11/06/2019
... j'ai éteint le réacteur
Dans la vie il n'y a pas de hasard, et ce que nous vivons est le fruit de notre création ou de notre réaction.
Lorsque nous créons nous agissons en toute conscience, nous participons à la grande toile de la Vie, créer c'est choisir ce que nous souhaitons vivre, et même si un résultat ne paraît pas être celui attendu lorsque nous sommes dans la création nous voyons dans ce résultat une opportunité d'évolution. Car, le créateur se sert de ce qu'il a devant lui pour avancer, il fait d'une pierre un chemin, il créé à partir de tout ce dont il a à disposition.
En revanche, lorsque nous sommes dans la réaction, l'harmonie n'est plus, telles ces lettres qui se mélangent, le mot réaction bien plus piquant que création signifie s'opposer à quelque chose, et c'est bien de cela que l'on parle, l'opposition qui met fin à l'accueil de ce qui est. Lorsque nous vivons dans la réaction nous avons le sentiment de subir certains pans de notre vie, nous délaissons notre rôle de créateur pour celui de victime, la pierre sur notre chemin devient un obstacle qui bloque notre avancée.
Quand nous sommes créateur nous imaginons, créons et habitons notre monde avec sérénité; dans la réaction le monde devient un endroit empli de démons, et nous pensons avoir à nous battre et nous défendre. Car, en étant dans la réaction nous pensons être soumis aux aléas de la vie, cela nous rend impuissant et triste. Pourtant, et j'insiste sur ce point essentiel, ce ne sont pas nos expériences ou les circonstances qui nous blessent, mais ce que l'on décide d'en faire : consciemment en créant à partir de..., ou inconsciemment en réagissant à partir de...
Cette citation de Winston Churchill résume divinement cela : "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté"
L'alchimie (chimie divine) consiste à remettre les lettres dans le bon ordre et ainsi passer de la réaction à la création, basculer de démon à monde, car la Vie a toujours été une question d'alignement (de lettres, de sons, de vibrations, de cœurs...). Pour cela, il nous appartient de mettre en lumière notre rôle dans chaque expérience, car ce sont nos choix d'hier qui nous portent vers la situation d'aujourd'hui, ainsi, pour mettre la lumière il convient de poser le doigt sur l’interrupteur de l'allume hier. Puis, il nous faut accepter le résultat que nous rencontrons, sans le juger ou le repousser, ainsi, la lumière reste allumée, et Al (Dieu) humer n'est rien d'autre que l'inspiration, inspiration qui nous permet de créer à partir de ce qui est. C'est un processus de libération qui se met en place, celui de devenir créateur conscient.
Voici un exemple personnel que je reprends souvent car il est très parlant :
Mon logement actuel est beaucoup trop petit, et il est situé dans un endroit que je n'affectionne plus vraiment. Beaucoup de béton, peu de nature, depuis plusieurs années j'ai des envies d'ailleurs. Mais, ma situation semble bloquée. L'on pourrait croire que je subis cette expérience, mais ceci n'est qu'en apparence, car, en réalité, je sais que je suis responsable de cette situation persistante.
En effet, si une situation reste figée c'est qu'une partie de nous-même s'y accroche, autrement celle-ci ne serait plus !
Alors, il apparaît qu'effectivement mon logement est trop étroit pour mes cinq enfants, mon compagnon et moi, et que j'aimerais voir grandir mes petits dans un endroit plus calme, entouré de verdure, c'est un fait. Seulement, je dois également admettre qu'une partie de moi s'accroche à ce logement par peur de l'inconnu, car j'apprécie mes voisins, je connais les écoles de mes enfants ainsi que leurs amis, j'ai mes petites habitudes, etc. Finalement, une part de moi est rassurée d'habiter ici, même si une autre partie souhaite déménager. J'envoie donc deux pensées contradictoires à l'Univers, qui ne sait que répondre à cela. De plus, étant auto-entrepreneur et tout ce que cela indique (pas de CDI, pas de fiches de paie...etc), une partie de moi se dit que cela va être compliqué de trouver un logement, j'entretiens donc la pensée que mon statut est un frein au changement. Une deuxième pierre que je place et qui bloque l'avancée !
Finalement, je suis la seule à maintenir cette situation, par mes réactions qui sont les fruits de mes peurs et croyances. Dès que j'ouvrirai les mains au lieu de mains tenir, la transformation sera.
Et j'en ai conscience, ceci est merveilleux car la prise de conscience est toujours la clé la plus importante. On ne peut guérir ce que l'on ne voit pas.
Alors, aujourd'hui, c'est à moi de travailler à lâcher-prise, à moi de sortir de ma zone de confort pour aller vers la nouveauté, mais aussi, je dois cesser d'entretenir des croyances qui me limitent. Pour résumer, il m'appartient de passer de la réaction à la création en réalignant mes envies, en ajustant les lettres de ma vie pour former le mot qui résonne le plus en moi !
L'univers répondra à ma demande lorsque celle ci sera épurée de tous ces doutes et réactions, finalement, tout changera lorsque je serai prête à inventer ma vie, un venter ou souffler et laisser mes graines créatives se poser là où elles doivent aller.
Lorsque tout est aligné en soi, al (Dieu) i (je suis) g né (naître) ou lorsque j'ai pris conscience de ma nature divine, l'extérieur suit cette même mélodie et cela ne peut-être autrement.
21:18 Publié dans Lâcher prise, loi d'attraction | Lien permanent | Commentaires (7)
07/05/2019
... j'ai fait la paix
Nous aspirons tous à la paix, intérieure comme extérieure, et nous la recherchons par bien des biais, nous méditons, nous cultivons notre joie, nous faisons du yoga, nous mangeons mieux, nous nous éloignons des personnes négatives... car nous pensons que chaque pierre lumineuse que nous posons sur notre chemin nous mènera vers la paix intérieure. Il est vrai qu'il est bénéfique de privilégier toutes les pensées, paroles et actions positives, tout en se rapprochant de ce qui résonne en nous.
Seulement, bien souvent, nous constatons que la paix ne s'installe pas définitivement. Tous ces efforts que nous faisons ne semblent pas porter leurs fruits car à la moindre contrariété la paix s'envole pour laisser place à la peine, la colère, le conflit, la peur... Est-ce cela la paix ? Une plume qui se pose quelques minutes et s'envole au moindre coup de vent.
Cela paraît alors bien fragile et difficile de préserver la paix en soi. Mais, nous ne baissons pas les bras car à cette paix intérieure nous y tenons, alors, dès que contrariété il y a nous luttons pour chasser cette mauvaise énergie et retrouver la paix, dès que la colère monte nous la refoulons pour garder la paix, dès que la tristesse pointe son nez nous nous battons pour ne pas la ressentir et rester en paix, dès que la douleur nous assaille nous tournons la tête pour ne pas la regarder et garder la paix...
Pourtant, et c'est là l'erreur que nous commettons, le simple fait de lutter contre ce qui vient met immédiatement fin à la paix intérieure.
Ce n'est pas l'émotion qui arrive qui met fin à la paix mais notre réaction face à cela !
Il faut comprendre que la paix ne peut que s'accompagner d'un lâcher-prise total, car la paix est synonyme d'acceptation de ce qui EST. Ainsi, en ne luttant pas contre la douleur qui me traverse, la tristesse qui m'envahi, la peur qui me paralyse, je me place dans une acceptation du moment présent qui amène à moi la paix. Certes ma douleur n'est pas agréable, mais, je peux la ressentir plus sereinement si je ne lutte pas contre elle, si j'accepte sa présence avec bienveillance. En effet, lutter c'est retenir tandis que accepter c'est laisser passer. Il est essentiel de ne pas s'accrocher aux émotions négatives, autrement on ajoute de la souffrance à la souffrance.
Si je n'accepte pas ma douleur, elle ne me quittera pas, et la paix me semblera bien loin.
Ainsi, la véritable paix n'est soumise à aucune action quelconque car elle réside justement dans le fait de lâcher-prise, elle est un état d'être naturel et non une construction.
Alors, si je fais du yoga par obligation je ne suis pas en paix, si je médite sans envie je ne suis pas en paix, même si ces actions sont pour mon bien-être intérieur, à contre-cœur elles deviendront un conflit en moi, donc une absence de paix. J'entends par là que ce ne sont pas nos pratiques qui nous portent vers la paix intérieure mais notre degré d'acceptation de ce qui est dans le ici et maintenant. Certains outils existent, mais ces outils sont censés nous montrer que la paix existe et réside en nous, et que c'est à nous de l'entretenir en mettant fin à l'illusion de la séparation.
On ne cherche pas à être en paix, car chercher signifie "manquer". En revanche, on cherche à être en guerre, on cherche les conflits, il est bien plus naturel d'être en paix qu'être en guerre. Etre en conflit contre quoi que ce soit demande bien plus d'énergie qu'expérimenter la paix contrairement aux apparences.
Imaginons un beau soleil d'été, il brille de sa juste lumière, soudain, un nuage vient à passer devant le soleil, celui-ci le voile pour quelques secondes, peut-être quelques minutes, voire le temps d'une saison hivernale et tout devient gris et sombre. Pourtant, le soleil de son côté continue de briller, même derrière le nuage, il ne s'éteint pas, il reste constant, simplement on ne le voit pas avec nos yeux, on le ressent dans nos cellules. Si l'on n'accepte pas la présence du nuage, on entre en conflit contre ce qui est, on lutte en vain car notre résistance n'écartera pas le nuage, alors on se déconnecte totalement du soleil pour alimenter l'illusion de la séparation, pourtant le nuage ne met pas fin au soleil. Il en est de même pour la paix, elle réside déjà en chacun de nous, seules nos émotions la voilent temps à autre, alors, il est bon de les accepter et les laisser passer tels des nuages qui embrassent le soleil puis s'éloignent.
Ainsi, pour être en paix, il faut accepter sans juger ce qui EST dans l'instant présent. Laisser les énergies circuler sans s'y accrocher, devenir l'observateur bienveillant de notre vie et nos choix.
Ce qui est merveilleux, c'est qu'en mettant fin à notre bataille intérieure, l'extérieur s'harmonisera naturellement avec ce flux d'amour.
Ne cherchons plus la paix, vivons là ici et maintenant !
08:59 Publié dans Lâcher prise, Le moment présent | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2018
... j'ai perdu le contrôle
Etre dans le contrôle revient à refuser de vivre, car contrôler signifie s'accrocher, enfermer, posséder, ce qui va à l'encontre des grands principes de la vie, et plus nous tentons de contrôler les choses, le temps, les personnes, notre corps, notre image, les événements, plus l'angoisse nous habite, car en réalité la vie ne peut être contrôlée, elle se vit, tout simplement. Contrôler nous vide d'énergie et nous éloigne du moment présent.
Il suffit d'imaginer une personne en retard à un rendez-vous important, qui regarde sa montre toutes les 3 minutes avec l'angoisse qui monte d'un cran à chaque seconde qui passe. Son retard la projette partout sauf dans le moment présent, dans un premier temps dans le futur, car elle se voit déjà arriver en retard, elle s'imagine trouver une excuse pour cet incident, elle est stressée à l'idée de l'image que l'on se fera d'elle, elle visualise le pire et entretient ainsi l'angoisse, la peur, la colère... Elle passe également de longues minutes dans le passé, en se disant qu'elle aurait dû partir plus tôt, prendre un autre chemin, ne pas converser avec son voisin avant son départ, elle cultive donc la culpabilité, les remords, l'anxiété ...
Pourtant, ce qui est EST, alors autant se recentrer, s'ancrer dans le moment présent et accepter la situation qui nous échappe. Car contrôler nous fait agir sans réfléchir puisque l'on se déconnecte de notre cœur, ainsi, cette personne en retard pourrait se mettre à conduire trop vite, à agresser des personnes qui la retardent davantage, et comme elle n'est pas ancrée dans le moment présent elle pourrait commettre un accident.
Nous tentons tous, à divers niveaux, de contrôler.
Ce qui constitue la clé la plus importante de notre libération est la prise de conscience de ce besoin de contrôle. En effet, on ne peut guérir ce que l'on refuse de voir, ainsi, dès lors que nous constatons ce déséquilibre la transformation a déjà commencé.
En toute logique, l'inverse de verbe contrôler est le lâcher-prise.
Comprenons que rien ne se contrôle réellement, le contrôle est une illusion qui rassure, mais en réalité la vie est incontrôlable, la vie est comme un cours d'eau, elle coule. On peut essayer de créer un barrage sur un cours d'eau mais l'eau trouvera toujours une solution pour continuer, soit elle creusera le sol, soit elle débordera sur les côtés pour passer, et plus nous tenterons de barrer son chemin/contrôler, plus l'eau sera destructrice car usera de force pour circuler. Ainsi, plus une personne tente de contrôler, plus elle se blesse au final.
Nous contrôlons pour nous rassurer car le contrôle est une recherche de sécurité, pourtant, cela produit l'effet inverse, puisqu'en contrôlant on génère du stress, de l'anxiété, des difficultés à rester dans le moment présent... Plus on a peur plus on est dans le contrôle, et plus on contrôle plus on génère de quoi avoir peur, il est donc nécessaire de sortir de cette spirale.
Pour cela, il faut passer du contrôle à la maîtrise, en effet, on ne peut contrôler les événements extérieurs, cela n'a jamais été possible, mais nous pouvons apprendre la maîtrise de soi, celle qui est salutaire et bénéfique, qui rassure et qui soigne. Maîtriser signifie être maître de son intérieur, et celui qui devient maître n'a plus peur de facteurs externes.
Pour revenir à mon exemple, cette personne en retard, si elle était maîtresse d'elle même, resterait centrée en son cœur, elle ne serait pas stressée car ses émotions n'auraient pas de prises sur elle, elle serait assez sage pour comprendre qu'on ne peut lutter contre ce qui est, par conséquent elle accepterait la situation comme elle vient et aurait la capacité de s'adapter. Arrivée à son rendez-vous elle s'excuserait, tout simplement, car elle comprendrait que ce sont des choses qui peuvent arriver, et s'il y avait des conséquences négatives suite à son retard, elle se dirait qu'il devait en être ainsi. Elle ne vivrait ni dans les regrets, ni les remords ou le stress, ni avec la peur au ventre. Elle saurait qui elle est : maître de sa vie, et n'accuserait rien ni personne pour ce qu'elle vit et traverse, car la maîtrise est aussi synonyme de connaissance, d'attitude responsable, de sagesse, de lâcher-prise, de liberté.
C'est un sacré travail de passer du contrôle à la maîtrise, mais cela est si bénéfique qu'il serait bien dommage de passer à côté !
Comme l'a dit Lao Tseu : "La maîtrise d'autres fait la force. La maîtrise de soi-même est le vrai pouvoir."
08:47 Publié dans Contrôler, Lâcher prise | Lien permanent | Commentaires (0)