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24/08/2019

... j'ai éteint ma colère

L'Amazonie brûle... L'Amazonie, poumon de la planète, par conséquent le nôtre à notre échelle. Mais aussi, une partie de notre cœur qui s'embrase. Car poumon et cœur sont portés par le même élément, l'Air.
L'air que l'on respire que l'on inspire, l'air avec lequel dansent nos paroles positives et aimantes ou négatives et destructrices, cette ère qui porte notre présente vie.

Aujourd'hui, nos chakras cœurs souffrent à l'image de l'Amazonie qui se décime et perd sa belle couleur émeraude, car nos cœurs sont devenus arides, secs et desséchés. Nous avons asséché notre puits d'amour intérieur pour une quête de l'amour extérieur, nous avons éteint les échanges pour prendre toujours un peu plus, nous avons endormi notre compassion pour juger et comparer, nous nous sommes coupés de la nature pour nous emmurer et nous cacher. Nous avons remplacé l'amour du tout par la peur de tout, l'union par la séparation. Nos cœurs se sont refermés, pas tous les cœurs certes, mais nombre d'entre eux. Cette forêt qui brûle symbolise nos cœurs qui meurent à petit feu de cette rupture avec nous-mêmes, avec l'amour, le partage, et toutes ces belles valeurs que l'on porte naturellement en nous et que l'on apprend à ignorer, dans une société axée sur l’étouffement de soi et de l'autre, sur le paraître plutôt que l'être. Paraître c'est mettre en place une image de soi, être c'est laisser son cœur ouvert.

L'heure est venue d'éteindre ce feu destructeur, de nous libérer de ce besoin de posséder pour être, de tomber les masques froids et rigides, afin de renaître de nos cendres et retourner à notre état naturel qui est celui de l'amour, la paix et la compassion. Encore une fois, le phœnix nous accompagne dans cette période parfois douloureuse durant laquelle les remises en question sont nombreuses.
Le monde est ce que l'on a fait de lui, il n'est que le reflet de notre intérieur, ainsi, tout commence définitivement par nous m'aime, et, nous sommes tous responsables de l'état de la Terre aujourd'hui il ne sert à rien de pointer le doigt ailleurs ! Nous avons le pouvoir et le devoir de changer ce qui doit l'être. Pas demain, pas dans un futur hypothétique proche ou lointain, mais ici et maintenant ! Ce n'est pas en Amazonie qu'il y a urgence, c'est en nous, d'ailleurs des feux brûlent sur d'autres endroits de la planète.

Reconnectons-nous à nos émotions, mettons un terme à cette société aride de tout, froide et distante, stoppons nos comportements destructeurs et sans conscience. Nos émotions sont l'élément Eau que nous refoulons, c'est l'eau qui peut éteindre le feu intérieur. Alors, laissons à nouveau l'eau couler en nous, cessons de construire des barrages car à force de nous déconnecter de qui nous sommes nous deviendrons des robots sans âme, tels ces arbres emplis de vie que l'on coupe et mutile pour en faire un bois mort que l'on module à sa guise. Lorsque nous-nous coupons de l'eau/émotion nous renions notre lien à la terre/mère , nous devenons secs et morts de l'intérieur.

Ce n'est pas la colère, les actions « coups de poings » et autres qui éteindront les feux, car cela n'est qu'un air brûlant que l'on souffle sur les braises. C'est la reconnexion à notre cœur/air et ses merveilleuses émotions/eau d'amour, de bienveillance, de pardon, d'écoute de soi, c'est la parole d'or, l'action juste, la guérison de soi, et le reste suivra.

L'Amazonie nous crie ceci : reconnectez vous à vous-mêmes, à votre âme (Ame), votre corps (zone), votre esprit (i). 

Commentaires

Merci!

Écrit par : Mélanie | 24/08/2019

Écrit par : Emilie | 27/08/2019

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