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20/03/2017

... je suis devenue le nombril du monde

Nous sommes les nombrils de notre propre monde, tout ce que nous créons, expérimentons, vivons, nous le faisons à jamais pour nous même. Nous sommes les seuls à pouvoir guérir notre intérieur, nous sommes les seuls à savoir où nous allons, nous sommes les seuls à.... les seuls... seuls... tel un écho tout revient à nous.
 
Ceci est une vérité essentielle, nous faisons tout par rapport à nous même puisque nous vivons dans le monde de notre propre création
 
Lorsque je tente d'influencer quelqu'un, je ne le fais pas pour son bien, même si je le pense très fort, je le fais en réalité pour moi même :
- Par exemple, si je demande à mon enfant de bien travailler à l'école, en apparence on peut penser que c'est pour son bien-être, pour son avenir, mais en réalité c'est pour moi même, pour me rassurer et apaiser mes angoisses quant à l'avenir. Bien entendu je le fais parce que je considère que c'est mieux pour lui, mais au final ce qui est mieux pour lui m'apaise moi.
- Un autre exemple, si je souhaite que mon compagnon fasse attention sur la route lorsqu'il conduit, je lui recommande la prudence car si il lui arrivait malheur je me retrouverais seule. Evidemment je serais horriblement peinée en pensant à tout ce qu'il ne vivra plus jamais, mais, le plus douloureux sera de vivre sans lui, d'accepter son absence.
- Ou encore, si je ne souhaite pas que ma sœur se colore les cheveux en bleu, j'argumenterais en affirmant qu'elle ne trouvera pas de travail ainsi et que cela m’inquiète, mais, en réalité, c'est pour moi que je m'inquiète, pour l'image que je refléterais car je serais la sœur d'une fille aux cheveux bleus.
 
Contrôler, influencer, juger sert à nous rassurer avant tout. Cela met en lumière nos peurs, nos blessures, car nous vivons à travers nos propres filtres. Est-ce la peur de déplaire ? l'angoisse de la solitude ? la crainte de l'avenir... ? Lorsque nous tentons de contrôler, cela démontre une non acceptation, il est donc bon de travailler sur notre lâcher-prise.
 
Nous sommes également le nombril de ce qui semble être bien éloigné de nous. Lorsque je regarde les nouvelles du jour et y vois des personnes tuées à cause de la guerre, j'ai mal. J'éprouve beaucoup de peine pour ces personnes mortes dans de si horribles conditions,  je me sens déchirée intérieurement, car cette souffrance extérieure fait écho en moi. C'est ce que l'on appelle de l'empathie.
 
C'est pour cela que le sentiment le plus douloureux est celui de l'impuissance. Lorsque l'on se sent impuissant, cela signifie que l'on ne peut changer une situation extérieure et cela affecte fortement notre intérieur. Ici aussi l'acceptation est essentielle pour passer de l'empathie à la compassion
 
De la plus simple expérience à la plus difficile, nous agissons toujours par et pour nous même. Bien sur, nous réagissons ainsi car nous ne voulons pas que l'autre souffre, mais, nous ne voulons pas qu'il souffre car cela affecte notre intérieur. Nous puisons et nous abreuvons éternellement à notre propre source, que ce soit source de bonheur ou de souffrance.
 
Ceci est également vrai pour les expérience dites "lumineuses" :
- Si je croise une personne en détresse, je lui viendrais en aide dans la mesure du possible, et si je parviens à débloquer sa situation je serais heureuse d'y avoir contribué. L'aider m'aide avant tout.
- Si je réussis à redonner le sourire à une amie qui se sent mal, je serais apaisée pour mon amie mais avant tout pour moi même, car mon intervention soigne mes propres angoisses de savoir mon amie malheureuse. 
- Lorsque je fais un énorme câlin à mon bébé, je lui envoie une merveilleuse dose d'amour et par la même occasion je fais un bien fou à mon cœur.
Faire plaisir à l'autre me fait plaisir, avant toute chose. C'est la notion de donner/recevoir.
 
Il en est de même dans nos relations amoureuses, nous cherchons l'amour extérieur pour chérir notre intérieur. Lorsque nous recherchons une relation pour guérir nos blessures, c'est un amour sous conditions. Si nous nous sentons déjà entier et que nous sommes en couple sans besoins ni attentes, cela devient un amour inconditionnel. Dans la première option nous attendons de l'autre donc nous agissons pour nous même, dans l'amour inconditionnel nous aimons sans rien demander en retour et cela nous enchante, nous procure de la joie. Alors, dans ces deux cas, tout revient à nous même.
 
Un dernier exemple plus personnel :
- Je suis heureuse de prodiguer des soins énergétiques, car sentir un apaisement chez le receveur me procure un réel plaisir. Et, au-delà de cela, je me dis que plus les gens se libèrent de leurs chaînes plus la vie ici bas est agréable, et plus le monde est agréable plus ma vie l'est aussi. Par conséquent, je suis heureuse pour le receveur mais aussi pour moi même.
 
Ainsi, dans tout ce que nous faisons nous agissons avant tout pour nous même, même si l'on refuse parfois de l'admettre. Alors moi-même devient moi m'aime. Ce n'est ni bien ni mal, cela ne fait pas de nous des êtres égoïstes, c'est simplement ce qui est, nous sommes et resterons à jamais le centre de notre propre monde.
 
Dans ces conditions, on peut se demander quelle est la place de l'Unité ? Si tout ce qui se passe ne concerne que nous même, si nous nous occupons seulement de notre propre monde, comment peut-on ne former qu'Un ?
A cela je réponds que le malheur des uns est notre propre malheur, lorsque nous souffrons à cause de la souffrance de l'autre, l'unité est visible et palpable. Si je suis heureuse quand mes proches le sont, l'unité est évidente. Nous expérimentons à travers l'autre, l'autre nous guide vers notre source intérieure, l'autre nous aide à vivre des émotions, l'autre nous permet de panser nos blessures en les pointant du doigt. Les échanges avec autrui sont nos plus beaux outils d'évolution, car ils permettent de se connaitre intérieurement.
 
Ce que vit l'autre est ce que je vis, puisque tout se rapporte à moi même quoi qu'il advienne. 

05/04/2015

... j'ai essoré l'éponge

Je viens de recevoir une information importante de mes guides, qu'on me demande de partager.

Cela concerne les empathiques.

On vient de m'expliquer que les empathiques ont un rôle de "nettoyeur" ici bas, dans le sens où ils absorbent les énergies des autres, et diminuent ainsi la douleur et la peine de la personne en souffrance. C'est cela la véritable empathie!

Leur don leur permet de tout à fait comprendre ce que ressentent les autres, de bien cibler la douleur, la peine l'émotion, car l'empathique sait se connecter à tous les niveaux (physique et émotionnel).

Mais comme on me le précise aussi, ils n'absorbent pas la souffrance pour la vivre à leur tour, car cela est tout à fait inutile, ils l'absorbent pour ensuite la donner à la Terre ou à l'Univers, tels des guérisseurs. Ils sont simplement un canal entre la souffrance et le vide, une autoroute qui emmène la peine à un autre endroit où elle sera détruite.

Il y a donc un Sacré travail à faire sur soi lorsque l'on est empathique, afin de ne pas garder la souffrance EN soi, mais qu'elle passe A TRAVERS soi.
On dit souvent que les empathiques sont des éponges, c'est tout à fait vrai, mais on oublie de préciser que lorsqu'on presse une éponge elle lâche tout ce qu'elle avait retenu. Alors oui! soyez éponge, mais n'oubliez pas de ne pas garder en vous ce que vous venez de nettoyer!

Je pense que cette information est importante, et donne un sens nouveau à ce don qu'est l'empathie. Ne vivez pas cela comme un cadeau empoisonné, mais comme une faculté qui demande à être travaillée.

Un petit conseil pour vivre cela au mieux, lorsque vous êtes confronté à une personne en souffrance, visualisez sa souffrance (votre imagination lui donnera la forme désirée: un halo sombre, des boules grisâtres, ou même un monstre, un animal, peu importe), et voyez cette souffrance s'envoler de la personne, elle vient à vous, MAIS, de par votre pouvoir créateur vous l'envoyez au ciel ou à la Terre et vous demandez à ce qu'elle soit détruite. Cela se passera comme vous l'aurez décidé:)

Il faut apprendre à passer de "ressentir" à "sentir". Car dans ressentir il y a sentir deux fois (la douleur de l'autre devient notre).

Une petite vidéo pour illustrer cela :)


02/06/2014

... j'ai cessé de souffrir

Comme le dit si bien mon guide: "l'empathie c'est comprendre la souffrance des autres, mais ne pas la vivre et en faire son hôte".

Dans cette phrase tout est dit, mais je vais essayer de développer tout ça.

En effet, beaucoup de personnes sont empathiques, ce qui est une très belle chose, mais elles souffrent de cela car elles absorbent également la douleur de l'autre. Il est vrai qu'il est difficile de rester stoïque face à la souffrance des gens, la maltraitance animale, la destruction de la Terre...etc. Cela nous fait du mal, nous révolte, nous fait honte aussi, nous aimerions tous un monde parfait où personne ne souffrirait. Quoi de plus normal et légitime.

Mais il faut admettre que le fait de souffrir avec ceux qui souffrent ne fait pas évoluer la situation...

Pour exemple, si nous rencontrons quelqu'un de très malade nous sommes libres d'adopter plusieurs comportements: Nous pouvons souffrir avec lui, ce qui n'apportera rien de positif à la situation, nous pouvons être en colère contre l'Univers, ce qui une fois encore ne changera rien à la situation et alimentera les égrégores de colère de la Terre, nous pouvons penser que cette personne n'a pas de chance et la plaindre, bien que la fatalité n'existe pas... nous pouvons encore éprouver bien des choses, mais nous pouvons aussi prendre du recul, comprendre que cette personne est confrontée à une expérience, SON expérience, que son âme a choisi de traverser, car elle a des choses à apprendre de cela.

Si cela est possible, nous pouvons apporter aide et réconfort à cette personne, et c'est une très belle chose, mais ne lui apportons pas NOTRE souffrance, car ni elle ni nous n'en avons besoin. Prêtons une épaule, notre temps, nos conseils mais jamais notre tristesse.

Voyons ce que traverse cette personne qui souffre comme son cheminement à elle, car ce chemin n'est pas notre, tout comme la souffrance qu'il endure (et non pas SA souffrance). Ayons confiance en la vie, l'Univers, comprenons qu'il n'existe pas d'accidents, simplement des expériences. Voyons avec un regard neuf le chemin des autres, et même s'il est jalonné de souffrance, acceptons le.

Comprenons toujours la souffrance d'autrui mais ne la faisons pas nôtre.

Nous sommes empathiques car nous nous sentons impuissants face à la détresse d'autrui, d'un peuple, de la nature... Mais nous ne sommes jamais réellement impuissants, nos pouvoirs sont sans limites, mais nous l'avons oublié.

Nous pouvons envoyer de l'énergie partout, en tout lieu et tout temps. Si vous voyez quelqu'un souffrir à la télé, vous pouvez lui envoyer de la lumière. Vous sentez un coin de la Terre soumis à l’indélicatesse des Hommes, vous pouvez lui envoyer de la lumière, de l'amour. Nous pouvons agir de par notre intention à faire évoluer les choses.

Et si nous nous sentons vraiment incapable d'aider, acceptons le, lâchons prise et gardons foi en l'Univers et son plan.

Cessez de souffrir, n'alimentez plus les égrégores de souffrance. Prenez du recul, faites au mieux c'est ce qui vous est toujours demandé, mais ne vivez plus les émotions qui ne vous appartiennent pas.

L'empathie est un merveilleux don, quand il est bien géré.

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