28/07/2019
... j'ai tout perdu
Qui est prêt à perdre ses croyances pour avancer ? Souvent on répond "oui je suis prêt!", pourtant... pourtant on continue à s'accrocher, à s'enfermer dans des croyances, souvent à notre insu. On pense être libre mais on ne l'est pas, car une croyance en remplace une autre, perpétuellement.
Depuis quelques jours on me met face à mes propres croyances, mes limitations, que je ne voyais pas forcément car je me complaisais dans ce que je "connaissais" ou pensais connaître. Nous le faisons tous car cela rassure, et souvent nous faisons de nos croyances une jolie prison dorée. Je le vois facilement chez les autres, ils érigent devant eux un mur de croyances, pourtant, les autres sont mon miroir, ce que je vois chez eux est ce que j'ignore en moi.
Depuis quelques semaines on me préparait au changement, non! pas "on" me préparait, JE me préparais au changement, car qui à part moi-même peut le faire ? Finalement tous ces "on", "eux", "ils", "elle" , etc,(chacun remplacera le pronom par "qui" il veut) ne sont pas mon Moi supérieur, celui qui est multidimensionnel et me connaît le mieux, celui a qui je dois m'adresser et demander guidance, et cela a toujours été ainsi, qui peut m'aider à part moi-même, aucun être, incarné ou désincarné, ne peut le faire.
Alors, désormais c'est à moi que je m'adresserai, car je vais me responsabiliser et grandir, cesser de penser que "on", "ils", "elle", etc, ont ma réponse, ne plus demander en dehors de moi et donner ainsi mon accord pour qu'un autre me guide.
Cette prise de conscience s'est accompagnée d'une destruction de croyances, et comme à chaque fois cela est déstabilisant. Pourtant, en étant honnête avec moi-même, certaines de mes croyances sonnaient un peu faux, mais comme elles étaient partagées par un grand nombre, mais surtout qu'elles étaient rassurantes, j'avais fait le choix inconscient de les garder. Jusqu'à maintenant.
D'autres prises de conscience ont suivi, que je ne partagerai pas car elles font parties de mon initiation, de ce point zéro auquel je me (re)trouve, et j'ai encore beaucoup à (dé)faire.
Ces compréhensions nouvelles sont si incroyables que j'ai demandé à mon Moi supérieur de valider, et bien sûr j'ai reçu divers signes très clairs :
Tout d'abord, je vais chercher mes enfants qui rentrent de colonie de vacances, je suis à côté d'un poteau, poteau sur lequel est collé un flyer avec un magnifique phœnix. Merveilleux symbole de renaissance. Dans la soirée, alors que je m'interroge sur mon travail, mes écrits, je me dis que ceux-ci sont parfois emplis de croyances et que cela ne résonne plus en moi, je suis alors assez embêtée... au même moment mon ordinateur plante, impossible de le rallumer. Tout mon travail est dedans, je pense alors "mince je vais tout perdre !". Et oui, il est temps de tout perdre... Suis-je prête à laisser derrière moi toutes ces croyances que j'ai parfois couchées sur papier. Ma réponse est oui ! Je peux tout perdre et qu'il en soit ainsi. Suite à cette réponse intérieure, mon ordinateur s'allume enfin, après 5 tentatives, une fois après avoir accepté intérieurement de laisser le passé au passé. Plus tard dans la soirée, mon rideau du salon tombe, d'un coup. Le rideau symbolise le voile qui nous cache la lumière, un rideau qui tombe à terre peut donc être mis en parallèle avec une révélation, la lumière qui entre enfin. Le soir venu, je regarde un film, et l'histoire correspond à la perfection avec ma nouvelle compréhension de ce qui est, incroyable, le thème, l'histoire, tout est là ! Durant le film, une énorme mante religieuse atterrie dans mon salon, c'est la première fois que j'en vois une chez moi, je suis au 4ème étage mais elle est venue jusqu'à moi. Sa symbolique est parfaite, car correspond à ma situation, la mante m'invite à rester immobile et observer, écouter mon intuition et m'adapter. Enfin, ma nuit est agitée car je reçois beaucoup de messages, puis je me réveille à 4h44 ! 4h44 soit "vous vous éveillez et êtes sur la bonne voie, vous entrez sur un plan spirituel supérieur."
Tous ces signes, reçus en une soirée, je ne peux les ignorer.
Alors oui je vais mettre fin à mes croyances obsolètes, en essayant de ne pas les remplacer par d'autres limites. Ce n'est jamais simple, mais je veux sortir de ma prison dorée et rassurante.
Vous sentirez certainement qu'un changement s'amorce dans mes écrits, cela a déjà commencé à vrai dire depuis quelques semaines, avec des écrits axés sur la maturité spirituelle. Je ne renie pas mes textes plus anciens, même si certains ne résonnent plus en moi, mon chemin est parfait.
Mais, je ne parlerai plus de "guides" ici, seul le Moi supérieur importe, le reste n'est que diversion... de mon ressenti.
23:55 Publié dans Croyances | Lien permanent | Commentaires (4)
02/03/2018
... j'ai évité les mauvais sorts
13:12 Publié dans Croyances, loi d'attraction | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2017
... je n'ai plus cru en rien
Il existe plusieurs formes de croyances, certaines nous limitent, tandis que d'autres nous emprisonnent, nous trompent, j'appelle ces dernières les croyances erronées. Elles sont plus difficiles à mettre en lumière que les croyances limitantes, car les croyances erronées sont ancrées de notre quotidien, dans nos pensées, paroles et gestes et influent constamment sur notre vie.
Pour parler des croyances limitantes j'avais utilisé un exemple vécu : il y a quelques temps je dormais chaque nuit avec une pierre sous mon oreiller pour qu'elle nettoie mes énergies durant mon sommeil, puis, j'ai pris conscience que cela signifiait que mes autres pierres restées dans leur boîte n'agissaient pas sur moi. Ceci est une croyance qui limitait le champ d'action de mes pierres. Croyance assez simple à mettre en lumière.
Les croyances erronées sont plus insidieuses, elles sont une association que fait le mental entre un fait et un résultat, et ceci prend place dès notre plus jeune enfance.
Par exemple, lorsque l'on répète souvent à un enfant que si il travaille mal à l'école il n'aura pas un beau métier, on plante dans sa tête une graine parasite qui, jour après jour, prendra plus de place en lui. En effet, à chaque mauvaise note l'enfant pensera qu'il lui sera difficile de trouver un bon métier, cela nourrira la graine déposée par ses parents, ou l'école, ou la société, ou encore tout autre organisme qui prônent ces mêmes croyances. Ainsi la croyance s'ancre en lui, et il devient difficile de la retirer. Le fait est : les mauvaises notes, le résultat est : un sous-métier. L'enfant prend dont ce raccourci, car la ligne droite est celle que l'on utilise le plus, même s'il existe d'autres voies qui demandent de l'imagination. C'est donc à nous, parents, de ne pas limiter l'avenir de nos enfants à leurs notes, même si la pression extérieure sur ce sujet existe.
Il existe d'autres croyances dont on hérite, comme les croyances familiales, les croyances populaires...
Un autre exemple, si nous avons très souvent entendu nos parents se plaindre d'un manque d'argent, et argumenter avec des phrases telles que "l'argent ne pousse pas dans les arbres", "l'argent ne tombe pas du ciel" (gare aux expressions limitantes), ou encore "je n'ai pas d'argent pour ceci ou cela...", nous avons automatiquement associé le manque d'argent à la vie en générale. Et si, à aucun moment nous n'avons remis en cause cela, il est fort probable qu'à l'âge adulte nous manquions toujours et encore d'argent. Le fait est le manque d'argent, le résultat est que c'est une normalité.
Pourquoi ? Parce que ces idées venaient de personnes de confiance, alors nous avons intégré ces croyances à notre quotidien, elles sont devenues la base de notre vie, de nos choix, de nos pensées. Et plus nos référents agissaient via leurs croyances, plus elles se sont ancrées en nous. Pour reprendre mon dernier exemple, si mes parents ne s'autorisaient rien du tout par peur de manquer d'argent, la croyance est d'autant plus forte que l'action est mêlée à la parole. Dans ces conditions, on peut légitimement se demander comment faire pour que notre manque d'argent n'influe pas sur la vie future de nos enfants. Il suffit pour cela de transformer nos mots, ne plus dire "je n'ai pas d'argent" mais "je n'ai plus d'argent aujourd'hui car j'ai tout donné pour les divers dépenses du mois", dans cette phrase on sous-entend que l'argent va et vient, que la situation n'est que passagère et que ce n’est pas quelque chose de figé dans le temps, ce qui est vrai. Par ailleurs, s'autoriser quelques plaisir, aussi petits soient-ils, sans culpabiliser, car la vie est faite de plaisirs minimes en réalité.
D'autres croyances encore sont créées par nous même pour nous même.
Si enfant je ne recevais de l'affection que lorsque j'étais malade, j'ai associé la maladie à l'amour. Il est donc fort probable que mon enfance aie été bercée par la maladie, car j'avais à y gagner. Le fait est : la maladie, le résultat est : l'affection. L'association est née. Alors, arrivée à l'âge adulte j'userais encore de ce stratagème, j'utiliserais la maladie comme un aimant à attention.
Ainsi naissent nos croyances, de l'association entre deux choses, il nous appartient de les mettre en lumière afin de les transformer en quelque chose de meilleur pour nous, il est de notre rôle de passer de croyance à connaissance, car seule dans la connaissance siège la Vérité. Faisons ce travail avec paix et amour, car ces croyances font parties de notre chemin et nous permettent d'évoluer en toute conscience.
13:10 Publié dans Croyances | Lien permanent | Commentaires (0)