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16/01/2018

... j'ai eu un train de retard

En discutant cette semaine avec plusieurs personnes d'univers et d'horizons différents, je me suis aperçue que nous avions tous bien souvent la sensation d'évoluer plus lentement que notre prochain. Nous avons l'impression que les autres osent plus que nous, que les autres ont plus confiance en eux que nous, que les autres font mieux que nous et prennent davantage leur place que nous...
 
J'ai même été surprise lorsqu'une merveilleuse d'âme, que je trouve si lumineuse et merveilleuse, m'a fait part de ses doutes quant à ses nouveaux projets à venir, se demandant si elle était bien à sa place. Alors que de mon point de vue cette personne me semblait tout à fait sûre d'elle et ses activités tout simplement parfaites. Elle hésitait et doutait d'elle même, quelle surprise !
 
Finalement, je me dis que c'est certainement la même chose pour moi, de l'extérieur j'ai l'air d'être bien à ma place, de prendre mon rôle, de briller de ma juste lumière...pourtant... pourtant j'ai également longtemps eu du mal à gagner confiance en moi. Je voyais les autres sûrs d'eux, s'affirmer, se lancer avec légèreté et foi, tandis que de mon coté c'est à peine si j'osais créer mon site internet "soin et guérison".
Je vivais le syndrome de l'imposteur.
 
Il m'a fallut des années pour me faire confiance, m'affirmer et oser croire en mes capacités.
 
Cette période de doutes me semblait interminable, je voyais cela comme d'énormes freins sur mon chemin, mais aujourd'hui je sais que tout était parfait !
Car, ces doutes m'ont permis de prendre mon temps, et ce temps n'était pas du temps perdu contrairement à ce que je pensais mais un temps d'apprentissage. 
 
De plus, sensibilité et léger manque de confiance font de ceux qui les portent des personnes touchantes, qui préfèrent agir avec sagesse et humilité
 
Pour revenir à mon parcours personnel, ayant du mal à prendre tout à fait ma place, ma démarche première en créant mon site n'était pas celle d'être lue ou appréciée, j'ai fait tout ce que j'ai fait dans un simple et unique but : m'aider MOI même. 
Dans le livre "un cours en miracles" il est écrit ceci : "on enseigne ce que l'on a à apprendre". La portée de cette phrase est essentielle.
 
Par exemple, quand je parle de la confiance en soi, c'est que je suis en train de l'expérimenter; quand j'écris sur la colère, c'est que je viens de comprendre son processus en la vivant; quand je m'exprime sur la maladie, c'est que j'ai réussi à mettre des mots sur mes maux. Tout ce que j'écris, je suis en train de le vivre ou l'ai expérimenté il y a peu, parfois l'enseignement c'est bien déroulé, d'autres fois moins bien et l'expérience se renouvellera pour que j'en sorte plus grande. 
Ainsi, il arrive que je n'ai pas de réponses à des questions que l'on me pose ou que je me pose, car je n'ai pas encore traversé l'expérience adéquate.
 
Et c'est ce qui fait de moi cette personne que je suis, je suis une élève de la vie, je n'ai pas les réponses à tout car il me reste encore beaucoup à apprendre et vivre, de plus, les enseignements d'hier ne sont pas ceux de demain, alors, de temps à autre j'ose remettre en question ce que je croyais vrai hier seulement. 
Je doute encore parfois de moi, mais, de moins en moins, et mes doutes sont une merveilleuse façon de me dépasser, chaque fois que je vais au delà d'eux je deviens plus forte. Alors tout est divinement parfait !
 
Il y a quelques temps j'ai eu l'envie de faire des petites vidéos, j'ai mis du temps à me lancer car j'avais peur du résultat et en regardant les autres si à l'aise dans leurs vidéos je me sentais vraiment toute petite... puis, un beau jour j'ai osé ! Cela a été difficile et long de me lancer comparé à d'autres, mais je l'ai fait ! J'ai ressenti une force nouvelle à sortir de ma zone de confort. Tout ceci fait partie de l'apprentissage, il ne faut simplement pas que les doutes soient un réel blocage, ils doivent être une motivation à se dépasser, à aller plus loin encore.
 
Je pense que si dès le départ j'avais été sûre de moi, ma page et mes écrits auraient été différents. Le fait de chercher à me guérir moi même m'a pris du temps en effet, peut-être plus de temps que pour d'autres, mais aujourd'hui, cela m'aide à distribuer des clés autour de moi, sans mes blessures et mes doutes je n'aurais peut-être pas les mots justes ou les réponses justes. 
 
Tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, je l'ai fait avec le cœur, sans chercher rien d'autre que ME soigner, et par résonance cela a éclairé d'autres voies. Car tout doit transiter par soi m'aime, toujours. Ceci explique pourquoi certains projets fonctionnent mieux que d'autres, c'est le but véritable qui est à prendre en compte, est-ce fait avec le cœur ou dans un but autre ?
 
Alors si vous avez l'impression que les autres vont plus vite, et par conséquent que c'est vous qui n'avancez pas ou très peu, acceptez d'être comme vous êtes, des personnes parfaites ! Acceptez de devoir prendre votre temps, ne regardez pas ailleurs, regardez-vous, en vous, le reste ne compte pas. Et ces personnes qui peut-être se sentent déjà à leur place, à l'aise, et avancent vite en apparence, traversent elles aussi ces mêmes périodes de doutes, de remises en question et de questionnements, je viens de m'en apercevoir durant ces échanges avec cette belle d'âme qui doutait de ses choix, pourtant si merveilleux !
Tout ce que vous faites aujourd'hui, j'entends par là le travail de guérison que vous accomplissez, la mise en lumière de vos failles, le dépassement de vos doutes, sont des atouts majeurs pour la suite, car cela vous donnera des clés que vous pourrez à votre tour offrir aux autres.
Soyez patients et confiants, vous n'êtes pas moins rapide ou moins bon, ou encore moins ceci ou cela, vous êtes simplement des êtres sensibles au cœur ouvert, et ce n'est qu'en expérimentent que vous pourrez transmettre. N'oubliez pas que vos doutes et votre sensibilité font de vous la plus belle des choses qui soit : des êtres humains !
 
 

14/01/2018

... j'ai fait le nettoyage de printemps

Très souvent, nous nous accrochons à ce que nous connaissons, à nos bases et constructions, à tout ce à quoi nous nous identifions. Car laisser partir le connu revient à laisser mourir une partie de soi, même très ancienne et obsolète.

Imaginons un meuble que l'on possède depuis fort longtemps, il fait un peu partie de notre vie, on le place bien en vue dans notre salon car on l'aime et l'affectionne. Puis, arrive un jour où la décoration du salon ne nous convient plus, l'on commence par repeindre les murs, on achète un nouveau tapis, on remplace le canapé et c'est bien mieux ainsi. Mais, on refuse de toucher à ce meuble, sa seule présence nous rappelle tant de choses, nous rassure, alors on le laisse à la place qui est sienne.

Certes, il vieillit, aujourd'hui il dénote un peu et ne s'accorde pas avec le reste du salon, mais on refuse de le voir changer.

Pourtant, à mesure que le temps passe son bois s’effrite, sa couleur se ternit, sa splendeur s'amenuise. Nous souhaiterions qu'il reste tel qu'il l'a été, qu'il ne change pas, mais cette demande est tout à fait impossible ! Rien n'est à jamais figé tout évolue sans cesse ou alors involue.

Ce meuble en est le parfait exemple. Nous pouvons nous accrocher à tout ce que nous souhaitons, nos croyances qui nous rassurent, notre zone de confort qui nous apaise, à ce que nous connaissons, à notre meuble, mais non seulement cela obstruera notre évolution, mais aussi, cela pourra nous tirer vers le bas, car toutes les choses auxquelles nous nous agrippons sont vouées à changer, d'un côté ou de l'autre de la balance.

Rien n'est jamais constant, et tout ce que nous tentons de retenir s’altérera inexorablement avec le temps. 

Nous sommes le moteur le notre vie, son créateur, ce n'est par conséquent pas à nous de nous accrocher, de retenir, de lutter, mais à nos croyances de s'aligner avec notre cœur, à nos constructions de s'harmoniser avec notre Moi supérieur, à nos limites de se briser, et pour cela, il nous faut ne rien retenir et prendre notre place d'initiateur du changement.

Pour reprendre ma métaphore, nous ne sommes pas dans l'obligation de nous débarrasser de cet ancien meuble, en revanche, nous pouvons l'aligner avec nos nouveaux goûts, en le repeignant, le vernissant, le décorant, en retirant une porte, en le customisant... puis en le changeant de place. Ainsi, nous garderons encore à nos côtés ce meuble si précieux, mais, ses énergies nouvelles s'accorderont à merveille avec les nôtres, il régnera une harmonie appréciable.

Le changement est toujours bénéfique, sortir de notre routine, de nos automatismes, ouvre de nouvelles portes.  Et l'ancien doit être l'impulsion qui mène au changement, il ne doit pas nous retenir mais au contraire nous montrer la voie.

Comme pour me confirmer mon ressenti et venir appuyer cet article, ma fille vient me voir au moment où je tape ces lignes, et me montre un sac rempli de doudous et autres poupées dont elle souhaite se séparer. Elle me dit qu'elle a grandit et qu'elle veut offrir ces jouets à des amis à qui cela fera plaisir ! Merci la vie pour ce merveilleux signe, et gratitude à ma fille qui est un exemple et ma messagère de ce jour.

Alors osons ! osons donner notre meuble à quelqu'un d'autre, chaque place que nous libérons, chaque croyance dont nous nous débarrassons, chaque limite que nous brisons, laisse de la place pour accueillir de nouvelles énergies en résonance avec notre JE SUIS véritable.

 

09/01/2018

... je suis sortie de ma bulle

Cela n'est jamais simple de sortir de sa zone de confort. Afin de faire au mieux, pour ne pas aller trop vite et au final se blesser, il faut d'abord mettre en lumière nos peurs, avec honnêteté et bienveillance. Une peur est toujours liée à un manque ou une séparation, ce qui revient au même.

Nous avons des peurs à l'idée de manquer de quelque chose, que ce soit réel ou imaginaire : amour, argent, affection, confiance...
Alors, pour mettre fin à ces peurs, il peut être utile de comprendre d'où elles viennent, ce n'est pas une obligation mais quand une peur est réellement cristallisée en soi, au point de nous bloquer, il est préférable d'en comprendre la source, pour cela, il faut commencer par mettre en lumière les domaines auxquels elles appartiennent, il peut y en avoir un ou plusieurs, afin de panser la plaie.

Par exemple, si j'ai peur de manquer d'amour, cela signifie que mon cœur se sent incomplet lorsque je suis seule, on peut alors en conclure que je ne m'aime pas assez pour remplir ma coupe intérieure toute seule. Pourquoi est-ce que je ne m'aime pas assez au point d'attendre de l'extérieur cet amour ? Certainement parce que durant mon enfance je n'ai pas reçu l'amour dont j'avais besoin pour me construire et m'épanouir (par mes parents ou autres tuteurs importants), j'ai alors grandi avec une pièce manquante à mon puzzle intérieur : celle de l'amour. 
Je peux également identifier quelle partie de moi est touchée : est-ce la petite fille qui vit en moi ? Il est fort probable que oui.
Maintenant que ma peur est mise en lumière, je vais pouvoir combler le trou laissé par cette pièce, par exemple, en passant du temps avec moi même, en appréciant ma propre compagnie, en osant me faire plaisir, mais aussi et surtout en prenant contact avec la petite fille en moi qui est blessée, en la rassurant et en apaisant ses craintes. Chaque minute que je m'offre, chaque geste que je pose pour me sentir bien, est un baume à moi m'aime, et plus j'apprendrais à m'aimer, moins la présence de l'autre sera un besoin, elle deviendra alors simplement une envie et cela change tout.

Un autre exemple, si j'ai peur de manquer d'argent, cela signifie que je me sens séparé de l'argent. Par ailleurs, cette peur peut m'habiter quelque soit ma situation, car je peux être riche et avoir peur de manquer d'argent (anticipation), tout comme je peux être pauvre et expérimenter cette séparation (réalité). 
En plongeant en mon intérieur, je serai en mesure de mettre en lumière la source initiale de cette peur, est-ce que mes parents se plaignaient souvent de ne pas avoir assez d'argent ? Est-ce qu'une personne importante de mon entourage s'accrochait exagérément à tous ses biens et autres, de peur qu'ils disparaissent ? Puis, comprendre que cette histoire est leur histoire, et non la mienne. Je ne suis pas obligée de m'approprier les croyances des autres. 
Par ailleurs, je peux également identifier quelle partie de moi souffre de ce manque : est-ce la maman que je suis qui a peur que mes enfants manquent à leur tour d'argent ? Est-ce l'employé que je suis qui ne compte pourtant pas ses heures de travail ? Et prendre contact avec cette partie de moi qui a besoin d'être écoutée et apaisée.
Tout est un jeu de croyances, en effet, je peux être riche et vivre dans l'abondance en donnant et recevant, tout comme je peux être pauvre et profiter du peu d'argent qui entre dans ma vie, en jouir à 100%, et être tout à fait heureux ainsi. Il est possible de vivre sans peurs (manque), quelque soit notre situation.

Alors, pour sortir pas à pas de notre zone de confort, il faut avancer paisiblement, lampe à la main, éclairer les zones les plus sombres, afin de les unir à nous même, et expérimenter l'union intérieur. Car l'inverse de la peur est l'unité. Je n'ai plus peur d'être seule car je me sens entière, je n'ai pas peur de manquer d'argent puisque je sais que celui-ci est présent quelque part et qu'il peut entrer comme sortir de ma vie à tout moment, j'ai confiance en moi car je ne me sens pas séparée de ma lumière. L'unité va de pair avec l'amour, car l'amour est le liant qui permet de tout unir. 
Ainsi, si je remarque que j'ai peur d'être seule, je peux utiliser ma lumière pour éclairer cette zone d'ombre, et mon amour pour mettre fin à ce sentiment de séparation intérieure. Je peux parler à la petite fille qui est blessée en moi, et lui offrir tout mon amour pour qu'elle se reconstruise sur des bases aimantes et bienveillantes.

C'est un long travail, mais nous sommes incarnés pour cela justement : apprendre à guérir !