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10/03/2016

... je suis allée au bal masqué ohé ohé

Sans doute avez-vous remarqué que ces derniers temps, certaines personnes deviennent de plus en plus désagréables. Cela devient source de conflit, en particulier dans le monde du travail.

Il y a quelques mois, je recevais beaucoup de messages au sujet des séparations de couple, aujourd'hui cela concerne presque exclusivement le monde professionnel. Certains collègues deviennent froids et distants, des supérieurs deviennent tyranniques. Dans ces conditions, la seule envie qui nous habite est de changer au plus vite d'activité afin d'échapper à ce climat oppressant (cela fait d'ailleurs parfois partie du plan de l'Univers).

Que s'est-il passé en si peu de temps pour que les relations professionnelles se dégradent aussi vite ?

L'explication est qu'il y a encore une résistance au changement. En effet, certaines personnes rejettent les nouvelles énergies qui nous sont envoyées, et pour cela elles s'accrochent à leur personnalité, à leur ego, ces masques qui rassurent car nous les portons depuis bien longtemps. Mais, comme cela devient de plus en plus difficile de s'agripper ainsi à ces masques car ils tendent à se dissoudre, des personnes commencent à surjouer, elles deviennent des caricatures d'elles mêmes en essayant de reproduire ce qu'elles pensent être, de manière plus grossière. Il y a comme une forme de sur-enchère. 

Il existe bien des raisons qui expliquent ce refus de lâcher prise. Certaines personnes considèrent (inconsciemment) qu'elles ont trop à perdre dans ce changement, et cela les inquiète.

Par exemple, un patron exigeant, qui voit ses employés évoluer, ne plus accepter certaines conditions de travail (car ici aussi le changement joue son rôle, on accepte de moins en moins tout ce qui n'est plus en affinités avec ce que l'on est), sera effrayé de constater cette transformation chez son personnel, alors il deviendra encore plus strict qu'avant, voir tyrannique afin de garder sa place de "chef". Plus ce patron s'accrochera à son ego et résistera au changement, plus il deviendra une caricature de lui même. Si lui aussi décidait de suivre ce mouvement transformateur, il pense qu'il perdrait sa place de "chef", il estime qu'il aurait moins de "pouvoir" sur ses employés, et comme il s’identifie à ce rôle, il pense que cela le représente, fait partie de ce qu'il est, perdre cette partie de lui l'effraie alors il lutte contre le changement. Mais comme une certaine partie de lui est déstabilisée par tous ces chamboulements intérieurs et extérieurs il se met à surjouer son ancien personnage. Voyons le masque qu'il porte en agissant comme cela, et comme il s'y agrippe. Alors qu'en réalité, s'il suivait le courant de la transformation, il deviendrait un patron encore plus efficace car respectueux de son prochain, il porterait son entreprise vers le haut, vers le rayonnement. Mais pour le moment il ne voit pas les choses ainsi. 

Ceci explique bon nombre de relations professionnelles qui se détériorent actuellement. Cela affecte également tout autre type de relations, mais ici je parle du milieu professionnel, car je sais à quel point il est difficile de garder la tête hors de l'eau quand on voit ses conditions de travail se dégrader de la sorte, cela engendre bien du stress.

Le fait de comprendre ce jeu de masques, ce bal masqué, qui se déroule implicitement, sera une aide pour mieux vivre cette expérience, avoir de la compassion pour les personnes qui n'arrivent à se détacher de cet ego si encombrant, et garder en tête que le changement est ici et maintenant et s'exprime à travers ces situations que nous rencontrons dans le monde du travail.

09/02/2016

... j'ai renoncé

Même si cela ressemble au lâcher prise, le renoncement est bien différent. En effet, lâcher prise c'est "être" alors que renoncer c'est "agir".

Apprendre à renoncer est un étape importante, car celui qui ne sait pas renoncer reste prisonnier.

Un exemple pour illustrer cela :

Il y a quelques années, j'ai été contactée par l'éditeur de mes rêves pour illustrer un album jeunesse. Quelle belle surprise, j'étais vraiment très heureuse ! J'ai commencé à travailler sur ce projet des papillons plein le ventre. Pourtant, très vite, cette collaboration s'est avérée compliquée, l'éditeur exigeant de moi un style de dessin qui ne me correspondait pas, qui n'était pas moi. Alors le travail s'est peu à peu dégradé. Mais, je tenais à cette commande car travailler pour cette maison d'édition était un rêve ! Alors, je luttais, je m'adaptais à ces demandes même si je ne les comprenais pas. Au fil des jours ce travail est devenu une corvée, un fardeau. Malgré tout, je résistais, je refusais d'abandonner. Il est vrai que ce que je dessinais ne me plaisait pas, je ne trouvais pas ma place, mais au moins je travaillais pour cet éditeur qui me plaisait tant ! Jusqu'au jour où j'ai gentiment été remerciée et... congédiée. L'éditeur a décidé de stopper la collaboration du jour au lendemain car il y avait un réel souci de compréhension entre nous.

J'ai été très déçue, mais, je ne me suis jamais sentie aussi libre ! Le poids que je portais depuis des semaines s'envolait enfin.

Pourquoi lutter ? Qu'avait mon ego à se prouver en résistant ainsi ? Car c'est bien une question d'ego qui faisait de cette situation une lutte.

Avec du recul, je m'aperçois qu'il aurait été préférable de renoncer et m'épargner bien du stress, mais à ce moment là ce travail me paraissait si important que je m'étais coupée de mon cœur. J’avançais avec des œillères en ne pensant qu'au but.

Aujourd'hui, je sais que cela m'a permis d'expérimenter le renoncement... en ne renonçant pas

Je parle ici du renoncement salutaire, libérateur, salvateur. Nous sommes si nombreux à nous battre pour maintenir une relation déjà perdue, à résister pour un emploi qui nous déplaît, à lutter pour garder un proche qui n'est plus en affinités avec ce que nous sommes, à batailler pour imposer un point de vue...

Car renoncer c'est perdre, et notre ego n'aime pas cela du tout. Pourtant, "perdre" ce qui nous retient n'est rien d'autre qu'une libération.

Ainsi, il faut apprendre à renoncer quand c'est le moment, afin d'être.

Je parle ici des expériences dans lesquelles nous nous coupons de notre cœur afin de lutter aveuglément.

Alors, lorsque que nous sommes face à une situation et que nous nous demandons quel comportement adopter, écoutons la voie/voix de notre cœur, nos ressentis profonds.

Je termine par cette jolie phrase de Albert Schweitzer:

" Le succès n'est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez"

12/10/2015

... j'ai travaillé avec le côté obscur de la force

Parfois nous nous sentons bien, tête et esprit sereins, les situations difficiles ne nous touchent à peine, MAIS notre corps accueille tout de même des maux et maladies. Pourtant, nous nous sentons vraiment paisible et ne pensons pas nous voiler la face en occultant les soucis, nous avons sincèrement l'impression de les vivre sereinement... mais notre corps dit le contraire. Comment cela est-ce possible?

Je répondrais que dans ces cas là, nous sommes bien relié à notre moi supérieur, qui ne s'inquiète de rien, qui est paisible et heureux, nous nous sentons donc assez léger, on vole au dessus des obstacles. MAIS, une partie de nous est mise de côté, la partie qui contient notre ego/mental. Nous nous sommes tellement relié au moi supérieur, que nous avons délaissé notre mental, finalement nous vivons presque dans une bulle.
 
En réalité nous devons apprendre à avancer avec nos deux parties: spirituelle et mentale. Certes, le mental doit travailler pour l'âme et non contre elle, mais, il ne doit pas être écarté, au risque de créer une division intérieure. On me montre clairement une personne coupée en deux, avec à gauche le côté spirituel et à droite le mental, on m'explique que lorsqu'une personne est reliée à une seule partie, elle n'est pas équilibrée car un côté avance tandis que l'autre stagne, et cela créé un conflit.
 
Le mental a toujours besoin d'être rassuré, que l'on soit "éveillé" ou non. Lorsque l'on est bien relié au moi supérieur, celui ci nous fait du bien car il n'est que lumière et amour, alors nous préférons regarder sur notre gauche et lui tenir la main, mais, à notre droite reste l'ego que l'on ignore. Nous ne devons ni regarder trop à gauche, ni regarder trop à droite, sinon nous n'irons que d'un côté, nous devons regarder tout droit.
Une non-écoute de l'ego l'enferme et l'isole. Enfermer l'ego n'est pas une bonne chose, car pour se faire entendre il va créer des maux et accidents.
 
Un conseil pour écouter son ego, dialoguez tout seul, formez des questions (mental) et réponses (âme) avec des réponses toujours positives. Par exemple si j'ai peur d'aller chez le dentiste, je vais écouter mon ego me dire: ca fait mal j'ai peur. Puis mon moi supérieur répondra: de nos jours le dentiste ne fait plus mal du tout! Mon ego ajoutera surement en piochant dans les souvenirs: souviens toi quand tu étais petite le dentiste était un cauchemar. Mais mon moi supérieur conclura: petite oui mais c'est du passé, et quand j'y suis allée il y a 6 mois je n'ai rien senti.
Cet un exercice simple et très efficace. Cela laisse la parole au mental, bien que ce soit toujours le Moi supérieur qui ait le dernier mot avec une note positive.
Voyez comme il ne s'agit pas de bannir l'ego, mais au contraire de l'écouter et le rassurer. Ainsi, avant d'aller chez le dentiste je n'aurai pas d'angoisses car j'ai terminé sur une note optimiste et mon ego travaillera avec moi et non contre moi.
 
La clé de la liberté est l'équilibre/qui est libre.

16:55 Publié dans égo | Lien permanent | Commentaires (3)