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12/12/2023

... j'ai remercié mon père

Ce lundi 11 décembre mon père aurait fêté ses 70 ans. Je lui ai, à cette occasion, adressé une petite pensée, pensée qui m'a menée à rêver de lui cette nuit ! Certains affirmeraient que mon père est venu me faire un coucou, je dirais plus volontiers que ma pensée à son égard a créé un lien d'échange entre son Essence et moi.
 
Mais, mon rêve était confus, voire déplaisant, je me suis réveillée avec une sensation désagréable. Finalement, mon rêve était de la même teneur que les énergies de mon père lorsqu'il était vivant : pesant !
 
Celles et ceux qui me lisent depuis le début "connaissent" un peu mon père à travers mes écrits, un homme profondément gentil, mais noyé dans de terribles addictions. Ils le connaissent donc à travers l'image que je projette de lui, et cela n'est pas anodin car il y a là une réponse importante !
 
Depuis sa mort il y a 5 ans, nous avons souvent, mes sœurs et moi, croisé des gens sensibles parvenant à lire les énergies, et indiquant que celles de notre père étaient restées sur notre plan, et nous polluaient en nous amenant à traverser certaines difficultés. Il fallait donc chercher à se dégager de ce filet énergétique toxique, via des nettoyages et autres rituels.
Même si ces théories m'ont souvent laissée perplexe, nous sommes parfois, ma famille et moi, tombées dans ce piège de la facilité : nettoyer le dehors pour être au clair en dedans... mais cela reviendrait à dire que l'extérieur a prise sur nous, et ceci n'est pas ma façon de penser. 
 
Car ce dont je suis certaine c'est que nous créons tous notre réalité !
 
En effet, un mort ne peut vivre qu'à travers la mémoire d'un vivant. Dès lors que plus aucune mémoire n'alimente le souvenir d'une personne décédée, celle-ci s'efface à tout jamais pour retourner dans la Totalité. 
Par conséquent, une personne décédée porte en elle les énergies que l'on veut bien lui donner, et cette polarité passe par le souvenir que l'on garde d'elle. 
 
Si je garde en mémoire l'image d'un père aux énergies lourdes et empoisonnantes, il est certain que des personnes au sens aiguisés, type médium, verront cela et pourront affirmer que les énergies de mon père me polluent, ce qui serait une réalité puisque le fruit de ma création. Tandis que si je nourris en mon cœur un souvenir positif de mon père, en mettant en lumière ses qualités, en remarquant ses belles actions, en restant neutre quant à ses addictions, émaneront alors de lui des énergies positives, et cela sera également une vérité.
En réalité, ce n'est pas un nettoyage des lieux ou des énergies du défunt qui est demandé, mais un nettoyage du souvenir que l'on entretient de lui ! Nous sommes les seuls à avoir cette capacité de donner une polarité à nos expériences, nos rencontres, notre vie en règle générale, à travers nos pensées, paroles et actions. Nous créons à chaque pas notre réalité, tout vient du dedans pour s'exprimer au dehors  Assurément, si j'entretiens l'idée que mon père était toxique, maintenant qu'il est disparu je serais un relai créant des énergies en ce sens, car l'Univers, impartial, reflètera l'écho de ma voix.
 
Évidemment, il ne s'agit pas de m'illusionner en affirmant que mon père était un homme enjoué et serein, mais plutôt accepter le fait qu'il portait en lui tout un éventail d'émotions, bonnes et moins bonnes, sombres et lumineuses, comme cela est rendu possible dans ce merveilleux cadeau qu'est l'incarnation. Accepter et pardonner ce qui a pu être blessant, afin de réviser l'idée que j'ai de mon père encore aujourd'hui. C'est à moi, et à moi seule, de transformer son empreinte énergétique ! Nul besoin de rituels extérieurs à moi, c'est mon cœur que je dois nettoyer afin de transformer mon expérience. A ce moment là, les énergies lourdes de mon père cesseront de me hanter, dans tous les sens du terme. 
 
Anecdote rigolote venant sceller ma nouvelle compréhension : ce matin, en déposant mes filles à l'école, j'ai trouvé sur un petit muret un téléphone portable appartenant à un enfant, cela ne faisait aucun doute. En cherchant dans son répertoire pour prévenir un proche, je suis immédiatement tombée sur "Papa". J'ai donc téléphoné au papa de l'enfant, sans y réfléchir sur le moment, afin qu'il puisse récupérer le téléphone.
Joli signe, le muret incarnant un obstacle, le téléphone représentant un message à mon attention, et le "Papa" apportant la solution.
 
En définitive, ce n'est pas mon père qui me pollue, je me pollue seule à travers lui !
 

03/12/2023

... j'ai vidé mes poches

Je remarque que, bien souvent, on se demande ce dont on a besoin pour évoluer. On cherche ce que l'on ne trouve pas en soi. On travaille à combler nos failles ...

Et si on se trompait ? 

Et si, pour évoluer, il n'y avait rien à trouver mais tout à lâcher ! Oui, lâcher tout ce qui empêche d'être soi-même. 

Lorsque l'on fait une randonnée, on ne s'arrête pas toutes les dix minutes pour ramasser un caillou et le mettre dans sa poche pensant que cela sera bénéfique pour notre avancée ! Au contraire, on se déleste, on retire les cailloux de nos chaussures afin d'avancer sereinement.

La vie est cette grande randonnée !

Si on cherche ce dont on a besoin pour évoluer, on alourdit nos poches de petits cailloux. De plus, être dans la recherche constante empêche d'accueillir la vie, cela revient à envoyer le message qu'il nous manque quelque chose pour "être", pour évoluer.

Par exemple, on ne cherche pas un gri-gri pour se protéger de la maladie, on veille simplement à ne plus entretenir la tourmente en soi, donc, on lâche les comportements nocifs vecteurs de la maladie.

On ne cherche pas à ouvrir son cœur, on ôte simplement la pierre qui le durcit.

On ne cherche pas à briller, on se défait simplement des jugements que l'on entretient sur soi-même.

Et ainsi de suite.

La question n'est pas ce dont on a besoin pour évoluer, mais ce dont on n'a plus besoin.

29/11/2023

... j'ai soigné mon enfant

De nos jours, il est plus qu'admis que les enfants sont des éponges. Ils absorbent tout ce qui se passe autour d'eux, et ce, même durant la grossesse.
 
L'enfant qui vient à naître est une partie de soi s'incarnant dans un autre corps, car le Tout est une même énergie qui se divise le moment venu. Nos enfants sont notre prolongement, ils portent en eux notre passé, nos blessures, nos joies et nos peines, ils sont notre reflet et dévoilent ce que, bien souvent, nous n'osons regarder en nous.
 
Depuis quelque temps, un chemin se fait, lentement mais sûrement, entre les maux dont nous souffrons et les mots que nous étouffons. L'on s'éveille à la compréhension que la maladie signifie "l'âme l'a dit", ou encore "le mal à dit". Ainsi, la maladie devient une création du petit Moi qui vit encore trop souvent à travers ses blessures, qui croule sous le poids de son passé, qui peine à guérir son insécurité intérieure, et ce petit Moi souffrant rend le corps malade.
 
Lorsque l'on lie ces trois principes, à savoir que les enfants sont des éponges, mais aussi une partie de soi qui vient à s'incarner, et que nos maladies sont nos propres créations, en résulte une conséquence bouleversante, et pourtant ô combien évidente :
nous rendons les enfants de ce monde malades ! nous rendons nos enfants souffrants !
 
Comprenons qu'un enfant, lorsqu'il vient au monde, est un être pur, au cœur grand ouvert. Un enfant n'est pas en capacité de (se) créer une maladie, il n'a pas les outils pour, il n'est pas encore dans la création mais dans la réception. Il reçoit, il accueille, il est une coupe vide, qui, peu à peu, sera emplie par les êtres qui l'entourent, par son environnement, par ses expériences. Si l'environnement dans lequel l'enfant évolue est néfaste, sa coupe sera emplie de poison, poison qui le rendra malade lorsqu'il viendra à déborder de la coupe, à ce moment, l'enfant développera divers maux et maladies. Non pas que ses maux seront sa création, mais simplement la manifestation, l'écho, de ce qui lui a été envoyé. 
 
Bien entendu, très souvent, on ne se rend pas compte que l'enfant/éponge accueille du poison, car on fait au mieux, seulement, parfois, le "mieux" est une angoisse permanente d'un parent envers son enfant, le "mieux" est un être cher qui n'a pas résolu ses blessures intérieures et les reporte sur l'enfant... tout ceci est absolument inconscient car on veut toujours ce qu'il y a de mieux pour nos enfants. Pourtant, une personne qui s'interdit de s'exprimer pourra avoir un enfant qui développe régulièrement des maux de gorge, car cet enfant, son miroir, lui reflétera à travers cette maladie ce qui est non résolu en elle et la blesse intérieurement. Bien entendu, l'enfant peut avoir été nourri d'amour, de bienveillance, de belles énergies, mais cela ne l'empêchera pas d'absorber ce qui est plus subtil, comme les blessures non cicatrisées, les souffrances non conscientisées, les peurs non manifestées. Car l'enfant est une éponge, il absorbe tout, le rose comme le moins rose, et se construit sur ces bases qu'on lui offre. Bien entendu, il ne s'agit pas de culpabiliser, mais de (re)devenir responsable de ce que l'on émet, de prendre conscience des souffrances que l'on transmet, des peurs que l'on projette, cela pour entreprendre un travail de guérison intérieure qui impactera favorablement ce qui est extérieur à soi.
 
Vers l'adolescence, quand l'enfant gagne en maturité, il passe de la réception à l'émission. Ainsi, si sa coupe est pleine de toxines il émettra des vibrations de la même tonalité, et il ne peut en être autrement puisqu'il a été "nourri" à cela, et s'il ne parvient pas à émettre, s'il garde ses mots en lui, il se rendra malade lui-même. Sa maladie deviendra ici sa création, mais uniquement car il ne connaît que cette vibration. S'il a été nourri d'amour, mais que son entourage portent malgré tout des blessures non guéries, l'adolescent se sera construit sur ce mélange d'amour et de souffrance. L'adolescence est une période complexe durant laquelle l'enfant exprime tout ce qui le pèse mais aussi le porte, le blesse et l'apaise, cela est très remuant et déstabilisant, d'où "à dos les sens". 
 
Ainsi, le mal-être des enfants, la maladie, leurs maux, sont les résultats de nos comportements à nous, adultes ! Cela est la conséquence de nos blessures encore béantes, ces blessures qui avalent tout sur leur passage, la joie, la santé, la paix... Si nous souhaitons que les enfants de ce monde soient en paix, nous devons faire la paix en nous-mêmes. Apprenons à panser nos blessures, à soigner nos traumatismes, à accepter notre passé, cessons de véhiculer, de transmettre, de projeter, nos douleurs et nos peines aux générations à venir, à nos enfants. Il n'y a aucune fatalité, simplement des choses encore non soignées/soi nié. Tout ne peut être que paix et amour, si nous choisissons de mettre fin à nos conflits intérieurs. A nous de proposer à nos enfants un héritage fait de paix et d'amour. Guérissons-nous pour libérer les générations futures.
 
Evidemment, ce texte balaie d'un revers de la main toute spiritualité new-age qui viendrait affirmer que l'enfant a choisi de vivre la maladie dans son incarnation, encore une croyance de plus qui pousse a se déresponsabiliser et ne comprendre qu'à moitié l'expérience terrestre. Comprenons qu'aucune âme ne choisit la souffrance, la souffrance résulte simplement de pensées, paroles et actions qui vont à l'encontre de la Vie.