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30/07/2022

... j'ai cassé mon miroir

Dans ce monde qui pousse à la concurrence, la comparaison, qui met en avant l'image, il devient fréquent de délaisser l'être pour l'avoir.

Cette course effrénée, de plus en plus visible depuis l'arrivée des réseaux sociaux, nous éloigne de nous-même. L'expression "vendre son âme au diable" illustre parfaitement ce phénomène, car il est tentant d'user de ruses et d'artifices pour un semblant de réussite, réussite qui sera bien entendu illusoire car liée au paraître, telle une galerie de trophées sans âme.

Assurément, il est toujours préférable de commencer petit, d'accepter se place d'élève, car ce n'est qu'en acceptant d'être un jour apprenti que l'on pourra devenir maître demain. Il existe un ordre établi des choses qui ne peut être rompu, cet ordre naturel est équilibre et justesse. Reconnaitre cela et s'y soumettre c'est avoir la sagesse nécessaire pour progresser.

Chaque chemin est unique et propre à chacun, il vaut mieux consacrer son énergie à le construire solidement, pierres après pierres; plutôt que vite, maladroitement, tout en laissant des trous béants !

Imaginons un passionné de coiffure, il commencera sur des têtes à coiffer, puis des amis qui accepteront de se prêter au jeu, puis il deviendra apprenti, qualifié, professionnel, et peut-être qu'un jour il ouvrira son propre salon. Plus l'on respecte l'ordre naturel des choses plus l'on devient complet et doué dans sa discipline.

N'oublions pas que le temps est savant, le temps nous enseigne et nous grandit, mais pour cela il faut être en mesure de l'accueillir et non le fuir.

Accepter de commencer petit c'est faire preuve de l'humilité nécessaire pour devenir quelqu'un de grand. Il n'y a rien de paradoxal dans cette formule, bien au contraire.

Il en est de même dans tous les domaines, tout comme dans la spiritualité, l'on peut proposer des soins, accompagnements, guidances, mais si l'on s'empresse en sautant des étapes, si l'on passe son temps à vouloir trop et tout de suite au lieu d'apprendre et expérimenter, et ce parfois même en trichant (en achetant des abonnés, en volant des enseignements, en plagiant des écrits, en se servant du travail d'autrui sans respect ...), on sera un bien piètre guérisseur, accompagnant, guide. Pourquoi ? parce que l'on vibrera sur le même plan que nos pensées/paroles/actions, l'on s'éloignera de sa lumière pour emprunter le chemin de l'illusion.

Ainsi, une réelle envie d'aider et accompagner peut vite devenir une course à l'ego.

Vouloir aller trop vite c'est passer à côté du moment présent et son lot d'enseignements, c'est se perdre jusqu'à s'oublier, c'est vouloir devenir maître sans même porter l'habit de l'apprenti.

Il est alors bénéfique de se poser les bonnes questions, toujours avec bienveillance et amour car on ne fait jamais les choses pour nuire mais pour combler nos blessures. Répondre à des questions telles que : pourquoi vouloir emprunter ce chemin de traverse plutôt que faire preuve de patience et d'humilité ? Quelles failles cherche-je à combler en m'enfermant dans un monde d'illusions et de paraître ? Que me souffle mon ego via mon comportement ? Car nous ne pouvons guérir ce que nous refusons de regarder, et ce premier pas vers la prise de conscience d'un comportement préjudiciable pour soi-même comme pour autrui est le pas le plus important vers la guérison. En effet, il n'y a pas de guérison sans acceptation.

Alors, être ou paraître ?

24/07/2022

... j'ai dit bas les masques !

Je parle souvent de la période actuelle qui se veut celle de la Vérité, de l'authenticité. Les masques tombent, et ce, dans tous les domaines. Le monde de la spiritualité n'est pas épargné  ll y a beaucoup de strass et de paillettes parsemés ça et là dans le but d'attirer le regard. Seulement, attirer le regard ne signifie pas rayonner. 
 
Hier après-midi, en me promenant sur Facebook, je suis tombée sur la publication d'une "amie" présentant son prochain tarot. A mon grand étonnement, les illustrations des lames avaient été littéralement volées à une illustratrice Asiatique dont j'apprécie le travail. J'ai immédiatement interpellé la médium (car la créatrice du tarot se dit médium et thérapeute), en indiquant qu'il était interdit de s'approprier des illustrations de la sorte, qui plus est dans un but commercial. Seulement, cette dernière m'a répondu qu'elle avait le droit d'utiliser les dessins car elle les avait modifié (pardon, d'où vient cette nouvelle loi ???), puis elle m'a bloquée... Une "fausse amie" en moins, le nettoyage se fait de lui-même, c'est parfait. 
 
Ceci n'est ni plus ni moins que de la malhonnêteté, de la duperie, envers soi-même comme autrui. En effet, la médium recevait tout plein de compliments quant aux merveilleux dessins du jeu, et à aucun moment elle n'a révélé le nom de la créatrice originelle. Elle s'appropriait littéralement son travail, son inspiration, son Essence, et les compliments qui au final ne lui étaient pas destinés.
 
Ce n'est pas parce qu'on ajoute une lune sur un dessin, comme elle l'a fait, que celui-ci nous appartient !
 
Evidemment un tarot créé sur un mensonge ne sera pas très lumineux, car l'énergie sous-jacente est celle de la duplicité. 
Un tarot qui sera par ailleurs vendu aux alentours de 45 euros, comme l'indique sa "créatrice", car il aura demandé beaucoup de temps et de travail... quel culot.
 
Que penser des personnes qui agissent de la sorte ? Est-ce la lumière qu'elles réverbèrent ou leur ombre qu'elles projettent ? 
Qui trompe autrui se trompe avant tout lui-même, assurément.
 
En principe je ne m'arrête pas sur cette spiritualité qui n'a de spirituelle que le nom, je passe mon chemin. Je sais bien que tout n'est pas que lumière dans ce domaine, loin de là. Mais cette fois-ci j'ai décidé d'intervenir car étant illustratrice cela m'a directement touchée, je n'apprécierais pas que l'on s'approprie mon travail de la sorte, car mon trait contient un peu de qui je suis, c'est une signature énergétique qui ne peut appartenir à autrui, tout comme mes écrits. Pour compléter cette expérience c'est ajouté le plagiat de l'un de mes textes ce matin. Trop c'est trop, à un moment il faut savoir dire stop ! Gare aux marchands de tapis qui pullulent sur la toile et ne reculent devant rien pour se faire connaître, ou devrais-je dire reconnaître...  ils ont toujours quelque chose à vous vendre.
 
Souvent, lorsque l'on fait remarquer le méfait, l'auteur du dit méfait nous répond qu'il ne connaissait pas le principe de propriété intellectuelle, bon, à un moment il faut tout de même se responsabiliser et grandir ! qui ne sait pas aujourd'hui que l'on n'a pas le droit de s'approprier un texte ou une image ? Si vraiment on ne connait pas l'auteur d'un écrit ou d'une œuvre on note "auteur inconnu", c'est cela l'honnêteté.
D'autres, enfin, affirment que le principal est que les écrits ou images soient partagés, sauf que là on ne parle pas de partage mais d'usurpation, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de joli et lumineux là-dedans. Les intentions derrières chaque action sont importantes et déterminent la polarité de l'action (comme cela déterminera l'énergie du tarot si la "créatrice" maintient son projet).
 
Et pour conclure, il suffit simplement de demander, être honnête dans sa démarche, parfois on me demande l'autorisation d'utiliser certains de mes dessins ou textes dans un but précis, en me créditant, et je réponds toujours oui ! Avec plaisir ! Car il y a là un échange, un équilibre, une transparence entre deux personnes, et non une forme de tromperie dans un but précis : s'enrichir (d'argent, de "j'aime", de "vu", de gratitude...). 
 
Et si on revenait à plus de simplicité, plus d'authenticité ? Si on arrêtait de vouloir briller à tous prix (dans tous les sens du terme). 
 
Respect et authenticité sont les routes qui mènent au grand chemin de la Vérité. 
 

13:08 Publié dans Ombre, Vérité | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2022

... j'ai joué dans l'étrange noël de Monsieur Jack

Du chaos peut naitre le beau !
Il y a des années de cela j'avais acheté un sapin pour Noël. Avec mes enfants, assez petits à l'époque, nous l'avions décoré avec joie, le rendu était parfait, quel plaisir !
Seulement, en à peine deux semaines notre beau sapin avait perdu toutes ses épines, mais absolument toutes, il était devenu tout gris et ses branches pointaient vers le bas. L'arbre était tellement laid qu'il était digne de figurer dans le film "l'étrange Noël de Monsieur Jack". Je riais jaune, tout cet investissement pour un tel résultat, quelle déception.
Il était si moche comparé aux autres sapins, j'en avais même honte. Dans un sens il était unique et il faisait rire lorsque je le montrais en photo.
Nous avons donc passé notre Noël avec lui, les cadeaux déposés à son pied l'embellissaient à peine.
D'autres Noël ont suivi, une dizaine depuis, accompagnés de beaux sapins bien verts et tout plein d'épines, plus beaux les uns que les autres, un délice pour les yeux.
Seulement, aujourd'hui, lorsque je pense à Noël et ses sapins, immédiatement me vient à l'esprit l'image de mon sapin tout "moche" et je ris de bon cœur. 
Par ailleurs, si j'essaie de me rappeler comment était mon sapin d'il y a quatre ans je ne m'en souviens pas, ni celui d'il y a trois ans et même deux à vrai dire, tandis que ce sapin "Monsieur Jack" a vraiment marqué l'histoire de mes Noëls, je m'en souviens comme si c'était hier ! Il est inoubliable parmi tous, on en parle encore dix ans plus tard et cela nous fait tellement rire. Il est devenu mon sapin préféré !
Cette petite expérience vécue est pleine de sens, à vous d'y puiser ce que vous voulez y puiser.