Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/11/2014

... j'ai repris le contrôle

Les émotions font partie de notre vie, parfois à tel point que nous nous les approprions comme si elles étaient nous. Cette illusion peut engendrer chez certaines personnes une grande souffrance, car lorsque nous visualisons notre colère, notre peur, notre jalousie... etc comme étant NOUS, on se coupe de notre Moi supérieur qui n'est que paix et amour. Lorsque nous nous identifions à des émotions basses, nous nous coupons des énergies hautes.
 
Il faut bien comprendre que lorsque nous sommes en colère, nous ne sommes pas cette colère, lorsque nous sommes triste, nous ne sommes pas cette tristesse. Tout ceci n'est qu'une illusion projetée par notre égo, qui aime s'attacher à tout ce que nous vivons et traversons, en particulier nos émotions dont il se nourrit.
 
En réalité, nos émotions sont de magnifiques indicateurs de ce que nous avons à travailler en nous. Par exemple si nous sommes en colère, cela met le doigt sur une situation que nous n'acceptons pas ou refoulons. Dans ce cas, il est bon de se demander: pourquoi cette situation me met-elle en colère? Qu'est-ce qui me touche et comment gérer cela? Comment transcender cette partie de moi et ainsi ne plus me mettre en colère face à cela?
 
Nos émotions peuvent être d'une très grande aide, car elles nous dévoilent des zones de nous, zones où la lumière n'est pas encore allumée. Elles nous montrent ce qui existe au delà de notre zone de confort. C'est pour cela que nous ne devons pas les laisser prendre le contrôle, car nos émotions ne sont pas nous, simplement des indicateurs, une aide précieuse.
On me dit que c'est comme lorsqu'on regarde un film, il y a souvent une indication sur l'age minimum, cela nous aide à connaître la teneur du film, mais ce n'est pas le film. Être prisonnier de ses émotions c'est comme ne faire que regarder l'indicateur d'âge en bas à droite de l'écran et passer à côté du film.
 
Apprenons à voir nos émotions autrement, comme un outil, un outil à apprivoiser. Elles peuvent nous aiguiller sur des points à travailler, elles nous montrent ce que nous pouvons transcender. Elles sont un atout, une aide dont nous sommes et avons toujours été maîtres.
Lorsque nous nous dépassons, lorsque nous travaillons sur la zone sombre que nous dévoile notre émotion, cette dernière n'a plus lieu d'exister. Lorsqu'une situation qui nous met en colère est transcendée, l'émotion colère associée à cette situation disparait elle aussi. Dans ce cas nous sommes dans le détachement, l'acceptation. L'acceptation c'est aussi l'unité, l'union divin avec le Tout. L'acceptation mène à la résurrection.
 
Redevenir maître de nos émotions est un chemin parfois court, parfois long, cela dépend de notre degré  d'attachement et de nos croyances.
 
Mais préférons-nous vivre à travers nos émotions et en être victime, ou bien préférons-nous les voir comme un atout de notre évolution ?

12/10/2014

... j'ai vu Cerbère

Mes guides me demandent de partager une histoire.

C'est très difficile car j'ai du réécrire une métaphore que j'ai reçu et intégré en moins d'une minute. C'est très difficile de mettre les mots sur une vision, j'ai fait au mieux avec l'aide de mes guides.

Chacun y verra ce qu’il doit y voir :)

Cerbère, le majestueux et effrayant chien à trois têtes, est le gardien de l'enfer.
Mais qu'est-ce que l'enfer?
C'est notre zone sombre, celle que nous refusons de voir, car la regarder c'est l'accepter, et peu sont près à faire ce voyage dans leur obscurité.
Nous vivons lumière, parlons lumière, mais si nous occultons notre partie obscure, nous ne sommes pas dans l'uni-on, mais dans la dualité. Nous sommes encore dans le bien le mal et rejetons tout ce qui n'est pas lumière.
Le rejet est une bataille intérieure.
Descendre dans son enfer, c'est affronter ses peurs, ses schémas comportementaux, ses limites, c'est être face aux bases instables sur lesquelles nous nous sommes construits.
Mais avant de passer le seuil de notre enfer, nous devons rencontrer Cerbère le chien a trois têtes, la connaissance-le connu-le connaisseur.
Cerbère ne laisse pas entrer tout le monde, car tout le monde n'est pas prêt à ce voyage dans l'obscurité.
Celui qui n'est pas prêt reculera et repoussera son voyage de quelques temps.
Puis, lorsque l'heure est venue, que nous avons travaillé, nous avons appris, nous avons compris et surtout expérimenté, nous sommes enfin prêt a descendre en nous et accepter de voir notre zone sombre.
Nous n'avons plus peur du chien a trois têtes.
Cerbère s'écarte paisiblement du seuil et nous laisse entrer. Nous empruntons ce chemin sombre et sinueux torche à la main.
En bas, dans NOTRE enfer, nous faisons face à ce que nous ne voulions pas regarder avant.
Y faire face pour l'accepter, pour l'intégrer à ce que nous sommes, pour mettre fin à notre dualité, et par conséquent à la dualité qui sépare chaque-un de nous. En illuminant cette partie de nous, nous mettons fin à l'illusion de l'enfer: l'enfer n'est plus.
La lumière prend place, éclaire le haut et le bas, le mal et le bien, tout ne fait qu'un.
Nous avons affronté notre enfer, nous sommes revenus plus fort, nous sommes sorti de l'illusion de la séparation. L'enfermement devient l'enfer me ment.
Cerbère n'est plus un chien a TROIS têtes, mais UN chien a trois têtes. Il est devenu unité en réunissant ses trois parties divines que sont la connaissance-le connu-le connaisseur.
Nous n'avons plus peur de lui, il est nous, nous sommes lui, nous SOMMES un.
Alors qui est prêt à rencontrer Cerbère?

20:17 Publié dans âme, égo, Peur | Lien permanent | Commentaires (4)

06/10/2014

... je me suis regardée

Beaucoup de personnes ne se voient pas telles qu'elles sont, car elles s'identifient à leurs blessures, à leur passé, à ce que les autres pensent d'elles...etc.
Cela devient très problématique lorsqu'en résulte une SOUS-ESTIME de soi.

Un petit exercice pour se libérer:
Prenez une jolie photo de vous, observez là.
Prenez le rôle de l'observateur.
Prenez de la hauteur, ne vous regardez plus à travers les lunettes sales du passé, ne vous regardez plus par le filtre des expériences anciennes, ne vous regardez plus derrière le brouillard de la peur, bref à travers votre mental/égo.
Regardez vous comme si vous regardiez un parfait inconnu.
Cela demande un total lâcher-prise. Lorsque vous y parvenez, vous passez du petit moi à votre Moi supérieur.
Maintenant que voyez-vous? Que ressentez-vous à la vue de cette personne que vous observez ?
Ainsi, en faisant fi du vécu de cette personne que vous observez (vous), vous vous connectez directement à votre essence.
Vous verrez que cette personne est belle, joyeuse, parfaite. Vous comprendrez que la vision que vous aviez de vous est une illusion créée de toute pièce par votre petit VOUS (car vous vous êtes identifié à ce qu'on a dit de vous, à vos expériences, vos peines etc). Mais vous n'êtes pas cela.
Vous êtes seul créateur de votre vie, ainsi, vous êtes seul à pouvoir cesser d'alimenter l'image négative que vous trainez en vous et diffusez autour de vous.

Si vous ne voyez rien de beau et heureux en observant votre photo, c'est que vous n'avez pas réussi à vous détacher de votre mental, donc à prendre de la hauteur. Recommencez cet exercice jusqu'à vous voir tel un inconnu, et vous verrez à quel point vous êtes tous beaux.

Voyez vous avec un regard neuf :)

 

Pour conclure, voici une vidéo de la douce et si gentille Miel. Merci de ces beaux partages :))