03/05/2025
... Dieu m'a donné la foi
Nous sommes tous traversés par des envies électrisantes, des projets vivifiants, des idées stimulantes, durant ces phases de félicité tout s'éclaire et la voie devient évidence, et notre voiture file à toute allure sur cette route de lumière... jusqu'à l'apparition d'un panneau de signalisation sur lequel est inscrit "vais-je y arriver ?", plus loin, un second panneau "suis-je à la hauteur ?", puis, un troisième "que va penser mon entourage ?"...
Les doutes s'en viennent et tout s'emmêle.
Les envies retombent, les projets s'effondrent dans le gouffre de la pensée, les idées s'éteignent. La route s'en retrouve plongée dans ne noir.
Ces doutes sont un peu nos compagnons de route, ils font un bout de voyage à nos côtés.
Plus tard, un nouveau passager s'invite dans la voiture : le courage. Car sans doutes, sans peur, le courage ne pourrait exister.
Alors tout recommence, les envies électrisantes se réveillent, les projets vivifiants se révèlent, les idées stimulantes s'éveillent, et la route s'éclaire à nouveau... jusqu'au prochain panneau de signalisation.
Et si c'était un jeu ? Un jeu de rôle bourreau-victime-sauveur, ces 3 maîtres du "je": doute-obscurité-courage. Assurément, si on n'aime pas douter on aime à se (sa)voir courageux. Finalement nous nous servons de ces drames pour (r)allumer la flamme/feu l'âme. Ainsi naît ce "je" de rôle/jeu de héros.
Pourtant, en réalité la foi véritable n'a nul besoin de drames/de rames pour émerger, la foi est une absence de doutes et donc de courage, elle est merveilleuse/mère veilleuse, silencieuse, avec elle tout est limpide car évidence/Eve y danse.
Mais, conditionnés à toujours devoir nous battre dans la vie, sommes-nous vraiment prêts à baisser les armes et nous laisser porter par nos idées et envies ? A accueillir la vie sans mots dire/maudire ?
En effet, on ne cherche pas à ériger sa foi, on ne recherche pas la lumière en soi, tout ceci est déjà là ; à contrario, on lâche tout ce qui empêche d'être soi et emprisonne la foi.
Avoir foi n'est donc pas un travail de construction mais de déconstruction des croyances que l'on entretient. Ce n'est pas une brique que l'on pose mais une brique que l'on ôte.
La foi, la voie, la joie sont évidences ; le doute, la peur, la lutte sont créations.
17:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2025
... j'ai frotté la lampe
En spiritualité on parle souvent de "la zone de confort", ce cocon sécurisant dans lequel on tend à s'enfermer. Au-delà de notre zone de confort se trouve tout ce qui est inconnu, ce que l'on ne reconnait pas en soi, en conséquence tout ce qui pourrait nous faire évoluer et grandir. Ainsi, il est bon d'apprendre à agrandir notre zone de confort afin d'étendre notre univers.
En spiritualité on aborde plus rarement "la zone de génie", cet espace dans lequel nous excellons !
La zone de génie est celle de nos dons et capacités, pour la détecter il suffit de mettre en lumière ce que l'on sait faire de mieux et de manière innée, cela peut être chanter, dessiner, guider, jardiner... L'on peut dire que cette zone est celle de nos passions.
La zone de génie contient tout ce qui est une évidence en soi, elle semble incarner notre voie.
Si l'on éprouve des difficultés à identifier cette zone de génie, cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas, cela indique simplement qu'elle n'a pas encore été conscientisée. Pour la mettre en lumière il est bénéfique de se remémorer les instants où nous avons littéralement brillé, lorsque nous nous sentions à notre place, vivant et vibrant. Tous ces moments où notre lumière s'est révélée symbolisent notre zone de génie, fruit de nos vibrations, cœur de notre âme. Chaque être incarné possède sa ou ses zones de génie car chaque âme émet sa propre vibration, nous sommes tous des notes de musique jouant un rôle dans la mélodie de l'Univers.
J'insiste sur le fait que cette zone représente ce qui est inné, par exemple, je peux affirmer que ma zone de génie est celle du dessin car j'ai toujours su et aimé dessiner. Par la suite je me suis perfectionnée pour en faire mon métier, mais le dessin a toujours été en moi. Certains sont très doués pour apaiser les cœurs, d'autres pour prendre soin des animaux, il existe autant de zones de génies qu'il y a de partitions en ce monde.
Comprenons que la zone de génie peut se trouver au-delà des murs de notre zone de confort, elle est une lumière qui nous attire au loin... Alors, il faut oser répondre à son appel, avoir le courage de sortir de son cocon pour aller vers la lumière.
Assurément, aux limites de notre zone de confort se cachent bien des trésors !
Et vous, avez-vous trouvé votre zone de génie ?
15:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2025
... j'ai demandé au miroir qui est la plus belle
L'autre est notre miroir et cela transparait principalement dans les relations de couples. Le partenaire reflète ce qu'il y a en soi, en mal comme en bien, il réverbère nos insécurités et nos forces, nos besoins et nos envies. En tombant amoureux de l'autre on tombe en amour de ce qu'il nous projette, donc d'une partie de soi-même. Le partenaire peut nous dévoiler notre patience, notre clémence, notre tolérance, tout comme il réverbère notre colère, nos doutes, nos attachements. Mais aussi, l'autre nous dévoile ce que l'on ne trouve pas (encore) en soi, ce qui est endormi pour un temps, il devient alors éclairage vers le soi.
Plus un être s'observe dans le miroir plus il grandit, et plus son univers s'étend. Séparations et rencontres deviennent alors inéluctables, cela fait partie du changement extérieur conséquence d'une transformation intérieure.
Oui, dès lors qu'une blessure est refermée le reflet se doit de changer. Ainsi sont les relations, elles se brisent lorsque l'on ne se reconnaît plus dans la projection de l'autre.
Assurément la vie est un mouvement perpétuel et chaque relation est une réflexion de notre intérieur. Réflexion puisque l'image nous revient ; mais aussi réflexion comme retour de la pensée, permettant une mise en lumière ce qu'il reste à panser. Divine langue des oiseaux !
Puis, vient le jour où nous ne ressentons plus le besoin de nous (re)connaitre dans l'autre car nous nous reconnaissons dans la Totalité. Nous acceptons et aimons notre être dans son intégralité. L'amour devient alors véritable puisqu'il n'est soumis à aucune réflexion, aucune attente. Ainsi sont les relations les plus solides, elles sont le fruit de la connaissance de soi.
18:53 Publié dans amour inconditionnel | Lien permanent | Commentaires (0)