est, et rien que pour cela la solitude est un cadeau. 
Prenons conscience de ce point essentiel : ce n'est pas le fait d'être entouré de plein de personnes qui met fin à la solitude, c'est être en amour avec soi-même, soi m'aime, qui nous libère.

Seulement, la solitude génère encore beaucoup de peur et d'angoisses, dans ces conditions, il est bon de se demander qu'est-ce qui nous effraie tant dans ce face à face avec nous-même ? 
Apprendre à travailler sur la crainte de la solitude est une occasion en or de se libérer de TOUTES nos peurs. En apaisant cette blessure primordiale qu'est la séparation, non pas en luttant contre elle mais en l'illuminant, la solitude se dissipe et laisse place au silence, à la quiétude, alors, la paix véritable peut entrer dans notre vie. En effet, en trouvant la paix en soi la solitude devient sol (lumière) i (je suis) tu (tue) de (deux), soit : lorsque brille notre soleil intérieur la séparation n'est plus. L'alchimie est ici, passer de la solitude sombre à lumière qui nous unit. Un i, soit "je suis un".

Comprenons qu'à partir du moment où nous nous sommes incarné (un car né), nous sommes entré dans un corps de chair séparé, c'est un fait, la séparation physique est, nous pouvons alors en profiter pour travailler à aimer notre "je" et son terrain de jeu qu'est la Terre, et ainsi faire briller notre lumière intérieure, certes nos corps sont séparés les uns des autres mais notre lumière n'a pas de frontières et nous unit au grand tout, alors la solitude devient illusion.

La personne qui est heureuse avec elle même est toujours en paix, elle embrasse la solitude avec joie car elle la considère comme une période enrichissante, elle sait que le bonheur ne vient pas de l'extérieur mais de son intérieur. 
Et ce qui est grandiose, c'est qu'une personne qui s'aime, qui sait apprécier sa propre compagnie, ne se place pas dans la recherche mais dans l'accueil, elle peut donc accueillir des relations équilibrées et entières car non soumises aux attentes.

En effet, plus une personne aime la solitude plus l'état de solitude s'efface, c'est ainsi que l'on transcende nos expériences, en y mettant de l'amour. Par ailleurs, une personne qui (s')aime sera en retour entourée d'amour, c'est une question de résonance lorsque l'on s'aime on sème, et l'amour est toujours la plus jolie graine à cultiver. La peur d'être seul ne peut quant à elle qu'attirer la même vibration.

Personnellement, j'ai toujours aimé être seule, cela ne me dérange pas du tout de rester avec moi-même, je me parle, je m'écoute, je dessine, je crée, je lis, depuis mon enfance je suis très solitaire, sol (lumière) i (je suis) taire (terre), car être solitaire tout en restant porté par l'amour (je ne parle pas du solitaire qui se cloisonne par peur) est un équilibre Terre/air, c'est incarner dans la matière les aspects spirituels de la Vie sans se soucier de l'extérieur. Alors, je n'ai jamais vécu la solitude comme un état pesant, mais bien au contraire comme une forme de liberté. Et, plus j'apprécie être seule plus je suis "bien" entourée, comme par magie, et oui l'âme agit !

Une dernière note, je sais que beaucoup de personnes éveillées se sentent seules, dans un premier temps, comme j'aime à le rappeler nous sommes très nombreux en réalité à voir clair, mais aussi, dans un second temps, être éveillé ne signifie pas être coupé des personnes qui pensent différemment, et c'est justement là une initiation à relever pour l'éveillé, il mettra fin à son sentiment de solitude lorsqu'il cessera de vouloir changer autrui et acceptera le chemin de chacun, donc de se séparer. Certes avoir la même vision de la Vie est agréable et appréciable, mais, évoluer reste avant tout un cheminement personnel qui se fait de soi à soi pour soi.

10:28 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)