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20/08/2017

... je me suis mise dans la peau de Michael Jackson

Comme je l'ai souvent expliqué ces derniers temps, la lumière s'installe chaque jour un peu plus, et par conséquent l'ombre devient de plus en plus visible. Certains jours nous nous nourrissons de cette belle lumière, mais d'autres fois nos vibrations s'alignent sur d'autres fréquences plus basses et plus douloureuses.

Parfois, le monde actuel me met en colère et me semble étranger, durant les élections présidentielles j'étais déçue et triste de constater que beaucoup répétaient les mêmes erreurs. Je me suis même dit que le monde ne changerait jamais, j'ai eu une réelle période de mou et de perte d'espoir je ne vous le cache pas. Parallèlement à cela, j'ai développé du vitiligo (taches blanches sur la peau), rien de bien méchant encore, mais bon, la maladie s'est installée c'est un fait. Une des significations de cette maladie est de ne plus se sentir à notre place dans ce monde, alors on essaie de disparaître (la conséquence est donc une perte de couleur de la peau). Alors, j'ai pris conscience que ma façon de penser n'était pas la bonne et que je me créais de toute pièce cette maladie, car la maladie/mal à dit est une création de l'être. Pour y remédier, j'ai lâcher-prise, j'ai accepté l'expérience telle qu'elle se présentait à moi, j'ai cessé de m'investir émotionnellement dans la situation. Cela ne veut pas dire que j'étais d'accord avec ce qui se passait, mais simplement que j'acceptais que cela se passe ainsi, et de faire partie de cette grande expérience, d'avoir mon rôle à jouer.

Cela m'a apaisée et je suis passée de la colère, à la compréhension, jusqu'à l'acceptation. 
Avec du recul, je me rends compte que cette expérience des élections n'étaient qu'un miroir, cela signifiait que j'avais encore des attentes, attentes qui n'ont pas été comblées lors des résultats, alors je me suis sentie déçue et en colère.
J'ai alors travaillé sur moi même et mis fin à mes attentes. Pour bien ancrer cela en moi, j'ai matérialisé cette absence d'attentes en refusant d'aller voter au second tour des élections, cela voulait clairement dire que je lâchais-prise sur cette expérience. Que ce comportement soit juste ou incorrect pour autrui ne me concerne pas, c'était mon choix du moment et seul cela importe.

La phrase de Lao Tseu est devenue mon mantra : "Les choses ne changent pas. Change ta façon de les voir, cela suffit".

C'est si vrai ! J'ai alors posé un regard bienveillant sur le monde, avec l'aide de mes guides qui m'ont à cette période soufflé quelques enseignements. Car les articles que j'écris et propose sont avant tout des enseignements que je me donne à moi même et que j'essaie de mettre en pratique chaque jour, en faisant de mon mieux.

En lâchant prise sur la situation, j'ai retrouvé peu à peu ma joie de vivre, mon optimisme, mon amour pour la Terre. 
Après tout, nous sommes tous ici pour vivre une expérience grandiose, et le chemin de l'autre n'est pas le nôtre, on ne peut contrôler les choses, on peut simplement leur donner un éclairage neuf, un point de vue lumineux. 
C'est ainsi que l'on grandit réellement, ce n'est pas en évoluant seulement dans la lumière, mais, en vivant dans le monde tel qu'il est aujourd'hui et en y mettant la lumière. Mettre de l'amour partout, et surtout dans les zones sombres, ceci est notre rôle à tous.

Ces périodes sombres sont difficiles à traverser, je le sais, mais comprenons qu'elles ne sont que temporaires, elles nécessitent simplement un ajustement. Lorsque l'on traverse un tunnel sombre on doit ajuster sa vision afin de mieux se repérer, et il faut faire de même dans la vie de tous les jours, s'ajuster, voir la lumière même dans la noirceur.
Alors un conseil pour vous faciliter cette traversée, ne vous investissez pas émotionnellement dans ce que vous voyez, dans ce que vous entendez, ne placez pas vos énergies ailleurs qu'en vous-même car cela vous vide de tout. 
Les choses sont ce qu'elles sont, et pour avoir un réel impact sur le monde nous devons avant tout incarner le changement que nous souhaitons voir, et non le réclamer.

Chassons la colère qui nous habite parfois et posons un regard plein d'amour sur Gaïa, sur sa peine, car elle aussi souffre de ce qui se passe sur ses terres. 
Endossons tous notre rôle, ici et maintenant, car nous avons tous un rôle à jouer.

 

 

10/08/2017

... je suis devenue une moins que rien

On sait qui l'on est lorsque l'on n'est plus rien. Cela peut paraître paradoxale pourtant ça a du sens.

J'ai écrit cet article suite aux nombreux questionnements suscités par mon écrit sur les familles d'âmes.

En effet, plus on cherche à savoir à quelle famille on appartient, plus on cherche sa mission de vie, plus on cherche à être quelqu'un, et plus on se disperse... donc moins on se trouve.

Je comprends cette soif de réponses, cette envie de savoir, de se re-trouver, de mettre des mots sur tout, mais au final, certaines réponses nous limitent et nous enferment, mais surtout, elles peuvent parfois aller jusqu'à nous diviser.

Combien de groupes fermés ai-je vu s'intitulant : "groupe pour les enfants indigos", ou encore "nous les enfants arc-en-ciel", ou alors "si vous êtes un enfant cristal bienvenue ici"... Parfois, ces groupes sont utiles car ils donnent des clés et des outils pour vivre et développer notre potentiel et c'est une bonne chose, mais d'autres fois, ils forment des cloisonnements entre les gens, ils créent des catégories qui séparent.

Je ne dis pas qu'il est mal de chercher à savoir qui nous sommes, de connaître notre famille d'âme ou autre, car cela peut éveiller notre conscience et nous donner des clés importantes pour la suite. Je dis simplement que cela ne doit pas constituer un enfermement de notre être, ce qui va à l'encontre du but recherché : le savoir. Cela est paradoxale de se délivrer d'une case et vouloir à tout prix entrer dans une autre case. Les clés ramassées ici et là doivent être utilisées pour ouvrir des portes, et non pour les verrouiller.

Par ailleurs, trop chercher empêche d'être et accueillir, ne pas savoir est aussi un merveilleux cadeau.

Je me souviens, il n'y a pas si longtemps de cela au début de mon éveil, je voulais absolument connaître la couleur de mon aura, le nom de ma famille d'âme, mes capacités, mon chemin de vie, mes origines, mes vies antérieures... Je cherchais mes réponses partout, je glanais des informations à gauche à droite, chez les autres surtout. Puis, je me suis vite aperçue que d'une personne à l'autre les avis différaient, certains me voyaient comme ceci tandis que d'autres comme cela. Finalement je m'y perdais... Qui étais-je ?
Alors, j'ai décidé de chercher toute seule mes réponses, il y avait du mieux puisque je suis passée de l'écoute extérieure à l'écoute intérieure, mais tout de même... Comme j'étais illustratrice je pensais tout naturellement appartenir à la famille de la communication; mais plus tard, quand des âmes perdues sont venues "toquer" à ma porte j'ai pensé être de la famille des passeurs; puis, lorsque j'ai commencé à écrire je me suis dit que je devais être de la famille des enseignants; par la suite, lorsque j'ai commencé mes soins énergétiques j'ai finalement pensé faire partie de la famille des guérisseurs... Et, chaque nouveau changement, chaque nouvelle évolution, créait en moi des doutes. Mais qui étais-je finalement ? 
Puis un beau jour, j'ai arrêté de chercher qui j'étais, je me suis dis "et si je n'étais personne ? ni un mot, ni une case, ni une appellation... juste moi !". J'ai compris que seules mes envies importaient et que finalement c'est elles qui me définissaient au mieux.

Il est vrai que nous possédons tous une vibration prédominante, mais cela ne nous empêche pas d'aller nous abreuver à d'autres sources. Au cours de nos diverses incarnations nous avons appris, donné, échangé, partagé, avec d'autres personnes, alors nos énergies se sont mêlées et entre-mêlées, et le guérisseur d'aujourd'hui possède aussi en lui le savoir de l'enseignant, le chaman sait aussi réveiller les consciences, le guerrier peut aussi guérir... Nous sommes tous liés et le savoir des uns est aussi le nôtre.

Aujourd'hui, je peux dire avec joie que je ne sais toujours pas à quelle famille d'âme j'appartiens, je ne connais pas 90% de mon chemin de vie, j'ai des activités qui n'ont pas forcément de liens entre elles (écriture, soins énergétiques, créations de bijoux...), et tout va pour le mieux ! Certains pourraient dire que je me perds, que tout cela n'est pas très clair, et bien je réponds que justement je me re-trouve, car toutes ces activités sont une partie de moi. Je ne suis pas ceci ou cela, je suis TOUT. Il y a un peu de communication dans mes illustrations, un peu du guérisseur dans mes soins, un peu de l’enseignant dans mes écrits, un peu du passeur dans mes guidances, un peu du guerrier dans mes prises de position, un peu du maître dans ma sagesse, un peu du chaman dans mon amour pour la Terre...
Finalement, si je m'étais à tout prix enfermée dans une case, par exemple celle des guérisseurs, peut-être me serais-je tellement focalisée là-dessus que je n'aurais pas exploité le reste de mes capacités, et que j'aurais inconsciemment rejeté ces autres parties de qui Je Suis.

Alors je le répète, les mots doivent être une guidance et non un enfermement. Ne vous arrêtez pas à cela, pas en si bon chemin, continuez à vous créer et vous recréer jour après jour. Car lorsque vous vous arrêtez vous cessez d'évoluer, et la vie n'est que mouvements.

Surtout ne freinez pas votre curiosité, votre envie de découvrir, votre soif d'apprendre, votre amour pour la lecture, car c'est merveilleux, mais ne faites pas de vos réponses une pièce que vous verrouillerez, au contraire, faites de ces réponses un sas qui mène vers une autre pièce encore plus grandiose !
Ne cherchez pas la fin, car il n'y en a pas. Je sais que cela peut faire peur, pourtant ceci est une vérité absolue, tout est infini.

Comme l'a dit Oscar Wilde : "Sois toi-même car les autres sont déjà pris"

08/08/2017

... j'ai grimpé à la corde

Lorsque nous souhaitons nous débarrasser de nos blessures anciennes nous commettons bien souvent l'erreur de renier notre passé, passé rattaché à la blessure. 
Pourtant, désavouer son passé revient à rejeter une partie de soi, en effet, notre chemin de vie n'est pas discontinu, il est une ligne constante qui contient notre passé-présent-futur. On ne peut donc en rejeter une partie sans rejeter ce que l'on est. En effet, notre chemin de vie c'est nous, il représente et contient notre incarnation, nos expériences, nos bonheurs, nos blessures, nos rencontres... Et nos blessures sont des graines sur lesquelles ont germé nos habitudes, nos croyances, nos enfermements... donc notre chemin de vie.

Quand une épreuve passée a laissé des traces en nous, nous préférons parfois rejeter l'expérience, afin de nous protéger et ne plus y penser, mais, de cette façon, on ne se sent pas complet car nous avons laissé une partie de nous de côté, de plus, c'est une partie de nous qui souffre, qui a besoin d'amour et de réconfort. Cela créé alors un large éventail d'émotions lourdes et parasites telles que la culpabilité, la peur, la colère, l'angoisse... mais surtout, cela créé une division intérieure, avec une voie qui n'est plus vraiment claire et évidente puisque cette voie on l'a cisaillée.

Prenons l'exemple d'une corde, lorsqu'il y a un nœud sur une corde que l'on souhaite défaire, si l'on prend une paire de ciseaux dans le but de le couper pour s'en débarrasser, la corde se divise en deux, alors le fil/chemin devient double et confus. Cela donne naissance a des gens qui semblent être égarés, perdus, qui éprouvent des difficultés à connaître leur mission ici bas, car, comprenons que nos expériences passées ont justement pour but de nous délivrer des clés pour la suite. Rejeter une expérience revient à jeter la clé. Couper un nœud ne le défait pas.

Pour enlever un nœud correctement, sans violence ni douleur, il faut le défaire avec paix, amour et douceur. Pour cela, il est efficace de voir le chemin qu'a pris le fil et à quel endroit il faut agir, défaire, déconstruire. Donc, accepter l'expérience/nœud, la mettre en lumière et s'en défaire en comprenant qu'elle est elle aussi un morceau du chemin de vie/corde, et qu'elle possède une portée évolutive.

Par ailleurs, nul besoin de tirer et s'acharner sur les deux bords de la corde pour défaire un nœud, car plus on tire, plus le nœud se resserre. Moins on lâche-prise et plus on on se bat contre le nœud, plus l'expérience se fait présente et douloureuse. Encore une fois, le travail doit être fait avec douceur et amour. Le pardon, à soi même et l'autre, permet de ne plus tirer sur la corde et prendre son temps pour défaire le nœud.

Ainsi, nos épreuves sont tels des nœuds sur une corde, il ne faut pas trop s'y accrocher ou tirer dessus (cela créé une focalisation qui empêche de voir au-delà de l'expérience), ni faire comme ci ils n'étaient pas là (cela donne naissance à une division intérieure). Nous devons trouver le juste milieu entre ces deux extrêmes : accepter sans se focaliser.

En réalité, l'ancien doit toujours être accepté car il est ce qui sert d’impulsion au changement. Rien ne meurt jamais mais tout se transforme, il faut donc apprendre à devenir d'apprentis alchimistes et transformer le négatif en positif, le nœud en clé, le plomb en or. 
Seul l'amour peut faire ce travail de transformation intérieure et extérieure, car seul l'amour transcende ce qui est, alors, aimons nos armures car nous en avions besoin à un moment donné, aimons nos maux, nos défauts, car tout est parfait et tout a une raison d'être, aimons nos épreuves car elles sont des enseignements. 
Ne rejetons rien, au contraire, servons nous de ce qui ne nous convient plus, de ce qui n'est plus nous, pour nous rapprocher du véritable Je Suis. Utilisons nos expériences pour nous définir, car une expérience qui nous instruit est une expérience qui ne fait pas de nœud sur notre chemin de vie, elle devient au contraire un merveilleux pont, un raccourci sur notre chemin de vie.

Je termine par cette jolie phrase d'Abraham :
"Ces vieilles habitudes ne doivent pas être effacées, juste remplacées par une nouvelle habitude plus en harmonie vibratoire avec qui vous êtes et ce que vous voulez."

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