06/02/2018
... j'en ai pris pour mon grade
Rire est un merveilleux remède que l'on tend souvent à oublier.
Nous avons la fâcheuse habitude de dramatiser, de faire des montagnes de tout, de prendre sur nous, de nous plaindre, et en agissant de la sorte nous nous enlisons dans des sables mouvants.
Pourtant, quand nous repenserons à nos expériences du moment dans 1 mois, 1 an, 10 ans, elles ne seront rien de plus que des grains de sable dans le désert, alors pourquoi s'inquiéter plus que nécessaire et dramatiser quand cela est inutile.
Lorsque j'étais enfant j'avais de grosses difficultés scolaires, c'était dur à vivre.
J'ai été élevée par un père alcoolique, j'avais honte et étais en colère pour cela.
J'ai perdu mon travail alors que j'avais trois enfants en bas âge, j'avais peur pour l'avenir.
Je me suis séparée tôt et ai élevé mes 3 premiers enfants seules, avec des hauts et des bas.
J'ai connu les difficultés financières, cela me stressait.
J'ai mis 10 ans à pouvoir offrir de vraies vacances à mes enfants, cela me peinait.
Mon fils a été percuté par une voiture il y a quelques années, j'ai traversé mon pire cauchemar.
J'ai vécu pendant 3 mois avec une âme errante, je n'en dormais pas la nuit.
Et j'en passe...
Parfois, il m'arrive encore des situations pénibles, et je fais au mieux pour les traverser.
Car, comme tout le monde ma vie est faite de hauts et de bas, d'expériences merveilleuses et d'autres moins joyeuses. Comme tout le monde j'ai parfois souffert, mais, je n'ai jamais dramatisé ! Le fil rouge qui regroupe toutes mes expériences pour en faire un beau chemin sur lequel je continue d'avancer est ma capacité à en rire.
Je me souviens d'une remarque que l'on m'a faite il y a quelques années : "Quoi que tu vives tu ne te plains jamais !".
Mais, ma vie est le fruit de mes choix passés, alors pourquoi me plaindre de cela ou encore culpabiliser ? D'ailleurs, en quoi me plaindre changera ce qui est et ce que j'ai traversé ? J'aime ma vie, je l'adore, et mes expériences douloureuses en font partie. En se plaignant nous rejetons notre part de responsabilité de ce grand tout qui forme notre vie, et c'est bien dommage.
Mais, ce qu'il y a de plus merveilleux encore, au delà d'accepter notre vie dans son intégralité, c'est d'en rire !
Car même si mes écrits sont plutôt sérieux, même si j’aborde des thèmes parfois graves, je ris de tout et surtout de moi même. Je tourne toutes mes expériences en dérision. D'ailleurs, je sais qu'une expérience n'est pas digérée lorsque je n'arrive pas encore à en rire, ou du moins en sourire.
Aujourd'hui je ris quand je me revois à l'école, collée au radiateur, baissant la tête pour ne pas que l'on m'interroge sur mes leçons.
Aujourd'hui je ris avec mes sœurs quand nous parlons de notre père et de ses grosses gaffes passées et surtout à venir.
Aujourd'hui je ris quand je repense à ma période de chômage qui m'a menée sur ce merveilleux chemin que j'emprunte maintenant.
Aujourd'hui je ris quand je me remémore mes années seules avec mes enfants et ce bonheur incommensurable que m'a apporté la solitude.
Aujourd'hui je ris quand je pense aux 400 coups que m'a fait Henry, l'âme égarée qui est venue toquer à ma porte en 2013 et a précipité mon éveil spirituel.
Aujourd'hui je ris quand je vois que tous mes choix étaient parfaits alors que j'en doutais tellement.
Et si parfois l'expérience ne me fait pas vraiment rire, comme pour ce jour où mon fils a été renversé, j'y mets tout de même une dose d'humour, et aujourd'hui je suis capable de dire à mon fils : "mon cœur, plus jamais tu ne te jettes sous une voiture !". Cela peut paraître brutal vu de l'extérieur, mais nous avons l'habitude d'utiliser l'humour pour dédramatiser, le rire est notre plus grande force et je suis heureuse de partager ces éclats de rire avec les miens, car j'ai également appris à mes enfants à rire d'eux même dans la mesure du possible, à ne pas faire des montagnes des petits tracas du quotidien. Pourquoi toujours vivre sous pression, dans le stress ou l'angoisse, alors que d'autres choix sont possibles ? Quand des drames il n'y a pas, pourquoi en faire toute une histoire ?
Ainsi, toutes nos expériences deviennent humour !
Par exemple, le père de mes trois premiers enfants a la fâcheuse tendance à faire des promesses non tenues, au début cela les blessait évidemment, alors, pour dédramatiser nous en avons fait un jeu, ainsi, quand leur père dit quelque chose que très certainement il ne fera pas, nous lançons les paris : qui pense qu'il le fera et qui dit le contraire ? Et nous rions du résultat. Cela n’enlève pas totalement leur déception, mais cela la minimise fortement. C'est une bonne chose de faire des ces enjeux des petits jeux.
Rions, rions dès que cela est possible et dédramatisons. Rire c'est lâcher prise, rire c'est guérir, d'ailleurs n'entendons-nous pas "gai rire" ?
Je me souviens du regard abasourdi de mon compagnon, lorsqu'en conduisant je me suis mise en colère contre un automobiliste, puis, dans la seconde qui suit, toute seule j'ai éclaté de rire ! Pourquoi ? Parce que le rire chasse la colère, et le simple fait de me mettre en colère pour si peu de chose était tellement risible que j'ai éclaté de rire en tournant en dérision ma propre réaction. J'adore rire de moi même et de la vie ! Aujourd'hui mon compagnon y est habitué, il me voit passer de la colère aux rires dans la minute qui suit.
Il en est de même pour mon ego, je l'appelle gremlins quand il tente de s’imposer, et le simple fait de le nommer ainsi est tellement rigolo en soi qu'il n'a plus de prise sur moi ! Le rire met immédiatement fin aux conflits. L'ego peut s'apprivoiser par l'humour car l'humour est une façon de lâcher prise, de ne pas tout prendre trop au sérieux et d'en faire une maladie.
Bien entendu, certaines expériences sont si douloureuses qu'aucun humour ne peut les panser, mais dans tous les autres cas, utilisons notre rire ! J’insiste mais dédramatisons ! C'est incroyable comme nous avons tendance à dramatiser, à amplifier, à "subir". S'il n'y pas de drames il n'y a pas de quoi dramatiser non ? Ajouter une touche de légèreté et d'humour au quotidien apaise bien plus de tensions qu'on ne le pense.
Et n'oublions pas qu'une expérience dont on arrive à rire est une expérience acceptée et digérée, ceci est une bonne indication de ce qui nous pèse encore aujourd'hui.
09:43 Publié dans Lâcher prise, Libération, Santé | Lien permanent | Commentaires (2)
07/11/2015
... j'ai pris ma gomme
L'avenir est-il écrit?
C'est une question que nous nous posons tous un jour ou l'autre. A cela je répondrais que oui l'avenir est écrit, mais que non il n'est figé.
En effet, avant de nous incarner, nous choisissons notre vie selon ce que nous avons décider d'expérimenter sur Terre, car nos expériences nous aident à apprendre, comprendre, elles nous aident à remplir nos "coupes" intérieures: notre coupe du pardon, notre coupe de la générosité, notre coupe de la bonté, notre coupe de la joie... Pour remplir chaque coupe, le plus efficace est d'expérimenter dans la matière.
Par exemple, si je veux apprendre à pardonner, je demanderais à une âme de me blesser dans cette vie. J'ajoute donc à mon chemin de vie, que j'appelle mon fil rouge, l'expérience de la blessure (qui me mènera au pardon afin de remplir ma coupe).
Alors, j'ai décidé de vivre cette situation, mais est-ce irréversible?
Imaginons que quelques temps avant de vivre l'expérience de la blessure, j'ai lu un livre de développement personnel sur le pardon, et que j'ai compris en mon cœur cette notion, il est alors possible que je n'ai plus à vivre cette expérience.
A contrario, imaginons que je sois amenée à vivre l'expérience et que je n'arrive pas à pardonner l'âme qui m'a blessée (avec mon accord), ma coupe ne sera alors pas remplie. J'attirerais donc à moi une nouvelle expérience de ce type, et ce, jusqu'à ce que j'intègre dans mes énergies la notion de pardon véritable.
Dans le premier cas je n'ai PAS vécu l'expérience, dans le deuxième cas je l'ai vécu à PLUSIEURS reprises, alors que cette expérience était en premier lieu noté UNE seule fois sur mon fil rouge. Voyons comme la vie s'adapte à nos choix, le fil rouge n'est jamais vraiment figé, il y a assez de mou pour contourner les choses ou les vivres plusieurs fois. L'histoire prend parfois un autre tournant.
Il est vrai que la meilleure façon de nous souvenir de qui nous sommes et emplir nos coupes est d'expérimenter dans la matière, mais cela n'est pas une obligation. De nos jours, nous pouvons apprendre avec le cœur, et ce qui est merveilleux c'est que lorsqu'on comprend avec le cœur, l'expérience "négative", si elle est quand même vécue, n'est plus douloureuse, elle devient un enseignement qui valide la connaissance, elle est perçue comme telle et non comme une punition que l'on s'inflige.
Il est donc souhaitable de comprendre le but de la vie en son cœur (en se fiant à ses ressentis), car la compréhension déverrouille notre fil rouge et nous permet de redevenir acteur conscient de notre vie.
13:19 Publié dans Libération | Lien permanent | Commentaires (3)
11/08/2015
... j'ai cassé la vaisselle
Visualisation envoyée par mes guides pour se libérer de l'emprise d'une personne:
Visualisez vous tout petit, de la taille d'un petit lutin, avec une cloche transparente qui vous enferme (comme les cloches à dessert).
Imaginez la main de la personne qui vous emprisonne, très grande, qui tient fermement la cloche au dessus de vous, donc qui vous maintient sous sa coupe.
Puis, voyez-vous grandir petit à petit. Plus vous devenez grand, plus la cloche rétrécie, vous touchez le haut de la coupe et d'un geste vous la brisez en mille morceaux de verre.
A ce moment, vous atteignez la même hauteur que la personne qui vous maintenait enfermé. Mais, vous ne vous arrêtez pas là! Vous grandissez encore, vous dépassez la personne d'une tête, puis d'1 mètre, puis vous devenez un géant face à elle.
La personne est si petite à présent, qu'elle n'a plus aucune emprise sur vous. Elle ne vous impressionne plus du tout car elle n'en a plus les moyens.
Vous la voyez dorénavant telle qu'elle est, un simple être humain qui puisait sa force en vous. Vous pouvez même éprouver de la compassion envers elle. Ne lui en voulez pas, cette emprise qu'elle tentait d'avoir la rassurait.
Mais aujourd'hui cela ne vous atteint plus, elle ne peut plus vous déstabiliser.
Cette visualisation est très puissante, faites la au calme, à plusieurs reprise s'il le faut, jusqu'à ce que vous ne ressentiez plus le poids de la coupe sur vous.
Et n'oubliez pas que si cette coupe vous enfermait, c'est qu'une partie de vous l'y avez autorisé, en conséquence, vous pouvez également choisir de la briser à jamais.
Et je termine par une excellente nouvelle (pour moi^^), j'ai enfin récupéré les données coincées dans mon PC en panne, j'ai donc pu terminer mon oracle youpi ! Reste plus qu'à l'éditer, un autre défi à relever :)
10:59 Publié dans Libération | Lien permanent | Commentaires (5)